Stratégies et plans d’action pour le rétablissement des espèces en péril

Programme de rétablissement visant la physe des fontaines de Banff (Physella johnsoni) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Tous les documents relatifs à la planification du rétablissement d’espèces visées par laLEP doivent faire l’objet d’une évaluation environnementale stratégique (EES) conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. Le processus de planification du rétablissement vise à protéger les espèces en péril et la biodiversité en général. Il n’est cependant pas exclu que les programmes de rétablissement et plans d’action puissent avoir des effets environnementaux imprévus. Les conclusions de l’EES sont résumées dans les paragraphes qui suivent.

Le présent programme de rétablissement et plan d’action aura des retombées bénéfiques pour l’environnement en favorisant le rétablissement de la physe des fontaines de Banff (Physella johnsoni). En contribuant à atténuer les effets des menaces qui pèsent sur cette espèce en péril, à protéger et à restaurer son habitat essentiel et à combler les lacunes en matière de connaissances, il aura des effets positifs non seulement pour la physe elle-même et les sources thermales qui lui servent d’habitat, mais aussi pour les algues, les mousses, les hépatiques, les demoiselles, les plantes vasculaires, les amphibiens et les autres organismes qui partagent cet habitat. Toutefois, plusieurs projets en cours d’examen prévoyant notamment la dérivation de certains exutoires, le déplacement de structures naturelles, le rétablissement des débits naturels à la source Lower Cave and Basin et l’élaboration de politiques et protocoles destinés à prévenir l’effondrement des populations et divers événements autres que le tarissement des sources thermales, pourraient avoir des effets néfastes pour d’autres espèces rares (mousses, hépatiques, demoiselles, amphibiens, algues et plantes vasculaires) occupant l’écosystème des sources thermales. Si les mesures d’atténuation prévues sont appliquées et si le processus d’évaluation environnementale requis est mené à bien, le présent programme de rétablissement et plan d’action ne devrait pas avoir de répercussions négatives pour les autres espèces rares partageant l’écosystème des sources thermales. Bien au contraire, il devrait avoir des effets positifs pour la physe des fontaines de Banff, les nombreuses espèces rares avec lesquelles elle cohabite et les écosystèmes vulnérables qui leur servent d’habitat, grâce à la protection accrue qu’il leur accorde. Les mesures d’atténuation recommandées visent à :

  • protéger les populations d’autres espèces rares et prévenir leur disparition ou leur altération;
  • favoriser la protection des espèces rares de mousses et d’hépatiques qui vivent dans les sources thermales et éviter que ces populations ne disparaissent ou ne subissent des torts irréparables;
  • étendre les mesures de conservation des sources thermales aux eaux superficielles plus froides et aux bassins situés en aval des sources, ces milieux abritant la plus grande diversité et abondance d’espèces d’odonates et autres macro-invertébrés aquatiques (Rice, 2002);
  • préserver la végétation servant de refuge aux demoiselles adultes autour des bassins (les arbres dans le cas de l’Argia vivida, les graminées dans celui de l’Amphiagrion abbreviatum);
  • préserver des milieux appropriés afin d’y relocaliser les amphibiens durant les activités de construction;
  • assurer à l’échelle locale la protection des populations de plantes rares et des dépôts de tuf essentiels à la croissance de la végétation;
  • évaluer, avant d’entreprendre des travaux susceptibles d’altérer les conditions environnementales (p. ex. modification du régime d’éclairement, apport nutritif supplémentaire), les impacts de ces activités sur les communautés d’algues et de bactéries afin de prévenir la perte d’espèces non ciblées ou une réduction importante de leurs populations;
  • effectuer une analyse des diverses options visant à préserver l’intégrité physique de la caverne (c.-à-d. installation d’une membrane) dans le cas où la restauration du débit à la source Lower Cave and Basin s’avérerait réalisable.

Certaines des activités prévues dans le cadre de ce programme de rétablissement et plan d’action pourraient avoir un impact sur l’intégrité commémorative et l’expérience de séjour des visiteurs. Les trois activités suivantes pourraient avoir des effets négatifs : mise à jour des panneaux de signalisation, installation de lattes verticales additionnelles sur les rampes existantes et aménagement d’un bassin permettant aux visiteurs de toucher aux eaux thermales. En raison de leurs effets négatifs potentiels sur l’intégrité commémorative et l’expérience de séjour des visiteurs, une évaluation des mesures visant à protéger la physe des fontaines de Banff devrait être effectuée dans le cadre du processus de planification de la gestion du lieu historique national du Canada Cave and Basin. Cette évaluation devrait être menée à bien selon un système de classement accordant la préséance aux mesures les moins intrusives.

De plus amples renseignements sont présentés dans l’évaluation stratégique environnementale du programme de rétablissement et plan d’action visant la physe des fontaines de Banff (Physella johnsoni) au Canada (Strategic Environmental Assessment for the Recovery Strategy and Action Plan for the Banff Springs Snail (Physella johnsoni) in Canada (Parks Canada, 2006). Eu égard aux mesures d’atténuation proposées, le présent programme de rétablissement ne devrait pas causer d’effets négatifs importants.

Programme de rétablissement multi-espèces visant les espèces en péril des prés maritimes associés aux chênaies de Garry au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les projets de rétablissement d’espèces en péril désignées aux termes de la LEP. Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences pour l’environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès l’étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux et tout particulièrement l’impact possible sur des espèces non visées ou leur habitat. Les résultats de l’EES ont été intégrés au programme lui-même, mais ils sont également résumés ci-dessous.

Le programme de rétablissement ici proposé ne présente aucun risque évident pour l’environnement. La mise en œuvre des mesures qui y sont énoncées devrait au contraire avoir un effet bénéfique pour l’environnement, car elles ciblent les espèces qui risquent le plus de subir des dégâts irréversibles. Le présent document décrit les menaces pesant sur ces espèces et leur habitat, dans la mesure où elles sont connues, ainsi que les lacunes existant dans les connaissances. Le document permet de connaître l’état des connaissances actuelles sur l’habitat essentiel à la survie et au rétablissement des espèces visées et propose un programme de mesures devant permettre de délimiter les milieux constituant cet habitat. Le programme fixe enfin les objectifs du rétablissement, en fonction des menaces spécifiées et des lacunes existant dans les connaissances. Les mesures visant à atteindre ces objectifs devront donc contribuer à atténuer ces menaces et à combler ces lacunes, ce qui aura un effet positif sur les populations des espèces visées.

La cohérence du présent programme de rétablissement et des plans connexes est favorisée par la structure de l’Équipe de rétablissement, qui est constituée de comités réunissant plusieurs intervenants. La participation effective de ces intervenants devrait permettre au programme et aux plans connexes d’influer les uns sur les autres, ce qui assurera une certaine cohérence et même une certaine synergie.

Programme de rétablissement multi espèces visant les plantes en péril des chênaies de Garry au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les projets de rétablissement d’espèces en péril désignées aux termes de la LEP. Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences pour l’environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès l’étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux et tout particulièrement l’impact possible sur des espèces non visées ou leur habitat. Les résultats de l’EES ont été intégrés au programme lui-même, mais ils sont également résumés ci-dessous.

Le programme de rétablissement ici proposé ne présente aucun risque évident pour l’environnement. La mise en œuvre des mesures qui y sont énoncées devrait au contraire avoir un effet bénéfique pour l’environnement, car elles ciblent les espèces qui risquent le plus de subir des dégâts irréversibles. Le présent document décrit les menaces pesant sur ces espèces et leur habitat, dans la mesure où elles sont connues, ainsi que les lacunes existant dans les connaissances. Le document permet de connaître l’état des connaissances actuelles sur l’habitat essentiel à la survie et au rétablissement des espèces visées et propose un programme de mesures devant permettre de délimiter les milieux constituant cet habitat. Le programme fixe enfin les objectifs du rétablissement, en fonction des menaces spécifiées et des lacunes existant dans les connaissances. Les mesures visant à atteindre ces objectifs devront donc contribuer à atténuer ces menaces et à combler ces lacunes, ce qui aura un effet positif sur les populations des espèces visées.

La cohérence du présent programme de rétablissement et des plans connexes est favorisée par la structure de l’Équipe de rétablissement, qui est constituée de comités réunissant plusieurs intervenants. La participation effective de ces intervenants devrait permettre au programme et aux plans connexes d’influer les uns sur les autres, ce qui assurera une certaine cohérence et même une certaine synergie.

Programme de rétablissement de l’hétérodermie maritime (Heterodermia sitchensis) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les projets de rétablissement d’espèces en péril désignées aux termes de la LEP. Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences pour l’environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès l’étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux et tout particulièrement l’impact possible sur des espèces non visées ou leur habitat. Les résultats de l’EES ont été intégrés au programme lui-même, mais ils sont également résumés ci-dessous.

Le programme de rétablissement de l’hétérodermie maritime (Heterodermia sitchensis) au Canada a fait l’objet d’une évaluation environnementale stratégique (EES) conformément à la Directive du Cabinet de 2004 sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. Cette évaluation avait pour objectif principal de déterminer et d’évaluer les mesures susceptibles d’induire des effets environnementaux. Les effets positifs et négatifs de ces mesures ont été pris en compte. Cette évaluation incluait l’examen et l’évaluation de toutes les mesures ou activités proposées dans le programme de rétablissement de l’hétérodermie maritime au Canada. Les propositions qui ont été jugées susceptibles d’engendrer des effets environnementaux importants ont été évaluées et documentées plus en détail. Les résultats de cette évaluation sont analysés brièvement ci-après. De plus amples renseignements sur la documentation relative à l’évaluation environnementale sont fournis dans l’évaluation environnementale stratégique du programme de rétablissement de l’hétérodermie maritime au Canada.

Les menaces potentielles pour l’hétérodermie maritime et son habitat sont énumérées dans le Programme de rétablissement. Les lacunes dans les connaissances y sont également passées en revue. Les objectifs et mesures de rétablissement visent principalement à atténuer les menaces et à combler les lacunes liées aux connaissances. Le risque que les mesures proposées dans le programme de rétablissement aient des effets environnementaux négatifs importants est faible. La plupart des mesures sont inoffensives. Les activités sur le terrain (l’inventaire, la surveillance, les recherches) sont plus susceptibles à induire des effets environnementaux négatifs. Les impacts des activités sur le terrain sont évitables ou peuvent être atténués efficacement à l’aide de méthodes technologiques éprouvées.

La planification du rétablissement vise à protéger une espèce en péril et la biodiversité. Cependant, on reconnaît que les stratégies peuvent produire involontairement des effets environnementaux imprévus. Le programme de rétablissement et l’EES ont donc permis d’évaluer le risque que le programme ait des effets néfastes imprévus pour les espèces non ciblées. Ces évaluations indiquent que le programme devrait avoir des retombées bénéfiques tant pour l’hétérodermie maritime que pour d’autres espèces partageant l’habitat formé par la partie haute des plages. La mise en œuvre du programme de rétablissement devrait également nous permettre d’accroître le maintien des forêts anciennes côtières et de mieux connaître et comprendre l’écologie de l’hétérodermie maritime aux environnements côtiers de la région Nord-Ouest Pacifique. Une meilleure compréhension écologique de l’espèce est favorable car elle nous aidera à mieux planifier les mesures actuelles et futures de rétablissement de l’hétérodermie maritime et, dès lors, à accroître les chances de succès du programme. Nous attendons à ce que l’incidence environnementale nette du programme de rétablissement sur l’espèce t son habitat soit positive.

Certaines propositions du programme de rétablissement sont conceptuelles. À ce moment, il est impossible de mener une évaluation complète des effets environnementaux de ces initiatives. À mesure que des renseignements plus détaillés deviendront accessibles, les projets seront évalués conformément aux dispositions de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE (L.C. 1992, ch. 37)). L’Agence Parcs Canada est une autorité responsable en vertu de la LCEE. Il compte s'abstenir d'entreprendre quelque projet que ce soit avant d'avoir décidé, à la lumière des résultats d'une évaluation environnementale, s'il y a lieu de l'approuver, de le rejeter ou de le soumettre à une évaluation plus approfondie.

Programme de rétablissement multi-espèces visant les plantes en péril des mares printanières et autres milieux humides saisonniers associés aux chênaies de Garry au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à laDirective du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les projets de rétablissement d’espèces en péril désignées aux termes de la LEP. Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences pour l’environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès l’étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux et tout particulièrement l’impact possible sur des espèces non visées ou leur habitat. Les résultats de l’EES ont été intégrés au programme lui-même, mais ils sont également résumés ci-dessous.

Le programme de rétablissement ici proposé ne présente aucun risque évident pour l’environnement. La mise en œuvre des mesures qui y sont énoncées devrait au contraire avoir un effet bénéfique pour l’environnement, car elles ciblent les espèces qui risquent le plus de subir des dégâts irréversibles. Le présent document décrit les menaces pesant sur ces espèces et leur habitat, dans la mesure où elles sont connues, ainsi que les lacunes existant dans les connaissances. Le document permet de connaître l’état des connaissances actuelles sur l’habitat essentiel à la survie et au rétablissement des espèces visées et propose un programme de mesures devant permettre de délimiter les milieux constituant cet habitat. Le programme fixe enfin les objectifs du rétablissement, en fonction des menaces spécifiées et des lacunes existant dans les connaissances. Les mesures visant à atteindre ces objectifs devront donc contribuer à atténuer ces menaces et à combler ces lacunes, ce qui aura un effet positif sur les populations des espèces visées.

La cohérence du présent programme de rétablissement et des plans connexes est favorisée par la structure de l’Équipe de rétablissement, qui est constituée de comités réunissant plusieurs intervenants. La participation effective de ces intervenants devrait permettre au programme et aux plans connexes d’influer les uns sur les autres, ce qui assurera une certaine cohérence et même une certaine synergie.

Programme de rétablissement de l’aristide à rameaux basilaires (Aristida basiramea) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les projets de rétablissement d’espèces en péril désignées par la LEP. Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences pour l’environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès l’étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent avoir des effets imprévus sur l’environnement.

Globalement, le présent programme sera profitable non seulement à l’espèce visée, mais également à l’ensemble de l’environnement. En effet, l’établissement de zones protégées dans les secteurs où pousse l’Aristida basiramea aidera à protéger la plupart des autres espèces se rencontrant dans ces secteurs. L’éducation et la sensibilisation des propriétaires fonciers pourraient également profiter globalement à l’environnement, en favorisant les activités d’intendance.

