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Les lieux historiques nationaux du Klondike

Dawson est une ville dynamique, passionnée par son histoire et par ses résidents. Les lieux historiques nationaux du Klondike sont éparpillés un peu partout dans la collectivité et dans les champs aurifères du Klondike. Rencontrez des gens de l’endroit et apprenez pourquoi ils adorent le Klondike et ses lieux historiques.

Lieux historiques nationaux du Klondike - Où le passé est présent

Transcription

Logo du castor de Parcs Canada

titre: Lieux historiques nationaux du Klondike

titre: Où le passé est présent

ouverture en fondu sur un panorama de Dawson et du fleuve Yukon

Lisa Favron et son mari marchant vers le panneau du sentier de la découverte

Je m’appelle Lisa Favron. Je suis née et j’ai grandi au Yukon.

gros plan du ruisseau Bonanza qui coule titre: lieu historique national de la concession-de-la-découverte

J’habite la ville de Dawson depuis 1992.

Lisa Favron et son mari mettent la main dans le ruisseau et prennent du sable

gros plan de leurs mains dans le ruisseau

C’est toute une épopée familiale. Mon arrière-grand-père est venu de Finlande en bateau

photo historique de personnes gravissant la piste Chilkoot

pour profiter de la ruée vers l’or et ils ont escaladé la piste Chilkoot

photo historique de 2 mineurs

carte historique des champs aurifères du Klondike

À l’époque de mon arrière-grand-père, l’exploitation minière se faisait manuellement.

On enlevait la terre à l’aide d’une pelle et d’un seau.

S’il fallait creuser une tranchée, on le faisait à la main.

photo historique de plusieurs mineurs sur une concession

photo historique de deux mineurs faisant du lavage à la batée

Je m’appelle Neil Loveless et je suis originaire du Yukon. Une partie de ma famille y est installée depuis plus de cent ans.

Neil Loveless opère une excavatrice dans une mine et pellette de la terre avec le godet

L’excavatrice déverse de la terre dans un grand camion à benne

Les techniques d’extraction de l’or ont beaucoup évolué en un siècle.

Au départ, il n’y avait que des puits de mine et des orpailleurs

qui entretenaient l’espoir de trouver de grandes quantités d’or au fond de ces puits.

photo hisptrique d’un mineur manœuvrant un guindeau

photo historique de mineurs faisant du lavage à la batée

Avec le temps, l’or étant plus difficile à trouver,

on a fait appel aux dragues qui étaient des installations beaucoup plus grosses et plus industrielles.

photo historique de la drague

Images d’archives d’une drague à godets excavant la terre

Les dragues étaient intéressantes puisqu’elles étaient actionnées par l’eau et la gravité.

Tout comme les dragues utilisées aujourd’hui.

Joe Boyle et ses camarades de l’époque devaient être très intelligents

et ingénieux pour avoir réussi à transporter ces équipements jusqu’ici

On aurait du mal même aujourd’hui,

avec nos routes et nos infrastructures modernes... donc, pour l’époque, c’était un exploit ahurissant.

Images d’archives d’un homme qui observe la drague à godets

Neil avec un champ aurifère à l’arrière-plan

Historiquement, les dragues étaient utilisées pour remuer les sédiments au fond des ruisseaux.

Les mineurs savaient que l’or s’était déposé dans le lit des ruisseaux

et qu’il fallait simplement en racler le fond pour faire remonter l’or à la surface.

photo historique d'une drague

photo historique de godets remplis de terre

photo historique d’une drague sur un ruisseau glacé

Mon grand-père a longtemps été capitaine du bateau-drague. Il a des anecdotes au sujet de chacun de ses doigts,

il les a tous cassés à un moment ou à un autre.

Il y avait le doigt de la pelle, le doigt du trommel…

J’ai plus de souvenirs de cette drague que de tout autre aspect de l’exploitation des placers au Yukon.

photo historique d’hommes sur la drague

photo historique de la drague

Lisa Favron avec un champ aurifère à l’arrière-plan

Et de voir tant d’efforts investis dans la préservation et la restauration

de ces lieux historiques me donne envie de m’impliquer aussi.

