Rendre les routes plus sûres pour la faune à Parcs Canada

Nous sommes tous aux commandes pour faire la différence en faveur de la faune!

Chaque année, Parcs Canada accueille des millions de visiteurs dans les habitats naturels des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des amphibiens. Que vous visitiez ou traversiez des parcs nationaux, le temps que vous passez sur la route peut vous exposer, ainsi que la faune, à des risques de blessures ou de mort.


Le saviez-vous? Les routes sont la principale cause de mortalité de la faune dans les parcs nationaux du Canada. En termes simples —la vitesse tue la faune


Parcs Canada collabore avec de nombreux partenaires dans tout le pays afin de trouver des solutions pour rendre les routes plus sûres pour la faune—et les gens—dans les aires protégées.

Animaux en mouvement

De nombreuses espèces doivent traverser les routes et franchir les limites du parc pour trouver un abri, de la nourriture et de l’eau, se reproduire et élever leurs petits. Leurs déplacements libres favorisent également le flux génétique au sein de la population. Cela peut rendre la faune plus résistante aux maladies et à d’autres facteurs de stress.

De même, les routes et les voies ferrées du Canada nous permettent d’explorer et nous relient à notre famille et à nos amis. Ils nous aident également à acheminer des denrées alimentaires et approvisionnements essentiels dans l’ensemble du pays.

Pourtant, les routes divisent le territoire, créant des parcelles d’habitats éparpillées. Elles sont un impact négatif sur la connectivité écologique en entravant les déplacements naturels de la faune sur le territoire. Il est donc plus difficile pour les animaux sauvages de se déplacer librement et en toute sécurité dans leur habitat.

Une douzaine de caribous traversent une route en automne alors qu’un camion bleu est arrêté et attend. Un caribou boit dans une flaque d’eau sur le bord de la route.
Un troupeau de caribous et une famille d'ours noirs traversent la route pour parcourir leur habitat
Une mère ourse noire et deux oursons traversent une route pavée devant une voiture rouge arrêtée.

Aider les animaux à traverser la route

Parcs Canada et ses partenaires utilisent des solutions novatrices dans les parcs nationaux pour assurer la sécurité des visiteurs et de la faune. Nos efforts contribuent également à relier les paysages qui ont été fragmentés par les routes.

Vue aérienne d’une vallée montagneuse boisée traversée par une rivière. Elle est également traversée par une route à quatre voies et une route secondaire. Un passage supérieur pour animaux sauvages enjambe un tronçon de l’autoroute à quatre voies.
La route transcanadienne traverse la Vallée-de-la-Bow

Nous construisons des passages pour animaux sauvages qui aident les animaux à se déplacer entre les zones d’habitat sans risquer d’être heurtés par un véhicule.

Vue aérienne d’un passage supérieur pour animaux sauvages qui traverse une autoroute à quatre voies avec des forêts denses à feuilles persistantes de chaque côté.
Les passages supérieurs constituent des ponts naturalisés permettant à la faune de traverser au-dessus des routes en toute sécurité
Un gros plan d'un petit tunnel en ciment avec un sol en terre..
Les passages inférieurs sont des tunnels permettant aux animaux sauvages de traverser sous les routes en toute sécurité
Un loup gris marche dans la neige le long d’une clôture dans les montagnes.
Les clôtures d’exclusion dirigent les animaux sauvages vers ces structures de passage et les éloignent des routes

Nous avons la preuve que ces efforts réduisent le risque de collision avec les animaux sauvages et rétablissent la connectivité écologique. Parmi les animaux sauvages protégés par ces structures de passage, on peut citer :

Photos prises par un appareil photo à distance pour animaux sauvages

Sélectionnez les images à agrandir

Nous utilisons une série d’outils différents pour réduire l’impact des routes sur la faune dans les parcs nationaux. Cela permet de protéger de nombreuses espèces, du lynx du Canada à Terra Nova à la martre d’Amérique à Forillon et au bison des bois à Wood Buffalo.