Bien que le présent programme soit manifestement bénéfique pour l’environnement, nous avons tenu compte de plusieurs facteurs potentiellement nuisibles :

  • Risque d’endommager ou détruire des espèces végétales non visées, à cause du piétinement durant les travaux de recherche et de suivi. Par exemple, le carex à écailles marginées (Carex albicans var. albicans, = C. artitecta), espèce cotée S2 en Ontario (6 à 20 stations), a été observé en 2003 à proximité de l’Aristida basiramea dans le parc national des Îles-de-la-Baie-Georgienne (Parks Canada Biotics, 2005).
  • Risque d’endommager ou détruire le site de nidification, la résidence ou l’habitat d’espèces animales, dont des espèces en péril, à cause du piétinement durant les travaux de recherche et de suivi. Par exemple, la tortue ponctuée (Clemmys guttata), espèce en voie de disparition, n’a pas été signalée depuis 1974 dans le parc national des Îles-de-la-Baie-Georgienne mais pourrait nicher dans des milieux où pousse l’A. basiramea.
  • Risque de déranger des oiseaux ou d’autres espèces animales, à cause de la présence de chercheurs durant les travaux de suivi.
  • Risque d’endommager ou détruire des espèces non visées, notamment d’invertébrés, ou leur habitat, durant les travaux de brûlage dirigé.

On peut atténuer les risques que comportent les travaux de recherche et de suivi pour les espèces non visées en déterminant exactement quelles espèces sont présentes dans le secteur et en choisissant le moment et le lieu des travaux de manière à éliminer ou réduire au minimum le risque de déranger d’autres espèces sensibles ou de perturber leur habitat. Le brûlage annuel, en particulier, peut avoir des effets nuisibles s’il est effectué dans des secteurs où des espèces sensibles au feu sont présentes. S’il s’avère nécessaire de continuer de brûler chaque année l’habitat de la population de l’île aux Chrétiens, il faudra terminer l’inventaire des autres espèces présentes, afin que le brûlage ne puisse pas nuire à des espèces non visées. Tout brûlage devant favoriser l’aristide à rameaux basilaires devrait ensuite faire l’objet d’un suivi.

La plus grande partie des populations canadiennes connues d’aristide à rameaux basilaires se trouvent sur des terres de la Première Nation Beausoleil, qui a craint que la protection de l’espèce constitue pour elle un fardeau trop lourd. Il faudra donc que les effets socioéconomiques nuisibles et les niveaux de responsabilité soient examinés de manière plus détaillée à l’étape des plans d’action.

Programme de rétablissement de l’abronie rose (Abronia umbellata) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les programmes de rétablissement élaborés aux termes de la Loi sur les espèces en péril. Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences pour l’environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès l’étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais elle peut avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le présent processus de planification prend donc en considération les effets environnementaux des activités prévues et tout particulièrement leur impact possible sur des espèces non visées ou leur habitat. Les résultats de l’EES ont été intégrés au programme lui-même, mais ils sont également résumés ci-dessous.

En encourageant le rétablissement de l’abronie rose, le présent programme de rétablissement sera nettement bénéfique pour l’environnement. Les activités prévues pour l’atteinte des objectifs du programme risquent peu de nuire de façon importante à l’environnement, car elles se limitent essentiellement à la protection et à la restauration de l’habitat, au rétablissement de l’espèce, à la sensibilisation du public et à la mobilisation des propriétaires fonciers. Le programme de rétablissement décrit les menaces pesant actuellement sur l’abronie rose et son habitat (section 1.2) ainsi que les lacunes existant dans les connaissances (section 1.5), et les objectifs du rétablissement visent explicitement à contrer ces menaces et à combler ces lacunes. Les activités pourraient en outre, bien que de façon non intentionnelle, profiter à des espèces non ciblées par le programme (section 2.2.5). Ce sont finalement les travaux de terrain qui risquent le plus d’avoir des effets nuisibles à l’environnement, mais ces effets peuvent être évités ou à tout le moins réduits au minimum au moyen des techniques connues et de bonnes pratiques de terrain.

Certaines activités de rétablissement, comme la translocation d’individus de l’espèce, peuvent exiger une évaluation environnementale à l’échelle de chaque projet, conformément à laLoi canadienne sur l’évaluation environnmentale (LCEE, L.C. 1992, ch. 37). Toute activité de cette nature fera donc l’objet d’une telle évaluation en temps opportun, conformément à la LCEE. En résumé, l’EES a permis de conclure que le présent programme de rétablissement aura plusieurs effets bénéfiques sur l’environnement et ne devrait avoir aucun effet nuisible important.

Programme de rétablissement de l’isoète d’Engelmann (Isoetes engelmannii) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

L’évaluation environnementale stratégique (EES) fait partie de tous les programmes de rétablissement prévus par la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, 2004. La planification du rétablissement doit avoir des effets bénéfiques pour les espèces en péril ainsi que pour la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que certaines stratégies ont parfois des effets environnementaux inattendus, allant au-delà des bénéfices escomptés. L’information tirée de l’EES (Parcs Canada, 2006) est résumée ci-dessous; on y souligne brièvement les effets environnementaux positifs qui pourraient résulter des efforts de rétablissement proposés. Les renseignements quant aux effets sur les autres espèces et sur l’environnement sont inclus dans les sections 1.5 (Habitat) et 5.4 (Effets sur les autres espèces) du Programme de rétablissement de l'isoète d'Engelmann (Isoetes engelmannii) au Canada [proposition].

Les objectifs du programme de rétablissement concernent entre autres la détermination de la taille, de la distribution et des besoins écologiques de la population, la surveillance des sous-populations, l’identification et la surveillance des menaces, les politiques et les lois, l’éducation et le rétablissement. Ces activités auront des effets positifs sur l’espèce ciblée, ainsi que sur son hybride, l’isoète d’Eaton (Isoetes x eatonii). Les efforts de rétablissement auront aussi des répercussions positives sur d’autres espèces aquatiques végétales des eaux définies dans l’habitat essentiel proposé des rivières Gull et Severn, spécifiquement :

  • La protection de l’habitat essentiel (actuel et déterminé à partir d’observations futures) permettra de protéger l’isoète d’Engelmann de même que les autres espèces qui lui sont habituellement associées, comme la vallisnérie d’Amérique (Vallisneria americana) et l’isoète à spores spinuleuses (Isoetes echinospora) (voir la section 1.5 du Programme de rétablissement pour obtenir une liste plus complète). Nombre de ces espèces font face aux mêmes menaces (p. ex. éclairement insuffisant, dégradation de la qualité de l’eau, dragage, circulation et mouillage des embarcations de plaisance). Leur protection pourrait par la suite avantager d’autres invertébrés aquatiques (p. ex. écrevisses, myes, escargots) ainsi que les poissons qui ont besoin de ces plantes aquatiques pendant une partie ou la totalité de leur cycle de vie.
  • L’inscription de l’espèce ciblée sur la liste de laLoi sur les espèces en voie de disparition de l’Ontario permettra de mieux la protéger et bénéficiera également aux autres espèces vivant dans les eaux environnantes et situées en aval (voir la section 1.5 du Programme de rétablissement).
  • La cartographie permettra de cerner plus précisément la distribution de l’espèce ciblée et facilitera sa protection pendant son développement.
  • L’éducation favorisera la gérance. Le contact avec les propriétaires permettra de les sensibiliser et de réduire les menaces qui pèsent sur l’espèce visée et son habitat essentiel ainsi que sur les espèces voisines. Ces deux mesures sont conformes aux objectifs du plan directeur pour la Voie-Navigable-Trent-Severn (2000) et favoriseront la gestion des terres et des rives adjacentes. Le fait de combiner les efforts d’éducation, de communication et de consultation relatifs à l’isoète d’Engelmann et à l’isoète d’Eaton devrait contribuer au rétablissement, puisque ces deux espèces sont toujours observées ensemble. L’isoète d’Eaton est également incluse dans la définition proposée de l’habitat essentiel.
  • La réduction de la charge en éléments nutritifs améliorera la qualité de l’eau en réduisant la quantité d’algues, d’éléments nutritifs et de matières en suspension et en augmentant le niveau d’oxygène et la quantité de lumière. Cela contribuera à maintenir l’état oligotrophe actuel de la rivière.
  • Les efforts de maintien de l’habitat disponible pour l’espèce visée profiteront aux espèces associées, aux processus écologiques (p. ex. frayères, chaînes alimentaires) et à l’environnement (p. ex. qualité de l’eau). Il faudra également Programme de rétablissement de l’isoète d’Engelmann mettre en place des mesures de rétablissement et de gestion (voir la section 1.5 et le tableau 3 du Programme de rétablissement).

On n’a identifié aucun impact environnemental négatif pour les stratégies proposées; aucune mesure d’atténuation n’est donc nécessaire. Il faudra cependant assurer un suivi quant à la réintroduction de l’isoète d’Engelmann. Les réintroductions pourraient faire l’objet d’évaluations environnementales supplémentaires à l’échelle du projet dans des lieux fédéraux et provinciaux en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (1992) et des normes de l’Évaluation environnementale de portée générale relative aux parcs provinciaux et aux réserves de conservation (2005), respectivement.

Programme de rétablissement du Tétras des armoises (Centrocercus urophasianus urophasianus) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à laDirective du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) doit être réalisée pour tous les programmes de rétablissement assujettis à la Loi sur les espèces en péril (LEP). Cette évaluation vise à garantir que les incidences environnementales des politiques, des plans et des programmes publics proposés seront prises en compte dès le début des travaux d’élaboration, de manière à permettre la prise de décisions éclairées et respectueuses de l’environnement. Les programmes de rétablissement favorisent les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent aussi avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le contenu du rapport d’EES (Forrestall, 2006) est résumé ci-dessous.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent aussi avoir des effets environnementaux imprévus. Ces effets, y compris les impacts sur des espèces non visées et sur l’environnement, ont été pris en compte dans la planification du rétablissement. L’EES est intégrée directement dans la stratégie et résumée ci-dessous.

Il est évident qu’en favorisant le rétablissement du Tétras des armoises (Centrocercus urophasianus urophasianus), ce programme de rétablissement sera bénéfique pour l’environnement. La protection des écosystèmes d’armoises broussailleuses qui s’amenuisent profitera notamment au Moqueur des armoises (Oreoscoptes montanus) et à la Chevêche des terriers (Speotyto cunicularia), deux espèces en voie de disparition, à la Pie-grièche migratrice de la sous-espèce excubitorides (Lanius ludovicianus excubitorides) et au mormon (Apodemia mormo), deux espèces menacées, et au Courlis à long bec (Numenius americanus), une espèce préoccupante. Le programme aura aussi un effet favorable sur la culture autochtone, dont le Tétras des armoises fait partie. Par contre, on a identifié trois situations dans lesquelles le programme pourrait avoir des effets défavorables.

Premièrement, il a été déterminé qu’une stratégie de recherche sur l’utilisation du feu pour stimuler et revitaliser les communautés associées aux armoises pourrait déboucher sur des activités de brûlage dirigé d’habitats de prairie. Ces activités pourraient nuire à d’autres espèces directement ou en perturbant ou détruisant leur habitat et/ou leur résidence. En tenant compte des autres espèces en péril présentes et en appliquant de bonnes pratiques de gestion du feu, on pourrait réduire ou éliminer les éventuels effets néfastes sur les autres espèces. Tout brûlage dirigé dans un parc national nécessiterait d’abord une évaluation environnementale détaillée en vertu de laLoi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE).

Deuxièmement, des recherches concernant les effets d’ouvrages de régularisation des eaux sur l’hydrologie naturelle et leurs conséquences pour l’armoise pourraient déboucher sur des mesures influant sur l’hydrologie. La modification de l’hydrologie d’une région pourrait nuire à d’autres espèces végétales et animales soit directement soit en perturbant ou en détruisant leurs habitats ou résidence. Les modifications à l’hydrologie devraient prendre en compte les effets sur des espèces non ciblées et pourraient nécessiter une évaluation environnementale détaillée en vertu de la LCEE.

Troisièmement, comme on l’a indiqué plus haut, les stratégies de protection ou d’expansion de l’habitat de l’armoise argentée favoriseraient toutes les espèces qui ont le même habitat que le Tétras des armoises. Par contre, l’expansion de l’habitat d’armoise du Tétras des armoises pourrait nuire au Pluvier montagnard (Charadrius montanus) qui exige une végétation basse et du sol nu. Toutefois, comme le Pluvier montagnard est une espèce inscrite à la liste de la LEP, il doit faire l’objet d’un programme de rétablissement qui vise le suivi, la recherche et les menaces qui pèsent sur lui, lesquelles pourraient comprendre les impacts de l’expansion de l’habitat d’armoise.

L’EES a conclu que le programme de rétablissement aura de nombreux effets bénéfiques et qu’il ne causera pas d’effets nuisibles importants, à condition que l’on mette en oeuvre les mesures d’atténuation recommandées. Il s’agit ici de toute autre évaluation des mesures proposées (par exemple, le brûlage dirigé ou la modification de l’hydrologie dans un parc national) découlant des recherches qui seront effectuées dans le cadre du programme de rétablissement.

Programme de rétablissement du renard véloce (Vulpes velox) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) doit être réalisée pour tous les programmes de rétablissement assujettis à la Loi sur les espèces en péril (LEP). Cette évaluation vise à garantir que les incidences environnementales des politiques, des plans et des programmes publics proposés seront prises en compte dès le début des travaux d’élaboration, de manière à permettre la prise de décisions éclairées et respectueuses de l’environnement. Les programmes de rétablissement favorisent les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent aussi avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le contenu du rapport d’EES (Forrestall, 2006) est résumé ci-dessous.

Le programme de rétablissement aura manifestement des bienfaits sur l’environnement, du fait qu’il favorise le rétablissement du renard véloce (Vulpes velox). Les mesures de conservation supplémentaires qu’il prévoit profiteront aussi à de nombreuses autres espèces vulnérables ainsi qu’au nombre toujours décroissant de parcelles de prairie mixte qui leur servent d’habitat. De plus, les mesures de rétablissement auront des conséquences positives pour les Autochtones en permettant au renard véloce de faire à nouveau partie intégrante de leur culture. Cependant, il existe un risque d’effets néfastes dans deux situations.

D’une part, la croissance des populations de renards véloces pourrait nuire à deux espèces de proies, le Tétras des armoises et le chien de prairie à queue noire. Ces espèces sont inscrites à la LEP et doivent faire l’objet de programmes de rétablissement qui exposeront les travaux de surveillance et de recherche à exécuter ainsi que les autres mesures à prendre pour limiter l’impact d’un essor des populations de renards véloces. De plus, il existe un programme visant à intégrer le rétablissement du renard véloce à un plan de conservation de l’ensemble des espèces dépendant de la prairie.

D’autre part, il se peut que des plans visant à modifier la densité des coyotes et des renards roux soient proposés à l’issue de recherches sur les densités de population optimales pour assurer la survie du renard véloce. Une éventuelle mesure de réduction de l’effectif de coyotes et de renards roux pourrait avoir des effets néfastes sur ces populations. Cependant, les deux espèces ne sont pas en péril à l’heure actuelle, et elles comptent des effectifs importants, de sorte qu’une réduction de la densité de population dans certaines localités risque peu de les menacer. Mais il importe de tenir compte des effets de cette réduction sur les autres relations prédateurs-proies. Les plans destinés à réduire la densité des coyotes et des renards roux pour le bien du renard véloce doivent envisager toutes les options possibles (ex. : méthodes mortelles, piégeage et déplacement, contrôle des naissances et modification de l’habitat). L’option qui aura le moins d’impact sur le renard véloce, l’écosystème de la prairie mixte et les autres espèces devrait être retenue.

