Évaluation de l’état des parcs 2018

Parc national des Glaciers

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Table des matières

Sommaire des indicateurs

Les évaluations de l’état servent à communiquer l’état général des aspects clés du parc. Les résultats présentés ici sont fondés sur les données de surveillance d’une série d’indicateurs que l’Agence Parcs Canada recueille en vue d’uniformiser ses rapports sur les parcs nationaux du Canada. Ces évaluations ont lieu tous les 10 ans et visent à faciliter le choix des principaux enjeux de gestion qui devront être abordés dans le prochain plan directeur.

Sommaire des indicateurs
Section Indicateur Mont-Revelstoke Glaciers
Biens bâtis Bâtiments Passable Passable
Barrages S.O. S.O. 
Fortifications S.O. S.O. 
Autoroutes Bon Bon 
Structures maritimes S.O. S.O. 
Chemins Bon Bon 
Ponts routiers Bon Passable 
Installations pour visiteurs Bon Passable 
Intégrité écologique Forêt Passable Passable 
Milieux alpins Mauvais Mauvais 
Zones arbustives S.O. S.O. 
Milieux humides S.O. S.O. 
Prairies S.O. S.O. 
Milieux d'eau douce Bon Bon 
Zones côtières/marines S.O. S.O. 
Glaciers Non coté Non coté 
Ressources culturelles Sites archéologiques Passable Passable 
Bâtimentset structures Bon Bon 
Paysages et caractéristiques du paysage Non coté Non coté 
Objets Passable Passable 
Relations externes Promotion Bon Bon 
Soutien Passable Passable 
Relations avec les Autochtones Partenariats Non coté Non coté
Accessibilité Non coté Non coté
Respect mutuel Non coté Non coté
Intégration du savoir ancestral Non coté Non coté
Soutien des collectivités autochtones Non coté Non coté
L’expérience du visiteur Visites Bon Bon
Appréciation Bon Bon
Apprentissage Bon Bon
Satisfaction Bon Bon

Indicateurs de l’intégrité écologique - Mont-Revelstoke

Sommaire

Le parc national du Mont-Revelstoke (PNMR) présente 15 paramètres, dont six sont évalués depuis 2007 et neuf sont nouveaux. Ces paramètres ont été regroupés en trois indicateurs, comparativement à cinq en 2007.


Écosystème forestier

Forest
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Passable Improving
Oiseaux terrestres Mauvais Non coté
Espèces exotiques envahissantes Bon Non coté
Mortalité faunique Passable Détérioration
Catégorie d’état des zones brûlées Passable Stabilité
Modification du paysage Non coté Non coté
  • L’état des plantes envahissantes est jugé bon. Comme nous disposons seulement d’une année de données, il est impossible d’établir une tendance. Les communautés de plantes indigènes sont intactes dans les aires écologiques sensibles où les plantes exotiques envahissantes se limitent généralement aux secteurs passants, comme les corridors autoroutiers. Des mesures de contrôle et de surveillance actives sont en cours pour les espèces et les lieux prioritaires visés par le plan de gestion des plantes exotiques envahissantes (2016).
  • La catégorie d’état des zones brûlées est jugée passable et stable dans le PNMR.
  • L’état de la mortalité faunique est passable et se détériore. Ce paramètre prend en compte les données relatives à la mortalité routière et ferroviaire et à d’autres causes de mortalité. Toutefois, cet ensemble de données comprend essentiellement des données relatives aux autoroutes.
  • L’état des oiseaux terrestres est jugé mauvais dans le PNMR. Comme il s’agit de la première fois que cette analyse est réalisée, les données sont insuffisantes pour établir une tendance à long terme.

Écosystème d’eau douce

Eau douce
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Bon Stable
Présence d’amphibiens Bon Stabilité
Qualité de l’air Passable Détérioration
Connectivité des milieux aquatiques Passable Amélioration
État de santé du biote des cours d’eau Bon Non coté
Connectivité des milieux aquatiques Non coté Non coté
  • L’état de santé du biote des cours d’eau est jugé bon. Comme il s’agit de la première période d’évaluation (prélèvements à plusieurs endroits et à différentes années), il est impossible d’établir une tendance. Nous n’avons constaté aucun départ dans des cours d’eau naturels sains.
  • La présence d’amphibiens est bonne et elle est stable. Les taux de présence de trois espèces se reproduisant dans des étangs (le crapaud de l’Ouest, la salamandre à longs doigts et la grenouille maculée de Columbia) sont sensiblement les mêmes que les valeurs de référence de 2009.
  • La qualité de l’air est passable, mais elle se détériore.
  • La connectivité des milieux aquatiques est passable et elle s’améliore. La proportion de ponceaux laissant l’eau s’écouler librement s’est améliorée, passant de 65 % en 2007 à 70 % en 2017.

