Hirondelle rustique
Parc national du Mont-Riding
Avez-vous déjà remarqué quel type d’oiseau tournoie autour de votre tête lors que vous vous trouvez dans un abri du parc? Bien souvent, il s’agit d’une hirondelle rustique (Hirundo rustica). L’hirondelle rustique est un oiseau chanteur de taille moyenne, qui est facile à identifier par ses parties supérieures bleues, ses parties inférieures de couleur chamois et sa gorge et son front de couleur marron. Elle utilise des structures artificielles comme des chevrons et les pièces d’appui des abris-cuisine ou autres abris, des ponts et des ponceaux pour y faire son nid. On dit que les hirondelles rustiques fabriquent leur nid dans des abris construits par l’homme depuis au moins le début des années 1800, lorsqu’elles s’installaient dans des habitations de bois construites par les Autochtones. Elles utilisent de la boue pour fabriquer leur nid.
Dans le Sud du Canada, les hirondelles pondent leurs œufs à partir de la deuxième semaine de mai et produisent habituellement une ou deux nichées par année. Une fois que les oisillons quittent le nid, il est important de ne pas les toucher. Ils pourraient avoir l’air blessés, mais ils apprennent tout simplement à voler. Cette espèce s’alimente au vol et se nourrit surtout d’insectes volants comme des mouches, des abeilles, des guêpes, des papillons nocturnes et des papillons.
L’hirondelle rustique est l’hirondelle la plus commune dans le monde, mais depuis mai 2011, elle est désignée comme étant une espèce menacée par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC). Quelque chose serait arrivé dans les années 1980 qui aurait déclenché un déclin marqué. Nous ne comprenons pas tout à fait ce qui aurait pu causer ce déclin, mais il pourrait être attribuable à la perte d’habitats de nidification et d’alimentation, à un déclin des populations d’insectes, au changement climatique, à des parasites ou à la persécution par les humains (destruction de nids). Il est illégal d’enlever ou de détruire un nid d’hirondelle rustique.
Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site Web du Registre public des espèces en péril (COSEPAC)
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