Le rapport d’EES conclut que le programme de rétablissement aura de nombreux impacts positifs et qu’il n’aura aucun effet néfaste important tant et aussi longtemps que les mesures d’atténuation recommandées sont mises en oeuvre, notamment une évaluation approfondie de toute mesure découlant des recherches menées dans le cadre du programme de rétablissement, par exemple l’abattage sélectif ou l’enlèvement d’espèces d’un parc national. Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de consulter le documentStrategic Environmental Assessment of the Recovery Strategy for the Swift Fox (Vulpes velox) in Canada.

Programme de rétablissement de la population des Prairies du mormon (Apodemia mormo) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) doit être réalisée pour tous les programmes de rétablissement assujettis à la Loi sur les espèces en péril (LEP). Cette évaluation vise à garantir que les incidences environnementales des politiques, des plans et des programmes publics proposés seront prises en compte dès le début des travaux d’élaboration, de manière à permettre la prise de décisions éclairées et respectueuses de l’environnement. Les programmes de rétablissement favorisent les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent aussi avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le contenu du rapport d’EES (Forrestall, 2006) est résumé ci-dessous.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés ci-dessous.

Le programme de rétablissement de la population des Prairies du mormon aura certainement des retombées bénéfiques pour l’environnement en favorisant le rétablissement du mormon (Apodemia mormo) par l’amélioration de la compréhension de ses besoins en matière d’habitat et l’introduction de mesures additionnelles pour conserver son habitat. Le programme de rétablissement aura comme effet secondaire positif d’accroître les efforts consacrés à la conservation de l’habitat d’autres espèces partageant une partie de l’habitat du mormon, comme l’ériogone pauciflore (Eriogonum pauciflorum). Il pourrait également avoir des effets positifs pour d’autres espèces, notamment en permettant de mieux cerner les menaces qui pèsent sur elles, d’accroître les connaissances sur d’autres espèces vivant à l’extérieur des zones inventoriées et de favoriser de façon générale la conservation des espèces des prairies par le biais d’initiatives globales de planification de la conservation des prairies et des espèces en voie de disparition.

Le risque que le présent programme de rétablissement ait des effets néfastes importants sur d’autres espèces ou des processus écologiques est jugé négligeable en raison de l’habitat hautement spécialisé et restreint du mormon et de la nature non destructive des mesures recommandées. Les prélèvements de spécimens à des fins de tests de génétique seront conditionnels à l’obtention d’un permis et assujettis aux conditions imposées aux termes de la LEP.

La présence de mormons n’a été observée que dans trois exploitations bovines privées se trouvant à l’intérieur des limites projetées du parc national des Prairies ou à proximité de ces exploitations. Les gestionnaires de ces terres et les administrations rurales concernées, de même que le gouvernement de la Saskatchewan (Environnement Saskatchewan), ont reçu des exemplaires du programme proposé et ont eu la possibilité de le commenter. Environnement Canada et le Bureau de la gestion des terres du Département de l’Intérieur des Etats-Unis (Bureau of Land Management, United States Department of Interior), le plus important organisme de gestion des terres de l’habitat limitrophe aux États-Unis, ont aussi reçu un exemplaire de la version préliminaire du programme et ont eu la possibilité de formuler leurs commentaires.

L’EES a révélé que le présent programme de rétablissement devrait avoir plusieurs effets positifs et ne devrait pas entraîner d’effet néfaste significatif. Plus tard, il pourrait s’avérer nécessaire d’évaluer de plus près les effets environnementaux de certaines mesures définies par suite des recherches effectuées dans le cadre du présent programme de rétablissement.

Programme de rétablissement de la salamandre tigrée (Ambystoma tigrinum)(population des Grands Lacs) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée dans le cadre de tous les programmes de rétablissement aux termes de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet de 2004 sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer la prise de décisions éclairées du point de vue de l’environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant admis que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification tient compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement intégrés dans le programme lui-même, et sont résumés ici.

Étant donné l’absence de preuve confirmant la présence, antérieure ou actuelle, d’une population des Grands Lacs de la salamandre tigrée au Canada, et que son rétablissement n’est jugé ni approprié ni réalisable, aucune mesure de rétablissement n’est envisagée à l’heure actuelle. Par conséquent, ce programme de rétablissement n’aura aucun effet sur l’environnement.

Programme de rétablissement pour le putois d’Amérique (Mustela nigripes) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les programmes de rétablissement établis en vertu de la Loi sur les espèces en péril désignées aux termes de la LEP (2004). Le but de cette évaluation est de faire en sorte que les conséquences pour l’environnement des politiques, plans et programmes publics proposés soient prises en compte dès l’étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent avoir des effets imprévus sur l’environnement. Les incidences environnementales, y compris les impacts sur les espèces non ciblées, ont été prises en compte pendant l’élaboration du programme. L’EES n’est pas un document séparé; elle est incorporée dans le programme de rétablissement et résumée ci-dessous.

Le présent programme de rétablissement profitera à l’environnement en réintroduisant le putois d’Amérique dans une zone qu’il occupait autrefois et en favorisant son rétablissement. Le programme aura également des effets positifs indirects. L’expansion éventuelle de l’aire de répartition du chien de prairie (espèce préoccupante) élargira l’habitat d’espèces comme la Chevêche des terriers et le renard véloce (espèces en voie de disparition) et augmentera le nombre de proies disponibles pour des espèces comme l’Aigle royal et la Buse rouilleuse (espèces préoccupantes). Le programme de rétablissement pourrait par contre présenter certains effets négatifs comme un risque accru de maladies, une réduction de certains habitats comme les communautés d’armoises, et la destruction de certaines communautés d’invertébrés. L’importance de ces effets reste inconnue. Le taux de mortalité des chiens de prairie (espèce préoccupante) subira une hausse sensible à cause de la prédation directe du putois, et la Chevêche des terriers et le Tétras des armoises (espèces en voie de disparition) risquent également de souffrir de cette prédation. On considère toutefois que le putois n’a pas d’effet sur ces espèces, à l’échelle des populations, dans les régions des États-Unis où il se trouve.

Pour atténuer les effets négatifs possibles sur les espèces en péril, il faudra collaborer régulièrement avec les équipes chargées du rétablissement de ces espèces et surveiller les activités et le régime alimentaire des putois ainsi que l’utilisation qu’ils font de l’habitat, et surveiller également l’évolution des autres espèces en péril dans l’aire de réintroduction. Les effets sur les autres espèces en péril seront évalués de près, et les stratégies de gestion des putois seront modifiées si des effets néfastes sont détectés. Des exemples des mesures d’atténuation qui visent les autres espèces associées sont la quarantaine et l’immunisation pour réduire les risques de maladies, et d’éviter l’expansion des colonies de chiens de prairie dans les zones où se trouvent des espèces végétales rares. Les stratégies visant à contrer de possibles effets négatifs seront élaborées avant la mise en oeuvre des mesures de rétablissement et incluses dans le plan d’action pour putois d’Amérique. Étant donné les mesures d’atténuation proposées, le présent plan ne devrait pas avoir d’effets néfastes importants.

Programme de rétablissement de la couleuvre à nez plat (Heterodon platirhinos) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée dans le cadre de tous les programmes de rétablissement aux termes de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet de 2004 sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer la prise de décisions éclairées du point de vue de l’environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant admis que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification tient compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement intégrés dans le programme lui-même, et sont également résumés ci-dessous. L’EES a permis de conclure que le présent programme sera manifestement favorable à l’environnement et à d’autres espèces, grâce à des activités de conservation, de gestion, d’intendances et de recherche, et n’entraînera pas d’effets négatifs importants.

Le présent programme de rétablissement favorisera manifestement l’environnement en encourageant le rétablissement de la couleuvre à nez plat. Les analyses approfondies et la protection accrue des communautés végétales où vit la couleuvre à nez plat, profitent à un grand nombre d’espèces qui fréquentent les mêmes milieux, notamment les prairies vallonnées et les savanes et forêts de chêne. Parmi ces espèces, notons le chardon de Pitcher (Cirsium pitcheri) et le pluvier siffleur (Charadrius melodus), tous deux en voie de disparition, ainsi que le chardon de Hill (Cirsium hillii), une espèce menacée. Les efforts déployés pour conserver l’habitat de la couleuvre à nez plat profiteront aussi aux autres espèces de serpents considérées comme en péril en Ontario, y compris la couleuvre fauve de l’Est (Elaphe gloydi), en voie de disparition, et le crotale Massassauga de l’Est (Sistrurus catenatus), menacé. Les mesures de conservation se feront aussi sentir dans la plaine sablonneuse de Norfolk, où la couleuvre obscure (Elaphe spiloides), espèce en voie de disparition, côtoie la couleuvre à nez plat. Lorsqu’elles seront mises en œuvre, les principales stratégies du programme de rétablissement contribueront aussi au rétablissement d’espèces de papillons récemment disparues : le mélissa bleu (Plebejus melissa samuelis) et le lutin givré (Callophrys irus).

En Ontario, les initiatives de sensibilisation concernant le harcèlement et le prélèvement d’espèces, la destruction d’habitats et la mortalité due à la circulation routière seront bénéfiques pour la couleuvre à nez plat. Ces initiatives touchent souvent plusieurs espèces et ciblent d’autres reptiles, y compris des espèces en péril (p. ex. la couleuvre fauve de l’Est et la couleuvre tachetée [Lampropeltis triangulum]).

La possibilité que le programme produise par inadvertance des effets négatifs sur d’autres espèces a été envisagée. La survie à long terme des populations de couleuvre à nez plat qui vivent sur les rives du lac Érié pourrait avoir des effets négatifs sur le crapaud de Fowler (Bufo fowleri), espèce menacée, même si le crapaud d’Amérique, beaucoup plus commun, demeure sa principale proie.

Plan de gestion pour le chien de prairie (Cynomys ludovicianus) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les projets de rétablissement d'espèces en péril désignées aux termes de la LEP. Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences pour l'environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès l'étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent aussi avoir des effets imprévus sur l'environnement. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux et tout particulièrement l'impact possible sur des espèces non visées ou leur habitat. Les résultats de l'EES sont intégrés directement au programme lui-même, mais ils sont également résumés ci-dessous.

Les mesures associées au présent plan de gestion ne devraient pas avoir d'effets néfastes graves sur d'autres espèces. On s'attend à ce que les colonies de chiens de prairie établies dans le parc national des Prairies continuent de s'étendre ou de rétrécir comme elles le font à l'heure actuelle; une surveillance régulière permettra de détecter tout changement. Dans le cadre d'un plan d'action visant de multiples espèces de la Saskatchewan, en cours d'élaboration, on formulera des recommandations au sujet des interactions entre les chiens de prairie et d'autres espèces en péril et leur habitat. On pourra envisager d'appliquer des mesures de gestion pour prévenir l'expansion des colonies actuelles ou l'établissement de nouvelles colonies dans les secteurs où l'activité des chiens de prairie pourrait nuire à d'autres espèces en péril, comme le Tétras des armoises. Ces mesures ne devraient pas avoir d'effet sur la taille des populations de chiens de prairie. On prendra aussi des mesures de gestion si les populations de chiens de prairie connaissent un grave déclin, afin d'assurer le maintien du rôle écologique des colonies de cette espèce, qui fournissent un habitat à d'autres espèces, par exemple la Chevêche des terriers et le putois d'Amérique, et pour assurer la persistance du chien de prairie au Canada.

Programme de rétablissement de la carmantine d’Amérique (Justicia americana) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les programmes de rétablissement élaborés aux termes de la Loi sur les espèces en péril. Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences pour l’environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès l’étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

La planification du rétablissement a pour objectif de favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais elle peut avoir des effets imprévus sur l’environnement. Le présent processus de planification prend donc en considération les effets environnementaux des activités prévues et tout particulièrement leur impact possible sur des espèces non visées ou sur leur habitat. Les résultats de l’EES ont été intégrés au programme lui-même, mais ils sont également résumés ci-dessous.

En encourageant le rétablissement de la carmantine d’Amérique, le présent programme de rétablissement sera nettement bénéfique pour l’environnement :

  • Une meilleure compréhension de l’écologie de l’espèce au Canada, des exigences de l’espèce en matière d’habitat et des menaces.
  • La protection et la conservation des populations de carmantine d’Amérique.
  • Une sensibilisation accrue du public concernant cette espèce et la LEP et un plus grand partage d’information avec les partenaires affiliés.

Les activités prévues pour l’atteinte des objectifs du programme risquent peu de nuire de façon importante à l’environnement, car elles se limitent essentiellement à la protection et à la restauration de l’habitat, au rétablissement de l’espèce et à la sensibilisation du public. Le programme de rétablissement décrit les menaces pesant actuellement sur la carmantine d’Amérique et sur son habitat (section 1.5), ainsi que les lacunes dans les connaissances (section 1.7), et les objectifs du rétablissement visant explicitement à contrer ces menaces et à combler ces lacunes.

Les activités pourraient en outre, bien que de façon non intentionnelle, profiter à des espèces non ciblées par le programme. Ce sont finalement les travaux de terrain (piétinement) qui risquent le plus d’avoir des effets nuisibles à l’environnement, mais ces effets peuvent être évités ou à tout le moins réduits au minimum au moyen des techniques connues et de bonnes pratiques de travail de terrain.

Certaines activités de rétablissement, comme l’augmentation d’individus à une colonie de l’espèce, peuvent exiger une évaluation environnementale à l’échelle de chaque projet, conformément à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE, L.C. 1992, ch. 37).

En résumé, l’ÉES a permis de conclure que le présent programme de rétablissement aura plusieurs effets bénéfiques sur l’environnement et ne devrait avoir aucun effet nuisible important.

Programme de rétablissement du chardon de Pitcher (Cirsium pitcheri) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les programmes de rétablissement d’espèces en péril désignées aux termes de la LEP. La planification du rétablissement se veut à la fois bénéfique pour l’espèce en péril et la biodiversité en général. On reconnaît toutefois que des mesures de rétablissement peuvent aussi, par inadvertance, provoquer des effets environnementaux qui dépassent les avantages attendus. Les résultats de l’EES sont résumés ci-dessous et décrivent brièvement les impacts environnementaux favorables et défavorables que pourrait entraîner le programme de rétablissement proposé, de même que les mesures d’atténuation connexes. Les méthodes de rétablissement les plus efficaces consisteront à atténuer ou à éliminer les menaces qui pèsent sur les écosystèmes des dunes où vit le chardon de Pitcher. On cherchera à maintenir les dunes dans leur état naturel, protégeant du même coup l’habitat d’autres espèces qui dépendent des dunes. En perpétuant les processus qui assurent le dynamisme des dunes, on maintient les différents stades de la succession dunaire, ce qui offre un habitat adéquat à de nombreuses autres espèces (on sait qu’au moins 46 espèces rares ou en péril sont présentes dans les dunes du lac Huron ou du lac Supérieur en Ontario).