Écosystème de la toundra

Toundra
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Mauvais Stable
Dénombrement des caribous Mauvais Détérioration
Inventaire décennal des glaciers Mauvais Détérioration
Prés de fleurs sauvages subalpines Passable Non coté
Pin à écorce blanche Passable Détérioration
Oiseaux terrestres des milieux alpins Non coté Non coté
  • Les populations de caribous des bois continuent de diminuer dans le PNMR en raison des menaces présentes à l’extérieur du parc.
  • Les glaciers ont perdu tant en superficie qu’en masse.
  • Le paramètre de la flore subalpine prend en compte les modifications de la composition des communautés végétales survenues entre 1974 et 2011-2012. Les données sont insuffisantes à l’heure actuelle pour établir une tendance.
  • L’état du pin à écorce blanche est passable et il se détériore en raison des taux d’infection à la rouille vésiculeuse et de l’étendue de la répartition de cet arbre.
  • À l’heure actuelle, la taille de l’échantillon est insuffisante pour évaluer l’état des oiseaux terrestres des milieux alpins. À suivre.

Indicateurs de l’intégrité écologique - Glaciers

Sommaire

Le parc national des Glaciers (PNG) présente 15 paramètres, dont sept sont évalués depuis 2007 et huit sont nouveaux. Ces paramètres ont été regroupés en trois indicateurs, comparativement à cinq en 2007.


Écosystème forestier

Forest
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Passable Improving
Espèces exotiques envahissantes Bon Non coté
Catégorie d’état des zones brûlées Passable Amélioration
Mortalité faunique Passable Détérioration
Oiseaux terrestres Mauvais Non coté
Modification du paysage Non coté Non coté
  • L’état des plantes exotiques envahissantes est jugé bon. Comme nous disposons seulement d’une année de données, il est impossible d’établir une tendance. Les communautés de plantes indigènes sont intactes dans les aires écologiques sensibles où les plantes exotiques envahissantes se limitent généralement aux secteurs passants, comme les corridors autoroutiers. Des mesures de contrôle et de surveillance actives sont en cours pour les espèces et les lieux prioritaires visés par le plan de gestion des plantes exotiques envahissantes (2016).
  • La catégorie d’état des zones brûlées est jugée bonne et s’améliore dans le PNG.
  • L’état de la mortalité faunique est passable et se détériore. Ce paramètre prend en compte les données relatives à la mortalité routière et ferroviaire et à d’autres causes de mortalité. Toutefois, cet ensemble de données comprend essentiellement des données relatives aux autoroutes. 
  • L’état des oiseaux terrestres est mauvais dans le PNMR. Comme il s’agit de la première fois que cette analyse est réalisée, les données sont insuffisantes pour établir une tendance à long terme.

Écosystème d’eau douce

Eau douce
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Bon Improving
État du biote des cours d’eau Bon Non coté
Présence d’amphibiens Bon Stabilité
Indice de la qualité de l’eau Bon Détérioration
Connectivité des milieux aquatiques Mauvais Amélioration
Superficie des zones humides Non coté Non coté
  • L’état de santé du biote des cours d’eau est jugé bon. Comme il s’agit de la première période d’évaluation (prélèvements à plusieurs endroits et à différentes années), il est impossible d’établir une tendance. Nous n’avons constaté aucun départ dans des cours d’eau naturels sains.
  • La présence d’amphibiens est bonne et elle est stable. Les taux de présence de trois espèces se reproduisant dans des étangs sont sensiblement les mêmes que les valeurs de référence de 2009.
  • L’indice de qualité de l’eau a été évalué d’après les lignes directrices d’Environnement et Changement climatique Canada. La qualité de l’eau est bonne, mais s’est détériorée à la suite d’une forte augmentation en 2015 des concentrations en métaux et nutriments comme le cuivre, le plomb et le cadmium, augmentation attribuable aux fortes chaleurs et à l’importante fonte des neiges qui ont entraîné un dépassement des seuils prévus dans les lignes directrices nationales.
  • L’état de la connectivité des milieux aquatiques est mauvais, mais il s’améliore. La proportion de ponceaux laissant l’eau s’écouler librement et ne comportant aucun obstacle aux déplacements des poissons s’est améliorée, passant de 25 % en 2007 à 45 % en 2017. 

Écosystème de la toundra

Toundra
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Mauvais Declining
Dénombrement des caribous Mauvais Détérioration
Inventaire décennal des glaciers Mauvais Détérioration
Dynamique des glaciers Mauvais Détérioration
Pin à écorce blanche Passable Détérioration
Oiseaux terrestres des milieux alpins Non coté Non coté
  • Les populations de caribous des bois continuent de diminuer dans le PNG en raison des menaces présentes à l’extérieur du parc.
  • Les glaciers ont perdu tant en superficie qu’en masse.
  • L’état du pin à écorce blanche est passable et se détériore en raison des taux d’infection à la rouille vésiculeuse et de l’étendue de la répartition de cet arbre.
  • À l’heure actuelle, la taille de l’échantillon est insuffisante pour évaluer l’état des oiseaux terrestres des milieux alpins. À suivre.
Note: L’annexe 1 présente les indicateurs des espèces en péril
Source: Centre d’information sur les écosystèmes

Indicateurs des ressources culturelles

Indicateurs des ressources culturelles
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Sites archéologiques Passable Détérioration
Bâtimentset structures Bon Stabilité
Paysages et caractéristiques du paysage Non coté Non coté
Objets (historiques) Passable Non coté
Objets (archéologiques) Passable Stabilité

