Oiseaux des marais

Aire marine nationale de conservation du Lac-Supérieur

Les zones humides sont des habitats importants sur le plan écologique et biologiquement diversifiés, mais ils sont plutôt restreints dans l’AMNC du Lac-Supérieur, car la plupart des rives tendent à être rocheuses et exposées aux vents et à l’action des vagues. Les zones humides que l’on peut trouver sont donc considérées plutôt importantes pour les espèces de plantes qu’elles supportent, ainsi que pour l’habitat de nidification et de croissance des poissons, des oiseaux et d’autres animaux sauvages.

Fin juin et début juillet 2017, le personnel a effectué une surveillance des terres humides, conformément au Programme de surveillance des marais (PSM) des Grands Lacs coordonné par Études d’Oiseaux Canada. Un parcours de relevé du PSM a été établi le long de la rivière Nipigon, constitué de trois stations d’échantillonnage accessibles depuis le sentier de randonnée Nipigon-Red Rock. Chaque station est une zone de relevé semi-circulaire d’un rayon de 100 mètres, faisant face à des zones de végétation émergente des marécages.

Le PSM est destiné à surveiller les populations amphibiennes et d’oiseaux. Ce programme a été mis en place trop tard dans la saison pour la surveillance des amphibiens, mais il a été réalisé deux fois avec succès pour la surveillance des oiseaux. Pour les relevés d’oiseaux, un enregistrement a été utilisé afin de susciter des appels des oiseaux des marais qui ne sont pas facilement repérables à l’aide d’autres techniques.

Aucune des espèces dites « prioritaires » n’a été observée, bien que d’autres espèces d’oiseaux des marais aient été enregistrées. D’autres biologistes travaillant dans la région ont remarqué que les terres humides le long du lac Supérieur tendent à manquer pour la nidification des oiseaux aquatiques, une explication proposée à cela est l’effet des seiches, une variation considérable des niveaux d’eau qui rend la nidification sur ou près de l’eau très difficile. L’AMNC du Lac-Supérieur prévoit de continuer le Programme de surveillance des marais (PSM) en 2018 et potentiellement d’établir un parcours dans un autre endroit, l’anse Hurkett par exemple.

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