De plus, la plupart des mesures proposées dans le présent programme de rétablissement comprennent des activités de diffusion externe, d’éducation, d’utilisation de politiques, de même que de recherche, de relevés et de surveillance, qui ont peu ou pas de répercussions sur l’environnement. La planification des mesures de rétablissement se fera en coordination avec d’autres équipes de rétablissement, ce qui réduira d’autant la probabilité de répercussions néfastes sur des espèces en péril visées par la LEP. Aucune répercussion néfaste importante n’est prévue pour l’environnement naturel.

Les activités précises prévues dans les parcs nationaux, par exemple la limitation des populations de cerfs ou d’oies ou l’enlèvement d’espèces exotiques comme le roseau commun (Phragmites australis), peuvent nécessiter une autre évaluation conformément à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE).

Programme de rétablissement de l’oponce de l’Est (Opuntia humifusa) au Canada

Conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) est réalisée pour tous les programmes de rétablissement d’espèces établis en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP). Le but de cette évaluation est de garantir que les conséquences sur l'environnement des politiques, plans et programmes publics proposés seront prises en compte dès leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée (voir l’annexe 1).

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent avoir des conséquences sur l'environnement qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux et plus particulièrement les répercussions possibles sur des espèces non visées ou leur habitat. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au programme lui-même, dans la section intitulée Effets sur l’environnement et d’autres espèces, en plus d’être résumés ci-après.

La plupart des approches et programmes généraux élaborés pour le rétablissement de l’oponce de l’Est devraient n’avoir aucune répercussion négative importante, ou encore engendrer des effets positifs sur l’écosystème des savanes des flèches de sable du lac Érié, ainsi que sur les espèces qui s’y trouvent. Les approches proposées axées sur la recherche, la surveillance, la protection et l’éducation du public devraient entraîner le retour d’une mosaïque de communautés végétales comprenant entre autres les savanes des flèches de sable du lac Érié et l’oponce de l’Est. Les activités de surveillance comprendront des évaluations de l’habitat de l’oponce, ce qui permettra d’en apprendre davantage sur l’écosystème et les espèces qui en dépendent. Les initiatives de sensibilisation du public permettront d’informer les gens sur d’autres espèces en péril et sur leurs menaces communes.

Les effets négatifs sur l’environnement découlant de ce programme se limiteront probablement à l’utilisation de techniques de gestion de la végétation dans le but de restaurer des habitats dégagés et de réduire ou prévenir l’établissement de communautés forestières à couvert fermé. Les techniques de gestion du feu pourraient notamment avoir des effets nocifs sur l’environnement, dont les suivants : la perte d’individus, y compris de l’oponce de l’Est et d’autres espèces en péril; les dommages causés aux ressources archéologiques; la perte de couvert forestier mature, de fourrés et de zones arborées; la perte de débris ligneux au sol qui constituent un microhabitat important pour de nombreuses espèces des savanes des flèches de sable du lac Érié; l’élimination de la végétation existante si l'oponce de l'Est est rétabli dans les endroits d'où il a disparu; la perturbation des contaminants qui se trouvent dans le sol ainsi que l’incidence sur l’expérience du visiteur en raison des restrictions imposées aux activités hors sentier. Durant les activités de surveillance, le piétinement et les perturbations causées à l’habitat pourraient également provoquer la perte d’individus.

Les mesures d’atténuation visant à limiter ou à contrecarrer ces effets nécessiteront des recherches sur les techniques de gestion de la végétation et leur incidence sur l’oponce de l’Est. Pour maintenir une mosaïque de communautés végétales de différentes classes d’âge, il faudra limiter le nombre d’activités de gestion de la végétation de manière à ne pas toucher l’ensemble de l’habitat en même temps. Si elles sont échelonnées, ces activités ne perturberont pas autant les autres espèces qui pourront alors trouver refuge dans d’autres secteurs. Il sera également possible d’atténuer les effets décrits en consultant les archéologues de Parcs Canada, en informant le personnel et en coordonnant leurs activités de gestion et de surveillance ainsi qu’en renseignant davantage les visiteurs sur ces activités et leur raison d’être.

Les effets négatifs potentiels et les mesures d’atténuation correspondantes pourront être abordés de façon plus détaillée dans les évaluations environnementales des projets de modification d’habitat, de brûlage dirigé, d’élimination d’espèces envahissantes et d’aménagement des rives réalisées au parc national de la Pointe-Pelée, conformément à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (1992, c. 37) (LCEE), et à la réserve naturelle provinciale de la Pointe Fish, dans le cadre d’une évaluation environnementale par catégorie pour les parcs provinciaux et les réserves de conservation (2005). Il faudra faire le suivi de ces évaluations environnementales afin de s’assurer que les techniques utilisées produisent des résultats et de vérifier l’exactitude des effets prévus sur d’autres espèces, les processus écosystémiques et l’environnement. Ainsi, il sera possible d’adapter la façon de gérer ces endroits, d’atténuer les effets sur l’environnement et de continuer d’améliorer les efforts de rétablissement.

Programme de rétablissement de la population néo écossaise de tortues mouchetées (Emydoidea blandingii) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, tous les documents de planification d'un rétablissement au titre de la LEP font l'objet d'une évaluation environnementale stratégique (EES). L'EES vise l'incorporation des considérations environnementales dans l'élaboration des politiques publiques, des plans et des propositions de programmes pour soutenir des prises de décisions écologiques.

La planification du rétablissement d'une espèce doit être bénéfique pour l'espèce en péril et pour la biodiversité en général. Il est toutefois reconnu que des stratégies peuvent également par inadvertance avoir des effets environnementaux en plus des avantages escomptés. Le processus de planification basé sur les principes directeurs nationaux incorpore directement la considération de tous les effets environnementaux, en s'attardant en particulier sur les incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l'EES sont directement incorporés dans la stratégie elle-même, mais nous les avons également résumés ci-dessous dans le présent énoncé.

Nous anticipons dans l'ensemble que les approches décrites dans la présente stratégie de rétablissement auront une incidence bénéfique sur les espèces non ciblées (autres espèces en péril et espèces qui ne sont pas en péril), sur les processus écologiques ainsi que sur l'environnement. La gestion assurée inclura vraisemblablement une protection de l'habitat en milieu humide. Une telle mesure pourrait s'avérer avantageuse pour de nombreuses espèces des milieux humides, dont certaines sont des espèces en péril. En Nouvelle-Écosse, la distribution et les habitats des tortues mouchetées chevauchent considérablement ceux de l'espèce menacée de la couleuvre mince de l'Est. Un certain nombre d'espèces végétales en péril de la plaine côtière de l'Atlantique sont également présentes dans des milieux humides similaires. Dans certains cas, comme l'hydrocotyle à ombelle, les habitats des espèces de la flore de la plaine côtière de l'Atlantique chevauchent ceux des tortues mouchetées. Lorsque d'autres espèces en péril coexistent avec les tortues mouchetées, nous coordonnerons les initiatives de rétablissement et de conservation décrites dans la présente stratégie avec d'autres équipes de rétablissement. Nous nous assurerons ainsi que les mesures prises sont mutuellement bénéfiques et ne nuisent pas à l'autre espèce en péril.

Les mesures d'intendance, les programmes d'éducation et les initiatives de sensibilisation menées conjointement avec les propriétaires fonciers, les organisations autochtones et le public, ainsi qu'avec tous les ordres du gouvernement, l'industrie et les autres intervenants aboutiront à une compréhension et une appréciation accrues et à des gestes concrets en vue de la conservation des milieux humides et du rétablissement des espèces en péril en général. Les équipes de rétablissement de la tortue mouchetée, de la couleuvre mince et de la flore de la plaine côtière de l'Atlantique collaborent périodiquement à la réalisation d'un certain nombre de projets de sensibilisation. On a préparé un guide de pratiques exemplaires à l'intention des propriétaires fonciers ayant des espèces en péril sur leurs propriétés afin d'encourager l'intendance de toutes les espèces en péril des milieux humides sur les terres privées et d'informer les propriétaires sur les façons de réduire l'incidence de leurs activités sur ces espèces.

Programme de rétablissement de la population de l’Atlantique des couleuvres minces (Thamnophis sauritus) au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à La directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) doit être effectuée pour tous les programmes de rétablissement élaborés en vertu de la Loi sur les espèces en péril. L’objet de l’EES est de faire en sorte que l’élaboration des politiques, des plans et des programmes publics tiennent compte des réalités environnementales de manière à favoriser un processus décisionnel qui respect l’environnement.

La planification du rétablissement a pour objectif de bénéficier aux espèces en péril et à la biodiversité en général. Il est cependant connu que tout programme de rétablissement peut également s’accompagner d’effets environnementaux qui dépassent les objectifs fixés. Les effets environnementaux, notamment les éventuels impacts sur des espèces non ciblées ou sur l’environnement, ont été pris en compte durant la planification du rétablissement. L’EES est incorporée au présent programme et elle est résumée ci-dessous.

Les objectifs de rétablissement visent principalement la question des lacunes au niveau des connaissances (chapitre 4 du programme de rétablissement). Les auteurs ont mis à jour la nécessité d’étudier plus en détail la démographie de l’espèce, notamment les tendances démographiques, ses exigences en matière d’habitat et les menaces qui pèsent sur elle. Les données obtenues aideront au rétablissement de la couleuvre mince orientale (Thamnophis sauritus) en Nouvelle-Écosse et contribueront peut-être aussi à la conservation d’autres populations de ce serpent, notamment dans le sud de l’Ontario et le sud-ouest du Québec. L’acquisition de nouvelles connaissances et une meilleure protection de l’habitat (paragraphe 1.8 du présent programme de rétablissement) devraient également bénéficier à d’autres espèces en péril telles que la tortue de Blanding (Emydoidea blandingii) et le céanothe d’Amérique (Lachnanthes caroliana). Pour minimiser le dédoublement des activités et maximiser leur rendement, l’équipe de rétablissement travaillera de près avec les équipes de rétablissement des tortues de Blanding et de la flore de la plaine côtière de l’Atlantique. Le programme de rétablissement propose également une collaboration avec Pêches et Océans Canada (MPO) et le ministère provincial responsable des pêches pour surveiller les poissons exotiques et introduits (p. ex. l’achigan à petite bouche [Micropterus dolomieui] et le brochet maillé [Esox niger]). De tels efforts devraient avoir des retombées bénéfiques sur les poissons indigènes (p. ex. la truite [Salvelinus sp.]) ainsi que sur la dynamique trophique, notamment l’abondance des amphibiens. Les mesures prises en faveur de l’intendance et de l’éducation bénéficieront peut-être aussi à d’autres espèces de serpents ainsi qu’aux végétaux et aux autres organismes terrestres et aquatiques communément rencontrés dans l’habitat de ces reptiles. Les impacts potentiels de la gestion des couleuvres minces orientales sur d’autres espèces sont énumérés dans le paragraphe 6.6 du programme de rétablissement. Le présent programme de rétablissement aura plusieurs effets positifs sur d’autres espèces et sur l’environnement. Aucun impact négatif n’est anticipé.

Programme de rétablissement visant la lasthénie glabre
Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement publiés en vertu de la Loi sur les espèces en péril, conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'objet de l'EES est d'incorporer les considérations environnementales à l'élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que certains programmes peuvent, par inadvertance, avoir des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux, notamment les incidences possibles sur les espèces non ciblées ou leur habitat. Les résultats de l'EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

La petite mare printanière où pousse la lasthénie glabre ne semble pas jouer un rôle important pour d'autres plantes ou pour des vertébrés. Par conséquent, les approches proposées dans le présent document n'affecteront pas de façon appréciable ou directe les populations actuelles de plantes ou de vertébrés indigènes. De plus, il est peu probable que la mise en œuvre d'autres mesures de rétablissement dans cette petite mare isolée sur le plan hydrologique puisse avoir un effet appréciable sur le milieu environnant ou sur les processus écologiques qui s'y déroulent.

Programme de rétablissement visant le lupin densiflore
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) doit être réalisée pour tous les programmes de rétablissement assujettis à la LEP. Cette évaluation vise à garantir que les incidences environnementales des politiques, des plans et des programmes publics proposés seront prises en compte dès le début des travaux d'élaboration, de manière à permettre la prise de décisions éclairées et respectueuses de l'environnement.

Les programmes de rétablissement favorisent les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent aussi avoir des effets imprévus sur l'environnement. Les incidences environnementales, y compris les impacts sur les espèces non ciblées, ont été prises en compte pendant l'élaboration du programme. L'EES est intégrée directement au programme de rétablissement et résumée ci-dessous.

Ce sont les travaux de terrain visant à restaurer l'habitat qui risquent le plus d'avoir des effets sur l'environnement, mais ces effets pourront être évités ou atténués en temps opportun à l'échelle de chaque projet, au moyen de procédures de terrain adéquates ou d'une étroite participation de l'Agence Parcs Canada et de l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry (voir section 2.6, « Effets sur les espèces non ciblées »). Certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient devoir faire l'objet d'évaluations environnementales conformément à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE). Toutes les activités nécessitant une évaluation environnementale à l'échelle du projet seront évaluées en temps voulu, conformément aux dispositions de la LCEE.

Le présent programme aura des bienfaits pour l'environnement, du fait qu'il favorise la conservation et le rétablissement du lupin densiflore, composante naturelle de la biodiversité. Les activités requises pour l'atteinte des objectifs de rétablissement risquent peu d'avoir des effets négatifs importants sur l'environnement, parce qu'elles visent uniquement à réhabiliter l'habitat, à effectuer des recherches, à promouvoir l'intendance, à sensibiliser le public, à acquérir des connaissances sur les besoins de l'espèce en matière d'habitat et sur les menaces qui pèsent sur les populations et à réaliser des travaux de cartographie, d'inventaire et de rétablissement à l'égard de l'espèce et de son habitat. Il est même probable que la restauration de l'habitat du lupin densiflore profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu.

En résumé, l'évaluation environnementale stratégique permet de conclure que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets positifs sur l'environnement et sur d'autres espèces. La mise en œuvre du présent programme ne devrait avoir aucun effet négatif manifeste sur l'environnement.

Programme de rétablissement visant la bartramie à feuilles dressées
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes (2004), une évaluation environnementale stratégique (EES) doit être effectuée pour tous les programmes de rétablissement élaborés en vertu de la Loi sur les espèces en péril. L'objet de l'EES est de faire en sorte que les réalités environnementales soient prises en compte dans l'élaboration des politiques, plans et programmes publics, de manière à favoriser un processus décisionnel qui respecte l'environnement.

La planification du rétablissement a pour objectif de bénéficier aux espèces en péril et à la biodiversité en général. Il est cependant connu que tout programme de rétablissement peut également s'accompagner d'effets environnementaux qui dépassent les objectifs fixés. Ces effets environnementaux, notamment les éventuels impacts sur des espèces non ciblées ou sur l'environnement, ont été pris en compte durant la planification du rétablissement. L'EES est incorporée au présent programme et est résumée ci‑dessous.