Sites archéologiques

Les sites archéologiques répertoriés dans ces deux parcs se rapportent à la construction ferroviaire, à l’alpinisme, à l’exploitation forestière et à l’exploitation minière. Au total, on dénombre 185 sites connus dans le PNG et 17 dans le PNMR. L’état général de ces sites est stable ou se détériore lentement en raison de facteurs environnementaux ne faisant pas l’objet de mesures d’atténuation (p.ex.: avalanches, éboulements, empiétement de la végétation et érosion causée par l’eau). L’Agence évalue les répercussions éventuelles de nouveaux projets sur ces sites archéologiques et veille à les atténuer. L’état global de ces sites archéologiques est passable et se détériore. Dans le PNG, un débroussaillage a été effectué sur le talus de la voie ferrée 1885 entre le Monument du sommet et le ruisseau Loop, en passant par l’ancien site de Glacier House et la voie d’accès au pont du ruisseau Cascade.


Bâtiments et structures

Le Bureau d’examen des édifices fédéraux du patrimoine a reconnu le caractère patrimonial de quatre bâtiments dans ces deux parcs, soit la tour d’observation du sommet, le refuge alpin du glacier Circle, le chalet du lac Eva et le refuge Arthur O. Wheeler. Tous sont en bon état. L’hôtel du parc des Glaciers et la station-service appartiennent à l’Agence depuis 2016. En 2017, ces bâtiments ont été inscrits au Répertoire des édifices fédéraux du patrimoine. Toutefois, comme ils étaient fortement contaminés et se trouvaient dans un mauvais état, l’Agence a pris des mesures de lutte contre la pollution et a procédé à la démolition des bâtiments et à l’assainissement des lieux afin de protéger le public et décontaminer les lieux.

Dans le PNG, on a amélioré le drainage superficiel du ponceau de Stone Arch avant de procéder à un renivellement. Le ponceau et les piliers du ruisseau Loop ont fait l’objet d’évaluations techniques en prévision de travaux de restauration. Dans le PNMR, on a procédé à un débroussaillage et à des travaux de restauration au tremplin de ski Nels Nelsen.


Paysage et caractéristiques du paysage

En complément du concept de paysage culturel des «trois cols», on a réalisé un enregistrement et une analyse des panoramas patrimoniaux du parc national des Glaciers et du lieu historique national du Col-Rogers (2016-2017), le long du corridor de l’autoroute Transcanadienne dans le PNG. En dehors de cet axe de transport, le paysage culturel et les caractéristiques du paysage du PNG n’ont pas été répertoriés officiellement et n’ont donc pas été cotés.


Objets (historiques)

Les objets historiques (documents, plaques, matériel, etc.) s’accumulent du fait des dons et des achats effectués au fil des années. D’après les données du Système d’information des artefacts, l’état global de ces objets est passable (67% sont en bon état, 19% dans un état passable et 14% dans un mauvais état).


Objets (archéologiques)

Des fouilles archéologiques ont permis de retrouver 18741objets dans le PNG et cinq dans le PNMR. Ces objets faisant partie de la collection de Parcs Canada, ils sont conservés dans un environnement contrôlé et leur état est jugé passable (stable).


Le lieu historique national du Col-Rogers est mentionné à titre informatif parce qu’il se trouve dans le PNG, mais il ne nécessite pas une «évaluation de l’état» :

Selon l’évaluation de l’intégrité commémorative du Col-Rogers (2002-2003), les ressources d’importance historique nationale sont dans un état passable et celui-ci se détériore. L’état des ressources à caractère patrimonial, quant à elles, était jugé passable. Pour l’heure, les principales sources de menace pour les ressources culturelles sont le pourrissement du bois d’oeuvre des pare-avalanches et des ponceaux et la rigueur du climat, qui provoque des avalanches et des glissements de terrain.

Sources : Rapport sur l’état des parcs nationaux du Mont-Revelstoke et des Glaciers (2008). Rapport du Système d’information des artefacts (22 janvier 2018). Interrogation de la base de données Maximo (24 janvier 2018). Évaluation de l’intégrité commémorative du lieu historique national du Col-Rogers (2002-2003).

Indicateurs des relations externes

Sommaire

Indicateurs des relations externes - Sommaire
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Promotion - Activités Bon Amélioration
Support - Bénévoles Passable Stabilité

L’Unité de gestion du Mont-Revelstoke et des Glaciers (MRG) agit de façon proactive dans ses relations externes: programmes d’information grand public, partenariats, mobilisation des parties prenantes et présence active sur le Web et dans les médias sociaux. Ses relations de travail avec les collectivités locales (Revelstoke et Golden) et d’autres intervenants locaux et régionaux sont bonnes. L’Unité de gestion continuera de renforcer ses partenariats et ses réseaux régionaux afin d’augmenter en quantité et en qualité les possibilités de promotion et de soutien.

Certains programmes de diffusion externe, de bénévolat et d’autres natures ont changé du tout au tout pendant les célébrations de Canada150. Par conséquent, les données de 2017 n’ont pas été prises en compte dans les indicateurs.