Je suis fière de ce patrimoine dont j’ai hérité et dont je fais partie.

Lisa et son mari se tiennent devant la drague Titre: Lieu historique national de la Drague-numéro-quatre

des personnes portant des vestes de sécurité et des casques de protection se dirigent vers la partie inférieure de la drague

plan rapproché de travailleurs portant de l’équipement de sécurité qui discutent du travail

vue du fleuve Yukon

Je m’appelle Jesse Cooke et je suis de Windsor, en Ontario.

Les prospecteurs qui venaient à Dawson ne devaient pas savoir à quoi s’attendre

plan rapproché de Jesse qui roule sur la rue

et je crois que les gens de ma génération sont venus ici pour l’aventure sans savoir non plus à quoi s’attendre. Enfin, c’était le cas pour moi.

photo historique des personees marchant dans la rue

J’ai beaucoup d’admiration pour ces prospecteurs de la ruée vers l’or.

photo historique de Joe Ladue

Joe Ladue est un bon exemple d’entrepreneur visionnaire. De tous les prospecteurs d’or se ruant vers Bonanza Creek pour obtenir une concession,

il fut le premier à acquérir un grand terrain marécageux dans l’intention d’y construire une ville.

photo historique d’une rue achalandée pendant la ruée vers l’or; multiples bannières, panneaux de commerce sur les bâtiments et gens dans la rue

de la ville de Dawson d’antan avec des tentes et quelques bâtiments

carte des lots de la ville de Dawson

Il a subdivisé ce terrain en lots qu’il revendait aux prospecteurs. C’est comme ça qu’il a fait fortune

tout en répondant au besoin pressant de loger tous ces nouveaux habitants.

photo historique de la ville de Dawson vue du nord

photo historique de la ville de Dawson vue du sud

proue du S.S. Keno et Jim Williams sur le pont titre: Lieu historique national S.S. Keno

"

"Je m’appelle Jim Williams. Je viens du sud de la Californie et je suis charpentier dans la ville de Dawson."

gros plan de la main de Jim qui frôle le bois du bateau à aubes

Jim marche sur le pont et touche le grain du bois avec les doigts

Parcs Canada avait entrepris la restauration du Keno et

ils m’ont approché, car j’avais l’expertise nécessaire.

J’ai constaté que la charpente et les boiseries avaient été réduites à des proportions minimales pour éviter le surpoids.

panoramique de Jim qui se promène dans une salle du bateau

Tous les éléments structurels en bois de sapin étaient réduits au minimum.

panoramique du pont de chargements et des fournitures

Ces navires servaient principalement au transport des marchandises.

Quand on visite le Keno, on remarque qu’il y avait bien quelques chambres, mais l’espace principal était occupé par le fret.

panoramique des valves dans la salle des machines

En raison des mines et du besoin constant de matériaux dans la région,

le transport maritime avait dû s’organiser assez rapidement.

panoramique de la salle des machines

photo historique de la mise à l’eau du S.S. Keno

photo historique de jeunes hommes qui travaillent à bord du S.S. Keno

photo historique du débarcadère de Dawson

Durant l’été, il y avait une circulation constante de matériaux sur ces navires fluviaux.

Sur les vieilles photographies de Dawson, on peut voir des tas de navires amarrés aux quais.

photo historique d’un bateau à aubes et du débarcadère où un grand nombre de personnes sont rassemblées

Georgette McLeod en compagnie d’un Aîné près du fleuve Yukon

Je m’appelle Georgette McLoed et je suis de Dawson.

…aux abords du fleuve Yukon et puis, ils se sont établis en divers endroits, toujours en suivant le fleuve.

Georgette debout en bordure de la rivière Klondike

photo historique de tentes sur le rivage

photo historique de poissons séchant sur des charpentes en bois et jeunes filles autochtones

photo historique d’un homme autochtone qui tient un bâton où sèchent des poissons

Ils passaient le plus clair des mois d’été à pêcher le saumon..

Pour eux, le saumon qui venait frayer dans ces eaux était aussi précieux que de l’or.

photo historique d’un homme qui tient un grand saumon

Avec la ruée vers l’or, les Trondek Hwetch’in ont dû modifier leur mode de vie.

