Ce que nous avons entendu

Parc national Kootenay

Résumé des commentaires sur l’ébauche du plan directeur du parc national Kootenay – Phase II du programme de mobilisation du public et des Autochtones

Contexte

Conformément à la Loi sur les parcs nationaux du Canada, chaque parc national doit se doter d’un plan directeur. Ce plan énonce l’orientation adoptée par Parcs Canada à l’échelle nationale et présente la feuille de route à suivre pour la gestion du parc et l’exécution des éléments fondamentaux du mandat de Parcs Canada : l’enrichissement de l’expérience du visiteur, la sensibilisation et l’éducation du public ainsi que la protection des ressources patrimoniales. 

Les plans directeurs sont régulièrement soumis à un examen qui permet de veiller à ce qu’ils : 

  • reflètent les nouvelles priorités et lois fédérales applicables ainsi que les nouvelles orientations de Parcs Canada;
  • intègrent les nouvelles connaissances, démarches et pratiques exemplaires; 
  • tiennent compte des possibilités et des défis naissants qui se rattachent à la gestion du parc; 
  • renforcent l’exécution intégrée du mandat de Parcs Canada à l’intérieur du parc et à l’échelle des parcs contigus, afin que la protection des ressources, l’expérience du visiteur et les possibilités d’apprentissage s’étayent mutuellement;
  • intègrent les décisions et les réalisations récentes ainsi que les conseils formulés lors des activités de participation du public réalisées depuis le dernier plan.

Chaque plan directeur nouveau ou modifié doit être approuvé par le ministre fédéral responsable des parcs nationaux et déposé au Parlement avant de pouvoir entrer en vigueur.

Processus de mobilisation

Durant la première phase du programme de mobilisation, Parcs Canada s’est surtout attaché à évaluer l’état actuel du parc et à définir les possibilités et les défis naissants qui devaient être examinés pendant l’élaboration du nouveau plan directeur. Cette première phase, qui a eu lieu du 30 janvier au 10 mai 2019, était assortie d’une vaste gamme de possibilités conçues pour recueillir la rétroaction des collectivités autochtones, des jeunes, des intervenants locaux et d’autres citoyens du pays. Mentionnons notamment des ateliers à l’intention des intervenants, des activités d’information communautaires et la plateforme en ligne Parlons parcs des montagnes. Les résultats de ce processus ont servi à ébaucher pour le parc national Kootenay un plan directeur qui a été achevé au début de 2021. 

La seconde phase du programme de mobilisation du public s’est déroulée du 8 avril au 8 juillet 2021 conjointement avec les six autres parcs nationaux des montagnes, tous situés dans le Sud de la Colombie-Britannique et en Alberta. La mobilisation des collectivités autochtones qui s’intéressaient au dossier s’est achevée en janvier 2022. Les ébauches des plans directeurs ont été publiées sur le site Web Parlons parcs des montagnes avec divers outils permettant de recueillir les commentaires du public, dont un sondage, un tableau d’affichage des idées et des pages « Faites-vous entendre ». Le personnel de Parcs Canada a organisé des ateliers par vidéoconférence à l’intention du public et des intervenants à Field, à Golden et à Radium Hot Springs, et des représentants du Canadian Rockies Youth Forum et du Young Canadian Professionals for Conservation Network y ont assisté. Pour rédiger le plan directeur du parc national Kootenay, l’équipe de planification a soigneusement pris en considération tous les commentaires reçus pendant les deux phases du programme de mobilisation. 

Ce que nous avons entendu

Dans l’ensemble, la notion de protection du parc et les objectifs présentés dans le plan directeur bénéficient d’un solide appui. Un grand nombre de participants ont exprimé le souhait que de grandes questions, comme le changement climatique, la perte de biodiversité et la réconciliation avec les peuples autochtones, soient abordées dans le plan directeur et considérées comme des enjeux hautement prioritaires à l’échelle du parc et au-delà. 

Les répondants semblaient généralement favorables à l’orientation présentée dans l’ébauche du plan. Ils se sont prononcés massivement en faveur de la protection du parc, de ses ressources et de son caractère sauvage, du maintien des plafonds d’aménagement, de l’adoption d’une approche à l’échelle du paysage, de l’amélioration des relations avec les peuples autochtones ainsi que de l’élargissement du rôle que ceux-ci jouent dans la gestion du parc.