Katherine Cumming
gestionnaire nationale de l’évaluation d’impact, Parcs Canada
Un gros plan en noir et blanc d'un petit mammifère flou.
Martre d'Amérique

Préparer le terrain

Le personnel de Parcs Canada, incluant les équipes du parc national de Banff et des Services de génie routier, sont des chefs de file lorsqu’il est question d’aider de nombreuses espèces à traverser les routes en toute sécurité. Le personnel chargé de la conservation planifie et surveille les structures pour le passage de la faune. L’équipe chargée des biens conçoit et construit l’infrastructure. Ces efforts permettent d’assurer la sécurité de la faune et des personnes lors de leurs déplacements sur la route.

Vue depuis l’autoroute à quatre voies d’un passage supérieur pour animaux sauvages, avec en arrière-plan, des montagnes enneigées et boisées.
L’un des passages supérieurs pour la faune traversant la route transcanadienne dans le parc national de Banff

La route transcanadienne traverse les montagnes Rocheuses. À la fin des années 1970, le trafic dans la Vallée-de-la-Bow est devenu trop important pour l’autoroute à deux voies. Près de 100 grands animaux mouraient chaque année sur ce tronçon de route très fréquenté. Au début des années 1980, Parcs Canada a commencé à travailler avec des partenaires du secteur des transports à l’élargissement à quatre voies de l’autoroute. Ils ont profité de cette occasion pour explorer de nouveaux moyens de réduire les collisions avec les animaux sauvages et de relier les paysages.

Depuis lors, Parcs Canada et ses partenaires ont mené la plus longue étude au monde des enjeux écologiques relatifs aux routes. Leur utilisation innovante des passages pour animaux sauvages a permis de réduire le nombre de décès d’animaux sauvages dans les parcs nationaux Banff, Yoho, et Kootenay. Ceci est particulièrement vrai pour les grands mammifères.

Deux cerfs avec de petits bois sortent d’un passage inférieur en métal et se dirigent vers une clôture.
Deux cerfs utilisent les passages inférieurs pour traverser la route en toute sécurité
Un ours brun marche dans une zone herbeuse le long d’une clôture derrière laquelle se trouve une autoroute.
Un grizzly traverse le passage supérieur pour la faune. Les clôtures d’exclusion dirigent les animaux sauvages vers ces structures de passage et les éloignent des routes
Un ours noir sort d’un écopassage métallique et se dirige vers une clôture.
Un ours noir sort d’un passage inférieur

Les 49 structures de passage (42 passages inférieurs et 7 passages supérieurs) ont permis de réduire les collisions avec la faune de plus de 80 %, et de plus de 96 % pour les wapitis et les cerfs. Inspirés par ce succès, des passages pour animaux sauvages sont maintenant construits et préconisés (en anglais seulement) dans tout le pays pour protéger les espèces et les conducteurs (en anglais seulement).

Observez l’équipe chargée des biens construire un passage pour animaux sauvages dans le parc national de Kootenay en Colombie-Britannique :

Transcription textuelle

[La musique commence : « March of Time 3 », de Tim Garland, Geoffery Keezer et Joseph Locke.]

Parc national Kootenay - Aider les animaux à traverser la route

Plus de 300 cerfs de Virginie et de nombreux autres animaux sont morts sur cette route de 2003 à 2012. Un tronçon particulier de la route a été quatre fois plus meurtrier que la moyenne.

Ce passage inférieur ainsi que huit autres qui passent sous un tronçon clôturé de 15 km corrigent la situation.

Projet des passages pour animaux www.parcscanada.gc.ca/route93sud

Parc national Kootenay - Aider les animaux à traverser la route

Premier du genre

Des animaux plus petits comme les amphibiens, les serpents et les tortues—dont beaucoup sont des espèces en péril— utilisent des tunnels spéciaux appelés écopassages pour traverser la route en toute sécurité dans les parcs nationaux.

Parcs Canada s'efforce de protéger la salamandre à longs doigts dans le parc national des Lacs-Waterton, en Alberta, où l'espèce est préoccupante. Chaque année, certaines salamandres doivent traverser la route pour atteindre le lac où elles se reproduisent. À la fin des années 1990, près de la moitié des salamandres à longs doigts observées ont été tuées au cours de cette migration annuelle.

Aujourd'hui, les salamandres traversent la route en toute sécurité grâce aux éco-passages installés par Parcs Canada et entretenus par des bénévoles. Les passages pour salamandres à Lacs-Waterton étaient les premiers de ce type dans les lieux administrés par Parcs Canada. Ces travaux ont depuis inspiré d’autres parcs nationaux et d’autres organisations à faire de même.

