Questions et réponses

Déplacer un « animal problématique » n’est pas une solution viable pour de nombreuses raisons :

• N’importe quel territoire où il peut sembler approprié de déplacer un prédateur est habituellement déjà occupé par un autre prédateur. Il s’ensuit un conflit entre les deux, et souvent, l’un des deux finit par tuer l’autre ou il meurt de faim.
• Les prédateurs déplacés peuvent parcourir des centaines de kilomètres ou plus pour retourner à leur territoire d’origine.
• Après avoir appris des comportements malsains (comme se nourrir de déchets), les animaux préfèrent obtenir le plus de calories possible avec le moins d’effort possible plutôt que de chercher des sources de nourriture naturelles.

Plus de 100 000 chiens visitent la réserve de parc national chaque année et ont un impact majeur sur la faune s’ils ne sont pas bien maîtrisés. Les chiens en liberté peuvent :

• pourchasser les oiseaux de rivage jusqu’à l’épuisement;
• harceler ou attaquer des chiens en laisse et d’autres visiteurs;
• être attaqués par des loups, car ils sont vus à la fois comme des compétiteurs et des proies.

Pour ces raisons, la Loi sur les parcs nationaux du Canada exige que les chiens soient tenus en laisse.

Pour obtenir plus d'information, visitez notre page Chiens et animaux de compagnie.

Non! Un prédateur véritablement sauvage se méfie des humains. Il préfère nous donner beaucoup d’espace et évite les endroits très fréquentés par les humains.

Lorsque les animaux sauvages perdent leur crainte naturelle des humains, ils sont de plus en plus attirés par la nourriture, les animaux domestiques et les déchets d’origine anthropique. Cela met en danger à la fois les gens et la faune, et peut aboutir à l’abattage d’animaux sauvages.

Contribuez à sauver la vie d’un animal en l’effarouchant au lieu vous arrêter pour faire une photo.

Si vous voyez un ours près de la route, ralentissez, mais n’arrêtez pas, et n’envisagez de klaxonner que s’il n’y a pas d’autres véhicules aux alentours. L’idée est de rappeler aux ours que le bord de la route n’est pas un endroit sûr.

Vous créez une situation dangereuse si vous immobilisez votre véhicule pour observer la faune.

• Cela apprend aux animaux que les routes et les véhicules sont sans danger, ce qui contribue à la mortalité d’animaux sauvages sur les routes chaque année.
• Cela crée un danger inattendu pour les autres conducteurs et cyclistes sur la route.
• Cela peut entraîner des embouteillages, du fait que les autres conducteurs sont encouragés à s’arrêter aussi, ce qui fait souvent paniquer l’animal, qui cherche alors à fuir en courant entre les véhicules.

N’oubliez pas de signaler vos observations d’ours au personnel du parc au 250-726-3604.

L’accoutumance est la disparition de la crainte naturelle d’un animal à l’égard des humains et des régions à grande activité humaine. Les animaux accoutumés peuvent devenir audacieux ou curieux au sujet des activités des humains, et il est alors plus fréquent de les apercevoir à proximité de ces endroits.

Le conditionnement par la nourriture consiste à établir un lien entre les humains et la nourriture. Les animaux qui ont été nourris ou qui ont trouvé des aliments abandonnés par des humains peuvent rapidement devenir conditionnés. Ces animaux vont souvent devenir de plus en plus agressifs dans leur quête de nourriture, ce qui peut poser un danger pour les humains, du fait qu’ils essaient toujours d’en obtenir plus.

Oui et non. En raison de nos hivers doux et de la présence constante de sources alimentaires marines comme des crabes et des puces de mer, de nombreux ours noirs présents sur la côte demeurent actifs toute l’année.

Toutefois, toutes les femelles gestantes et celles avec des petits hibernent pendant au moins une courte période.

Les ours peuvent occasionnellement se réveiller pour manger un peu et s’étirer avant de retourner dormir.

Avant d’hiberner, les ours consomment jusqu’à 20 000 calories par jour quotidiennement pour se constituer d’imposantes réserves de graisse.

Nous n’encourageons pas activement les visiteurs à chercher des animaux sauvages pour les photographier.

S’il vous arrive d’apercevoir un animal sauvage de façon fortuite, créez et maintenez beaucoup d’espace entre vous et l’animal. Suivez les recommandations présentées sur notre page « La nature au naturel ».

Si vous avez la chance d’observer des animaux sauvages à une distance sécuritaire (de plus de 100 m, ou la longueur de dix autobus), utilisez un téléobjectif pour obtenir les photos souhaitées tout en maintenant une distance appropriée.

Donnez-lui beaucoup d’espace (au moins 100 m, ou la longueur de dix autobus) et tenez vos chiens en laisse! Les chiens sont perçus comme des prédateurs potentiels et causeront un stress inutile à l’animal.

Signalez votre observation directement au personnel du parc ou en téléphonant au 250-726-3604.

Beaucoup de gens bien intentionnés s’approchent des mammifères marins trouvés sur la plage en s’imaginant qu’ils sont en danger, ce qui n’est pas toujours le cas. Cela cause souvent un grand stress à ces animaux.

Parfois, les phoques et les otaries laissent leurs petits sur la plage et n’y reviennent que plusieurs heures plus tard. Notre interférence peut inciter les parents à abandonner leurs petits.

Si l’animal n’est pas agressif, il est peut-être curieux, en quête de nourriture ou en train de mesurer sa dominance.

Si un loup, un couguar ou un ours choisit de rester à grande proximité d’un humain lors d’une interaction, il est probablement déjà accoutumé, ce qui augmente le risque de conflit.

Un prédateur pourrait vous considérer comme une proie et vous suivre tranquillement. Même s’il semble peu agressif, il représente en réalité une sérieuse menace.

Dans une telle situation, faites des gestes amples pour paraître grand, ne courez pas et prenez vos enfants dans vos bras. Apprenez-en davantage en consultant la page « La nature au naturel ».

Pas à moins de 100 m ou à une distance équivalente à dix autobus!

La faune peut devenir et deviendra accoutumée aux humains à force de rencontrer des automobiles et des bateaux. Il peut en résulter des tragédies, par exemple des ours peuvent se faire heurter par des véhicules sur la route, ou des baleines, par des bateaux en déplacement.

Lorsque vous apercevez de grands prédateurs comme des ours, des loups ou des couguars, la distance minimale recommandée est de 100 m, quoique plus la distance sera grande, plus ce sera sûr pour vous et pour l’animal.

Lorsque vous apercevez des mammifères marins, comme des baleines, la distance minimale requise est de 100 m, ou 200 m dans le cas d’épaulards.

La destruction d’un animal sauvage se fait toujours en dernier recours, après les autres mesures de gestion possible des interactions avec la faune. Les spécialistes de la faune utilisent les signalements faits par les visiteurs pour suivre l’activité et le comportement des animaux, et il est donc possible d’établir des tendances et de déceler les problèmes de façon précoce.

Si nous sommes avisés rapidement que des animaux s’approchent des humains ou des zones peuplées, nous pouvons prendre des mesures préventives, par exemple effaroucher l’animal, ou montrer aux gens comment éviter d’attirer les prédateurs.

Si nous en sommes informés seulement après que l’animal s’est accoutumé et est devenu conditionné par la nourriture, il est souvent trop tard pour faire quoi que ce soit et le sauver.