Parmi les sujets qui ont reçu le plus grand nombre de témoignages d’appui, il convient de mentionner la préservation de corridors fauniques fonctionnels, la préservation du caractère sauvage, l’adoption de stratégies de gestion de l’affluence pour contrer le niveau de fréquentation croissant, le rétablissement de populations locales d’espèces en péril, l’entretien d’installations durables pour les visiteurs ainsi que la surveillance et l’atténuation des effets du changement climatique.

Les commentaires sur les sujets fréquemment abordés sont résumés ci-dessous. Il ne s’agit pas d’une représentation détaillée de chaque point de vue exprimé, mais plutôt d’un aperçu de haut niveau des idées qui sont revenues le plus souvent.

Ce que nous avons entendu
... Au sujet de l’intégrité écologique, de la conservation et de la faune

Voici les principales idées exprimées sur cette question :

  • Les participants ont été très nombreux à souligner la nécessité de protéger l’intégrité écologique du parc et ont encouragé Parcs Canada à accorder la priorité aux besoins de la nature plutôt qu’aux intérêts et aux préférences des humains afin d’arriver à une amélioration nette de l’intégrité écologique, de rétablir les espèces en péril et de conserver la biodiversité indigène.
  • Les répondants ont approuvé massivement la préservation du caractère sauvage du parc et une limitation sévère de l’aménagement afin de protéger l’habitat faunique et la biodiversité. 
  • Le parc national Kootenay est relativement peu aménagé comparativement aux parcs des montagnes avoisinants; il s’agit d’une caractéristique précieuse qu’il importe de préserver. 
  • Plusieurs répondants ont exprimé des craintes au sujet des impacts de l’affluence croissante et ont recommandé à Parcs Canada de limiter ses activités promotionnelles afin d’atténuer cette pression.
  • Certains ont dit souhaiter que Parcs Canada réduise la pollution sonore et lumineuse d’origine humaine afin de préserver l’intégrité écologique et la qualité des expériences axées sur la nature. 
  • Un grand nombre de participants se sont montrés favorables à la protection des corridors fauniques, à la préservation de la connectivité des paysages à l’intérieur et au-delà des limites du parc ainsi qu’au maintien des limites d’aménagement. Certains ont aussi dit souhaiter une réduction des activités commerciales et de l’aménagement dans le parc. 
  • Les répondants appuient le recours aux brûlages dirigés pour rétablir les écosystèmes forestiers, mais certaines inquiétudes ont été exprimées quant aux brûlages à grande échelle et aux ressources financières qui doivent y être consacrées. L’intégration des pratiques de brûlage autochtones à la gestion du feu est perçue comme une évolution importante de la politique sur la gestion du feu, surtout lorsqu’il est question de réduire l’accumulation de combustible dans les forêts.
  • Parcs Canada doit en faire davantage pour remédier aux comportements négatifs perçus de certains visiteurs par des stratégies de gestion de l’affluence, des travaux de sensibilisation à l’intendance et des mesures d’application de la loi. 
  • La mortalité faunique causée par les collisions avec des véhicules sur la route 93 Sud est une grande source de préoccupation. Les mesures en place pour assurer le respect des limites de vitesse sur cette route sont perçues comme insuffisantes.
  • Le nombre croissant de pagayeurs qui descendent la rivière Kootenay soulève certaines préoccupations en ce qui a trait aux éventuelles perturbations causées à la faune dans ce corridor et aux effets locaux d’une mauvaise gestion des excréments humains.
Ce que nous avons entendu
... Au sujet de l’expérience du visiteur et de la gestion de l’affluence

Voici les principales idées exprimées sur cette question :