Promotion

Promotion
Paramètres 2014-15 2015-16 2016-17
Total des échanges, Unité de gestion 2214 2827 4967
+124 %
Total des échanges, équipe de diffusion externe de Vancouver 90 000 99 044 96 310
+7 %
Nombre total d’échanges 92 241 101 871 101 277
+9,7 %
  • Les activités de diffusion externe de l’Unité de gestion permettent d’entrer en contact avec un nombre croissant de Canadiens, surtout en région urbaine comme à Vancouver, à Kelowna et à Calgary.
  • En plus de plusieurs autres parcs et lieux, l’équipe de diffusion externe de Vancouver propose aussi des programmes sur ces deux parcs aux habitants de la région métropolitaine de Vancouver.
  • L’Unité de gestion collabore avec des agences de tourisme locales et Destination BC pour attirer des visiteurs canadiens et les touristes nord-américains et européens et collabore aussi avec celles-ci dans les médias sociaux, sur le Web et dans les médias touristiques.
  • On parle surtout des parcs nationaux du Mont-Revelstoke et des Glaciers dans les médias de Revelstoke et de Golden, mais chaque année, des médias régionaux ou nationaux relaient des nouvelles sur des incidents survenus à des visiteurs, des problèmes d’administration du parc, des initiatives de conservation et des promotions touristiques.

Médias sociaux et Web

Médias sociaux et Web
Paramètres 2015-16 2016-17 2017-18
Abonnés sur Facebook (angl.)   8 297 9 022
+8,7%
Abonnés sur Facebook (fr.)   237 304
+28,3%
Pages du site Web consultées 936,213 1,073,919 1,223,222
+30,6%
Visites du site Web 764 485 877 296 712 436
-6,8 %*
* Note: Les données concernant le site Web sont compilées depuis 2015-2016 seulement. De plus, l’équilibrage de la charge du site Web a été introduit en 2017 et a un effet négatif sur le dénombrement des visites déclarées.

Soutien

  • Le nombre d’accords de partenariat officiels (de divers types) conclus avec ces parcs nationaux a doublé entre 2013 et 2017. Ces accords avec des partenaires locaux et régionaux portent sur l’exécution des programmes, le tourisme, l’exploitation des infrastructures et les priorités en matière de conservation.
  • Le nombre de bénévoles reste faible (de 12 à 44bénévoles par année) et relativement stable d’une année à l’autre. Le nombre d’heures de bénévolat varie de 100heures à 800heures par année, selon la nature des projets, qui consistent principalement à aider lors d’activités spéciales et de recherches.
Sources : Données sur le bénévolat et les partenariats de l’équipe de diffusion externe MRG (2016-2017). Statistiques de l’auditoire de Facebook (2017 et 2018). Statistiques de l’équipe Web du Bureau national concernant le site Web.

Indicateurs des relations avec les Autochtones

Contexte géographique

Les parcs nationaux du Mont-Revelstoke et des Glaciers (MRG) collaborent avec 12 collectivités autochtones ayant des liens historiques avec le parc et tous sont situés à au moins deux heures de route en voiture. Cette distance complique passablement l’échange d’information et leur participation aux activités courantes des parcs.


Partenariats

Partenariats avec les Autochtones
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Non coté Non coté
Collaboration des Autochtones à la planification et à la gestion des lieux patrimoniaux Non coté Non coté
Collaboration des Autochtones à l’exploitation des lieux patrimoniaux Non coté Non coté

L’Agence négocie actuellement des accords de collaboration avec le Conseil tribal des Ktunaxa (parcs nationaux MRG, Yoho et Kootenay) et avec cinq bandes du peuple Secwepemc. Une fois conclus, ces accords amélioreront la communication, la compréhension mutuelle et la profondeur des relations.

Projets de partenariat récents

  • Sentier Premiers Pas au somment du mont Revelstoke: Des aînés et des artistes de troisnations ont contribué à l’aménagement d’un sentier d’interprétation agrémenté de savoir ancestral et d’art traditionnel.
  • Revelstoke Caribou Rearing in the Wild: Il s’agit d’un projet pilote quinquennal visant la mise en enclos de caribous femelles gestantes –le caribou des montagnes est une espèce en péril –auquel participent cinq partenaires régionaux, dont les parcs nationaux MRG et la bande Splatsin.

L’Agence travaille depuis peu à bâtir des relations avec ces groupes et à comprendre leur histoire, leurs intérêts et leurs perspectives. Les indicateurs et les paramètres servant à évaluer la relation entre l’Agence et les peuples autochtones devraient être choisis de manière concertée et reposer sur une compréhension et une évaluation communes de ce qui revêt de l’importance pour les deux parties. Les indicateurs et les paramètres énumérés ci-contre n’ont pas encore fait l’objet de discussions avec les groupes concernés. Il serait donc prématuré de leur attribuer une cote à ce stade.

Cependant, les choses ont avancé et comme il a été mentionné plus haut, Parcs Canada et divers groupes autochtones ont pris part à des activités communes au cours des dernières années; des liens ont commencé à se tisser.