On les a vus passer d’une économie basée sur le troc à une économie salariale pour pouvoir s’adapter

à ce nouveau mode de vie qui prenait place. Et ils ont dû renoncer à leur autosuffisance.

photo historique d’une famille autochtone portant des vêtements occidentaux devant une tente en toile

photo historique d’hommes autochtones en complet et de fournitures

photo historique de personnes autochtones dans un chantier forestier

photo historique de personnes autochtones dans un rassemblement

Georgette et filles traversant la pelouse devant le centre culturel

Mais, depuis l’époque de la ruée vers l’or, les choses se sont grandement améliorées.

plan rapproché de Georgette parlant aux filles

Même si une grande part de notre histoire et de notre patrimoine a été perdue,

de grands efforts sont faits pour faire renaitre notre langue et notre culture.

Georgette et les filles assises devant le centre culturel

façades de bois de la Bank of British Northern America

la banque de British North America

façades des bâtiments de l’époque de la ruée vers l’or s’inclinant les uns sur les autres

On peut voir, dans l’architecture, que c’était une ville frontière typique de la ruée vers l’or.

. L’extravagance baroque des détails architecturaux, les moulures et tout ce qui orne les édifices,…

mais en même temps,

on peut sentir l’empreinte laissée par la civilisation sur cette

nature sauvage.

panoramique de l’église St. Andrews de l’époque de la ruée vers l’or

gros plan de l’église St. Andrews

travelling avant devant l’élégante résidence du commissaire

panoramique du salon restauré de la résidence du commissaire

vue panoramique du bureau dans la résidence

L'ancien bureau de poste

Thomas Fuller est arrivé ici autour de 1902 en tant qu’architecte mandaté par le gouvernement.

Il a dessiné certains des édifices gouvernementaux de la ville,

dont le Bureau de poste, qui est mon édifice préféré. ,

gros plan des éléments architecturaux de l’ancien bureau de poste

panoramique de la menuiserie dans l’ancien bureau de poste et Jim marche dans la pièce

gros plan des cases postales

Lorsqu’on y entre, on est vraiment subjugués par le souci du détail dans les boiseries. Les guichets et l’endroi

t où se trouvent les boîtes postales, et tous ces petits détails, c’est… c’est vraiment du grand art.

gros plan d’anciens colis et lettres

gros plan d’outils servant à travailler le bois

J’ai commencé à copier son style et à imiter certaines de ses combinaisons de moulures

et d’angles différents pour tenter de reproduire ce qu’il souhaitait faire.

gros plan d’un dessin d’ébéniste

Jim travaille dans son atelier

Je m’appelle Maria Sol Suarez Martinez. Je suis originaire d’Argentine.

J’ai fait l’école de design et je me suis spécialisée en chapellerie.

J’ai emménagé ici et à la surprise générale,

j’ai pu gagner ma vie en confectionnant des chapeaux pour une population d’à peine 2000 habitants.

Maria confectionne des chapeaux

gros plan d’épingles dans le chapeau

gros plan d’une pelote à épingles

vue panoramique des chapeaux

Maria ajuste un chapeau sur la tête d’une femme

À un certain moment de la ruée vers l’or, Dawson était surnommée le Paris du Nord.

Même dans cette ville aux rues boueuses, les gens portaient de beaux vêtements, de belles chaussures et des chapeaux.

photo historique de commerçants habillés élégamment

photo historique de femmes portant de beaux vêtements à l’époque de la ruée vers l’or

Il devait y avoir un réel besoin d’objets luxueux puisque

certains faisaient beaucoup d’argent et que même au milieu de nulle part, il faut bien le dépenser !

photo historique d’un groupe de personnes

photo historique de personnes dans la rue qui portent un chapeau

Si je devais m’identifier à une figure historique de la ruée vers l’or, ce serait Mme Tremblay.

