Rétrospective annuelle 2020

Parc urbain national de la Rouge

Résumé de 2020

L’année 2020 n’a pas été une année comme les autres. La pandémie de COVID-19 a radicalement modifi é notre manière de visiter les parcs, et nous a donné amplement de temps pour réfl échir à nos relations avec les autres et avec la nature. Malgré l’annulation d’événements en personne dans le Parc urbain national de la Rouge (PUNR) en raison des avis de santé publique et des restrictions en vigueur, Parcs Canada a poursuivi ses eff orts vers la création du premier parc urbain national au pays.

Dans cette édition :

  • Faune (tortues, chauves-souris, hirondelles rustiques, serpents)
  • Restauration, conservation et protection (espèces en péril; Rendre les routes plus sûres pour la faune; espèces envahissantes)
  • Promouvoir une communauté agricole dynamique
  • Partenariats avec les Autochtones
  • Restauration

Points saillants

  • Le 19 février 2020, Parcs Canada et le Cercle consultatif des Premières Nations du parc urbain national de la Rouge (un organisme consultatif composé de 10 Premières Nations ayant un intérêt ou un lien historique avec le parc) se sont vu confi er un mandat historique. Ce mandat a été l’aboutissement de huit années de dévouement, de travail acharné et d’un partenariat inestimable.

  • Cinq (5) kilomètres de nouveaux segments de sentier ont été ajoutés au réseau de sentiers du parc urbain national de la Rouge (PUNR), et la conception détaillée de 10 kilomètres de sentiers dans les régions de Pickering et Uxbridge est maintenant terminée. La planifi cation s’est poursuivie en vue d’améliorer les aires de fréquentation diurne et de relier les sentiers existants de façon à compléter le sentier principal (« épine dorsale) du parc reliant le lac Ontario à la moraine d’Oak Ridges.

  • Des travaux archéologiques ont été réalisés dans le cadre de 6 projets de restauration et de 2 projets d’aménagement de sentiers. On a également achevé d’importants travaux archéologiques et travaux de planifi cation des futures lignes de services publics, en plus d’amélioration les installations et les emplacements de camping de terrain de camping de Glen Rouge.

  • On a amorcé l’étape de mobilisation du projet d’amélioration de la plage de la Rouge, qui vise à recueillir les commentaires des collectivités locales, du public et des principaux intervenants au sujet des travaux de restauration et d’amélioration qui sont proposés pour cette zone, et concernant un lien accessible au point de départ du sentier des Mâts.

  • La planification conceptuelle a commencé pour futur centre d’accueil des visiteurs, centre d’apprentissage et centre communautaire, qui sera situé à l’est du Zoo de Toronto.



Tortues

En juin 2020, 57 bébés tortues mouchetées ont été relâchés dans le parc dans le cadre d’un programme de collaboration dirigé par Parcs Canada et le Zoo de Toronto, en partenariat avec l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région (TRCA), le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et des Parcs de l’Ontario, le ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario et le Cercle consultatif des Premières Nations du parc urbain national de la Rouge. C’était, en 2020, la septième année que des tortues mouchetées – inscrites à la liste fédérale des espèces en péril et à la liste provinciale des espèces menacées – étaient réintroduites dans le parc. Grâce à cette initiative, près de 400 tortues ont été réintroduites dans la Rouge.

En 2020, ces bébés tortues mouchetées ont été relâchés le 21 juin, à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones. Appelée « la tortue qui porte le soleil sous son menton », la tortue mouchetée est importante pour les Premières Nations. Elle figure dans de nombreux enseignements traditionnels des peuples autochtones, en plus de jouer un rôle essentiel dans les récits de la création. L’aîné Garry Sault, de la Première Nation des Mississaugas de Credit, a livré un rituel de bénédiction à distance avant que les tortues mouchetées ne soient relâchées et entament leur long périple.

« Le Zoo de Toronto et Parcs Canada travaillent de concert au recensement des futurs habitats de libération dans le PUNR, et travaillent en étroite collaboration avec le [TRCA] pour restaurer ces habitats, au besoin, afin d’en faire des habitats idéaux pour les tortues mouchetées et autres créatures des terres humides. » (Paul Yannuzzi, agent de gestion des ressources, Parcs Canada).