Accessibilité des Autochtones

Accessibilité des Autochtones
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Accès des partenaires autochtones aux activités traditionnelles et aux terres ancestrales des lieux patrimoniaux Non coté Non coté

Les parcs nationaux MRG ont accueilli plusieurs activités des Secwepemc (2015-2017), dont des visites guidées animées par des aînés, des journées culturelles et de grands rassemblements. Le personnel des deux parcs a reçu une formation sur les différences culturelles et renonce à prélever le droit d’entrée à quiconque se réclame de descendance autochtone. 


Respect mutuel

Respect mutuel
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Non coté Non coté
Volonté des membres de l’équipe à établir une confiance, une compréhension et un respect mutuels avec nos partenaires autochtones Non coté Non coté
Étendue de la réconciliation avec les collectivités autochtones locales Non coté Non coté


Intégration du savoir ancestral

Intégration du savoir ancestral
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Non coté Non coté
Intégration du savoir ancestral Non coté Non coté
Utilisation des langues autochtones Non coté Non coté

Soutien des collectivités autochtones

Soutien des collectivités autochtones
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Non coté Non coté
Possibilités économiques s’offrant aux Autochtones Non coté Non coté
Renforcement des capacités des Autochtones Non coté Non coté

L’Agence communique régulièrement avec des groupes autochtones locaux pour échanger de l’information et explorer les possibilités de collaboration. Elle les a consultés au sujet des plans de rétablissement des espèces en péril et des projets d’infrastructure et d’autres natures; cette consultation s’est traduite par des séances de formation en approvisionnement, une étude culturelle et l’intégration d’observateurs autochtones pour surveiller les principales infrastructures à entretenir et la cueillette des plantes traditionnelles.

Indicateur de l’expérience du visiteur

Sommaire

Selon l’enquête de satisfaction du Programme d’information sur les visiteurs de 2016-2017, la grande majorité des visiteurs ont apprécié leur visite aux parcs nationaux du Mont-Revelstokeet des Glaciers et ont beaucoup apprécié les activités offertes. Les principales raisons qui ont motivé les visiteurs à choisir cette destination étaient les suivantes: les éléments naturels des parcs, l’emplacement de ces derniers, sur un grand axe routier, et la variété d’activités qui y sont offertes.


Visites

Visites
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Bon Non coté
Affluence 2016-2017
Parcs nationaux du Mont-Revelstokeet des Glaciers
Bon Amélioration

En 2017-2018, les parcs nationaux MRG ont attiré 789 975 visiteurs, ce qui représente une augmentation de 24 % par rapport à 2011-2012.


Appréciation

Appréciation
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Globalement Bon Non coté
Visite appréciée: 98 % Bon Amélioration
Satisfaction à l’égard des services offerts Passable Non coté
Satisfaction à l’égard des activités offertes Passable Non coté
Satisfaction quant à la passion démontrée par le personnel Bon Non coté
Satisfaction à l’égard de l’état des installations Bon Non coté

En 2016, 98 % des visiteurs du parc ont apprécié leur visite, comparativement à 92 % lors de la précédente enquête du Programme d’information sur les visiteurs, soit en 2011.

En 2016, 85 % des visiteurs étaient satisfaits ou très satisfaits des activités offertes et 84 % étaient tout autant satisfaits des services offerts. Comme aucune donnée semblable sur la satisfaction n’est fournie dans le rapport du Programme de 2011, il est impossible d’établir des tendances pour le moment. Le nouveau parc à vélo Beaver Lodge, le belvédère/«salle d’exposition» du tremplin de saut à ski Nels Nelsen et deux nouveaux blocs sanitaires au point de départ des sentiers ont été construits en 2017 pour élargir la gamme d’activités et de services offerts dans les deux parcs et améliorer la satisfaction des visiteurs.

En 2016, 95 % des visiteurs étaient satisfaits de la passion affichée par le personnel et 95 % étaient satisfaits de l’état des installations dans les parcs. Comme aucune donnée semblable sur la satisfaction n’est fournie dans le rapport du Programme de 2011, il est impossible d’établir des tendances pour le moment.


Apprentissage

Apprentissage
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Le visiteur a appris quelque chose Bon Amélioration

En 2016, 78 % des visiteurs ont dit avoir appris quelque chose de leur visite, ce qui représente une hausse par rapport à 2001, où le taux de satisfaction était de 67 %. En 2017, on a apporté quatre innovations pédagogiques à ces parcs.


Satisfaction

Satisfaction
Paramètres Indicateurs Tendance\état
Satisfaction générale quant à la visite Bon Amélioration
Satisfaction quant à l’information reçue avant la visite Passable Non coté
Satisfaction quant au rapport valeur/droit d’entrée Bon Non coté

En 2016, 98 % des visiteurs se sont dits satisfaits de leur visite en général, comparativement à 92 % lors de la précédente enquête du Programme.

En 2016, 78 % des visiteurs étaient satisfaits de l’information reçue avant leur arrivée. Comme il n’existe pas de données détaillées sur ce paramètre de la satisfaction pour 2011, il est impossible d’établir des tendances pour le moment.