Un gros plan d’une salamandre noire avec de longs doigts et orteils et une bande jaune de la tête à la queue qui repose sur un rocher.
Parcs Canada et des bénévoles aident la salamandre à longs doigts à traverser la route en toute sécurité au parc national des Lacs-Waterton
Une personne pénètre dans un trou sous une chaussée à l’aide d’une longue perche. Deux autres se tiennent à proximité, l'un d'eux tient également une perche.

Regardez comment Parcs Canada utilise les écopassages et les clôtures d’exclusion pour aider à sauver la salamandre à longs doigts et d’autres amphibiens de la mortalité routière :

Transcription textuelle

Logo du castor de Parcs Canada

Une carte illustrée vert foncé du Canada montrant le parc national des Lacs-Waterton apparaît, la caméra zoom ensuite sur une route du parc où des salamandres à longs doigts se déplacent lentement.

La date « 1994 » est indiquée dans le coin supérieur gauche. Une étiquette dans le coin inférieur droit indique que le taux de mortalité routière de la salamandre à longs doigts qui traverse la route en 1994 est de 10 %.

Des voitures animées commencent à circuler sur la route au-dessus des salamandres. Un X rouge apparaît sur les salamandres, représentant leur mort.

Tandis que les années avancent dans le coin supérieur gauche, le nombre de véhicules qui circulent sur la route augmente aussi. Le taux de mortalité routière augmente aussi à 40 % en 2001.

La date avance jusqu’à 2008 et la caméra fait un zoom arrière pour révéler un plus grand tronçon de la route. Quatre passages souterrains pour amphibiens apparaissent le long de la route. Une section clôturée s’étend des deux côtés de la route.

L’image se rapproche pour révéler que la clôture limite l’accès à la route et dirige les salamandres vers les passages souterrains.

Les salamandres traversent la route en toute sécurité tandis que les voitures continuent de circuler au-dessus.

L’année est maintenant 2009 et le taux de mortalité routière a diminué jusqu’à 0,6 %.

Du texte apparaît au-dessus de l’illustration d’une salamandre et dit : « Le taux de mortalité routière des salamandres est passé de 44 % à 0,6 %. »

Logo du gouvernement du Canada

Freinez pour les tortues

Parcs Canada s’efforce d’éduquer les conducteurs et de promouvoir une conduite responsable afin de réduire la mortalité de la faune sur les routes. Le sud de l’Ontario compte la plus forte densité de routes au Canada. La mortalité routière est la plus grande menace pour les tortues dans cette région, dont plusieurs sont des espèces en péril.

Une tortue dont la carapace est recouverte de mousse repose sur le bord de la route, à côté d’un peu d’herbe.
Une tortue serpentine sur le bord de la route, une espèce préoccupante en Ontario

Les scientifiques de la conservation au parc national de la Péninsule-Bruce et au parc marin national Fathom Five ont construit des écopassages et des clôtures d’exclusion pour aider les tortues à traverser en toute sécurité les routes très fréquentées.

Un chemin de terre est traversé d’un côté à l’autre par une étroite grille métallique.
Des écopassages spécialement conçus et construits sous les routes permettent aux tortues et autres amphibiens de traverser en toute sécurité
Une vue de l’intérieur du tunnel souterrain montre un sol en terre battue, des murs en ciment et un plafond en grilles métalliques.
Une grande tortue à la longue queue pointue traverse le tunnel.

La campagne « Freinez pour les tortues » exhorte les conducteurs à ralentir et à s’arrêter pour les tortues du parc urbain national de la Rouge en Ontario.

Un employé de Parcs Canada se tient à côté d’un grand panneau d’affichage routier qui montre un gros plan d’une tortue sur la ligne jaune d’une route. Le texte de la pancarte est le suivant. Je suis lent. Donnez-moi du temps.
Un panneau de signalisation avertit les conducteurs de la présence de tortues sur la route dans le cadre de la campagne « Freinez pour les tortues » (en anglais seulement)

Le chemin vers la reconstitution des populations de tortues n’est pas facile—mais cela est possible

Transcription textuelle

Logo de Parcs Canada

[musique optimiste tout au long]

Une tortue nouvellement née sort de son nid pour la première fois et explore les milieux terrestre et aquatique.