Elle a eu cette idée d’ouvrir une boutique pour toutes les femmes qui se retrouvaient ici.

photo historique d’une femme dans un salon à côté d’un piano

photo historique d’une femme et des enfants qui se tiennent à l’entrée d’une boutique

Maria regarde dans la vitrine de la boutique de Mme Tremblay

Elle importait ses marchandises de Paris, de très belles choses, très délicates.

Maria Sol est assise sur la terrasse de la résidence historique du commissaire avec deux interprètes vêtues de robes d’intérieur historiques; elles boivent du thé alors qu’une interprète s’approche d’elles

Je me reconnais un peu dans ce parcours, moi qui tente de faire ma

"

petite place ici en exerçant le métier que j’aime…Et même si on est au milieu de nulle part,

"

dans un endroit tellement différent des milieux urbains, il est quand même possible de s’offrir quelques petits luxes.

"

Ça peut sembler un peu bizarre, mais on se donne le temps et les moyens de le faire.

"

plan rapproché de Maria qui prend le thé

plan rapproché d’une femme vêtue en costume d’époque

plan rapproché d’une femme vêtue en costume d’époque buvant du thé

panoramique de femmes assises sur la véranda se parlant entre elles

Je m’appelle Halin de Repentigny. Je suis né à Montréal et je suis venu ici en 1981.

plan rapproché de traits de pinceau sur un tableau

Je n’avais jamais vu de photo de Dawson et je ne connaissais rien du Yukon avant d’arriver.

Je ne savais rien de la ruée vers l’or.

gros plan d’Halin

gros plan de sa palette

Halin fait de la peinture

signature d’un « H » sur la toile

Pour travailler, comme j’étais plus habile avec un pinceau qu’avec un marteau, j’ai fini par repeindre les enseignes.

photo du saloon Red Feather en mauvais état avant la restauration

J’ai peint celles du Red Feather Saloon qui fait tout un coin de rue

rue et qui comporte plusieurs enseignes.

Halin se promène devant le saloon Red Feather qui a été restauré

Et j’ai découvert, en faisant le Red Feather Saloon, que toutes les enseignes étaient d’abord peintes sur papier,

en boutique et qu’on envoyait ensuite un ouvrier appliquer ce papier au mur et à l’aide d’une petite roulette,

il perçait le lettrage de petits trous qu’il tamponnait avec un sac de craie

pour reproduire le motif qu’il allait peindre par la suite.

Halin parle devant la caméra

Et sur les murs du Red Feather Saloon, on pouvait encore voir tous les petits trous dans le bois.

Et je me disais : comme c’est ironique. Aujourd’hui, cent ans plus tard, je suis cet ouvrier !

panoramique de l’enseigne du saloon Red Feather sur le bâtiment

vue panoramique du Théâtre Palace Grand

J’ai aussi fait la murale du Grand Palace.

Halin debout sur l’estrade du théâtre Palace Grand alors que la toile de fond qu’il a peinte est déroulée .

Dawson est une ville qui déborde d’énergie. Une énergie qui est restée dans l’air

et qui nous vient de l’époque de la ruée vers l’or. Quand on y pense, avec 40 000 habitants, il devait y avoir toute une ambiance, ici,

et c’est resté dans l’air… on peut encore le sentir.

Après toutes ces années ici, je pourrais peindre de mémoire chaque recoin de la ville, y compris ses habitants.

plan rapproché d’Halin et la toile de fond

Halin se déplace sur la scène pour avoir une meilleure vue d’ensemble de la toile de fond

J’ai toujours eu du mal à mettre en mots ma pensée ou mes émotions mais

Jack London et Robert Service expriment très bien ce que je ressens.

Même des sentiments que j’ignorais avoir se révèlent quand j’entends leurs mots.

travelling de la cabane en bois rond de Robert Service titre: Cabane de Robert Service

photo historique de Robert Service devant la cabane

Lorsqu’on lit Robert Service, - quand moi, je l’ai lu, en tout cas - on constate que son sujet de prédilection

est l’aspect sauvage de la ruée vers l’or mais qu’il décrit de façon civilisée;

il y a ce contraste entre ce qu’il décrit et son style d’écriture.

panoramique d’objets à l’intérieur de la cabane, y compris sa machine à écrire

"