En 2016, 91 % des visiteurs étaient satisfaits du rapport valeur/droit d’entrée. Comme il n’existe pas de données détaillées sur ce paramètre de la satisfaction pour 2011, il est impossible d’établir des tendances pour le moment.

Sources : Programme d’information sur les visiteurs (2016-2017), marge d’erreur de +/-5,3 %.

Indicateurs des biens bâtis

Indicateurs des biens bâtis
Paramètres Mont-Revelstoke Glaciers
Bâtiments : De tous genres Passable Passable
Barrages : Aucun S.O. S.O.
Fortifications : Aucune S.O. S.O.
Autoroutes : Transcanadienne Bon Bon
Structures maritimes : Aucune S.O. S.O.
Chemins : Chemins panoramiques et chemins d’accès aux installations pour visiteurs Bon Bon
Ponts routiers : Ponts de la Transcanadienne y compris Bon Passable
Installations pour visiteurs : Terrains de camping, aires de fréquentation diurne, sentiers, terrains de stationnement, passerelles et ponts de sentiers Bon Passable

Sommaire

Depuis la dernière période d’évaluation, un programme sans précédent de revalorisation des biens a été lancé et l’état et la cotation des biens se sont considérablement améliorés.

Bâtiments

La plupart des bâtiments dans ces parcs sont dans un état passable à bon et de récents investissements ont contribué à en améliorer l’état. Au Col-Rogers, la plupart des bâtiments sont dans un état passable du fait qu’ils ont été construits dans les années1960 et qu’une grande partie de la plomberie et de l’électricité doit être refaite ou remplacée. La plupart des infrastructures de gestion des eaux usées et pluviales du Col-Rogers ont été remplacées dernièrement. Plusieurs de ces bâtiments étaient dans un mauvais état et étaient devenus inutilisables. Ces derniers, dont les anciens logements du personnel et un atelier de menuiserie du PNMR, ont été dépollués et démolis.

Autoroutes

Depuis 2012, l’état de la chaussée de l’autoroute Transcanadienne dans le parc national du Mont-Revelstokes’améliore graduellement grâce aux travaux de réfection qui y sont réalisés et son état est maintenant jugé mauvais sur moins de 10% de la chaussée. Depuis 2012, l’état général de la chaussée de la Transcanadienne dans le parc national des Glaciers -alors jugé mauvais -s’est amélioré et a été jugé bon à très bon en 2017.

Chemins

Les chemins dans le PNMR sont en bon état et celui-ci s’améliore. Cette amélioration est surtout due à un investissement considérable dans la promenade des Prés-dans-le-Ciel. Dans le PNG, les chemins n’ont fait l’objet d’aucun investissement au cours des dernières années et montrent donc des signes d’usure excessive, en particulier celui qui mène au point de départ du sentier Beaver Valley.

Ponts routiers

On procède à des travaux d’entretien et de réfection des ponts et des pare-avalanches afin de les conserver dans un état passable à bon.

Installations pour visiteurs

Dans le PNG, les installations pour visiteurs sont dans un état passable et celui-ci s’améliore. L’état de toutes les aires de fréquentation diurne qui bordent l’autoroute Transcanadienne et des sentiers des secteurs du sommet du mont Revelstokeet Illecillewaets’est considérablement amélioré grâce aux projets du Programme d’investissement pour les infrastructures fédérales (2015-2018).

Source : Données de Maximosur l’état général des biens (2018).

Enjeux clés

Changements climatiques

Le recul des glaciers est un indicateur clé pour bien comprendre les effets à long terme des changements climatiques sur les écosystèmes des parcs nationaux du Mont-Revelstokeet des Glaciers. Ces effets comprennent la modification du débit de l’eau douce dans les lacs, les rivières et les milieux humides. En partenariat avec la UNBC, l’Agence continue d’employer des méthodes scientifiques d’avant-garde pour étudier et surveiller les glaciers. La diminution en superficie et en masse des glaciers devrait exercer une influence sur le volume descours d’eau alimentés par la fonte des glaces et le moment de leur alimentation.

Protection et conservation des espèces sauvages

L’augmentation de la circulation routière et ferroviaire continue d’avoir des retombées négatives sur la faune des parcs. Desrecherches effectuées dans le parc national des Glaciers ont ciblé d’importantes mesures d’atténuation pour réduire la mortalité faunique sur les routes, notamment des passages supérieurs ou inférieurs pour animaux et des façons de détecter la présence d’animaux sauvages.

Les populations de caribous des bois continuent de diminuer en raison des modifications successives apportées au paysage à l’intérieur et à l’extérieur des parcs et de leurs répercussions telles la perte, la dégradation et la fragmentation de l’habitat et les perturbations sonores. De même, on soupçonne que l’état des populations d’oiseaux terrestres est attribuable à une modification de leur habitat ailleurs dans l’aire de migration, modification exacerbée par les changements climatiques. Pour aider le rétablissement des populations, l’Agence doit collaborer avec ses partenaires et les gestionnaires fonciers voisins.