Chauves-souris

En collaboration avec le Zoo de Toronto, Parcs Canada a poursuivi les travaux de préservation de la diversité des chauves-souris présentes dans le parc.

Le parc abrite trois espèces de chauves-souris – le vespertilion brun, le vespertilion nordique et la pipistrelle de l’Est – qui sont en voie de disparition en raison du syndrome du nez blanc. Elles sont protégées par la Loi sur les espèces en péril fédérale et la Loi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario, tout comme la chauve-souris pygmée.

En 2020, les travaux de recherche sur les chauves-souris ont contribué à :

  • localiser les habitats et les sources de nourriture réels et potentiels des chauves-souris dans le parc;
  • assurer un suivi des populations de chauves-souris à l’aide d’une surveillance acoustique, de la radio-télémétrie, d’observations et de filets;
  • à planifier les projets de gestion des terres et des biens.

« Le parc urbain national de la Rouge est un endroit extraordinaire pour les chauves-souris, et sept des huit espèces de l’Ontario y sont présentes. » (Toby Thorne, chercheur sur les chauves-souris du Zoo de Toronto).



Hirondelles rustiques

Au cours de l’hiver 2020, Parcs Canada a créé un habitat de remplacement pour les hirondelles rustiques, une espèce inscrite à la liste fédérale des espèces menacées. En effet, depuis 1970, la population a diminué de plus de 80 % à l’échelle du pays.

Les hirondelles de parc nichaient dans une grange qui dû être désaffectée pour des raisons de sécurité, mais le bois de cette grange a été réutilisé pour compenser cette perte potentielle d’habitat. Ainsi, Parcs Canada a demandé à un charpentier local de construire et d’installer trois grandes structures (de 40 à 120 pieds carrés) fabriquées avec le bois de cette grange, chacune ayant une conception légèrement différente.

Au cours de l’été, les écologistes du parc ont surveillé les structures pour évaluer comment les hirondelles y réagissaient. Le personnel de Parcs Canada a noté les modèles de nichoirs qui convenaient le mieux aux hirondelles. Deux nids d’hirondelle rustique ont été observés dans deux de ces nouvelles structures de nidification. Les œufs dans chacun de ces nids ont éclos avec succès.



Serpents

Les écologistes du parc ont pris des mesures pour contrer le déclin observé des populations de serpents dans la Rouge, un bâtiment du parc ayant été réaffecté pour servir d’habitat aux animaux.

Ainsi, une trentaine de serpents qui ont été recueillis près d’une ferme destinée à être désaffectée ont été placés dans des gîtes d’hibernation artificiels pendant l’hiver. Ces serpents ont été relâchés dans leur habitat au printemps.

À l’automne, les fondations de la ferme désaffectée ont été écrasées et remblayées afin de créer des espaces qui pourront abriter les serpents. Les serpents utilisent les gîtes d’hibernation comme habitat d’octobre à mai.

Lorsque de vieilles maisons et d’autres bâtiments du parc atteignent la fin de leur vie utile au point d’être irrécupérables, il est possible de réaffecter les structures pour fournir un habitat aux différentes espèces, y compris des espèces en péril. Les relevés réalisés avant et après la restauration peuvent confirmer si l’habitat a été amélioré.



Espèces en péril

Le parc urbain national de la Rouge abrite près de 2 000 espèces de plantes et d’animaux, dont 45 espèces en péril qui ont été recensées par Parcs Canada. Puisque le parc fait partie d’un milieu urbain, les menaces qui pèsent sur ces espèces en péril sont très complexes. « Nous devons composer avec des facteurs tels que la fréquentation, les espèces envahissantes, les routes et les voies ferrées qui traversent le parc » (Julia Skuza, écologiste intérimaire chargée des espèces en péril).

Le programme de restauration du parc veille à ce que les activités et les opérations qui se déroulent dans le parc contribuent à la conservation et au rétablissement des espèces en péril. Parcs Canada a continué de travailler avec les agriculteurs locaux et des partenaires clés afin de déterminer les sites de restauration potentiels et superviser les travaux de restauration. Les sites de restauration peuvent contribuer à améliorer les conditions agricoles et à créer des milieux humides, des prairies et des forêts.

En 2020, Parcs Canada a collaboré avec des partenaires autochtones et des intervenants externes à l’élaboration de son tout premier Plan d’action visant des espèces multiples, définissant les mesures nécessaires pour cerner les menaces et assurer la surveillance, la conservation et le rétablissement des espèces en péril présentes dans le parc.