Ce sont les travaux de terrain requis pour les relevés, les suivis et les activités de gestion qui risquent le plus d'avoir des effets négatifs sur l'environnement, mais il est possible d'éviter ces effets ou de les réduire au minimum en choisissant des techniques et des pratiques appropriées et en sollicitant le concours de l'Agence Parcs Canada et de l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry (voir la section intitulée « Effets sur les espèces non ciblées » de la partie fédérale du présent document). Certaines des activités prévues dans le programme de rétablissement pourraient exiger une évaluation environnementale à l'échelle du projet conformément à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. L'incidence sur l'environnement de toutes les activités nécessitant la tenue d'une évaluation environnementale à l'échelle du projet sera évaluée en temps voulu, conformément aux dispositions de cette loi.

Le présent programme de rétablissement aura sans doute des répercussions positives pour l'environnement, puisqu'il vise la protection de l'habitat de la bartramie à feuilles dressées. Les mesures proposées pour atteindre les objectifs de rétablissement n'auront vraisemblablement aucun effet négatif important sur l'environnement, puisqu'elles visent la protection de l'habitat, la recherche, la promotion de l'intendance, la sensibilisation du public, l'amélioration des connaissances sur les besoins en matière d'habitat de l'espèce et sur les menaces qui pèsent sur ses populations, la réalisation de relevés et de cartes de répartition pour l'espèce et son habitat et la restauration de l'habitat (voir la section intitulée « Approches recommandées pour atteindre les objectifs de rétablissement », à l'annexe 1).

En somme, le processus d'EES permet de conclure que le présent programme de rétablissement de la bartramie à feuilles dressées aura probablement plusieurs effets bénéfiques sur l'environnement et sur les espèces non ciblées et qu'il ne devrait vraisemblablement avoir aucun effet négatif important.

Programme de rétablissement de la petite-centaurée de Muhlenberg
Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement publiés en vertu de la Loi sur les espèces en péril, conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'objet de l'EES est d'incorporer les considérations environnementales à l'élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que certains programmes peuvent, par inadvertance, avoir des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux, notamment les incidences possibles sur les espèces non ciblées ou leur habitat. Les résultats de l'EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

L'aire de répartition de la petite-centaurée de Muhlenberg chevauche celle de tout un cortège de plantes et d'invertébrés en péril, qui constituent un des plus remarquables assemblages connus d'espèces au Canada (GOERT, 2002). Comme les sites pouvant servir à l'introduction de la petite-centaurée de Muhlenberg n'ont pas encore été choisis et que de grandes concentrations d'autres espèces en péril sont présentes dans certaines localités, il est impossible de prévoir toutes les répercussions positives et négatives possibles des activités de rétablissement. Cependant, plusieurs de ces espèces sont menacées par les mêmes principaux facteurs (développement foncier et espèces introduites) que la petite-centaurée de Muhlenberg. Par conséquent, la plupart des activités proposées (protection et restauration de l'habitat, etc.) devraient globalement avoir un effet positif sur les espèces et communautés indigènes non ciblées ainsi que sur leur habitat.

Cependant, certaines mesures d'aménagement à grande échelle, comme l'élimination des espèces envahissantes ou l'application d'herbicides, si elles ne sont pas planifiées et mises en œuvre avec soin, pourraient avoir un effet négatif sur d'autres espèces végétales en péril (par exemple à cause du piétinement, de l'empoisonnement, de l'herbivorie accrue ou de la dispersion accidentelle d'espèces exotiques). Le piétinement associé aux activités de rétablissement menées sur les lieux (relevés, recherche, restauration, aménagement, etc.) constitue une menace pour les espèces en péril poussant à l'intérieur ou à proximité des lieux abritant la petite-centaurée de Muhlenberg ou étant proposés pour la translocation de cette espèce. De plus, l'accroissement des populations au moyen de génotypes provenant d'autres localités risque de nuire aux populations existantes (McKay et al., 2005).

Les effets potentiellement nuisibles des mesures de rétablissement peuvent être atténués ou évités à l'étape de la mise en œuvre des projets, grâce à l'adoption de procédures de terrain adéquates et/ou à la participation active de l'Agence Parcs Canada et de l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry. De plus, toutes les mesures d'accroissement ou d'établissement de populations devront être effectuées conformément au principe de précaution, et les recherches devront comporter des essais de translocation expérimentale (Maslovat, 2006). Une démarche permettant de réduire au minimum les effets négatifs de la translocation consisterait à choisir les sites de restauration ou de translocation parmi des sites qui sont déjà trop dégradés pour héberger des populations viables d'autres espèces en péril. Par ailleurs, certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient exiger une évaluation environnementale conformément à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE). Toutes les activités qui exigeraient une évaluation environnementale à l'échelle du projet seront évaluées en temps voulu, conformément aux dispositions de la LCEE.

Les mesures visant à favoriser le rétablissement de la petite-centaurée de Muhlenberg devraient, si elles sont menées de manière transparente et enrichissante sur le plan de l'information, profiter à toutes les espèces en péril et à leur habitat, en sensibilisant le public aux graves conséquences environnementales des espèces exotiques envahissantes ainsi qu'à la nécessité de préserver les processus écologiques naturels et de protéger les milieux naturels contre les effets du développement foncier. Le présent programme aura des bienfaits pour l'environnement, du fait qu'il favorise la conservation et le rétablissement de la petite-centaurée de Muhlenberg, composante naturelle de la biodiversité. Il est même probable que la restauration de l'habitat de la petite-centaurée de Muhlenberg profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu. Le processus d'EES a révélé que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets bénéfiques pour l'environnement et les autres espèces. La mise en œuvre du présent programme de rétablissement ne devrait avoir aucun effet nuisible évident sur l'environnement.

Programme de rétablissement de méconelle d'Orégon (Meconella oregana) au Canada

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'objet de l'EES est d'incorporer les considérations environnementales à l'élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que certains programmes peuvent, par inadvertance, avoir des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en compte directement tous les effets environnementaux, notamment les incidences possibles sur les espèces non ciblées ou leur habitat. Les résultats de l'EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

Les effets (positifs et négatifs) que ce programme de rétablissement pourrait avoir sur les espèces non visées, les communautés naturelles ou les processus naturels ont été évalués. Il est important de souligner qu'un certain nombre d'autres espèces rares (Tableau 7) ont été signalées non loin d'une ou plusieurs populations existantes de la méconelle d'Orégon. Les efforts de rétablissement de la méconelle d'Orégon profiteront sans doute à ces espèces rares cooccurrentes, qui font face aux mêmes menaces, comme l'envahissement de leur habitat par des espèces exotiques envahissantes.

Tableau 7 - Autres espèces rares présentes dans le même habitat
Espèce Nom français Cote de conservation Statut du COSEPAC*
Papillons
Erynnis propertius Hespérie propertius G5 S2S3
Euphyes vestris Hespérie rurale G5 S3 M
Plantes
Agrostis pallens Agrostide pâle G4G5 S3S4
Allium amplectens Ail embrassant G4 S3
Eurybia radulina Aster râpette G4G5 S1
Balsamorhiza deltoidea Balsamorhize à feuilles deltoïdes G5 S1 VD
Botrychium simplex Botryche simple G5 S2S3
Clarkia amoena var. lindleyi Clarkie de Lindley G5T5 S3
Entosthodon fascicularis Entosthodon fasiculé G4G5 S2S3 P
Githopsis specularioides Githopsis commun G5 S2S3
Heterocodon rariflorum Hétérocodon rariflore G5 S3
Idahoa scapigera Idahoé acaule G5 S2
Lomatium dissectum var. dissectum Lomatium à feuilles découpées G4T4 S1
Lotus unifoliolatus var. unifoliolatus Lotier des prairies G5T5 S3
Lupinus lepidus Lupin élégant G5 S1 VD
Plagiobothrys tenellus Plagiobothryde délicate G4G5 S1 M
Rupertia physodes Rupertie de Californie G4 S3
Sanicula bipinnatifida Sanicle bipinnatifide G5 S2 M
Packera macounii Séneçon de Macoun G5 S3
Sericocarpus rigidus Aster rigide G3 S2 P
Viola howellii Violette de Howell G4 S2S3
Viola praemorsa ssp. praemorsa Violette jaune des monts G5T3T5 S2 VD
Yabea microcarpa Yabée à petits fruits G5? S1S2
*Statut : VD = en voie de disparition, M = menacée, P = préoccupante. Les cotes S ont été attribuées par le Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique et par NatureServe.

Il n'est certes pas possible d'examiner toutes les interactions spécifiques potentielles pouvant résulter de la mise en œuvre de ce programme de rétablissement, mais il est possible de souligner les effets positifs particuliers suivants :

  • La protection de l'habitat réduira en général les menaces et les perturbations auxquelles font également face les espèces cooccurrentes et leur habitat.
  • Une éducation et une sensibilisation accrues du public peuvent réduire les activités néfastes dans les endroits où la méconelle d'Orégon et d'autres espèces en péril sont présentes.
  • La gestion des espèces exotiques envahissantes peut restaurer l'habitat d'autres espèces végétales en péril et d'espèces indigènes en général.

Le programme de rétablissement de la méconelle d'Orégon devrait avoir plusieurs effets positifs sur d'autres espèces et l'environnement, mais pourrait également avoir certains effets négatifs sur les espèces non ciblées, les communautés naturelles ou les processus naturels si des méthodes rigoureuses de conservation ne sont pas mises en œuvre. Bien qu'on s'attende à ce que la mise en œuvre du programme de rétablissement de la méconelle d'Orégon ait plusieurs effets positifs sur d'autres espèces et l'environnement, toutes les activités menées sur le terrain (relevés, recherche et gestion) pour rétablir l'espèce risquent d'entraîner le piétinement ou la perturbation d'autres espèces cooccurrentes, à moins que des précautions soient prises pour éviter d'endommager les plantes et les animaux. Si les mesures de gestion à grande échelle, comme l'élimination des espèces exotiques envahissantes ou l'utilisation d'herbicides, ne sont pas soigneusement planifiées et mises en œuvre, elles pourraient avoir des effets négatifs sur les autres plantes en péril (piétinement, augmentation de l'herbivorie, dispersion accidentelle d'espèces exotiques envahissantes, colonisation potentielle des nouvelles trouées par d'autres espèces exotiques envahissantes, dommages dus à l'application inappropriée d'herbicide, etc.) et sur l'environnement (ruissellement de l'herbicide appliqué).

Les effets potentiellement nuisibles des mesures de rétablissement peuvent être atténués ou évités à l'étape de la mise en œuvre des projets, grâce à l'adoption de procédures de terrain adéquates et à la participation active de partenaires de conservation clés tels que l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry et les organismes gouvernementaux concernés. De plus, toutes les mesures d'accroissement ou d'établissement de populations devront être effectuées conformément au principe de précaution, et les recherches devront comporter des essais de translocation expérimentale (Maslovat, 2006). Une démarche permettant de réduire au minimum les effets négatifs de la translocation consisterait à choisir les sites de restauration ou de translocation parmi des sites qui sont déjà trop dégradés pour héberger des populations viables d'autres espèces en péril. Par ailleurs, certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient exiger une évaluation environnementale conformément à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE). Toutes les activités qui exigeraient une évaluation environnementale à l'échelle du projet seront évaluées en temps voulu, conformément aux dispositions de la LCEE.

Les mesures visant à favoriser le rétablissement de la méconelle d'Orégon devraient, si elles sont menées de manière transparente et enrichissante sur le plan de l'information, profiter à toutes les espèces en péril et à leur habitat, en sensibilisant le public aux graves conséquences environnementales des espèces exotiques envahissantes ainsi qu'à la nécessité de préserver les processus écologiques naturels et de protéger les milieux naturels contre les effets du développement foncier. Le présent programme aura des bienfaits pour l'environnement, du fait qu'il favorise la conservation et le rétablissement de la méconelle d'Orégon, composante naturelle de la biodiversité. Il est même probable que la restauration de l'habitat de la méconelle d'Orégon profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu. Le processus d'EES a révélé que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets bénéfiques pour l'environnement et les autres espèces. La mise en œuvre du présent programme de rétablissement ne devrait avoir aucun effet nuisible évident sur l'environnement.

Programme de rétablissement de l’uropappe de Lindley au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Tous les documents de planification du rétablissement des espèces en péril sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES), conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'EES a pour but d'intégrer les facteurs environnementaux à l'élaboration des politiques publiques, plans et propositions de programmes, afin d'appuyer la prise de décisions favorables à l'environnement.

Les programmes de rétablissement sont conçus au bénéfice des espèces en péril et de la biodiversité en général. On reconnaît toutefois que, au-delà des bienfaits recherchés, ces programmes peuvent produire des effets inattendus sur l'environnement. Le processus de planification, qui obéit à des lignes directrices nationales, intègre explicitement la prise en compte de tous les effets sur l'environnement, et en particulier des impacts possibles sur les espèces ou les habitats non visés. Les résultats de l'EES sont intégrés au programme, et ils sont aussi résumés ci-après.

L'uropappe de Lindley côtoie plusieurs espèces de végétaux et d'invertébrés rares et en péril présentes dans les écosystèmes du chêne de Garry et les écosystèmes connexes (GOERT, 2002) (Tableau 7). On peut s'attendre à ce que la plupart des activités proposées pour le rétablissement de l'uropappe de Lindley (protection des sites, atténuation des menaces) aient un effet positif net sur l'habitat de ces espèces et communautés non visées. Il est néanmoins possible que certaines mesures de gestion appliquées aux fins du rétablissement de l'uropappe de Lindley (désherbage, débroussaillage, augmentation des populations, translocations d'espèces) aient des effets collatéraux imprévus sur des espèces non ciblées présentes dans le même territoire. Bien que probablement faible, le risque que les activités de rétablissement produisent des effets négatifs doit être dûment considéré. Une façon d'atténuer de tels effets négatifs est de surveiller les résultats de la gestion de l'uropappe de Lindley. Selon les principes de gestion adaptative, un volet essentiel de la planification du rétablissement est de prévoir et de surveiller les effets collatéraux possibles (tant positifs que négatifs) sur les espèces, les communautés et les processus écologiques non ciblés.

Tableau 7 . Espèces rares dont la présence en association avec l'uropappe de Lindley est connue, et désignations de celles-ci par la province et le gouvernement fédéral. Sources : B.C. Conservation Data Centre, 2011; NatureServe, 2010.

Nom commun Nom scientifique Classement provincial, Colombie-Britannique Désignation du COSEPAC Situation selon la LEP
Tillée dressée Crassula connata var. connata S2 Rouge Non déterminée Non déterminée
Yabée à petits fruits Yabea microcarpa S1S2 Rouge Non déterminée Non déterminée
Plagiobothryde délicate Plagiobothrys tenellus S1 Rouge Menacée Menacée
Violette jaune des monts Viola praemorsa ssp. praemorsa S2 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Ail de Geyer Allium geyeri S2S3 Bleu Non déterminée Non déterminée
Isoète de Nuttall Isoetes nuttallii S3 Bleu Non déterminée Non déterminée
Ail embrassant Allium amplectens S3 Bleu Non déterminée Non déterminée
Méconelle d'Orégon Meconella oregana S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Bartramie à feuilles dressées Bartramia stricta S2 Rouge En voie de disparition En voie de disparition

Il est possible d'atténuer ou d'éliminer les effets négatifs éventuels au moment même de l'exécution du projet par de bonnes pratiques de terrain et une étroite collaboration avec des partenaires clés tels que l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry et les organismes gouvernementaux concernés. Certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient devoir faire l'objet d'évaluations environnementales en vertu de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale. Toutes les activités nécessitant une évaluation environnementale à l'échelle du projet seront évaluées en temps et lieu, conformément aux dispositions de la Loi.

