Principales menaces
Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan
Les colonies de chardon de Mingan font face à plusieurs enjeux qui menacent leur survie.
Faible abondance
Dix des douze colonies du parc sont considérées trop petites pour survivre à long terme.
Faible production de plants en fleurs
À la RPNAM, moins de 3% des plants fleurissent avant de mourir. Il n’y a qu’entre 2 et 43 plants en fleurs par année. C’est très peu, considérant que sa seule façon de se reproduire est par les graines.
Tempêtes
Au cours des dernières années, la plupart des colonies ont été affectées sérieusement par les tempêtes, dont les impacts sont amplifiés par les changements climatiques. Ces tempêtes ont érodé le littoral ou enseveli les plants sous des débris (sable, roches, bois, végétaux) d’une épaisseur allant jusqu’à 50 cm. Il en résulte une réduction de l’habitat disponible.
Saviez-vous que...
L’érosion due à la tempête de décembre 2016 explique la perte de plus de 80% des plants dans deux colonies.
Progression de la forêt
Dans certaines colonies, la forêt a progressé jusqu’à recouvrir complètement l’habitat occupé par le chardon de Mingan. Les plants ne sont plus capables d’y vivre.
Conditions climatiques
Le faible couvert de neige peut avoir un impact négatif important sur le chardon de Mingan. En effet, le bourgeon assurant sa survie se trouve près de la surface du sol et a besoin de neige pour être bien protégé du froid. La sécheresse est aussi une cause de mortalité.
Impact de la faune
Il arrive que les lièvres broutent la majorité des plants de chardon de Mingan dans une ou deux colonies. Heureusement, cette situation n’arrive pas souvent et la plupart des plants survivent. Par endroit, les fourmis font disparaître les plants en creusant pour aménager leurs fourmilières et réduisent l’habitat disponible pour le chardon de Mingan.
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