Rencontrez Brianna Bray

Parc national Jasper

Brianna Bray

Quel est le titre de votre poste?

Scientifique aux évaluations environnementales

Quand êtes-vous venue à Jasper pour la première fois?

J’ai déménagé à Jasper à l’été 2011. J’y ai passé deux étés, puis je m’y suis installée à l’année en 2013.

Quel a été votre parcours scolaire/professionnel?

J’ai étudié à l’Université de Guelph, où j’ai décroché un baccalauréat ès sciences avec spécialisation (majeure en sciences biologiques et mineure en biologie moléculaire et génétique). J’avais d’abord étudié en biochimie parce que j’adorais l’émission Les Experts (CSI) et que je voulais faire carrière dans le domaine. À ma deuxième année, j’ai compris que je n’aimerais pas travailler dans un laboratoire pour toute ma carrière, et j’ai changé de programme.

En quittant l’université, je ne savais pas trop ce que je voulais faire ou quelles possibilités s’offraient à moi. J’ai travaillé pendant un an pour me donner le temps de me faire une idée, puis j’ai décidé de m’orienter vers la surveillance et la recherche écologiques. Je n’avais aucune expérience pratique dans ce domaine, alors j’ai trouvé des occasions de stages qui n’étaient pas liées à un programme d’études.

J’ai passé un mois dans un camp en pleine nature dans une réserve de conservation en Afrique du Sud, où j’ai étudié toutes sortes d’animaux et de végétaux. De là, je me suis rendue au Costa Rica, où j’ai passé deux mois à participer à la rédaction d’une thèse de doctorat. Nous avons étudié deux espèces de toucans en les suivant après les avoir attrapés.

J’ai fini par passer deux étés à travailler pour Parcs Canada dans des terrains de camping du parc Jasper avant de me joindre aux Politiques et Plans intégrés d’aménagement du territoire à titre d’adjointe administrative.

En 2014, j’ai été embauchée comme technicienne en gestion des ressources à la réserve de parc national Nahanni; c’était mon premier poste dans le domaine que je visais. C’était un emploi saisonnier (six mois par année), que j’ai occupé pendant quatre ans. Entre-temps, je rentrais à Jasper où j’ai occupé toutes sortes de postes à court terme pour Parcs Canada.

J’ai commencé à faire des études d’impact dans le cadre d’un contrat à court terme en 2017, puis je suis revenue à cette fonction en 2019.

Quelles tâches accomplissez-vous à Parcs Canada?

Au parc national Nahanni, je partageais avec mon équipe la tâche d’agente de service; nous avons reçu la formation nécessaire pour intervenir dans les situations liées à la sécurité des visiteurs ou aux feux de forêt (nous faisions régulièrement des vols de surveillance de la fumée ou du feu). Comme j’étais l’une des techniciennes en gestion des ressources pour un petit parc, je faisais un peu de tout :

  • Bioacoustique : surveillance des oiseaux chanteurs des forêts
  • Recherche sur l’ombre arctique (distribution dans les cours d’eau et déplacements au fil du cycle de vie)
  • Modélisation de l’occupation par l’omble à tête plate
  • Surveillance de l’état de la végétation dans la toundra alpine et la forêt
  • Surveillance de la qualité de l’eau
  • Surveillance des glaciers
  • Surveillance par appareils photo activés par le mouvement
  • Relevés de l’occupation par le pica à collier

En évaluation environnementale au parc national Jasper, j’examine la description de projets et j’applique la Loi sur l’évaluation environnementale. Il y a différentes façons d’évaluer les projets pour voir à ce que leurs effets sur l’environnement soient atténués. Je travaille avec des collègues qui sont des experts dans divers domaines comme les milieux aquatiques, la végétation ou les animaux sauvages et peuvent me dire quel impact un projet donné pourrait avoir sur l’environnement.

Que diriez-vous à une fillette de dix ans qui s’intéresse à la science?

Je lui dirais de trouver ce qui la passionne et d’étudier les possibilités qui s’offrent à elle. Il existe tellement d’emplois dont elle n’a peut-être jamais entendu parler. Si elle aime les animaux, par exemple, il y a d’autres possibilités que devenir vétérinaire.

Mieux vaut trouver des occasions d’essayer un emploi avant de décider de s’engager sur une voie donnée. On peut parler à des gens qui font ce travail et leur demander la permission de les accompagner, faire du bénévolat ou encore faire des stages dans le domaine. Ça permet d’avoir une meilleure idée de ce qu’on veut vraiment faire.

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