Dès le jour de leur naissance, les tortues sont en mouvement. Les tortues traversent de nombreux habitats différents

Vue aérienne d’un milieu naturel où vivent des tortues; des routes sont aménagées.

pour se reproduire, nicher et trouver nourriture et eau. Lorsque des routes sont aménagées dans une région, elles peuvent causer une fragmentation de l'habitat.

Une tortue traverse une route alors qu’une voiture approche rapidement.

Les tortues et d'autres animaux doivent donc traverser des routes pour passer d'un habitat à l'autre. Beaucoup d'animaux sont heurtés et tués par des voitures lorsqu'ils se déplacent entre des habitats. C'est ce qu'on appelle la mortalité routière. Les routes sont l'une des principales causes

Des routes encadrent une vue de la Terre à partir de l’espace.

du déclin des populations de reptiles et d'amphibiens partout sur la planète. Aujourd'hui, en Ontario, 7 des 8 espèces de tortues

Des routes encadrent une vue de la Terre à partir de l’espace.

et 10 des 16 espèces de serpents sont en péril. La péninsule Bruce est une région naturelle florissante qui s'étend entre le lac Huron et la baie Georgienne.

Vue aérienne de la péninsule Bruce.

Le parc national de la Péninsule Bruce protège la plus vaste section d'espaces verts du Sud de l'Ontario, et possède une riche biodiversité. Le parc abrite 26 espèces différentes de reptiles et d'amphibiens. Dans notre parc, nous prenons des mesures

Des symboles de grenouilles, de serpents et de tortues apparaissent dans le parc.

pour protéger nos reptiles et nos amphibiens dans le cadre du projet En route vers le rétablissement.

Une tortue marche sous une enseigne dans un parc.

Ce projet met surtout l'accent sur les espèces en péril, comme la tortue serpentine, le massasauga, la couleuvre mince et la couleuvre tachetée.

Animations montrant une tortue serpentine, un massasauga, une couleuvre mince et une couleuvre tachetée.

Nous souhaitons rendre nos routes plus sûres pour la faune en installant des écopassages et des écoclôtures aux points chauds

Des employés du parc installent un écopassage.

de la mortalité routière. Les écoclôtures agissent comme un obstacle et guident les tortues, les serpents, les grenouilles et d'autres petits animaux vers les écopassages,

Une tortue utilise un écopassage.

qui leur permettent de traverser sous la route en toute sécurité. Nous créons également des sites de nidification artificiels pour les tortues, près des habitats de tortues connus.

Une tortue adulte niche sur un monticule de nidification artificiel.

De cette façon, es tortues femelles peuvent pondre leurs œufs sans avoir à traverser la route! Vous pouvez aider à protéger les reptiles et les amphibiens également! Surveillez la présence d'animaux sauvages sur la route,

Une tortue traverse devant une voiture.

en particulier lorsque vous traversez des milieux naturels en voiture. Si vous apercevez une tortue sur la route, garez votre véhicule à un endroit sécuritaire,

Un conducteur se range et aide une tortue à traverser la route au moyen d’une pelle.

et aidez la tortue à traverser dans la direction où elle allait. S'il s'agit d'une tortue serpentine, utilisez un bâton, une pelle ou une pagaie pour la déplacer.

Une personne signale l’observation d’une tortue sur son téléphone; une tortue nage dans le lac.

N'oubliez pas de consigner votre observation de tortue et son emplacement dans l'atlas des reptiles et des amphibiens de l'Ontario.

Une personne retire une cage protégeant un nid de tortue et inscrit des données sur un bloc-notes.

Vous pouvez également utiliser l'atlas pour signaler l'observation de serpents, de grenouilles et de salamandres. Participez! Le parc national de la Péninsule Bruce a un programme bénévole de science citoyenne pour aider à surveiller et à protéger les tortues!

Vue du site Web de Parcs Canada.

Vous pouvez contribuer à la production de données importantes sur l'activité des tortues et donner aux tortues qui viennent de naître une meilleure chance de survie. Allez à parcscanada.gc.ca/ bruce-retablissement

Une tortue utilise un écopassage pour traverser de l’autre côté d’une route; gros plan d’une voiture au-dessus.

pour en savoir plus, et aidez nous à rendre le monde plus sûr pour les tortues...