Rendre les routes plus sûres pour la faune

Les écopassages de Parcs Canada pour les ponceaux routiers du parc urbain national de la Rouge se sont avérés efficaces pour aider les animaux à traverser les routes très fréquentées du parc et pour réduire la mortalité de la faune.

Les recherches menées par Courtney Leermakers (M.Sc en écologie et en biologie évolutionniste, Université de Toronto), dont il a été question dans le document de recherche Mitigating Mortality of Wildlife in Rouge National Urban Park (2020), ont montré que la mortalité de la faune avait été considérablement réduite le long du ponceau routier où le deuxième projet d’écopassage du parc a été achevé en 2019.

Dans le cadre du projet, une clôture de 500 mètres, spécialement conçue pour la faune, a été modifiée sur un ponceau existant de 20 mètres, en partenariat avec le Zoo de Toronto, l’Office de protection de la nature de Toronto, Animex, la Ville de Toronto et la Ville de Pickering afin de permettre aux espèces menacées de tortues, de serpents et de salamandres, ainsi qu’à d’autres animaux comme les castors et les loutres, de passer sous la route au lieu la traverser. Parcs Canada continuera de collaborer avec ses partenaires municipaux pour installer 500 mètres supplémentaires de clôture ainsi qu’un ponceau supplémentaire afin de permettre le passage de la faune dans ce même secteur, en vue de réduire encore davantage la mortalité routière.

L’écologie routière est une science en plein essor qui offre des possibilités intéressantes de réduire la mortalité de la faune grâce à l’installation de passages souterrains et de clôtures qui, en plus de guider les animaux sauvages en toute sécurité, contribuent à accroître la connectivité des zones naturelles du parc urbain national de la Rouge.


Espèces envahissantes

La propagation d’espèces envahissantes dans les aires naturelles urbaines menace les espèces indigènes et constitue un sujet de préoccupation majeur. Les espèces envahissantes supplantent les espèces indigènes, se reproduisent et se propagent de manière agressive et n’ont aucun prédateur naturel pouvant contrôler leurs populations. Parcs Canada travaille avec un certain nombre de partenaires pour maintenir l’intégrité écologique à l’échelle du parc urbain national de la Rouge (PUNR), qui présente un niveau de biodiversité indigène que l’on ne retrouve nulle part ailleurs à Toronto.

Dompte-venin de Russie

Le dompte-venin de Russie est une plante envahissante qui a été introduite à Toronto vers la fin des années 1800 et qui domine aujourd’hui certaines zones du parc. Cette plante envahissante :

  • réduit d’environ 50 % la diversité des plantes indigènes là où elle devient abondante;
  • tue d’autres plantes en libérant des toxines dans le sol et en formant un feuillage dense qui fait ombrage aux autres espèces;
  • n’a aucun prédateur naturel, n’étant consommé par aucun herbivore indigène, tandis que les microbes présents dans le sol sont incapables d’en décomposer les toxines.

Des chercheurs de l’Université de Toronto Scarborough ont travaillé avec le PUNR et d’autres partenaires pour appliquer plusieurs outils de gestion, y compris des méthodes de lutte biologique, en vue de restaurer la biodiversité dans le parc, notamment les plantes indigènes et les pollinisateurs.

Phragmites

Vers la fin de 2020, le Centre de contrôle des phragmites envahissants, en collaboration avec le personnel de Parcs Canada et des partenaires autochtones, a éliminé de denses peuplements de roseaux communs d’Europe (Phragmites australis) dans les milieux humides marécageux de la plage de la Rouge. Des peuplements envahissants de cette espèce ont ainsi été enlevés sur près d’un (1) hectare du marais au moyen d’une machine à couper amphibie, tandis que les biologistes de Parcs Canada se sont occupés d’enlever les peuplements au sol à l’aide d’outils de coupe portatifs.

Cette herbe vivace de grande taille, originaire d’Eurasie et aujourd’hui présente un peu partout en Ontario, pousse de façon agressive, supplante la végétation indigène et laisse moins d’eau libre et de nourriture pour la faune. Plusieurs la considèrent comme la pire plante envahissante du Canada.