  • Pour bon nombre de personnes, le maintien de l’accès aux possibilités offertes en arrière-pays et la réparation des installations d’arrière-pays qui sont en mauvais état représentent une importante source de préoccupation. Le secteur de la Paroi rocheuse est celui qui accueille le plus grand nombre de visiteurs, et l’infrastructure ne répond pas aux normes.  
  • Certains répondants ont demandé à Parcs Canada de reconnaître et de promouvoir le concept du sentier de longue randonnée de la Grande-Ligne-de-Partage-des-Eaux et d’envisager l’aménagement d’un nouveau camping pour les usagers en aval du camping du Lac-Floe. 
  • Il a été proposé d’instaurer un système de loterie pour la réservation des emplacements de camping d’arrière-pays le long de la Paroi rocheuse. Par contre, plusieurs participants ont suggéré que certains emplacements soient accessibles à court terme selon l’ordre des arrivées pour les campeurs sans réservation, car il est difficile de planifier des mois à l’avance en raison des responsabilités professionnelles ou familiales. Certains ont demandé que l’activité diurne dans le secteur de la Paroi rocheuse soit limitée par un système de réservation obligatoire.
  • Une stratégie complète de gestion de l’affluence et le contingentement de l’accès sont considérés comme des outils importants qui pourraient être utilisés pour préserver le caractère unique et non aménagé du parc tout en concourant à l’atteinte des objectifs liés à l’expérience du visiteur et à la protection de l’environnement.   
  • Pour atténuer la pression exercée par l’affluence, il a été suggéré d’instaurer de nouveaux modes d’accès aux sources thermales Radium ainsi qu’aux sentiers et aux aires de fréquentation diurne de la partie nord du parc, notamment des autobus, des navettes, la marche et des pistes cyclables améliorées.
  • Certains participants se sont dits préoccupés par le nombre croissant de véhicules récréatifs (VR) surdimensionnés et ont suggéré à Parcs Canada de cesser d’en faciliter l’utilisation afin de réduire la demande d’espace et d’infrastructure et de contribuer à une réduction des émissions de carbone. 
  • De nombreux répondants ont demandé à Parcs Canada de se concentrer de nouveau sur la prestation d’expériences de camping axées sur la nature en s’attaquant aux problèmes engendrés par le bruit (musique forte, génératrices), l’éclairage extérieur et le comportement perturbateur de certains visiteurs. Certains ont demandé un nombre accru d’emplacements de camping sans service pour étayer les expériences de camping traditionnelles. Ils se sont dits favorables à des améliorations aux campings du Canyon-Marble et des Prés-McLeod. 
  • Le sentier d’interprétation des Sources-Paint Pots devrait être ciblé en priorité pour une modernisation, car les moyens d’interprétation existants y sont désuets et en très mauvais état. Il a été suggéré que Parcs Canada profite de l’occasion pour travailler avec ses partenaires autochtones afin de mettre en valeur l’importance culturelle de ce secteur pour les Autochtones.
  • La popularité croissante des vélos électriques pourrait mener à une forte hausse du cyclisme sur route. Parcs Canada devrait soutenir cette tendance en élargissant les accotements asphaltés sur la route 93 Sud.
  • L’absence d’infrastructure d’appui aux pagayeurs le long des rivières Vermilion et Kootenay est considérée comme une lacune, compte tenu de la popularité croissante des loisirs nautiques. Il a été suggéré que Parcs Canada fournisse des possibilités et des installations rudimentaires de camping en bordure de rivière afin de gérer les excréments à l’intérieur du parc et, moyennant des partenariats avec d’autres entités, aux points de sortie situés plus en aval.
Ce que nous avons entendu
... Au sujet des relations avec les Autochtones

Voici les principales idées exprimées sur cette question :

  • Un grand nombre de participants ont dit appuyer les objectifs de Parcs Canada en ce qui a trait à l’amélioration de ses relations avec les partenaires autochtones et à l’intégration du savoir autochtone à la gestion du parc. Certains ont émis l’avis que le plan devait accorder une importance prioritaire à cette question, tandis que d’autres ont appuyé le concept tout en exprimant le souhait de voir dans le plan directeur plus de détails sur la forme que les mesures prendraient sur le terrain. D’autres encore ont dit craindre que cette stratégie ne mène à des activités de chasse, de pêche et de cueillette dans le parc, ce à quoi ils sont opposés.
  • Bon nombre de personnes ont déclaré vouloir en apprendre davantage sur l’histoire et la culture des Autochtones et ont encouragé Parcs Canada à créer des possibilités pour les Autochtones de raconter leurs propres récits. L’idée d’appliquer des toponymes autochtones à des entités naturelles du parc a suscité un vif intérêt, tout comme celle d’intégrer les pratiques de brûlage autochtones aux programmes de régénération des forêts et de gestion du feu. 
  • Les peuples autochtones devraient être présents dans le parc et se sentir à l’aise d’en utiliser les terres et les eaux selon leurs pratiques traditionnelles et contemporaines.
  • Parcs Canada et ses partenaires autochtones devraient travailler ensemble à définir des projets de collaboration et à choisir des indicateurs leur permettant de mesurer le résultat des efforts de réconciliation.
  • Les Autochtones devraient bénéficier des débouchés économiques créés par la présence du parc, à condition de ne pas accroître les surfaces aménagées dans les réserves intégrales et de ne pas dépasser les limites de croissance existantes. 
Ce que nous avons entendu
... Au sujet du changement climatique

