Bassin versant de la rivière Seal (Manitoba)
Le bassin versant de la rivière Seal situé dans le Nord du Manitoba est d’une superficie d’environ 50 000 km2. Il s’agit d’un des plus grands bassins versants encore intacts sur le plan écologique de la planète. De plus, le bassin versant de la rivière Seal se trouve sur le territoire ancestral de nombreuses Nations et communautés autochtones, dont la : Ensemble, ces Premières Nations forment la Seal River Watershed Alliance (en anglais seulement), ou l’Alliance du bassin versant de la rivière Seal. Elles veillent à la protection du bassin versant en tant qu’aire protégée et de conservation autochtone. Les cultures et les langues de ces quatre Premières Nations sont ancrées dans leur relation avec le caribou, l’orignal et le poisson, ainsi qu’avec les terres et les eaux. La protection et la conservation du bassin versant signifient la protection de l’esprit de ces peuples qui sont les gardiens de cette région depuis des temps immémoriaux. L’objectif de l’Alliance est de conserver le bassin versant intact afin que les personnes, les animaux et les poissons soient en santé et de veiller à ce que les langues et les cultures distinctes des peuples conservent leur dynamisme. Toutes les générations futures pourront donc compter sur l’espoir et l’abondance. Mise en candidature pour le Réseau des rivières du patrimoine canadien en 1987, la rivière Seal a officiellement été désignée comme rivière du patrimoine canadien en 1992. Sur 260 km, cette rivière est exempte de tout barrage et développement industriel et se jette encore naturellement dans la baie d’Hudson. La protection du bassin versant de la rivière Seal garantirait la sauvegarde des terres, des lacs, des rivières et des ruisseaux à partir desquels les eaux se déversent dans la rivière Seal. La région abrite au moins 25 espèces en péril connues, notamment le carcajou, l’ours polaire, le grizzli, le caribou de la toundra et le moucherolle à côtés olive. Par ailleurs, on y trouve un grand nombre de phoques communs (dont la rivière tient son nom) jusqu’à 200 km à l’intérieur des terres depuis l’embouchure de la rivière Seal. De vastes milieux humides situés dans le bassin versant de la rivière Seal agissent comme des « puits » de carbone. Ces milieux humides sont importants parce qu’ils neutralisent les effets des changements climatiques. Les puits de carbone absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère et le stockent dans les arbres, les sols, les mousses et le phytoplancton vivant dans l’eau. Il n’existe aucun processus rigide à respecter pour créer de nouveaux parcs nationaux. Chaque projet est unique et tient compte des circonstances locales. Toutefois, la séquence normale est fondée sur 5 étapes, soit les suivantes : Ce projet en est actuellement à l’étape 3 de 5 :Sur cette page
Évaluation de faisabilité en vue d’établir une aire protégée et de conservation autochtone et une possible réserve de parc national
À propos de la région
Une rivière du patrimoine canadien
La nature
Étape actuelle du projet
Étudier la faisabilité de créer un parc national, notamment en effectuant des consultations.
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Completed1 Cerner des zones naturelles représentatives.
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Completed2 Choisir une zone potentielle.
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Current step3 Évaluer la faisabilité du projet de création d'un parc national, par exemple, en tenant des consultations.
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4 Négocier des ententes.
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5 Créer un parc national en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada.
Le 18 janvier 2024, à Winnipeg, au Manitoba, la Seal River Watershed Alliance, le gouvernement du Canada et le gouvernement du Manitoba ont signé un protocole d’entente (PE) pour collaborer officiellement à une évaluation de faisabilité en vue d’établir une aire protégée et de conservation autochtones ( APCA) et une possible réserve de parc national dans le bassin versant de la rivière Seal.
De plus, le protocole d’entente prévoit une protection temporaire contre l’exploration minérale et le jalonnement pour la durée de l’évaluation de faisabilité afin d’aider à mieux comprendre les caractéristiques géologiques de la région.
L’objectif de l’étape d’évaluation de la faisabilité est de comprendre les enjeux et les préoccupations de tous les intervenants et de cerner les occasions à saisir et les défis à relever.
Ce processus de collecte d’informations fait appel au savoir traditionnel, à la science et aux commentaires recueillis lors des consultations publiques.
Ensemble, la Seal River Watershed Alliance et les gouvernements du Canada et du Manitoba prennent des mesures pour évaluer et protéger ce paysage naturel et culturel emblématique pour les générations futures.
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Version texte
Bassin versant de la rivière Seal, nord du Manitoba.
La carte ci-dessus montre la zone visée par l’étude de faisabilité de l’aire protégée proposée pour le bassin versant de la rivière Seal, dans le nord du Manitoba.
Une légende dans le coin supérieur gauche montre les villes et les collectivités marquées d’un point noir, les communautés des Premières Nations d’un point rouge, les parcs nationaux en vert foncé, le projet d’aire protégée et de conservation autochtone du bassin versant de la rivière Seal et la possible réserve de parc national en vert clair, et d’autres aires protégées et conservées en jaune.
Une carte en médaillon dans le coin inférieur gauche montre l’emplacement de la carte dans le nord du Manitoba. Elle montre également l’emplacement du lac Winnipeg et de la ville de Thompson (au sud de la zone d’étude de faisabilité) ainsi que de la ville de Churchill (à l’est de la zone d’étude). Le parc national Wapusk se trouve aussi sur les rives de la baie d’Hudson à l’est et au sud-est de la zone d’étude.
Une échelle de 0 à 120 kilomètres est située en bas à droite.
Les logos de Parcs Canada, de la Seal River Watershed Alliance et du gouvernement du Manitoba se trouvent sous l’échelle.
Le périmètre proposé pour l’aire protégée et de conservation autochtone et la réserve de parc national s’étend de la frontière du Nunavut au nord jusqu’à environ 60 km au nord-ouest de la communauté de South Indian Lake, au sud. Elle s’étend également à l’ouest jusqu’à la ville de Lac Brochet et à l’est jusqu’à la baie d’Hudson, y compris des parties du parc provincial du lac Nueltin au nord-ouest, du parc provincial Sand Lakes au sud, de la réserve écologique du lac Baralzon à l’extrême nord et du parc provincial de la Rivière-Caribou au nord-est. L’aire proposée comprend également la Première Nation des Dénés de Sayisi et la collectivité de Tadoule Lake. Les localités non incluses dans la zone de délimitation sont la ville de Brochet et la Première Nation de Barren Lands à l’ouest, la ville de South Indian Lake et la Nation crie d’O-Pipon-Na-Piwin au sud, et North Knife Lake, South Knife Lake et la ville de Churchill à l’est. Le parc provincial du lac Colvin à l’extrême nord et à l’ouest, la réserve de parc Amisk au sud, la zone de gestion de la faune de Kaskatamagan Sipi à l’extrême sud et à l’est, ainsi que le parc provincial du lac Numaykoos, le parc national Wapusk et la zone de gestion de la faune de Kaskatamagan à l’est sont aussi exclus de la limite proposée.
Téléchargez la carte (PDF, 1,5 Mo)
Calendrier et prochaines étapes
Si, après l’évaluation de faisabilité, toutes les parties conviennent que la création d’une APCA est possible et souhaitable, la prochaine étape consistera à négocier une entente sur l’établissement d’une APCA.
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