Désignations historiques

Remontez le fil du temps avec ce survol d’anecdotes et de moments marquants qui entourent les désignations du lieu historique national de Coteau-du-Lac.

Les désignations historiques

• 25 mai 1923 : le site de Coteau-du-Lac est désigné lieu historique national du Canada notamment parce qu’il compte parmi les plus anciens canaux à écluses en Amérique du Nord et qu’il a été un point stratégique pendant la Révolution américaine et pendant la Guerre de 1812. Plus d’informations à ce sujet peuvent être consultées dans l’annuaire des désignations patrimoniales fédérales.
• 27 juin 1972 : le site obtient le statut de parc historique national. Quelques mois plus tard, en janvier 1973, le nom du parc « Fort Coteau-du-Lac » change pour « Coteau-du-Lac ».

La ligne du temps d’autres moments marquants

Bien après l’occupation autochtone et militaire, plusieurs démarches ont été entreprises afin de préserver et de commémorer le lieu historique national de Coteau-du-Lac.

• 1831 : le canal de Coteau-du-Lac est fermé afin de réparer les écluses.
• 1856 : le fort de Coteau-du-Lac et le canal sont transférés au Canada-Uni.
• 1865 à 1889 : le site est loué à Georges Beaudet, un entrepreneur qui y construit un moulin à scie.
• 1890 : le site est transféré du ministère de l’Intérieur (ancien ministère du gouvernement fédéral du Canada) au ministère des Chemins de fer et Canaux. Fait intéressant : une partie des pierres du canal de Coteau-du-Lac a servi à la construction du canal de Soulanges.
• 1911 : Parcs Canada, tel qu'on le connaît aujourd'hui, voit le jour sous l’appellation de Division des parcs du Dominion.
• 1929 : une première plaque commémorative est dévoilée par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.
• 1965 à 1966 : un programme de fouilles archéologiques est entrepris par Parcs Canada. Cela a permis de révéler les vestiges des principales structures (canal à écluses, bâtiments de défense, de logement et de services, etc.) et de recueillir de nombreux artéfacts. D’autres interventions archéologiques ont aussi eu lieu en 1968 et en 1982.
• 1967 : les vestiges des bâtiments militaires sont mis en valeur.
• 1968 : le site ouvre au grand public en mai. Des visiteurs ont tout de même eu la chance de visiter le site à l’occasion de l’exposition universelle de Montréal de 1967.
• 1968 : après la découverte des traces paléohistoriques révélées lors des fouilles de 1965, une recherche plus poussée est effectuée à propos de cette occupation.
• 1969 à 1970 : une réplique du blockhaus octogonal de 1813 est érigée afin d’évoquer le plus correctement possible ses caractéristiques externes.
• 1989 à 1990 : la construction du centre d’accueil et d’interprétation permet d’accueillir et d’accommoder les visiteurs.
• 1980 : une deuxième plaque commémorative, dont le récit a été ajusté, est dévoilée et apposée à l'entrée du centre d'interprétation par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada.
• 1982 : une dernière fouille vise à faire le point sur le potentiel archéologique des secteurs situés à l'extérieur des zones déjà fouillées du lieu historique.
• 1983 : le lieu historique national de Coteau-du-Lac est commémoré par un timbre de 32 sous émis par Postes Canada.
• 2003 : une nouvelle exposition est installée dans la réplique du blockhaus afin d’y présenter le rôle et le fonctionnement d'un tel bâtiment.

La mise en valeur

Bibliothèque et Archives Canada

À la suite de ces fouilles en 1972, le site de Coteau-du-Lac est officiellement reconnu Lieu historique national . En 1982, on y entreprend les travaux de restauration. Les objectifs de cette opération visent, d'une part, la mise en valeur des activités militaires, commerciales, résidentielles et industrielles qui se succèdent à Coteau-du-Lac et, d'autre part, la reconnaissance du rôle important du site dans le développement des transports et des communications au Canada.

Ancêtre de la Voie maritime du Saint-Laurent, le canal de Coteau-du-Lac évoque la naissance d'une technologie des transports fluviaux au pays et souligne l'importance stratégique et économique du fleuve Saint-Laurent, principale voie de pénétration au cœur du continent nord-américain.