Le présent programme de rétablissement est bénéfique pour l'environnement en ce qu'il favorise la conservation et le rétablissement de l'uropappe de Lindley, composante naturelle de la biodiversité. Les activités nécessaires à l'atteinte des objectifs de rétablissement risquent peu d'avoir des effets négatifs importants sur l'environnement, car elles se limitent à la remise en état de l'habitat, à des travaux de recherche, à la promotion de l'intendance, à la sensibilisation du public, à l'amélioration des connaissances sur les besoins de l'espèce en matière d'habitat et sur les menaces qui pèsent sur les populations, et à des travaux de cartographie, d'inventaire et de remise en état à l'égard de l'espèce et de son habitat. De plus, il est probable qu'une remise en état soigneuse de l'habitat de l'uropappe de Lindley profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu.

En résumé, l'évaluation environnementale stratégique a mené à la conclusion que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets positifs sur l'environnement et sur d'autres espèces. La mise en œuvre du présent programme ne devrait avoir aucun effet négatif manifeste sur l'environnement.

Programme de rétablissement de la plagiobothryde odorante au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée dans le cadre de tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP conformément à la Directive du Cabinet de 1999 sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'objet de l'EES est d'incorporer les considérations environnementales à l'élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des plans peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des directives nationales prend en compte tous les effets environnementaux, avec une attention particulière accordée aux impacts possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l'EES sont directement inclus dans le plan de gestion lui-même, mais également résumés ci‑dessous.

La petite dépression humide au printemps où l'on a observé la plagiobothryde odorante pour la dernière fois ne semble pas jouer un rôle important pour une autre espèce végétale ou vertébrée. Les méthodes de rétablissement proposées pour ce site ne devraient pas avoir d'impact direct important sur les populations existantes de végétaux ou d'animaux, ni sur le milieu environnant. Ailleurs, l'aire de répartition historique de la plagiobothryde odorante chevauche celles d'autres végétaux et invertébrés en péril (GOERT, 2002). Comme on n'a pas encore déterminé les sites d'introduction ou de réintroduction potentielle et que certains sites abritent un grand nombre d'espèces végétales en péril et de fortes concentrations d'espèces rares, il n'est pas possible de prévoir tous les effets positifs et négatifs possibles des activités de rétablissement. Toutefois, bon nombre de ces espèces et leur habitat sont menacés par les mêmes facteurs principaux (c.‑à‑d. développement foncier et espèces exotiques envahissantes) que la plagiobothryde odorante. Ainsi, la plupart des activités de rétablissement proposées (p. ex. protection, restauration de l'habitat) devraient avoir un effet net positif sur les espèces et communautés indigènes non visées et leur habitat. En outre, il faut soigneusement planifier et mettre en œuvre les activités de rétablissement afin d'atténuer leurs éventuels effets négatifs sur d'autres espèces en péril.

Programme de rétablissement du carex tumulicole
Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'objet de l'EES est d'incorporer les considérations environnementales à l'élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que certains programmes peuvent, par inadvertance, avoir des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des directives nationales prend en compte tous les effets environnementaux, avec une attention particulière accordée aux impacts possibles sur les espèces ou les habitats non visés. Les résultats de l'EES sont directement intégrés dans le programme de rétablissement et également résumés dans l'énoncé qui suit.

Le carex tumulicole occupe souvent les mêmes habitats que de nombreuses autres espèces en péril des chênaies de Garry et des écosystèmes qui y sont associés (Tableau 4 ). Il est prévu que la plupart des mesures de rétablissement du carex tumulicole proposées (p. ex. la protection de sites et l'atténuation des menaces) auront un effet positif net sur l'habitat des autres espèces et communautés non visées. Néanmoins, il est possible que certaines mesures de gestion particulières appliquées durant le rétablissement du carex tumulicole (p. ex. l'élimination de plantes exotiques envahissantes, l'enlèvement des arbustes, le fauchage, la culture artificielle en vue de l'augmentation des populations ou la translocation de l'espèce) entraînent des effets indirects imprévus sur les autres espèces et les écosystèmes présents mais non visés. Même si elles sont probablement faibles, les chances que des effets négatifs se fassent sentir en raison des activités de rétablissement doivent être dûment évaluées. Conformément aux principes de gestion adaptive, un des volets importants de la planification des mesures de rétablissement sera de prévoir et de surveiller tout effet indirect possible (tant positif que négatif) sur les espèces, les communautés et les processus écologiques non visés.

Pour s'assurer que les mesures visant une espèce ne nuisent pas indûment au rétablissement d'une autre, il est essentiel d'obtenir la collaboration des principaux partenaires de conservation tels que l'Équipe de rétablissement des écosystèmes à chêne de Garry et des organismes gouvernementaux pertinents.

Tableau 4. Liste partielle d'espèces végétales en péril non visées susceptibles d'être affectées par les activités de rétablissement.

Espèce Classement provincial Statut du COSEPAC Annexe de la LEP Document de planification du rétablissement de l'ERECG ou établi en vertu de la LEP susceptible d'être affecté
Allium amplectens
Ail embrassant
S3, liste bleue Non évaluée Oui
Bidens amplissima
Grand bident
S3, liste bleue Espèce préoccupante 1 Oui
Callitriche marginata
Callitriche marginée
S1, liste rouge Statut en attente Oui
Centaurium muehlenbergii
Petite‑centaurée de Muhlenberg
S1, liste rouge En voie de disparition Oui
Crassula connata var. connata
Tillée dressée
S2, liste rouge Non évaluée Oui
Epilobium densiflorum
Épilobe densiflore
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Helenium autumnale var. grandiflorum
Hélénie automnale des montagnes
S2S3, liste bleue Non évaluée Non
Juncus kelloggii
Jonc de Kellogg
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Limnanthes macounii
Limnanthe de Macoun
S2, liste rouge Menacée 1 Oui
Lotus formosissimus
Lotier splendide
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Lotus pinnatus
Lotier à feuilles pennées
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Minuartia pusilla
Minuartie naine
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Orthocarpus bracteosus
Orthocarpe à épi feuillu
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Psilocarphus elatior
Psilocarphe élevé
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Ranunculus alismifolius var. alismifolius
Renoncule à feuilles d'alisme
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Ranunculus californicus
Renoncule de Californie
S1, liste rouge En voie de disparition Oui
Sanicula bipinnatifida
Sanicle bipinnatifide
S1, liste rouge Menacée 1 Oui
Triphysaria versicolor ssp. versicolor
Triphysaire versicolore
S1, liste rouge En voie de disparition 1 Oui
Programme de rétablissement pour le microséris de Bigelow au Canada
Évaluation environnementale stratégique

Conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) doit être effectuée pour tous les programmes de rétablissement élaborés en vertu de la Loi sur les espèces en péril. L'objet de l'EES est de faire en sorte que les réalités environnementales soient prises en compte dans l'élaboration des politiques, plans et programmes publics, de manière à favoriser un processus décisionnel qui respecte l'environnement.

La planification du rétablissement a pour objectif de bénéficier aux espèces en péril et à la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que tout programme de rétablissement peut également s'accompagner d'effets environnementaux qui dépassent les objectifs fixés. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. L'EES est incorporée au présent programme et est résumée ci-dessous.

L'aire de répartition du microséris de Bigelow chevauche celle de tout un cortège de plantes et d'invertébrés en péril, qui constituent un des plus remarquables assemblages connus d'espèces au Canada (GOERT, 2002; Tableau 7). Les mesures prises en vue du rétablissement du microséris de Bigelow devraient être bénéfiques pour ces espèces en améliorant l'habitat en général. La restauration de l'habitat du microséris de Bigelow sera bénéfique aux espèces associées avec cet habitat, qui sont aussi mises en péril par l'empiètement de plantes ligneuses, la compétition exercée par des espèces exotiques envahissantes et l'accumulation de matière organique. Les mesures prises afin d'aider au rétablissement de cette espèce devraient, si elles sont exécutées de façon appropriée (p. ex. de façon ouverte et instructive), bénéficier à toutes les espèces en péril et à leur habitat. Ceci peut être accompli en sensibilisant davantage le public aux répercussions environnementales néfastes associées aux espèces exotiques envahissantes, au besoin de maintenir les processus écologiques naturels (p. ex. si les feux sont identifiés comme un élément de gestion pour certaines localités où se trouve le microséris de Bigelow) et au besoin de protéger les parcelles d'habitat naturel contre les impacts des projets adjacents.

Les mesures requises pour le rétablissement du microséris de Bigelow pourraient néanmoins nuire à d'autres espèces en péril si elles perturbent le site de façon excessive (p. ex., mesures visant à éliminer les espèces exotiques envahissantes et les espèces ligneuses plantées qui empiètent sur l'espèce). Toute activité réalisée sur les lieux risque nuire à d'autres espèces en péril, entre autres par piétinement ou par introduction accidentelle de graines d'espèces exotiques envahissantes. Il est donc nécessaire d'agir avec prudence pour éviter les effets indirects. Dans le cas où il serait établi que le feu constitue une composante nécessaire de la restauration du microséris de Bigelow, il faudra veiller à ce que la perturbation naturelle demeure à l'intérieur de la zone visée et que le feu ne favorise pas par inadvertance la croissance d'une espèce exotique envahissante.

Tableau 7. Autres espèces rares présentes dans l'aire de répartition canadienne du microséris de Bigelow et leur statut provincial et fédéral. Sources : B.C. Conservation Data Centre (2011) et NatureServe (2010).

Nom scientifique Nom commun Cote accordée en C.-B. Désignation COSEPAC Statut LEP
Allium amplectens Ail embrassant S3 Bleu Non évaluée Non évaluée
Anagallis minima Mouron nain S3 Bleu Non évaluée Non évaluée
Alopecurus carolinianus Vulpin de Caroline S2 Rouge Non évaluée Non évaluée
Callitriche marginata Callitriche marginée S1 Rouge Non évaluée Non évaluée
Carex pansa Carex étendu S2S3 Blue Non évaluée Non évaluée
Carex tumulicola Carex tumicole S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Castilleja victoriae Castilléjie de Victoria S1 Rouge En voie de disparition Non évaluée
Centaurium muehlenbergii Petite-centaurée de Muhlenberg S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Crassula connata var. connata Tillée dressée S2 Rouge Non évaluée Non évaluée
Clarkia amoena var. lindleyi Godétie S3 Bleu Non évaluée Non évaluée
Dryopteris arguta Dryoptère côtière S2S3 Bleu Préoccupante Préoccupante
Heterocodon rariflorum Hétérocodon rariflore S3 Bleu Non évaluée Non évaluée
Isoetes nuttallii Isoète de Nuttall S3 Bleu Non évaluée Non évaluée
Limnanthes macounii Limnathe de Macoun S2 Rouge Menacée Menacée
Lomatium grayi Lomatium de Gray S1 Rouge Menacée Menacée
Lotus formosissimus Lotier splendide S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Lotus unifoliolatus var. unifoliolatus Lotier des prairies S3 Bleu Non évaluée Non évaluée
Minuartia pusilla Minuartie naine S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Navarretia intertexta Navarrétie à aiguilles S2 Rouge Non évaluée Non évaluée
Plagiobothrys figuratus Plagiobothryde odorante S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Psilocarphus elatior Psilocarpe élevé S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Sanicula arctopoides Sanicle patte-d'ours S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Sanicula bipinnatifida Sanicle bipinnatifide S2 Rouge Menacée Menacée
Trifolium depauperatum var. depauperatum Trèfle appauvri S3 Bleu Non évaluée Non évaluée
Triphysaria versicolor ssp. versicolor Triphysarie versicolore S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition
Coenonympha tullia insulana Satyre fauve de la sous-espèce insulana S1 Rouge Non évaluée Non évaluée
Erynnis propertius Hespérie de Propertius S2S3 Bleu Non évaluée Non évaluée
Euphydryas editha taylori Damier de Taylor S1 Rouge En voie de disparition En voie de disparition

Les effets négatifs potentiels pourront être atténués ou évités à l'étape de la mise en œuvre du projet par l'application de procédures de terrain adéquates et/ou une étroite collaboration avec les principaux partenaires au titre de la conservation, comme l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry et les organismes gouvernementaux appropriés. Certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient devoir faire l'objet d'une évaluation environnementale conformément à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE). Toutes les activités nécessitant une évaluation environnementale à l'échelle du projet seront évaluées en temps voulu, conformément aux dispositions de la LCEE.

Le présent programme aura des bienfaits pour l'environnement, du fait qu'il favorise la conservation et le rétablissement Du microséris de Bigelow, composante naturelle de la biodiversité. Les activités requises pour l'atteinte des objectifs de rétablissement risquent peu d'avoir des effets négatifs importants sur l'environnement, parce qu'elles visent uniquement à réhabiliter l'habitat, à effectuer des recherches, à promouvoir l'intendance, à sensibiliser le public, à acquérir des connaissances sur les besoins de l'espèce en matière d'habitat et sur les menaces qui pèsent sur les populations et à réaliser des travaux de cartographie, d'inventaire et de rétablissement à l'égard de l'espèce et de son habitat. Il est même probable que la restauration de l'habitat du microséris de Bigelow profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu.

En résumé, l'évaluation environnementale stratégique permet de conclure que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets positifs sur l'environnement et sur d'autres espèces. La mise en œuvre du présent programme ne devrait avoir aucun effet négatif manifeste sur l'environnement.

Programme de rétablissement de l’épilobe de Torrey
Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'objet de l'EES est d'incorporer les considérations environnementales à l'élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces non ciblées ou leur habitat. Les résultats de l'EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

Les mesures prises pour rétablir l'épilobe de Torrey devraient profiter aux autres espèces spécialistes, car elles amélioreront la qualité de leur habitat. La restauration du pré Craigflower sera favorable à toutes les espèces spécialistes vivant dans ce milieu, auxquelles nuisent l'empiètement des espèces ligneuses, la compétition des espèces exotiques envahissantes et l'accumulation de matière organique. On sait que d'autres espèces rares côtoient l'épilobe de Torrey, notamment :

  • l'épilobe densiflore (Epilobium densiflorum);
  • le lotier des prairies (Lotus unifoliolatus);
  • la navarrétie à aiguilles (Navarretia intertexta).

Les mesures visant à favoriser le rétablissement de l'espèce devraient, si elles sont menées de manière transparente et enrichissante sur le plan de l'information, profiter à toutes les espèces en péril et à leur habitat, en sensibilisant le public aux graves conséquences environnementales des espèces exotiques envahissantes ainsi qu'à la nécessité de préserver les processus écologiques naturels (s'il est établi que le feu est nécessaire au maintien du pré Craigflower) et de protéger les milieux naturels contre les effets du développement foncier.