Logo do en route vers le rétablissement


Logo de Parcs Canada.


Sa Majesté la reine du chef du Canada, représentée par Parcs Canada, 2018.


Mot-symbole Canada.

Capté sur caméra

Vous voulez savoir ce qui traverse la route en toute sécurité? Les caméras de surveillance installées par le personnel de conservation de Parcs Canada filment les passages de la faune, ce qui nous permet d’avoir une idée plus précise des espèces qui utilisent ces passages :

Un ours noir entre dans un écopassage faunique.
La faune utilise les passages inférieurs pour circuler en toute sécurité sous la route plutôt que de la traverser
Deux élans aux grands bois sortent de sous un pont spécialement conçu à cet effet. .
Un loup noir sort d’un grand passage inférieur métallique.

Attraction fatale

Envie d’une bonne collation lors d’un voyage en voiture? Vous n’êtes pas seul! Les animaux sont attirés par la nourriture humaine, les déchets, le sel et la végétation sur le bord des routes. Certains sont même attirés par la chaleur qui émane des routes en été. À mesure que les animaux se familiarisent avec les routes et s’y sentent à l’aise, les risques de conflits, de blessures—ou de décès—augmentent, tant pour la faune que pour les humains.

Deux moutons bruns et blancs avec de petites cornes lèchent la chaussée sur la route.
Deux jeunes moutons lèchent du sel de voirie
Un caribou aux grands bois de velours se nourrit d’herbes et de fleurs sur le bord de la route.
Un caribou mange de la végétation en bordure de route

Partout au pays, Parcs Canada collabore avec des partenaires du secteur des transports pour aider à éloigner la faune des routes. Nous prenons de nombreuses mesures pour y parvenir, comme la gestion de la végétation en bordure de route et l’installation de pierres à sel qui dissuadent les animaux sauvages de s’approcher de la route. Vous pouvez faire votre part en jetant toutes vos ordures et tous vos déchets alimentaires dans les poubelles prévues à cet effet.

Ne faites pas du bord de la route un endroit attrayant pour la faune!

Un gros ours brun grimpe sur une balustrade métallique le long d’une route goudronnée en direction de la forêt.
Un ours grizzly tente de passer par-dessus un garde-corps

Comment contribuer à la sauvegarde de la faune lorsque vous êtes sur la route

Parcs Canada travaille d’arrache-pied pour rendre les routes plus sûres pour la faune et les gens dans tout le pays. Pourtant, les routes ne suffisent pas à protéger la faune! Vous avez également un rôle important à jouer pour assurer la sécurité de la faune et des personnes dans les parcs nationaux :

  • Respectez les limites de vitesse—la vitesse tue! C’est parce que la vitesse :
    • réduit le temps de réaction des conducteurs et de la faune
    • réduit la capacité à manœuvrer le véhicule rapidement et efficacement pour éviter une collision
    • augmente la force de l’impact, ce qui accroît le risque de blessures mortelles
    • réduit les chances de repérer les animaux sauvages et de prendre des mesures d’évitement
    • nécessite des distances plus longues pour freiner pour éviter la faune
  • Ne créez pas de danger en vous arrêtant pour prendre des photos de la faune en bordure de route
  • Soyez vigilant et anticipez la présence d’animaux sauvages sur la route, même dans les zones où il y a des clôtures pour la faune
  • Surveillez les panneaux routiers qui indiquent les passages pour animaux sauvages
  • Surveillez les panneaux d’information qui vous avertissent de votre vitesse
  • Ralentissez pour les dos-d’âne dans les zones sensibles
Un camion et une voiture roulent vite sur une autoroute. Un panneau de signalisation jaune les met en garde contre les collisions avec les orignaux.
Panneau routier invitant les conducteurs à faire attention aux orignaux dans le parc national du Gros-Morne à Terre-Neuve
Un grand orignal marche sur une route pavée alors qu’une voiture arrive au coin de la rue.
Un orignal passe devant un conducteur sur la route. Photo: Mark Raycroft

Ces mesures sont efficaces, mais seulement avec votre aide... Merci de ralentir pour les animaux sauvages lorsque vous conduisez dans des zones protégées—leur vie dépend de vous.

Un ours noir se promène sur la route.
Photo: Mark Raycroft

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