Espèces envahissantes, insectes et maladies

Les espèces envahissantes et les plantes non indigènes menacent les espèces indigènes et les écosystèmes des parcs nationaux du Mont-Revelstokeet des Glaciers. Parmi les autres menaces, il y a le syndrome du museau blanc présent chez les chauves-souris et le tournis quel’on voit chez les poissons. Les changements climatiques favorisent la prolifération des espèces envahissantes, des insectes et des maladies, et les répercussions connexes devraient empirer dans les prochaines années.

Incendies de forêt

Les incendies de forêt sont essentiels au bon fonctionnement des écosystèmes et ils améliorent la qualité de l’habitat de bon nombre d’espèces, dont des espèces en péril comme le pin à écorce blanche et le moucherolle à côtés olive. Toutefois, les feux peuvent poser un risque pourles visiteurs, les collectivités et les biens. Une bonne gestion des feux permet de restaurer les cycles de feux naturels tout enréduisant les risques qu’ils présentent pour les gens, les collectivités avoisinantes et les biens.

Relations avec les Autochtones

Les terres des parcs nationaux du Mont-Revelstokeet des Glaciers étaient traditionnellement utilisées par les peuples Syilx, Ktunaxaet Secwepemc. L’Agence reconnaît la riche histoire des populations autochtones locales à ces endroits et elle s’est engagée à renforcer lesliens et à accroître la participation des Autochtones dans la gestion des parcs nationaux du Mont-Revelstokeet des Glaciers. Des ententes de collaboration avec ces trois groupes de Premières Nations sont en cours d’établissement et nous aideront à aller de l’avant dansun esprit de réconciliation.

Hausse de la fréquentation

Le nombre de visiteurs a augmenté de 24% de 2011-2012 à 2017-2018. Bien que le niveau de satisfaction des visiteurs reste élevé, la fréquentation accrue en période de pointe pendant la saison estivale exerce une pression sur les installations et les milieuxvulnérables du parc. Pendant des années, nos innovations et nos efforts nous ont permis d’atténuer la plupart des impacts par l’éducation, l’application de la loi, la gestion active de l’activité humaine et de la faune ainsi que l’amélioration de divers éléments d’infrastructure. Cette affluence accrue nécessite la prise de mesures de gestion supplémentaires.

Investissement dans les biens

Il est essentiel d’équilibrer l’entretien et l’amélioration de l’infrastructure existante en investissant dans de nouveaux biens. La sécurité demeure une priorité absolue, mais la satisfaction des visiteurs est aussi très importante.

  • Pour de nombreux intervenants régionaux, la réfection de l’autoroute Transcanadienne demeure au coeur des priorités. Une sommesubstantielle a été investie dans la Transcanadienne afin d’en améliorer la fiabilité et la sûreté dans les deux parcs et il estpossible qu’on procède un jour à son élargissement.
  • L’augmentation de l’affluence exerce une pression accrue et fait grimper la demande d’installations et de services. Les priorités sont de répondre aux besoins des visiteurs en matière d’installations et de chercher des moyens d’améliorer l’offre dans les secteursles plus prisés et encombrés.

Annexe 1 : Indicateurs des espèces en péril

Indicateurs des espèces en péril
Espèce Objectif de conservation Résultat
Pin à écorce blanche
En péril Capacité d’influence: moyenne
Planter 2600 semis résistants à la rouille vésiculeuse d’ici 2019. Atteint: Plantation de 1545 semis en 2017 et de 1100 en 2018
Atteindre un taux de survie des plants de > 60% après deux ans. Atteint: Taux de survie de 95% après deux ans.
Restaurer 20 hectares d’habitat d’ici 2019 par éclaircissage et brûlage dirigé. Atteint: Restauration de 0,5 hectare en 2017 et > 20 hectares en 2018.
Caribou des bois (population des montagnes du Sud)
Menacée Capacité d’influence: faible
Contribuer à la mise au point de méthodes permettant d’améliorer le taux de survie des faons dans leur milieu naturel. Atteint: De 2015 à 2017, le taux de survie annuel des faons nés de femelles gestantes mises en enclos dans le cadre du partenariat RevelstokeCaribou Rearingin the Wild était deux fois plus élevé que le taux de survie des faons nés en milieu naturel.
Contribuer à l’évaluation de l’état des hardes de caribous. Partiel: Les relevés aériens des deux parcs sont terminés. Le dénombrement des hardes de la région est en cours, en partenariat avec la province de la Colombie-Britannique.
Cartographier à petite échelle l’habitat du caribou. Partiel: L’exercice de cartographie commence en 2017. En cours.
Limiter les perturbations d’origine humaine dans l’habitat du caribou. Atteint: Fermeture annuelle du mont Klotzet restriction d’accès la nuit au camping du PNMR pendant l’hiver.
Réduire l’impact des feux sur l’habitat du caribou par des mesures de gestion et de planification afin de prévenir des feux catastrophiques dans l’habitat du caribou. Partiel: Les plans de gestion des feux et de brûlage dirigé sont achevés. La préparation des sites de brûlage dirigé a considérablement avancé dans ces deux parcs en 2018. D’autres travaux auront lieu au cours des prochaines années.
Chauve-souris (chauve-souris nordique et petite chauve-souris brune)
En péril Capacité d’influence: faible
Maintenir les restrictions d’accès du public pour protéger les chauves-souris et les endroits où elles gîtent. Intégrer des protocoles de décontamination et des PEG pour prévenir la prolifération du syndrome du museau blanc aux activités de surveillance et de recherche. En cours : L’accès est restreint et les chercheurs appliquent les protocoles de décontamination établis.
Colliger les données existantes et les relevés pour répertorier et prioriser les endroits pouvant servir d’hibernacles ou de colonies de maternité. Atteint: Les hibernacles ainsi que les colonies et les gîtes de maternité ont été répertoriés et sont maintenant surveillés.
Moucherolle à côtés olive
Menacée Capacité d’influence: faible
Mettre en oeuvre des plans de brûlage dirigé pour améliorer l’habitat de cette espèce ou en créer de nouveaux. Effectuer au moins deux opérations de brûlage dirigé tous les cinq ans et maintenir le taux de feux à 20 % du cycle naturel. Partiel: La préparation de trois sites de brûlage dirigé est en cours et les opérations débuteront en 2018. Le PNG est rendu à 57 % de son cycle naturel de feu et le PNMR à 11 %

