Les sols et les dépôts superficiels

​Parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton

La plupart des végétaux ont besoin des sols pour vivre et croître. Les sols constituent, en quelque sorte, la matière première de la chaîne alimentaire. Les dépôts superficiels enrichissent les sols ou se transforment en sols.

Les dépôts superficiels se définissent par des particules solides qui se déposent sur le sol ou la roche mère. Ces dépôts peuvent comprendre des particules du sol ou de la roche mère. Dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton, le till provenant du retrait des glaciers compte pour 60 % des dépôts superficiels. La provenance des autres dépôts se répartit comme suit : 20 % pour les particules de l'érosion des montagnes, 10 % pour les matières végétales en décomposition (humus); 7 % pour les particules déposées par les cours d'eau et les inondations.

Le climat, la flore, la topographie des lieux, les propriétés de la roche mère et le temps sont autant de facteurs qui influent sur la formation et l'évolution des sols. Après le retrait de la calotte locale et la fin de l'ère glaciaire, les sols du parc national se sont formés à partir des moraines de sable, de gravier et de limon.

En règle générale, les sols du parc national sont pauvres, minces et rocailleux. Les podzols sont le type de sol nettement le plus fréquent. Il s'agit de sols acides, typiques des forêts de conifères soumises à un climat humide et frais. Les autres types de sols comprennent les régosols (matières minérales), les brunisols (des forêts de feuillus riches en matières végétales) et les fibrisols (humus végétal).

Dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton, la flore de la forêt boréale et de la taïga vit et croît dans des sols formés par la décomposition des générations antérieures de végétaux, surtout des podzols et des fibrisols. Ces sols minces s'érodent facilement sous l'effet des incendies de forêt, du vent, de la pluie et du piétinement par l'orignal et l'homme.

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