Voici les principales idées exprimées sur cette question :

  • Il faut à tout prix une stratégie de lutte contre le changement climatique. Le plan directeur devrait accorder une importance accrue à cette question. Certains répondants ont réclamé l’adoption d’une approche plus audacieuse pour lutter contre le changement climatique. Ils ont exhorté Parcs Canada à faire preuve d’un plus grand leadership et à prendre l’engagement de devenir carboneutre d’ici 2035. 
  • Parcs Canada devrait élaborer un plan complet de lutte contre le changement climatique qui s’harmonise avec les engagements du gouvernement fédéral. Ce plan devrait prévoir une transition claire vers le recours à des sources d’énergie propres et l’acquisition d’un parc de véhicules électriques. 
  • Parcs Canada devrait se concentrer sur les effets écologiques du changement climatique et mener des recherches pour délimiter les secteurs du parc qui pourraient devenir d’importants refuges de biodiversité à mesure que le climat se réchauffe et que l’aire de répartition des espèces se déplace. 
  • Voici les mesures précises qui ont été suggérées à Parcs Canada pour contrer les effets du changement climatique dans le parc : améliorer l’infrastructure d’appui aux cyclistes, interdire les génératrices à essence et les VR surdimensionnés dans les campings du parc et instaurer un barème tarifaire ascendant qui prévoit des droits d’entrée et des droits de camping plus élevés pour les conducteurs de gros véhicules énergivores (comme les VR) que pour les visiteurs arrivant à bord de petits véhicules ou de véhicules électriques, par les transports en commun ou à vélo.
Ce que nous avons entendu
... Au sujet du processus de planification et du contenu du plan

Voici les principales idées exprimées sur cette question :

  • Le plan directeur est bien structuré et complet, et il bénéficie d’un solide appui. Les participants approuvent le caractère stratégique et général du plan, mais certains ont dit estimer que, si le contenu était plus détaillé, il serait plus facile pour le public d’exiger des comptes de la part de Parcs Canada pendant la durée de validité du plan.
  • Certains ont exprimé le souhait que Parcs Canada revienne à un cycle quinquennal pour l’examen des plans directeurs.  
  • Des cibles plus mesurables favoriseraient une meilleure évaluation des progrès tout au long de la mise en œuvre du plan. 
  • Parcs Canada devrait assurer un rôle de leadership et collaborer avec des partenaires à des initiatives d’intérêt commun. Il est jugé particulièrement important de travailler avec les gestionnaires des terres avoisinantes pour accroître la connectivité de l’habitat faunique et préserver la biodiversité tout autour du parc.
Ce que nous avons entendu
... Au sujet de la gestion des ressources culturelles

Voici les principales idées exprimées sur cette question :

  • Les participants ont encouragé Parcs Canada à reconnaître le patrimoine culturel du parc et à transmettre plus de renseignements sur le sujet, en mettant l’accent tout particulièrement sur la sensibilisation aux ressources et au patrimoine culturels autochtones. 
  • Certains souhaiteraient une revitalisation des moyens d’interprétation dans le secteur des sources Paint Pots et davantage de possibilités de découvrir l’histoire de la route 93 Sud. 
Ce que nous avons entendu
... Au sujet des biens et de l’infrastructure du parc

Voici les principales idées exprimées sur cette question :

