Oiseaux résidents

Parc national Wapusk

Résidents à l’année : En dépit des hivers longs et rigoureux, quelques espèces d’oiseaux résistantes au froid passent l’année dans le parc national Wapusk et les secteurs environnants. L’une d’elles, le lagopède des saules, figure parmi les espèces les plus divertissantes du parc. Les mâles effectuent une mue complète et produisent des plumes blanc neige l’hiver, puis un ensemble élaboré de plumes rousses et brunes en été. Pendant la saison précédant la reproduction, les mâles se pavanent devant les femelles et se disputent le territoire afin de se procurer les meilleures aires de reproduction.

Le grand corbeau joue un rôle prépondérant dans les traditions et les récits des peuples autochtones de la région. Bon nombre de ces récits tirent leur origine de la nature curieuse et sociable de cet oiseau autour des humains. Depuis des siècles, les grands corbeaux suivent les humains dans l’hémisphère nord, dans l’espoir d’obtenir un repas rapide. Ces oiseaux opportunistes sont de bons charognards. Il leur arrive souvent de manger les restes d’autres animaux sauvages et on les aperçoit souvent en train de suivre les prédateurs au-dessus d’eux afin de se procurer leur prochain repas.

Le mésangeai du Canada est un résident des forêts boréales et subalpines d’Amérique du Nord. C’est un fait connu que cette espèce peut occuper des biomes au climat hostile grâce à la nourriture qu’elle cache et met en réserve pour les longs mois d’hiver. Le mésangeai du Canada mange un peu de tout, allant de petites baies à de petits animaux. Ils conservent la nourriture pour affronter les hivers rigoureux en « collant » de petits aliments aux arbres et aux lichens avec beaucoup de salive collante grâce à leurs glandes salivaires élargies. Le plus vieux mésangeai connu était âgé d’au moins 17 ans. Cet oiseau a été bagué pour la première fois en 1985 et capturé de nouveau en 2002 au Colorado.

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