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Agence Parcs Canada
Plan d'entreprise
2008-2009 à 2012-2013
Section I : Vue d’ensemble de l’Agence Parcs Canada
Principaux risques, défis et stratégies d’atténuation des risques
L’Agence Parcs Canada, tout comme d’autres organismes patrimoniaux, est confrontée au défi que posent les changements démographiques : une population vieillissante, de plus en plus urbanisée et diversifiée. De 2002-2003 à 2006-2007, il en est résulté une diminution de 22 % des visites dans les lieux historiques nationaux. La capacité de Parcs Canada à mieux faire connaître au public les lieux patrimoniaux qu’elle administre, ainsi qu’à le persuader de l’importance de les protéger et de les mettre en valeur déterminera la continuité de la pertinence de son mandat pour les années à venir.
En 2003, le vérificateur général du Canada estimait que les deux tiers des ressources culturelles bâties administrées par Parcs Canada se trouvaient dans un état pauvre ou passable. Depuis lors, Parcs Canada a reçu du financement pour améliorer la condition de ses biens et a commencé à investir dans les ressources culturelles bâties prioritaires ainsi que dans les installations mises à la disposition des visiteurs. Le niveau d’investissement requis est tel qu’il est impossible de faire face à tous les enjeux à court terme, par conséquent, Parcs Canada procédera par ordre prioritaire. En ce faisant, elle consolidera son programme de recherche sociale et travaillera plus étroitement avec ses nombreux partenaires à appuyer l’expérience des visiteurs et le développement de produits tout en s’assurant que les installations sont adaptées aux nouveaux besoins des Canadiens et des Canadiennes.
Dans certains lieux, la biodiversité et l’habitat indigènes sont soumis à un stress important qui influence l’intégrité écologique des parcs nationaux. Dans les parcs nationaux existants, Parcs Canada investira dans des projets de restauration, de gestion active et d’éducation qui peuvent conduire à des résultats notables.
La création d’un parc national et d’une aire marine nationale de conservation est un processus complexe dans le cadre duquel l’établissement de liens de confiance durables est essentiel. Parmi les défis à relever, mentionnons les intérêts divergents sur l’utilisation des terres dans le Sud du Canada et le cadre de travail complexe dans le Nord où la mise en valeur des ressources et la résolution des revendications territoriales des Autochtones représentent des enjeux importants. Parcs Canada continuera à travailler en collaboration avec les peuples autochtones, les gouvernements provinciaux et territoriaux, les intervenants et les collectivités locales à la création ou à l’agrandissement des parcs nationaux, ainsi qu’à l’utilisation des terres dans des zones qui leur sont adjacentes.
Les peuples autochtones appuient depuis longtemps le réseau des parcs nationaux et celui des lieux historiques nationaux du Canada. Parcs Canada continuera à gérer les aires patrimoniales en travaillant étroitement avec les peuples autochtones dans le cadre d’accords sur des revendications territoriales, de décisions judiciaires et d’ententes de création déjà établies. Cependant, tisser une relation de confiance ne se limite pas au simple respect de l’obligation juridique qui consiste à consulter les groupes autochtones. Les intérêts des peuples autochtones, de Parcs Canada et du public seront mieux servis par une réelle implication des peuples autochtones dans tous les aspects de la gestion des parcs.
Le réseau des aires marines de conservation est relativement nouveau. Par ailleurs, le public se préoccupe grandement de l’état des océans et des Grands Lacs. Il est donc essentiel, si on veut réussir à étendre le réseau, de mieux l’expliquer au public et de gagner son appui.
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