Huit choses à savoir sur les solutions naturelles aux changements climatiques

Pour s’attaquer au plus grand défi environnemental de notre époque, la nature demeure le meilleur maître d’œuvre. Voici huit rôles que jouent nos aires protégées comme solutions naturelles aux changements climatiques.

Une vallée fluviale entourée de montagnes

1. Les aires protégées préservent la qualité de l’eau, le sol et l’air.

Même si vous habitez loin d’une aire protégée, ses « écoservices » vous sont utiles. Le parc national Banff, par exemple, protège le bassin hydrographique du bassin de la rivière Bow – et l’eau potable propre pour 1,2 million de personnes. Une telle protection prend encore plus d’importance pendant les phénomènes météorologiques extrêmes, comme les sécheresses et les inondations, provoqués par les changements climatiques.

2. Les aires protégées stockent le carbone.

Les aires naturelles captent et stockent le dioxyde de carbone, un important gaz à effet de serre. Les forêts et les océans accomplissent un excellent travail, et ne sont pas les seuls « puits » de carbone. Les marais salés sur la côte du Pacifique du Canada stockeraient autant de carbone par hectare qu’une bonne partie de nos terres forestières.

Pour en savoir plus sur le « carbone bleu » sur la côte ouest.

3. Conserver et restaurer les aires protégées contribue à leur résilience.

En conservant et restaurant les aires protégées, Parcs Canada maintient la biodiversité et assure la santé des écosystèmes. Les écosystèmes forts et diversifiés sont résilients, c’est-à-dire qu’ils peuvent mieux s’adapter aux impacts des changements climatiques. Une forêt saine comptant de nombreuses essences, par exemple, peut mieux résister aux insectes nuisibles.

4. Établir un réseau d’aires protégées les rend encore plus résilientes.

Les aires protégées, comme les gens, sont plus fortes en groupe. Parcs Canada collabore avec ses partenaires à la création d’un réseau d’aires protégées qui conservera 25 % des aires terrestres et eaux intérieures et 25 % des zones côtières et marines d’ici 2025, pour atteindre 30 % d’ici 2030.

Pour en savoir plus sur la connectivité écologique.

5. Les aires protégées conservent les espèces.

Les aires protégées sont des refuges pour les espèces sauvages. Elles permettent aux plantes et animaux de s’adapter à leur habitat touché par les changements climatiques.

6. Les aires protégées sont des laboratoires vivants.

Les scientifiques dans nos parcs nationaux peuvent surveiller les changements dans les écosystèmes, y compris la fonte des glaciers, l’évolution des habitudes migratoires et les tendances relatives aux incendies forestiers, à l’aide de plus de 500 mesures scientifiques indépendantes. Les aires protégées nous aident à obtenir une vue d’ensemble des changements climatiques.

7. Les connaissances des Autochtones sur les aires protégées nous permettent de dresser un portrait plus complet des changements climatiques.

Les connaissances des Autochtones sont une mine inépuisable qui remonte à la nuit des temps. Apprendre des Autochtones enrichit notre compréhension des changements climatiques et nous guide dans nos choix de stratégies d’adaptation.

Pour en savoir plus sur le leadership autochtone en conservation.

8. Les aires protégées inspirent les gens.

Nos parcs nationaux nous inspirent à ne pas rester indifférents aux changements climatiques et nous donnent les connaissances nécessaires pour changer les choses.

Les aires protégées comptent sur le travail de membres du personnel dévoués, de scientifiques et de bénévoles. Apprenez-en davantage sur les personnes en coulisses à Parcs Canada et sur la façon dont vous pouvez les aider à protéger notre patrimoine naturel et culturel.

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