Oiseaux régionaux
Parc national Tuktut Nogait
Pluvier bronzé
Le pluvier bronzé effectue l’une des plus longues migrations parmi les oiseaux de rivage. Il passe l’été dans l’Arctique et l’hiver en Amérique centrale et en Amérique du Sud. On peut l’observer en terrain découvert et dans les tourbières.
Merle d’Amérique
Le merle d’Amérique arrive généralement dans l’Arctique de l’Ouest en mai et repart au mois d’août. La femelle choisit l’emplacement du nid et il lui faut environ six jours pour le construire.
Bruant hudsonien
On observe le plus souvent le bruant hudsonien sur le sol ou dans des arbustes plutôt que dans les arbres. S’il ne mange pas suffisamment pendant la journée, il peut perdre jusqu’à un cinquième de son poids corporel.
Sterne arctique
La sterne arctique exécute la plus longue migration de tous les oiseaux. Elle se déplace en effet entre l’Antarctique et l’Arctique chaque année pour se reproduire. La sterne arctique défend farouchement son nid contre tous les prédateurs potentiels qui s’approchent trop près.
Bécasseau de Baird
Le bécasseau de Baird est l’une des quatre espèces de bécasseau que l’on peut observer dans l’Arctique de l’Ouest. Cet oiseau migre rapidement en parcourant environ 15 000 km en seulement cinq semaines.
Bernache du Canada
Observez ces oiseaux qui volent en bandes en forme de V. Très répandues, les bernaches du Canada se retrouvent près des étangs, des lacs et des marais dans l’Arctique de l’Ouest.
Sizerin flammé
On reconnaît le sizerin flammé à son gazouillis, ses appels aigus et ses trilles. Il passe généralement l’hiver dans le sud du Canada, mais peut survivre à des températures allant jusqu’à -54 degrés Celsius et est donc bien adapté au climat de l’Arctique.
La sarcelle d’hiver
La sarcelle d’hiver est la plus petite espèce de canard barboteur en Amérique du Nord. On les observe le plus souvent en petits groupes au printemps et pendant l’été partout au Canada.
Faucon gerfaut
Le plumage du faucon gerfaut va du gris brun foncé au blanc presque pur. Le faucon gerfaut est un oiseau du Nord que l’on trouve toute l’année en Alaska, au Yukon, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut.
Sizerin blanchâtre
Un peu comme le tamia qui accumule des graines dans ses joues, le sizerin blanchâtre peut emmagasiner ses graines dans son œsophage. Il vit dans l’Arctique toute l’année. Vous devrez vous y rendre pour avoir la chance d’en voir un!
Alouette hausse-col
Souvent observée dans la toundra au printemps et durant l’été, l’alouette hausse-col se reconnaît à sa face noire et jaune et à ses deux petites aigrettes. La femelle ramasse des cailloux, de la bouse et des mottes de terre qu’elle place près de son nid. On croit que cela pourrait aider à stabiliser le nid pendant sa construction.
Grand corbeau
On reconnaît le grand corbeau à son croassement profond et guttural. Le corbeau est l’un des oiseaux les plus intelligents et comme les autres corvidés, il résout continuellement des problèmes complexes créés par des scientifiques.
Plectrophane lapon
L’été, dans la toundra, le plectrophane lapon mange entre 3 000 et 10 000 graines et insectes par jour, et donne environ 3 000 insectes par jour à ses petits. Il est doté d’une griffe arrière exceptionnellement longue.
Bécasseau minuscule
Le bécasseau minuscule est le plus petit oiseau de rivage au monde. Il pèse environ 28 g et mesure 12-15 cm de long. Le bécasseau minuscule se reproduit dans tout le Grand Nord, de l’Alaska à Terre-Neuve.
Petit chevalier
La femelle du petit chevalier a tendance à quitter l’aire de nidification avant que ses petits puissent voler et laisse le mâle les défendre jusqu’à ce qu’ils soient prêts à quitter le nid. Bien qu’ils se ressemblent beaucoup, le grand chevalier et le petit chevalier ne sont pas apparentés. Le petit chevalier est plus proche du chevalier semipalmé qui est de bien plus grande taille.
Labbe à longue queue
Le labbe à longue queue se nourrit de lemmings l’été dans l’Arctique, mais passe la plus grande partie de l’année en mer, où il pêche du poisson et fait concurrence aux autres oiseaux de mer. La plupart des adultes nicheurs perdent les longues plumes centrales de leur queue hors de la saison de reproduction.
Faucon émerillon
Le faucon émerillon ne construit pas son propre nid. Il utilise plutôt les nids abandonnés d’autres oiseaux de proie. Comme chez la plupart des rapaces, la femelle est plus grande que le mâle.
