Mammifères

Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard

Le renard roux (Vulpes vulpes)

Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard

 

L’un des résidents du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard le plus souvent observé est le renard roux, dont la couleur du pelage varie du rouge au noir. Bien que la couleur des renards du parc national de l’Î.-P.-É. varie (noir, roux, couleurs mélangées), ils sont tous classés comme renards roux et ont tous le bout de la queue blanc, peu importe leur couleur. Les renards de l’Île habitent dans des terriers, et un couple peut avoir de 4 à 9 renardeaux au printemps.

Enjoués et curieux, les renards peuvent être aperçus dans tous les secteurs du parc, toute l’année. Aussi tentant qu’il soit d’essayer de les attirer, nous rappelons aux visiteurs qu’il est illégal de nourrir les animaux sauvages, y compris les renards, dans les parcs nationaux du Canada. Le fait de donner à manger aux renards peut être perçu comme un acte de gentillesse, mais il s’agit en réalité d’un geste dangereux, parce qu’il amène les animaux à associer les humains et les véhicules à de la nourriture.

Cette absence de crainte des véhicules a entraîné une augmentation du nombre de collisions et de la mortalité chez le renard. De plus, le renard est un animal opportuniste qui s’alimente des ressources qu’il trouve sur son chemin, et il est très bon chasseur.

Le parc regorge de sources de nourriture naturelles, comme le lièvre d’Amérique, des rongeurs, des insectes et des baies. Les renards n’ont tout simplement pas besoin de sources de nourriture supplémentaires. Il est important de laisser la nature à l’état pur!

Pour plus d'information : Directives à l’intention des visiteurs

Mammifères marins 

Parcs Canada
Phoque du Groenland. 

 

Le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard se trouve en milieu côtier et borde le golfe du Saint-Laurent sur de nombreux kilomètres. Voici quelques-uns des mammifères marins qui peuplent le golfe du Saint-Laurent : 

  • Phoque gris (Halichoerus grypus)
  • Phoque commun (Phoca vitulina)
  • Phoque à capuchon (Cystophora cristata)
  • Phoque du Groenland (Pagophilus groenlandicus)
  • Marsouin commun (Phocoena phocoena) 
  • Dauphin à flancs blancs (Lagenorhynchus acutus)
  • Globicéphale (Globicephala melas)
  • Petit rorqual (Balaenoptera acutorostrata)

Au cours d’excursions en bateau au large des côtes du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard, il n’est pas rare d’observer certaines de ces espèces qui émergent à la surface de l’eau pour prendre une bouffée d’air ou de voir jaillir des jets d’eau de l’évent d’un dauphin ou d’une baleine. Il arrive aussi que des visiteurs tombent sur des mammifères marins morts qui se sont échoués sur nos plages.

Même s’il peut être désagréable de voir ces carcasses, il est important de préciser qu’il s’agit d’un processus naturel qui peut procurer de nombreux bienfaits à divers organismes locaux, notamment une bonne source de nourriture et de nutriments. Nous vous encourageons à signaler toute carcasse de mammifère marin que vous observez en appelant le Service de répartition de Parcs Canada au 1-877-852-3100. L’information sera transmise à du personnel dûment formé qui pourra évaluer la situation plus à fond. Dans certains cas, nous travaillons de concert avec nos partenaires du Collège de médecine vétérinaire de l’Atlantique pour enquêter sur les causes de mortalité. 

 

Le lièvre d’Amérique (Lepus americanus)

Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard

 

Le lièvre d’Amérique est très abondant dans le parc national de l’Île-du Prince-Édouard et se trouve généralement le long des sentiers. Il est brun en été et blanc en hiver. Il se délecte de graminées et de trèfle, et en hiver, de pousses d’arbres nouvellement plantés. Des piquets de bois et des clôtures en plastique ont été installés autour de nombreux arbres pour les protéger du lièvre.

Autres mammifères courants

Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard
Le castor.

 

Le castor (Castor canadensis) et le rat musqué (Ondatra zibethicus) se trouvent souvent dans les milieux humides, tandis que le long des sentiers, on peut entendre le bavardage des écureuils (Tamiasciurus hudsonicus) ou repérer un tamia rayé (Tamias striatus) dans les racines des arbres.

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