Parcs Canada informe régulièrement le public sur la manière de lutter contre les espèces envahissantes et le personnel du parc reçoit une formation spécialisée afin de contribuer aux efforts d’élimination. Des projets bénévoles visant à éliminer les espèces envahissantes ont également lieu dans la Rouge et les résidents du parc sont des sources d’information essentielles sur l’écologie du parc.

Promouvoir une communauté agricole dynamique

Parcs Canada a continué de travailler en étroite collaboration avec la communauté agricole du parc sur des projets de mise en valeur des terres agricoles, de restauration écologique et de construction de sentiers, en faisant la promotion de l’agriculture et de ses contributions à la santé générale du parc, en plus de favoriser la biosécurité et les sources locales d’aliments pour la région du Grand Toronto. Les terres agricoles de catégorie 1 du parc étant parmi les plus riches, les plus rares et les plus fertiles du pays, elles sont protégées en vertu de la réglementation du parc et d’un plan de gestion.

Parcs Canada a renouvelé, pour une autre année, son entente de partenariat avec la York Soil and Crop Improvements Association, et a mis environ 50 acres de terres agricoles à la disposition de cette association afin que cette dernière puisse cultiver et récolter du soja au profit d’un organisme de bienfaisance, la Banque canadienne de grains, qui s’efforce d’éliminer la faim dans le monde en collaboration avec des organisations locales dans les pays en développement pour répondre aux besoins alimentaires d’urgence et trouver des solutions à long terme à la faim.

Le programme de gestion des espèces envahissantes de Parcs Canada a ciblé le panais sauvage et d’autres espèces envahissantes qui nuisent aux cultures agricoles et au bétail, notamment en cartographiant les points chauds et en offrant une formation spécialisée au personnel du parc.

En mai 2021, avec l’appui de la communauté agricole du parc, un nouveau jardin communautaire devrait ouvrir ses portes dans le parc urbain national de la Rouge, plus précisément dans le parc commémoratif Bob Hunter. C’est la terre du parc qui sera utilisée pour remplir les parcelles du jardin. Un grand merci aux agriculteurs du parc qui ont aidé Parcs Canada dans cette initiative.


Des oiseaux en santé, une ferme en santé – Témoignage d’un agriculteur de la Rouge

« L’un des plaisirs d’être agriculteur, c’est d’avoir la chance d’être en plein air... la plupart du temps! Dehors, nous avons l’occasion d’observer la faune et la flore de la ferme. Les espèces d’oiseaux que nous observons sont particulièrement intéressantes : cardinaux, geais bleus, hirondelles bicolores, orioles de Baltimore, buses à queue rousse, urubus à tête rouge, étourneaux, canards colverts, hérons bleus, chardonnerets, pics, tourterelles, corbeaux, bernaches du Canada et bien d’autres encore! J’aime voir que tous les oiseaux s’épanouissent, car j’ai alors le sentiment que nous faisons un bon travail de protection de l’environnement, ici à la ferme. Si les oiseaux et les autres animaux sauvages prospèrent à la ferme, c’est certainement que nous faisons quelque chose de bien. » – Jay Reesor, agriculteur du parc

La famille Reesor vit dans la vallée de la Rouge, qu’elle cultive et dont elle prend soin, depuis plusieurs générations, plus précisément depuis 1804, fournissant de la nourriture à la région tout en prenant soin de la terre. En plus d’exploiter une ferme dans la Rouge depuis 1985, Jay Reesor et sa famille s’occupent d’une installation d’autocueillette et d’un marché à même le parc, au coin d’Elgin Mills et de Ninth Line, dans le secteur de Markham du parc.


Partenariats avec les Autochtones

Les partenariats avec les Premières Nations continuent d’orienter les efforts de Parcs Canada, façonnant la protection et l’intendance du parc urbain national de la Rouge.