Les mesures requises pour le rétablissement de l'épilobe de Torrey pourraient néanmoins nuire à d'autres espèces en péril si elles perturbent le site de façon excessive (p. ex., mesures visant à éliminer les espèces exotiques envahissantes et les espèces ligneuses plantées qui empiètent sur l'espèce). Toute activité réalisée sur les lieux risque nuire à d'autres espèces en péril, entre autres par piétinement ou par introduction accidentelle de graines d'espèces exotiques envahissantes. Il est donc nécessaire d'agir avec prudence pour éviter les effets indirects. Dans le cas où il serait établi que le feu constitue une composante nécessaire de la restauration du pré Craigflower, il faudra veiller à ce que la perturbation naturelle demeure à l'intérieur du pré et que le feu ne favorise pas par inadvertance la croissance d'une espèce exotique envahissante.

Ces effets négatifs potentiels peuvent être atténués ou évités à l'étape de la mise en œuvre, au moyen de procédures de terrain adéquates ou d'une étroite participation de l'Agence Parcs Canada et de l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry. Certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient devoir faire l'objet d'évaluations environnementales conformément à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE). Toutes les activités nécessitant une évaluation environnementale à l'échelle du projet seront évaluées en temps voulu, conformément aux dispositions de la LCEE.

Le présent programme aura des bienfaits pour l'environnement, du fait qu'il favorise la conservation et le rétablissement de l'épilobe de Torrey, composante naturelle de la biodiversité. Les activités requises pour l'atteinte des objectifs de rétablissement risquent peu d'avoir des effets négatifs importants sur l'environnement, parce qu'elles visent uniquement à réhabiliter l'habitat, à effectuer des recherches, à promouvoir l'intendance, à sensibiliser le public, à acquérir des connaissances sur les besoins de l'espèce en matière d'habitat et sur les menaces qui pèsent sur les populations et à réaliser des travaux de cartographie, d'inventaire et de rétablissement à l'égard de l'espèce et de son habitat. Il est même probable que la restauration de l'habitat de l'épilobe de Torrey profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu.

En résumé, l'évaluation environnementale stratégique permet de conclure que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets positifs sur l'environnement et sur d'autres espèces. La mise en œuvre du présent programme ne devrait avoir aucun effet négatif manifeste sur l'environnement.

Programme de rétablissement de l’épilobe densiflore

Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant admis que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des effets possibles sur des espèces non ciblés ou sur leur habitat. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

Le présent programme sera sans doute bénéfique pour l’environnement, du fait qu’il favorise le rétablissement de l’épilobe densiflore. Les activités recommandées pour atteindre les objectifs de population et de répartition ne devraient pas avoir de répercussions néfastes importantes sur l'environnement, car elles se limitent essentiellement à la protection et à la restauration de l'habitat, à la promotion des mesures d'intendance et à la sensibilisation du public, à l'amélioration des connaissances sur les besoins de l'espèce en matière d'habitat et les menaces qui pèsent sur les populations et à la réalisation de travaux de cartographie, d'inventaire et de restauration visant l'espèce et son habitat.

Le programme de rétablissement identifie les menaces actuelles (section 4) pour l’épilobe densiflore et son habitat. Les objectifs de population et de répartition visent explicitement à contrer ces menaces et à combler ces lacunes. Le plus grand potentiel d’effets environnementaux négatifs provient des activités sur le terrain visant la restauration de l’habitat, la suppression des espèces exotiques envahissantes et l’application d’herbicide (si nécessaire). Par exemple, les tentatives de réintroduction peuvent répandre les espèces exotiques envahissantes, augmenter la perturbation du sol ou augmenter le piétinement dans les milieux sensibles, où d’autres espèces rares peuvent vivre à proximité de l’épilobe densiflore, comme la limnanthe de Macoun (Limnanthes macounii) à Rocky Point, ou l’épilobe de Torrey (Epilobium torreyi), le lotier des prairies (Lotus unifoliolatus) et la navarrétie à aiguilles (Navarretia intertexta) au parc régional du Lac-Thetis. Cependant, ces effets sont évitables ou peuvent être atténués à l’étape d’implantation de projet grâce à l’adoption de procédures de terrain adéquates ou à la collaboration de partenaires clés du milieu de la conservation, comme l’Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry et les organismes gouvernementaux concernés.

Certaines des activités prévues, notamment l’établissement de populations de l’espèce et la remise en état de l’habitat, pourraient devoir faire l’objet d’évaluations environnementales conformément à la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE). Toutes les activités nécessitant une évaluation environnementale à l’échelle du projet seront évaluées en temps voulu, conformément aux dispositions de la LCEE. En résumé, l'évaluation environnementale stratégique permet de conclure que le présent programme de rétablissement aura plusieurs effets positifs sur l'environnement et sur d'autres espèces. Aucun effet nuisible important n’est anticipé.

Programme de rétablissement de Potamot de Hill

Évaluation environnementale stratégique

Tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) en vertu de la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’évaluation environnementale stratégique a pour objectif d’intégrer des considérations environnementales à l’élaboration de politiques, plans et programmes publics afin d’appuyer la prise de décisions respectueuses de l’environnement.

La planification du rétablissement est à l’avantage des espèces en péril et de la biodiversité en général. On sait cependant que les plans mènent parfois par inadvertance à des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le processus de planification basé sur les lignes directrices nationales intègre directement l’examen de tous les effets sur l’environnement, avec un accent particulier sur les répercussions possibles sur les espèces ou habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au plan lui-même, mais on en trouve un résumé ci-dessous.

On s’attend à ce que les effets sur les autres espèces soient bénéfiques, et on ne prévoit aucun effet négatif. La gestion du potamot de Hill touche surtout l’élaboration de politiques et la communication. Puisque le but est de maintenir les sites et les populations actuels, la gestion proprement dite de l’habitat actuel sera très restreinte. L’accent sera principalement placé sur les processus naturels et dynamiques des milieux humides, comme la variation des niveaux de l’eau, l’activité des castors, les stades de succession de la végétation, etc. afin qu’ils continuent à fonctionner naturellement. Les mesures de gestion qui maintiennent l’intégrité et la composition chimique de l’eau dans les milieux humides auront des répercussions bénéfiques sur de nombreuses autres espèces du même habitat.

Le présent plan de gestion aura des avantages clairs pour l’environnement grâce à la promotion de la conservation du potamot de Hill. On a examiné la possibilité que le plan ait des effets négatifs inattendus sur d’autres espèces. L’EES a conclu que le plan aurait des avantages clairs pour l’environnement et n’entraînerait aucun effet négatif important. Le lecteur peut se référer aux sections suivantes du document : Mesures de conservation (6.3); Besoins biologiques et habitat (3.3.1) et Rôle écologique (3.3.2).

Programme de rétablissement de renoncule de Californie au Canada

Évaluation environnementale stratégique

La majorité des mesures de rétablissement proposées permettront d'améliorer la protection de l'habitat, de faire apprécier les espèces rares à une plus grande part du public ainsi que de réduire l'impact des humains et la pression exercée par les plantes exotiques. Elles auront donc un effet positif sur la plupart des espèces non ciblées, des communautés naturelles et des processus écologiques. Les mesures de rétablissement destinées à réduire les effets des arbres et arbustes indigènes qui empiètent sur l'habitat (voir la section 4.2.2, « Changements dans la dynamique écologique ou les processus naturels »), en raison de la suppression des incendies, auront un impact négatif sur les espèces ligneuses ciblées ainsi que les espèces animales et végétales qui en dépendent.

Un certain nombre d'espèces en péril et d'espèces rares à l'échelle provinciale sont présentes à l'intérieur ou près des populations de renoncule de Californie (tableau 7 ). La plupart des mesures de rétablissement proposées pour le rétablissement de la renoncule de Californie devraient globalement avoir un effet positif sur les espèces et communautés non ciblées. Néanmoins, il est possible que certaines mesures réalisées en vue du rétablissement de la renoncule de Californie (élimination des mauvaises herbes et des arbustes, accroissement de l'effectif, translocation d'individus de l'espèce, etc.) aient des effets secondaires imprévus sur les espèces cooccurrentes non ciblées. Les risques que les mesures de rétablissement aient de tels effets négatifs, bien que minces, doivent être dûment pris en compte; une des façons d'atténuer ces effets négatifs consiste à assurer le suivi des résultats des mesures de gestion mises en œuvre pour le rétablissement de la renoncule de Californie. Conformément au principe de gestion adaptative, un des aspects importants de la planification des mesures de rétablissement sera de prévoir, de surveiller et d'atténuer leurs effets secondaires (positifs et négatifs) sur les espèces non ciblées, les communautés naturelles et les processus écologiques.

Tableau 7. Liste partielle des espèces en péril ou vulnérables qui pourraient être touchées par les activités de rétablissement menées par l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry ou liées à la LEP. Sources : Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, 2011; NatureServe, 2011.
Nom scientifique et nom français Cote provinciale en Colombie-Britannique Désignation du COSEPAC Statut selon la LEP
Allium amplectens
Ail embrassant
S3, Liste bleue Non évaluée Non évaluée
Callitriche marginata
Callitriche marginée
S1, Liste rouge Non évaluée Non évaluée
Castilleja levisecta
Castilléjie dorée
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Castilleja victoriae
Castilléjie de Victoria
S1, Liste rouge En voie de disparition Non évaluée
Coenonympha tullia insulana
Satyre fauve de la sous-espèce insulana
S1, Liste rouge Non évaluée Non évaluée
Entosthodon fascicularis
Entosthodon fasciculé
S2S3, Liste bleue Espèce préoccupante Espèce préoccupante
Limnanthes macounii
Limnanthe de Macoun
S2, Liste rouge Espèce menacée Espèce menacée
Lomatium dissectum var. dissectum
Lomatium à feuilles découpées
S1, Liste rouge Non évaluée Non évaluée
Lotus formosissimus
Lotier splendide
S1, Liste rouge En attente Non évaluée
Lupinus densiflorus
Lupin densiflore
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Orthocarpus bracteosus
Orthocarpe à épi feuillu
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Sanicula arctopoides
Sanicle patte-d'ours
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Sanicula bipinnatifida
Sanicle bipinnatifide
S2, Liste rouge Espèce menacée Espèce menacée
Sericocarpus rigidus
Aster rigide
S2, Liste rouge Espèce préoccupante Espèce préoccupante
Silene scouleri ssp. grandis
Silène de Scouler
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Triphysaria versicolor ssp. versicolor
Triphysaire versicolore
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Programme de rétablissement de limnanthes de Macoun au Canada

Évaluation environnementale stratégique

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à La directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'objet de l'EES est d'incorporer les considérations environnementales à l'élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l'environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que certains programmes peuvent, par inadvertance, avoir des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification fondé sur des directives nationales prend en compte tous les effets environnementaux, avec une attention particulière accordée aux impacts possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l'EES sont directement inclus dans le programme lui-même, mais également résumés dans le présent énoncé, ci-dessous.

La plupart des activités de rétablissement proposées mèneront à une meilleure protection des sites, à une plus grande appréciation des espèces rares par le public, à une réduction des impacts anthropiques et à une pression moindre des espèces exotiques envahissantes. Elles auront donc des effets favorables sur la plupart des espèces indigènes non visés, des communautés naturelles et des processus écologiques. Les activités visant à réduire les impacts de l'empiètement par les arbres et arbustes indigènes, empiètement attribuable à la suppression des feux, auront des effets nuisibles sur les espèces ligneuses visées ainsi que sur les espèces animales et végétales qui en dépendent.

Un certain nombre d'espèces en péril et d'espèces rares à l'échelle provinciale sont associées aux populations de limnanthes de Macoun (p. ex. les espèces énumérées au Tableau 5). On peut s'attendre à ce que la plupart des activités de rétablissement proposées pour la limnanthe aient un effet net favorable sur l'habitat de ces espèces et communautés non visées. Toutefois, il est possible que certaines mesures de gestion visant à rétablir la limnanthe de Macoun (enlèvement de mauvaises herbes et d'arbustes et augmentation des populations par plantation ou ensemencement) aient des impacts imprévus sur des espèces non visées voisines. Bien qu'ils soient faibles, les risques que les activités de rétablissement aient des effets nuisibles doivent être considérés. Une façon d'atténuer ces éventuels effets nuisibles consiste à surveiller les résultats de la gestion de la limnanthe de Macoun. Selon les principes de la gestion adaptative, un élément important de la planification des mesures de rétablissement consistera à prévoir, à surveiller et à atténuer les effets collatéraux (positifs et négatifs) sur les espèces indigènes non visés, les communautés et les processus écologiques.

Les effets potentiellement nuisibles des mesures de rétablissement peuvent être atténués ou évités à l'étape de la mise en œuvre des projets, grâce à l'adoption de procédures de terrain adéquates et à la collaboration active avec des partenaires importants comme l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry et les organismes gouvernementaux concernés. De plus, il faudra appliquer les mesures d'augmentation des populations (plantation ou ensemencement) selon le principe de précaution. Certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient devoir faire l'objet d'évaluations environnementales conformément à la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE). Les incidences sur l'environnement de toutes les activités nécessitant la tenue d'une évaluation environnementale à l'échelle du projet seront alors évaluées conformément aux dispositions de la Loi.

Tableau 5. Liste partielle des espèces en péril et des espèces vulnérables présentes près des populations de limnanthe de Macoun. Ces espèces pourraient être touchées par certaines activités de rétablissement. Sources : Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique (2011); NatureServe (2011).
Espèce (noms scientifiques et commun) Cote provinciale (C.‑B.) Statut selon le COSEPAC Statut selon la LEP
Castilleja ambigua
Castilléjie ambiguë
S2S3, Liste bleue Non évaluée Non évaluée
Crassula connata
Tillée dressée
S2, Liste rouge Non évaluée Non évaluée
Lotus formosissimus
Lotier splendide
S1, Liste rouge En attente du statut Non évaluée
Lupinus densiflorus
Lupin densiflore
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Microseris bigelovii
Microséris de Bigelow
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Orthocarpus bracteosus
Orthocarpe à épi feuillu
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Sanicula arctopoides
Sanicle patte-d'ours
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Ranunculus californicus
Renoncule de Californie
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition
Triphysaria versicolor ssp. versicolor
Triphysaire versicolore
S1, Liste rouge En voie de disparition En voie de disparition

Les mesures visant à favoriser le rétablissement de la limnanthe de Macoun devraient, si elles sont menées de manière transparente et enrichissante sur le plan de l'information, profiter à d'autres espèces en péril et à leur habitat, en sensibilisant le public aux graves conséquences environnementales des espèces exotiques envahissantes ainsi qu'à la nécessité de préserver les processus écologiques naturels et de protéger les milieux naturels contre les effets du développement foncier. Le présent programme aura des bienfaits pour l'environnement, du fait qu'il favorise la conservation et le rétablissement de la limnanthe de Macoun, composante naturelle de la biodiversité. Il est même probable que la restauration de l'habitat de la limnanthe de Macoun profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu. Le processus d'EES a révélé que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets bénéfiques pour l'environnement et les autres espèces. La mise en œuvre du présent programme ne devrait avoir aucun effet négatif manifeste sur l'environnement.

