Microbilles

Aire marine nationale de conservation du Lac-Supérieur

L’augmentation constante de la quantité de pollution par les plastiques dans les océans et les lacs est un sujet de préoccupation et le lac Supérieur ne fait pas exception. Bien que le lac Supérieur soit en meilleur état que d’autres, des problèmes existent néanmoins avec les plastiques. Par exemple, le déraillement d’un train à l’ouest de Rossport au cours de l’hiver 2008 a déversé dans le lac une quantité indéterminée de perles de plastique (connues sous le nom de microbilles de plastique ou microbilles ) qui continuent de resurgir sur les plages locales.

Afin de mieux comprendre l’étendue de ce problème, le personnel chargé de la conservation des ressources a fait l’acquisition d’un chalut de surface destiné à surveiller la présence et les tendances des débris marins, en particulier des microplastiques. Un bras adapté a été conçu pour placer le filet à côté du bateau pour les passages du chalut en évitant le sillage.

Bien que le chalut ait été reçu tard dans la saison et que des modifications aient été apportées au bateau avant son utilisation, il a été utilisé pour quatre échantillonnages complets cette saison, dans différentes zones. Peu de plastiques ont été rencontrés, mais des morceaux ont été trouvés, notamment des microbilles, au sud du cordon d’îles extérieur (sud de l’île Fluor). Les passages du chalut dans des zones plus protégées n’ont pas mis en évidence de plastiques, bien que des petits morceaux ont été trouvés et rassemblés dans une baie abritée de l’île Fluor au début du mois d’octobre. Au cours du nettoyage de la plage de Gravel Bay et Mountain Bay Road, des microbilles de sirène et d’autres plastiques ont été rencontrés. Des méthodes sont à l’étude pour obtenir la meilleure représentation des plastiques et des autres débris marins (prise en compte des vents, des courants, etc.).

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