  • Les participants appuient les limites imposées au chapitre de l’aménagement et du développement de l’infrastructure, surtout pour les entreprises commerciales. Ils ont indiqué que l’ajout de nouvelles installations aurait probablement pour effet d’accroître l’affluence, ce qui engendrerait des impacts environnementaux accrus.
  • Les répondants se sont prononcés en faveur du maintien et de l’amélioration de l’infrastructure de camping dans l’arrière-pays, mais ils veulent éviter toute expansion des installations afin de protéger la nature sauvage.
  • Parcs Canada devrait réparer les biens en mauvais état, tels que les tables de pique-nique, les murs de pierre qui s’effritent, les panneaux et les toilettes sèches. Il a été suggéré d’installer des toilettes à compostage.
  • Les participants ont encouragé Parcs Canada à prolonger les clôtures routières le long de la route 93 Sud dans la vallée de la Vermilion. L’absence de passages supérieurs pour animaux le long de cette route est considérée comme une lacune.
Ce que nous avons entendu
... Au sujet de l’éducation et des communications

Voici les principales idées exprimées sur cette question :

  • Parcs Canada doit redoubler d’effort pour mettre un terme aux comportements indésirables des visiteurs et promouvoir le concept d’intendance collective du parc. Les thèmes de la coexistence avec la faune, de l’abandon de détritus et des principes Sans trace ont tous suscité de l’intérêt. 
  • Bon nombre de participants appuient les activités de diffusion externe et le recours à d’autres moyens pour renseigner ceux et celles qui ne fréquentent pas le parc. D’autres ont exprimé l’avis qu’il n’est pas possible de tisser des liens sans une expérience directe dans le parc et des programmes d’interprétation sur place. 
  • Parcs Canada a été invité à fournir de nouvelles possibilités d’apprentissage par l’interprétation sur divers sujets, dont la science de la conservation, le patrimoine autochtone, les fossiles des schistes argileux de Burgess et l’histoire du parc.
  • Certaines personnes sont préoccupées par l’absence de personnel capable de transmettre des renseignements et des messages éducatifs dans la partie nord du parc. Il a été suggéré que Parcs Canada aménage une petite installation d’information et d’interprétation près de la limite nord afin de remédier à cette lacune.
  • L’application Explora du parc national Kootenay est jugée très utile, mais le fait que le contenu n’ait pas été mis à jour récemment est considéré comme une faiblesse.
  • Les commentaires formulés par les jeunes révèlent que ceux-ci souhaitent vivement découvrir le patrimoine naturel et culturel du parc et participer à des programmes de recherche qui éclairent des enjeux importants, tels que le changement climatique. Les jeunes ont souligné la valeur d’installations d’éducation sur place, comme le Centre des Palissades, dans le parc national Jasper. Ils ont encouragé Parcs Canada à envisager des installations semblables dans d’autres parcs. 

Modifications apportées au plan... 

À la lumière de la rétroaction reçue lors de la seconde phase du programme de mobilisation des Autochtones et du public, de nombreux changements ont été apportés à l’ébauche du plan directeur. En voici quelques-uns :

  • Mise en lumière de l’importance historique et contemporaine du territoire pour les peuples autochtones et affirmation du rôle central continu qu’ils joueront dans l’avenir du parc;
  • Révision et ajout de cibles pour tenir compte de la rétroaction concernant la collaboration avec les partenaires autochtones, l’élimination de la pollution lumineuse, la lutte contre le changement climatique, l’amélioration des possibilités de cyclisme, la protection et l’interprétation du patrimoine culturel du parc et la sensibilisation à l’intendance; 
  • Ajout d’un engagement à fournir une possibilité de camping riverain pour les pagayeurs qui descendent la rivière Kootenay; 
  • Reconnaissance du rôle possible des parcs nationaux des montagnes comme refuges climatiques pouvant faciliter l’adaptation des écosystèmes au changement climatique;
  • Précision concernant le cycle décennal d’examen des plans directeurs ainsi que le rôle des rapports de mise en œuvre annuels et de la mobilisation des intervenants; 
  • Ajout de renseignements contextuels pour expliquer la stratégie clé sur le changement climatique et la situer dans la stratégie de développement durable de Parcs Canada; 
  • Reconnaissance du fait que l’atteinte de bon nombre des cibles et des objectifs du plan dépendra des intérêts et de la capacité des partenaires autochtones et d’autres collaborateurs. 

Le Plan directeur du parc national du Canada Kootenay tel qu’il a été approuvé peut être consulté et téléchargé à l’adresse suivante : 

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