D’étranges rites sont pratiqués sous le soleil de minuit Par ceux qui ont fait de l’or une quête

" "

Les sentiers de l’Arctique ont des légendes secrètes À glacer le sang de n’importe qui Les aurores boréales ont vu d’insolites paysages

" "

Mais n’ont rien vu de plus étrange que cette nuit Où, sur les berges du Lac Lebarge J’ai dû incinérer Sam McGee

"

tableau représentant un paysage d’hiver

Les gens lisaient ces poèmes...…à voix haute, en famille, parce qu’ils n’avaient ni radio ni téléviseur,

donc le père de famille lisait un ou plusieurs poèmes en soirée. C’était courant. Et je crois que ça l’a influencé dans la façon d’écrire sa poésie,

avec ce style un peu burlesque. Ce n’est pas très compliqué, ni ésotérique, c’est divertissant, un peu comme une chanson.

Jim assis sur les marches de la cabane

Nos anciens sont notre histoire et notre université. Ils sont les gardiens de la connaissance de notre territoire

et il est important de les écouter et de partager ce savoire. Aujourd’hui, les gens de mon âge

et les plus jeunes se font enseigner leur histoire et je crois que ça les aide à se réapproprier leur culture.

Georgette assise sur un près d’un banc au bord de la rivière avec des Aînés

plan rapproché de Georgette qui parle avec les Aînés

une embarcation quitte le rivage pendant que Georgette et ses enfants se promènent au bord du cours d’eau

Je trouve important d’élever ma famille dans un environnement comme Dawson et les abords du fleuve Yukon.

Ça fait ressortir le meilleur d’eux-mêmes d’explorer leur territoire ancestral.

On peut discuter de ce que je faisais quand j’étais petite. Je peux parler de ma famille, partager mes histoires

et vivre de belles expériences avec eux lorsqu’on se retrouve dans des lieux comme ici.

photo historique de la ville de Dawson prise de l’autre rive du fleuve Yukon

fondu enchaîné à une image d’aujourd’hui du même point de vue de Dawson

La nature historique de cette ville est un aspect important de la vie de chacun, ici.

Ce que j’aime de cette ville, c’est que ce n’est pas une ville fantôme, ce n’est pas qu’un musée avec une belle façade.

des gens discutent dans la rue

Ces édifices sont habités, des gens vivent dans ces maisons de cowboys…

…il y a de vrais commerces, de vrais habitants, et on s’amuse bien.

C’est une part essentielle de notre culture et la raison pour laquelle j’aime cette ville.

Jesse devant un immeuble parle à la caméra

Je crois que tout le monde ici est fier de ce patrimoine,

même ceux qui, comme moi, ne sont pas nés ici, mais y ont emménagé récemment.

"

Tous les habitants sont fiers de leur ville...c’est une ville qui nous séduit très rapidement.

"

Maria et des interprètes parlent et rient entre elles

Maria parle à la caméra

Durant les mois d’été, j’adore observer les gens qui déambulent partout...

certains au beau milieu de la rue, ou sur les trottoirs ou ailleurs…

…et j’ai tout à coup l’impression de me retrouver au temps de la ruée vers l’or,

car sur les vieilles photographies, on voit des gens partout, au milieu des rues, et Dawson est encore comme ça.

On a vraiment la sensation d’avoir… reculé dans le temps, en quelque sorte,

et les vieux édifices viennent compléter ce décor à la perfection.

Jim parle assis sur les marches

photo d’une visite guidée de Parcs Canada dans les rues de la ville

photo d’une visite guidée de Parcs Canada devant un immeuble historique

photo de personnes à l’extérieur de la cabane de Robert Service

photo d’une visite guidée dans la rue

Jim discute assis sur les marches

un homme marche devant le bâtiment historique de Dawson Daily News

fondu enchaîné à une photo historique de la même vue avec homme

photo d’une visite guidée de Parcs Canada et des personnes entrent dans le saloon Red Feather

