Établissement des Européens

Parc national et lieu historique national Kejimkujik

L’héritage des colons

Hay wagon at Jakes Landing (historical photo)
Une charrette à foin à Jakes Landing
Photo : P. Yates

Les premiers colons européens sont venus s’installer dans la région dans les années 1820. Quelques terres ont été défrichées, mais c’est surtout l’exploitation forestière et aurifère qui a joué un rôle important dans l’histoire de Kejimkujik. La région a attiré de nombreux amateurs de chasse et de pêche en quête d’aventures, vers le début des années 1900.

Agriculture

Bien que près de la moitié des terres dans le parc ait été concédée à des fermiers, l’exploitation agricole a été bien timide, exception faite des quelques fermes situées dans la partie est du parc, sur des collines où le sol était plus fertile.

 

Exploitation forestière

Directional signs from logging and mining era
Panneaux indicateurs attestent de la période d'exploitation
Photo : P. Hope

On ne peut situer avec certitude le secteur où les premières coupes de bois ont eu lieu dans le parc, mais il est certain qu’aucun secteur n’a été totalement épargné d’une coupe à blanc. Au début, la plupart des billots étaient acheminés par flottage sur les lacs et rivières, dans certains cas jusqu’à Liverpool. Les vestiges de nombreuses scieries dans la région attestent de l’exploitation de la forêt à une époque plus récente.

Exploitation aurifère

Le parc comptait trois petites mines d’or. La quantité de minerai extrait était faible en comparaison des efforts déployés par les mineurs, mais les histoires fabuleuses qui en ont résulté ont suscité un intérêt nouveau pour la région. On peut toujours y trouver des puits de mine, des chaudières ainsi que des cabanes de mineurs. Le sentier Mines d’or mène d’ailleurs à une mine abandonnée où des panneaux d’interprétation renseignent les visiteurs.

 

Villégiature

Construction of Kedge Lodge (historical photo)
La construction de Kedge Lodge
Photo : P. Yates

Les premiers colons ont décrit la région de Kejimkujik comme un lieu de désolation sauvage, où le sol pauvre, la roche et les tourbières n’avaient strictement rien à offrir. Mais cette contrée inhospitalière allait devenir bientôt le paradis des adeptes de la pêche, de la chasse et des grands espaces. Pour les loger, on a construit des pavillons et des chalets autour du lac Kejimkujik. Le plus connu et le plus luxueux était le Kedge Lodge. Un grand nombre d’hommes de la région y ont été engagés pour servir de guides aux visiteurs, ce qui a donné lieu à un chapitre haut en couleur de l’histoire locale.

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