Changement du statut de conservation des espèces ou des tendances à cet égard

Au total, 13 espèces présentes dans ces deux parcs sont inscrites à l’annexe1 de la Loi sur les espèces en péril. Trois d’entre elles sont en péril, quatre sont menacées (dont deux récemment inscrites) et six sont jugées préoccupantes. Cinq de ces espèces sont visées par le plan d’action multi-espèces du PNG et les deux espèces nouvellement inscrites y seront ajoutées en 2019.

Information et menaces principales

  • Pin à écorce blanche: La rouille vésiculeuse, le dendroctonedu pin ponderosa, la lutte contre les feux de forêt et les changements climatiques sont les principales sources de menace pour le pin à écorce blanche.
  • Caribou: Les populations de caribous des bois continuent de diminuer dans le PNG en raison de menaces présentes à l’extérieur du parc. La perte, la détérioration et la fragmentation de l’habitat du caribou, causées tant par l’activité humaine que par des sources naturelles, de même qu’une recrudescence de la prédation ont entraîné une diminution de la population de caribous dans l’ensemble du territoire. La petite taille des populations réduit leur potentiel de rétablissement.
  • Chauve-souris: La principale menace pour la petite chauve-souris brune et la chauve-souris nordique est le syndrome du museau blanc.
  • Moucherolle à côtés olive: La disponibilité réduite des proies (les insectes) de même que la perte, la détérioration et la fragmentation de son habitat à l’extérieur du parc, lesquelles sont causées tant par l’activité humaine que par des sources naturelles, sont autant de menaces probables pour cette espèce.

Résultats des mesures de gestion

  • Pin à écorce blanche: Des mesures de mise en enclos de cônes, de prélèvement et de semis de pignons d’arbres parents potentiellement résistants à la rouille et de transplantation à l’extérieur sont en cours dans le PNG. Ces mesures favoriseront le rétablissement de l’espèce.
  • Des essais sur la résistance à la rouille vésiculeuse sont en cours et permettront de déterminer si les arbres parents sont résistants à cette maladie. Des opérations d’éclaircissage et de brûlage dirigé sont prévues en 2018 et celles-ci contribueront à la restauration de l’habitat.
  • Caribou: L’Agence prend part à l’initiative Revelstoke Caribou Rearing in the Wild qui vise à mettre en enclos environ 20caribous femelles chaque année pendant la période de vêlage. Au cours des trois dernières années, le taux de survie des faons était deux fois plus élevé que le taux attendu de survie en milieu naturel. La cartographie à petite échelle de l’habitat du caribou est en cours. Le PNG participe au recensement des hardes locales et gère l’activité humaine par la fermeture de certains secteurs et les conditions associées aux permis. Par ailleurs, le brûlage dirigé réduit le risque de feux catastrophiques dans l’habitat vital du caribou.
  • Chauve-souris: Maintenir les restrictions d’accès du public, maintenir les protocoles de décontamination visant à prévenir la prolifération du syndrome du museau blanc lors des activités de surveillance et de recherche et surveiller l’activité des chauves-souris afin de déceler la présence de colonies de maternité et d’hibernacles.
  • Moucherolle à côtés olive: La planification des opérations de brûlage dirigé et la préparation des sites sont en cours. Les opérations débuteront en 2018. À l’heure actuelle, le PNG en est à 57% de son cycle de feu naturel et le PNMR à 11%.

Élaboration de programmes de rétablissement et respect d’autres exigences juridiques

Le PNG fait l’objet d’un plan d’action multi-espèces: pin à écorce blanche, caribou des bois (population des montagnes du Sud), moucherolle à côtés olive, petite chauve-souris brune et chauve-souris nordique. Des stratégies de rétablissement ont été produites pour le moucherolle et le caribou et les stratégies relatives aux trois autres espèces en sont au stade de l’ébauche. Une description de l’habitat vital du caribou des bois (population des montagnes du Sud) a été publiée dans la Gazette du Canada.

Source : Information tirée des systèmes Biotics et CIE.

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