Plongeon du Pacifique
Le plongeon du Pacifique est plus petit que le plongeon huard et se reconnaît à sa fine tête grise et à son bec droit. On peut l’observer l’été sur les lacs dans la toundra, et l’hiver dans les eaux côtières.
Bécasseau à poitrine cendrée
Le bécasseau à poitrine cendrée niche dans la toundra arctique. Certains bécasseaux migrent en Australasie pour l’hiver, mais la plupart se rendent dans le sud de l’Amérique du Sud. Certains effectuent donc une migration aller-retour de près de 31 000 km chaque année! En période de reproduction, le mâle du bécasseau à poitrine cendrée gonfle et contracte sa poitrine pendant les vols de parade et émet des sons qui ressemblent à une série hululements et figurent parmi les plus inhabituels dans la toundra arctique l’été.
Faucon pèlerin
Le vol du faucon pèlerin a été chronométré à 320 km/h, soit environ 200 km/h de plus qu’un guépard! On retrouve cet oiseau sur chaque continent, sauf en Antarctique.
Harle huppé
Le harle huppé se reproduit plus au nord et hiverne plus au sud que tout autre harle d’Amérique. Il niche couramment dans tout l’Arctique, mais on le voit également sur les côtes du Groenland et de la Russie.
Phalarope à bec étroit
Les femelles du phalarope à bec étroit ont des plumes plus colorées que celles du mâle et se battent farouchement pour se reproduire avec certains mâles. Cet oiseau niche dans l’Arctique et se concentre en mer pendant sa migration.
Plongeon catmarin
Le plongeon catmarin est la plus petite espèce de plongeon qui fréquente l’Arctique de l’Ouest l’été. Tout comme les autres plongeons, il plonge depuis la surface pour attraper du poisson, mais il chasse parfois des airs en volant rapidement puis en piquant vers sa proie avec la précision d’un faucon.
Grue du Canada
On reconnaît la grue du Canada à son appel claironnant et bruyant. Les grues du Canada s’accouplent pour la vie et sont connues pour leur danse nuptiale durant laquelle elles étirent leurs ailes, balancent la tête, s’inclinent et sautent gracieusement en l’air.
Moucherolle à ventre roux
L’aire de reproduction du moucherolle à ventre roux s’étend du Mexique à l’Arctique. Cet oiseau réutilise souvent le nid d’autres oiseaux, notamment d’hirondelles, de merles et d’autres moucherolles.
Pluvier semipalmé
On reconnaît le pluvier semipalmé à son sifflement plaintif et on peut l’observer dans des nuées d’autres petits oiseaux de rivage.
Oie des neiges
L’oie des neiges niche dans des aires éparpillées dans tout le nord de l’Arctique. Durant leurs trois premières semaines, les oisons peuvent marcher avec leurs parents jusqu’à 80 km de leur nid à une aire d’élevage plus appropriée.
Le harfang de neige
Le harfang des neiges se reproduit et niche dans les régions les plus au nord de l’Arctique canadien. Les harfangs des neiges profitent pleinement des 24 heures de lumière par jour l’été dans l’Arctique et chassent à toute heure. Comme ils disposent de toutes ces heures supplémentaires pour chasser, ils mangent parfois jusqu’à 1 500 lemmings en un an!
Cygne siffleur
En période de reproduction dans le Grand Nord, le cygne siffleur dort presque tout le temps sur le sol, mais il dort plus souvent sur l’eau l’hiver. Le cygne siffleur défend son nid et ses petits contre les prédateurs comme le renard, la belette, le loup, l’ours et d’autres oiseaux.
Bruant à couronne blanche
On reconnaît le bruant à couronne blanche à son joli sifflement. Il partage son territoire avec le bruant fauve, mais pourchasse le junco ardoisé jusqu’à ce qu’il quitte les lieux.
Lagopède des saules
Le lagopède des saules vit toute l’année dans la toundra subarctique. Il est blanc l’hiver, et brun et roux l’été. L’hiver, on peut observer des nuées composées de plus de 2 000 individus lorsque la nourriture est abondante!
Plongeon à bec blanc
Le plongeon à bec blanc est plus grand que le plongeon huard et on le reconnaît facilement à son bec jaune pâle. C’est l’une des quatre espèces de plongeons qui se reproduisent dans l’Arctique de l’Ouest.
Paruline jaune
La paruline jaune mange surtout des insectes, ce qui en fait un prédateur apprécié dans l’Arctique de l’Ouest, qui est envahi par les moustiques l’été. On peut observer la paruline jaune dans les saules et autres petits arbres.
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