  • Parcs Canada et le Cercle consultatif des Premières Nations du parc urbain national de la Rouge ont signé, en février, un mandat qui décrit la portée, les objectifs, les activités et les responsabilités qui renforceront les partenariats avec le Cercle ainsi que la programmation du parc dans les années à venir.
  • Des agents de liaison représentant quatre (4) Premières Nations du Cercle consultatif des Premières Nations ont participé à 10 semaines (plus de 1 000 heures) de travaux archéologiques sur le terrain.
  • Des représentants de la Première Nation de Curve Lake ont travaillé avec le personnel de Parcs Canada pour éliminer près de 1,0 hectare de la plante envahissante Phragmites australis dans le marais de la Rouge.
  • Pour une septième année consécutive, les membres du Cercle ont également collaboré avec Parcs Canada et d’autres partenaires dans le cadre du programme de rétablissement de la tortue mouchetée.
  • Le parc urbain national de la Rouge a organisé, sous forme virtuelle sur les médias sociaux, une Course pour la Terre afin de poursuivre la sensibilisation du public, célébrer les athlètes autochtones et souligner les réalisations des Premières Nations.
  • Le Cercle consultatif des Premières Nations, le personnel de Parcs Canada et des intervenants clés ont collaboré à l’élaboration du rapport intitulé Uniformisation de la présentation des éléments du parc urbain national de la Rouge. Ce document fournit une orientation en matière de conception afin d’assurer une apparence uniforme et cohérente des biens construits du parc afin qu’ils soient facilement reconnaissables comme des éléments de Parcs Canada et du PUNR, en plus de s’assurer qu’ils respectent, reflètent et célèbrent la culture et l’histoire des Premières Nations.
  • Parcs Canada a collaboré avec des partenaires des Premières Nations pour préparer le Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc urbain national de la Rouge.

Restauration écologique

En 2020, Parcs Canada a poursuivi les travaux de plantation d’arbres et de restauration, conformément aux objectifs de restauration et de conservation énoncés dans le plan de gestion du parc. Les zones de plantation comprenaient des zones de milieu humide, de prairie, de forêt en haute terre ainsi que des zones riveraines. Depuis 2015, Parcs Canada et ses partenaires ont restauré plus de 26 hectares d’habitat forestier et plus de 70 hectares d’habitat humide, notamment en plantant plus de 113 000 arbres, plantes vivaces, arbustes et plantes aquatiques indigènes.

En octobre, Metrolinx a annoncé un financement pour la plantation d’environ 4 800 arbres et 7 500 arbustes dans le parc urbain national de la Rouge, des travaux qui seront réalisés dans les prochains mois par Parcs Canada et l’Office de protection de la nature de Toronto. Ces efforts de plantation s’inscrivent d’un vaste programme de compensation écologique ayant pour but de compenser la perte des arbres retirés des couloirs ferroviaires en raison d’une expansion des infrastructures. En 2021, Parcs Canada a pour objectif de planter jusqu’à 45 000 arbres et arbustes dans le parc en vue de contribuer à la restauration des écosystèmes du parc et d’atténuer les effets des changements climatiques.



Application de la loi

Les gardes de parc ont passé plus de 2 580 heures à patrouiller dans le parc urbain national de la Rouge et ont répondu à plus de 890 incidents, principalement durant la pandémie de COVID-19.

En 2020, les gardes de Parcs Canada :

  • se sont attaqués à une croissance des infractions liées à la pêche, aux déversements de déchets ou à des comportements sociaux négatifs;
  • ont augmenté les patrouilles et la surveillance, en plus de mettre en œuvre une campagne médiatique et de sensibilisation du public en réponse aux rejets d’ordures à l’échelle du parc;
  • ont contribué à des milliers d’heures d’efforts en matière d’application de la loi relativement aux ressources naturelles (surveillance de l’habitat essentiel des espèces en péril, réalisation d’inspections de conformité à l’égard des ressources naturelles) et à la réglementation de l’expérience du visiteur, ce qui a permis d’améliorer la conformité;
  • ont mis en œuvre une version pilote du programme d’atténuation pour protéger les écrevisses du PUNR, ce qui comprenait l’installation de panneaux, des communiqués de presse, l’élaboration d’un contenu multilingue et une programmation éducative ciblée;
  • ont appuyé et mis en œuvre la fermeture saisonnière du complexe d’Amos Pond afin de protéger les espèces en péril;
  • ont fourni 1 550 repas à des familles dans le besoin dans le cadre de la campagne annuelle de collecte de denrées alimentaires pour les Fêtes, menée par les gardes de parc du PUNR.

Les visiteurs du parc peuvent signaler les incidents non urgents et obtenir des conseils à l’adresse pc.rnup-wardens.pc@canada.ca. Veuillez signaler tout déversement illégal dans le parc en composant le 416-282-1019. Les signalements peuvent être faits de façon anonyme.

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