Halin et ami debout dans le bar du saloon

fondu enchaîné à des personnes figurant sur une photo historique de la même vue de l’intérieur de l’immeuble

photo de personnes se dirigeant vers l’entrée de la drague

photo d’un enfant touchant la machinerie dans la drague

Neil dans la chambre de treuils déplace un engrenage

fondu enchaîné révélant une photo historique d’un homme dans la même position

photo d’une visite guidée de Parcs Canada devant le centre culturel

Georgette et Aînés debout devant le fleuve Yukon

fondu enchaîné révélant une photo historique d’hommes autochtones debout à la même place

photo de personnes devant le panneau du sentier de la découverte

Lisa fait tourner le guindeau dans la concession de la découverte

fondu enchaîné à une photo historique d’un homme dans la même position

photo of Parks Canada guided with S.S. Keno in the background

photo d’une visite guidée avec le S.S. Keno en arrière-plan

photo de personnes se dirigeant vers le S.S. Keno

Jim sur le balcon du deuxième pont du S.S. Keno

photo de la boutique de Mme Tremblay

Maria se promène devant la boutique

fondu enchaîné vers une photo de Mme Tremblay debout dans la même position

Jesse se promène dans la rue

fondu enchaîné révélant un homme dans la même position sur une photo historique

fondu au noir

générique


La drague nº 4 est une imposante machine d’exploitation d’or située dans les champs aurifères près de la ville de Dawson, au Yukon, où l’on exploitait les alluvions aurifères du fleuve Yukon de 1913 à 1959. Ce lieu historique national, qui recèle tout un pan de la fascinante histoire du Klondike, fait l’objet, depuis des années, de travaux de restauration et de stabilisation menés par des charpentiers de marine. Chaque année, de mai à septembre, vous avez la possibilité de visiter ce lieu incroyable qui célèbre l’histoire de l’exploitation minière industrielle dans le Nord.

La restauration de la drague no. 4

Transcription

logo du castor de Parcs Canada

Plan panoramique sur la drague no 4 montrant le panneau de Parcs Canada avec des godets de drague au premier plan

La drague no 4 est la seule que possède Parcs Canada.

Plan panoramique allant de la coque de la drague au drapeau se trouvant à une hauteur de 7 étages

Cette imposante machine commémore l’histoire de l’exploitation minière industrielle du Yukon qui a

photo historique d'une drague qui flotte dans un bassin

Photo historique montrant plusieurs godets remplis de poussière d’or

À l’époque, les dragues flottaient, comme des navires, dans des lagons qu’elles fabriquaient elles mêmes,

et fonctionnaient comme des batées géantes, en utilisant l’eau pour séparer le gravier des paillettes d’or.

Des gens portant casques et gilets de sécurité sont debout au fond de la drague

close-up of workers talking about the dredge

Gros plan d’ouvriers parlant à propos de la drague

Parcs Canada a investi des sommes importantes dans la restauration et la stabilisation de ce lieu historique national.

Depuis sept ans, une équipe menée par des charpentiers de marine certifiés travaille à la restauration

Plan panoramique montrant les nœuds du vieux bois et le bois neuf de la coque

Lorsqu’on restaure un navire, on trouve généralement une pièce porte bonheur en argent de un dollar sous le mât.

Terry Carlson parle à la caméra Titre : Terry Carlson, Charpentier

Un ouvrier roule un long morceau de cordon d’étoupe

Compte tenu que le projet se termine au moment de la commémoration du 150e anniversaire du Canada,

on s’est procuré une pièce en argent de trois dollars qu’on a placée sous la planche maîtresse à bâbord.

Un ouvrier martèle un cordon d’étoupe pour calfeutrer un joint sur le pont en bois

Des ouvriers épandent du goudron sur le pont

Des ouvriers clouent des planches du pont au-dessus du goudron

La prochaine personne qui retirera la planche, dans cent cinquante, deux cents ou même trois cent ans, trouvera la pièce.

Photo du pont avant montrant du bois pourri avant restauration Titre : Pont avant pré-restauration

Plan panoramique montrant le bois neuf sur le pont avant après restauration Titre : Pont avant après restauration

Je crois que ce sera une occasion spéciale. Il est à espérer que cette pièce portera chance à la drague!

Terry parle à la caméra

logo de Parcs Canada

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