Troisième retranchement

Lieu historique national de la Bataille-de-la-Châteauguay

Le 25 octobre 1813 au soir, le lieutenant-colonel Salaberry envoie sur la rive sud les Chasseurs d’élite de Châteauguay, une compagnie de miliciens sédentaires incorporés, sous les commandements de Jean-Baptiste Brugière, un capitaine actif et zélé. L’uniforme et l’équipement de cette compagnie, payés par les miliciens et leur capitaine, sont semblables à ceux d’un corps de volontaires incorporés. Les soldats de la milice sédentaire, dont certains sont incorporés, doivent fournir leurs couvertures et leurs ustensiles. À défaut de s’y conformer, ils doivent s’en passer. Ils peuvent toutefois se réchauffer la nuit en se réfugiant entre deux bottes de foin.

Brugière a pour mission d’établir un piquet (sentinelle) afin de protéger le gué Grant et d’être prêt à une éventuelle attaque de l’ennemi par le flanc. Le 26 octobre vers 11 h, l’avant-garde américaine de Purdy surprend le piquet de Brugière. Les compagnies de Daly et Tonnancour, de la milice d’élite et incorporée, lui viennent en renfort. Daly et Brugière poursuivent les Américains qui font demi-tour et se replient en désordre sur la colonne principale de Purdy. Ils tentent de se réorganiser après avoir pataugé dans le ravin marécageux jusqu’au-dessus de la ligne d’abattis.

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On raconte que les troupes de Purdy se croyant attaquées tiraient sur leur propre avant-garde en retraite et se battaient entre elles autant que contre les Amérindiens à l’affût.

Aujourd’hui, il est possible de repérer le troisième retranchement, entouré de terres agricoles.

Aperçu de l'emplacement du troisième retranchement
Aperçu de l'emplacement du troisième retranchement

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