Rencontrez Kathryn, Agente de gestion des ressources
Aspect favori de votre parc?
C’est tellement difficile de répondre! Nahanni est une région sauvage si vaste et variée. Elle contient des montagnes, des plateaux, des grandes rivières, de la toundra alpine, des poljés et de la forêt boréale. Pour moi toutefois, ce sont les sources thermales qui me plaisent le plus à Nahanni. Il y a de nombreuses sources thermales, mais seulement quelques-unes présentent des tufs calcaires, ces formations délicates en terrasse dont les plus connues sont à Gahnįhthah Mįe (Rabbitkettle). Ce sont des endroits uniques et magnifiques du parc.
Meilleur projet ou meilleure étude auxquels vous avez travaillé
En 2019, j’ai fait partie d’une équipe qui a procédé au relevé des seules populations d’aster Nahanni (Symphyotrichum nahanniense). On connaît très peu de choses au sujet de cette espèce, mais nous savons qu’elle pousse uniquement aux sources thermales comportant des formations de carbonate de calcium, ces sources magiques que l’on retrouve dans la réserve de parc national Nahanni. Cela m’a donné l’occasion de voir des parties du parc que peu de gens voient et de recueillir des données sur une espèce que l'on connaît si peu. Nous avons découvert une nouvelle population d’aster Nahanni pendant le relevé!
Aspect favori de votre travail?
Pas de surprise. Le travail sur le terrain est le meilleur aspect de mon travail. J’ai une chance incroyable de travailler dans une région aussi spectaculaire et de pouvoir l'explorer. Nahanni est éloignée, et nous devons nous rendre en aéronef, mais souvent en hélicoptère, pour faire la plus grande partie de notre travail. C’est parfois incroyable de voir le paysage d’en haut. Je ne m’en lasse jamais! Je travaille aussi avec une équipe fantastique qui aide à rendre les tâches amusantes, même quand j’ai tellement de piqûres de moustiques que mes ganglions lymphatiques gonflent.
Qu’est-ce que vous aimez dans la science ou la technologie?
Pour moi, la science, c’est l’exploration, et la technologie, tous les outils dont nous nous servons pour explorer. L’appareil que je préfère est le dispositif d’enregistrement automatisé. On peut le programmer pour enregistrer à certaines heures le jour ou la nuit, et à certaines époques de l’année. On peut installer des appareils sur le terrain et les laisser là longtemps. Ce sont nos oreilles dans la forêt! Ils permettent à l’équipe de conservations des ressources de recueillir de grandes quantités de données sur les communautés d’oiseaux forestiers ou sur les chauves-souris, qui peuvent ensuite être analysées à l’aide de logiciels spécialisés et nous en dire long sur la diversité des espèces et la santé des communautés forestières dans l’ensemble. Nous ne pourrions pas effectuer toute la surveillance scientifique actuelle sans ce genre de technologie.
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