Programme de rétablissement du lupin d’Orégon au Canada

Évaluation environnementale stratégique

Tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) en vertu de la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’EES sert à intégrer les considérations d’ordre environnemental aux projets de politiques, de plans et de programmes pour permettre de prendre des décisions compatibles avec la protection de l’environnement et de déterminer si un projet de rétablissement peut avoir un effet défavorable sur l’une ou l’autre des composantes de l’environnement ou sur l’un ou l’autre des buts et objectifs de la Stratégie fédérale de développement durable.

La planification du rétablissement est à l’avantage des espèces en péril et de la biodiversité en général. On reconnaît toutefois que, outre les avantages attendus, certains programmes peuvent avoir des conséquences imprévues sur l’environnement. Le processus de planification fondé sur des lignes directrices nationales tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des effets possibles sur des espèces non ciblées ou sur leur habitat. Les résultats de l’EES sont pris en compte dans le programme de rétablissement proprement dit, mais sont également résumés ci-dessous dans le présent énoncé.

Les mesures visant à favoriser le rétablissement du lupin d’Orégon devraient, si elles sont menées de manière transparente et enrichissante sur le plan de l'information, profiter à toutes les espèces en péril et à leur habitat, en sensibilisant le public aux graves conséquences environnementales des espèces exotiques envahissantes ainsi qu'à la nécessité de préserver les processus écologiques naturels et de protéger les milieux naturels des effets des activités récréatives.

Toutefois, les mesures prises pour soutenir le rétablissement du lupin d’Orégon pourraient avoir des effets défavorables sur les autres espèces en péril des écosystèmes à chêne de Garry (Tableau 5). Comme toute intervention sur le terrain est susceptible de nuire à d'autres espèces en péril, entre autres, en occasionnant du piétinement ou l’introduction accidentelle de graines d'espèces exotiques envahissantes, il faut veiller à éviter les effets indirects. De plus, des mesures comme l’élimination des plantes exotiques envahissantes ou des espèces ligneuses empiétant sur les sites peuvent produire d’importantes perturbations. S’il est établi que le feu est nécessaire à la restauration, il faudra veiller à ce que la perturbation naturelle qui en résulte soit limitée à la zone visée et ne favorise pas des plantes exotiques envahissantes.

La présence du lupin d’Orégon peut avoir des effets sur d’autres espèces. Il faut particulièrement écarter les écosystèmes à chêne de Garry où poussent des espèces de Lupinus rares (ex. Lupinus densiflorus et Lupinus lepidus) comme sites de réintroduction, tant que le risque d’hybridation n’aura pas été déterminé. L. lepidus est disparu de l’aire de répartition du lupin d’Orégon, mais il pourrait être réintroduit. Il serait prudent d’observer le comportement du lupin d’Orégon dans une population expérimentale pour vérifier s’il élimine, par concurrence, d’autres espèces indigènes ou s’il a des effets défavorables sur d’autres plantes indigènes. Une fois les sites possibles identifiés, on pourra envisager une évaluation plus poussée des effet de la réintroduction du lupin d’Orégon au Canada.

Tableau 5. Liste partielle des espèces en péril et des espèces vulnérables sur lesquelles pourraient influer les activités de rétablissement. Sources : Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, 2012; NatureServe, 2012.
Nom scientifiqueNom communOrganisme provincial (liste)Cote de conservation Statut accordé par le COSEPAC
Coenonympha california insulana (Coenonympha tullia insulana) Satyre fauve de la sous-espèce insulana Rouge G5T3T4S1 Non évalué
Entosthodon fascicularis Endosthodon fasciculé Bleu G4G5 S2S3 Espèce préoccupante
Syntrichia laevipila (Tortula laevipila var. laevipila et T. laevipila var. meridionalis) Tortule à poils lisses Bleu GNR S2S3 Espèce préoccupante
Contia tenuis Couleuvre à queue fine Rouge G5S1 En voie de disparition
Pituophis catenifer catenifer Couleuvre à nez mince Rouge G5T5SX Disparue
Allium amplectens Ail embrassant Bleu G4S3 Non évalué
Allium geyeri var. tenerum Ail tendre Bleu G4G5T3T5S2S3 Non évalué
Alopecurus carolinianus Vulpin de Caroline Rouge G5S2 Non évalué
Balsamorhiza deltoidea Balsamorhize à feuilles deltoïdes Rouge G5S1 En voie de disparition
Callitriche marginata Callitriche marginée Rouge G4S2S3 Non évalué
Carex tumulicola Carex tumilicole Rouge G4S2 En voie de disparition
Castilleja levisecta Castillégie dorée Rouge G1S1 En voie de disparition
Castilleja victoriae Castilléjie de Victoria Rouge G1S1 En voie de disparition
Centaurium muehlenbergii Petite-centaurée de Muhlenberg Rouge G5 S1 En voie de disparition
Crassula connata var. connata Tillée dressée Rouge G5TNRS2 Candidate
Heterocodon rariflorum Hétérocodon rariflore Bleu G5S3 Non évalué
Idahoa scapigera Idahoé acaule Rouge G5S2 Non évalué
Isoëtes nuttallii Isoète de Nuttall Bleu G4? Non évalué
Juncus kelloggii Jonc de Kellogg Rouge G3?S1 En voie de disparition
Limnanthes macounii Limnanthe de Macoun Rouge G2S2 Menacée
Lomatium dissectum var. dissectum Lomatium à feuilles découpées Rouge G4T4S1 Non évalué
Lotus formosissimus Lotier splendide Rouge G4S1 En voie de disparition
Lotus unifoliolatus var. unifoliolatus Lotier des prairies Bleu G5T5 S3 Non évalué
Lupinus densiflorus var. densiflorus Lupin densiflore Rouge G5T4 S1 En voie de disparition
Microseris bigelovii Microséris de Bigelow Rouge G4S1 En voie de disparition
Orthocarpus bracteosus Orthocarpe à épi feuillu Rouge G3? S1 En voie de disparition
Piperia elegans Pipérie élégante Jaune G4S3S4 Non évalué
Plagiobothrys tenellus Plagiobothryde délicate Rouge G4G5S1 Menacée
Psilocarphus elatior Psilocarphe élevé Rouge G4QS1 En voie de disparition
Polygonum paronychia Renouée paronyque Bleu G5S3 Non évalué
Psilocarphus tenellus var. tenellus Psilocarphe grêle Bleu G4T4S3 Non en péril
Ranunculus alismifolius var. alismifolius Renoncule à feuilles d’alisme Rouge G5T5S1 En voie de disparition
Ranunculus californicus Renoncule de Californie Rouge G5S1 En voie de disparition
Sanicula arctopoides Sanicle patte-d’ours Rouge G5S1 En voie de disparition
Sanicula bipinnatifida Sanicle bipinnatifide Rouge G5S2 En voie de disparition
Sericocarpus rigidus (Aster curtus) Aster rigide Rouge G3S2 Espèce préoccupante
Silene scouleri ssp. grandis Silène de Scouler Rouge G5TNR S1 En voie de disparition
Trifolium depauperatum var. depauperatum Trèfle appauvri Bleu G5T5 S3 Non évalué
Trifolium dichotomum Trèfle fourchu Bleu G4?S2S3 Non évalué
Triphysaria versicolor ssp. versicolor Triphysaire versicolore Rouge G5T5S1 En voie de disparition
Triteleia howellii Tritéléia à grandes fleurs Rouge G3G4S1 En voie de disparition
Viola praemorsa ssp. praemorsa Violette jaune des monts Rouge G5T3T5S2 En voie de disparition

Les possibilités d’effets défavorables peuvent être réduites ou éliminées à l'étape de la mise en œuvre du projet par des procédures de terrain et/ou une étroite collaboration avec les principaux partenaires au titre de la conservation, comme l'Équipe de rétablissement des écosystèmes à chêne de Garry et les organismes gouvernementaux appropriés. Par ailleurs, certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient exiger une évaluation environnementale en application de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE). Toutes les activités qui nécessiteraient l’évaluation environnementale du projet seront évaluées en temps voulu, conformément aux dispositions de la LCEE.

Le présent programme est bénéfique pour l'environnement, car il favorise la conservation et le rétablissement du lupin d’Orégon et de son habitat, deux composantes naturelles de la biodiversité au Canada. Les activités requises pour l’atteinte des objectifs de rétablissement risquent peu d’avoir des effets défavorables importants sur l’environnement parce qu’elles se limitent à la cartographie, à l’inventaire et à la réhabilitation de l’habitat, à des activités de recherche, à la promotion de l’intendance, à la sensibilisation du public ainsi qu’à l’acquisition de connaissances sur les besoins de l’espèce en matière d’habitat et sur les menaces qui pèsent sur les populations. Il est même probable que la restauration de l'habitat du lupin d’Orégon profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu.

En résumé, l’évaluation environnementale stratégique permet de conclure que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets favorables sur l’environnement et sur d’autres espèces. La mise en œuvre du présent programme de rétablissement ne devrait avoir aucun effet nuisible manifeste sur l’environnement.

Programme de rétablissement du lomatium de Gray au Canada

Évaluation environnementale stratégique

Tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) en application de la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’EES sert à intégrer les considérations d’ordre environnement aux projets de politiques, de plans et de programmes pour permettre de prendre des décisions compatibles avec la protection de l’environnement et de déterminer si un projet de rétablissement peut avoir un effet défavorable sur l’une ou l’autre des composantes de l’environnement ou sur l’un ou l’autre des buts et objectifs de la Stratégie fédérale de développement durable.

La planification du rétablissement se veut à la fois bénéfique pour l’espèce en péril et la biodiversité en général. Il est toutefois reconnu toutefois que, en plus des avantages attendus, certains programmes peuvent avoir des conséquences imprévues sur l’environnement. Le processus de planification, fondé sur les lignes directrices nationales, permet de prendre directement en compte les effets sur l’environnement, en particulier ceux qui peuvent toucher les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés au programme de rétablissement, mais sont également résumés dans l’énoncé ci-dessous.

L'aire de répartition du lomatium de Gray recoupe celle de tout un ensemble de plantes et d'invertébrés en péril, qui constituent un assemblage d'espèces parmi les plus remarquables au Canada (GOERT, 2002; tableau 6). Les mesures prises en vue du rétablissement du lomatium de Gray devraient aussi être bénéfiques pour ces espèces en améliorant l'habitat. La restauration de l’habitat du lomatium de Gray profitera aux espèces qui y sont associées et qui sont touchées par la concurrence des plantes exotiques envahissantes, le broutage et/ou les activités récréatives. Les mesures prises pour favoriser le rétablissement du lomatium de Gray devraient, si elles sont correctement mises en œuvre (ex. dans une démarche ouverte et instructive), bénéficier à toutes les espèces et à tous les habitats en péril. Il s’agit de sensibiliser le public aux effets environnementaux néfastes des espèces exotiques envahissantes, aux menaces que posent les activités récréatives pour l’espèce en péril, à l’utilité des processus écologiques naturels (ex. si le feu est vu comme un élément utile pour la gestion des certaines des localités où pousse le lomatium de Gray) et à la nécessité de protéger l'habitat naturel des effets néfastes des des projets d’aménagement adjacents.

Toutefois, les mesures destinées à favoriser le rétablissement du lomatium de Gray peuvent nuire à d’autres espèces en péril si elles ont pour effet de perturber de façon excessive l’habitat du lomatium de Gray (ex. l’élimination des plantes exotiques envahissantes ou l’installation de clôtures pour empêcher le broutage). Comme toute intervention sur le terrain est susceptible de nuire à d'autres espèces en péril, entre autres, en occasionnant du piétinement ou l’introduction accidentelle de graines d'espèces exotiques envahissantes, il faut veiller à éviter les effets indirects. S’il est établi que le feu est nécessaire à la restauration de l’habitat du lomatium de Gray dans certaines des localités, il faudra veiller à ce que la perturbation naturelle qui en résulte soit limitée à la zone visée et ne favorise pas des plantes exotiques envahissantes.

Tableau 6. Liste partielle des espèces rares présentes dans l’aire de répartition du lomatium de Gray au Canada que les programmes de rétablissement pourraient toucher. Sources : Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, 2011; NatureServe, 2010.
Nom scientifique Nom commun Cote accordée en C.-B.** Statut accordés par le COSEPAC Statut LEP Lieu Probabilité que l’espèce soit touchée
Allium amplectens Ail embrassant S3 Non évalué. Non évalué Mont Maxwell Pointe Maxwell Possible
Callophrys mossii mossii Lutin de Moss S2S3 Non évalué. Non évalué Mont Maxwell Pointe Maxwell Peu probable
Clarkia purpurea ssp. quadrivulnera Clarkie à petites fleurs S1 Évaluation à venir Non évalué Mont Maxwell Pointe Maxwell Peu probable
Entosthodon fascicularis Endosthodon fasciculé S2S3 Espèce préoccupante Espèce préoccupante Mont Maxwell Pointe Maxwell Peu probable
Erynnis propertius S2S3 Non évalué Non évalué Mont Maxwell Pointe Maxwell Galiano Island Peu probable
Idahoa scapigera Idahoé acaule S2 Non évalué Non évalué Mont Maxwell Pointe Maxwell Possible
Lomatium dissectum var. dissectum Lomatium à feuilles découpées S1 Non évalué Non évalué Mont Maxwell Pointe Maxwell Possible
Plagiobothrys tenellus Plagiobothryde délicate S1 Menacée Menacée Île Galiano Peu probable
Syntrichia laevipila Tortule à poils lisses S2S3 Espèce préoccupante Espèce préoccupante Mont Maxwell Pointe Maxwell Peu probable
Viola praemorsa ssp. praemorsa Violette jaune des monts S2 En voie de disparition En voie de disparition Mont Maxwell Pointe Maxwell Peu probable
Yabea microcarpa Yabée à petits fruits S1S2 Non évalué Non évalué Mont Maxwell Pointe Maxwell Peu probable, sauf que c’est possible à la pointe Maxwell.

**Les cotes de conservation de NatureServe sont fondées sur une échelle de 1 à 5, allant de gravement en péril (1) à manifestement non en péril (5).

Les possibilités d’effets défavorables peuvent être réduites ou éliminées à l'étape de la mise en œuvre du projet par des procédures de terrain et/ou une étroite collaboration avec les principaux partenaires au titre de la conservation, comme l'Équipe de rétablissement des écosystèmes à chêne de Garry et les organismes gouvernementaux appropriés. Par ailleurs, certaines activités prévues par le programme de rétablissement pourraient exiger une évaluation environnementale en application de la Loi canadienne sur l'évaluation environnementale (LCEE). Toutes les activités qui nécessiteraient l’évaluation environnementale du projet seront évaluées en temps voulu, conformément aux dispositions de la LCEE.

Le présent programme est bénéfique pour l'environnement, car il favorise la conservation et le rétablissement du lomatium de Gray, composante naturelle de la biodiversité. Les activités requises pour l’atteinte des objectifs de rétablissement risquent peu d’avoir des effets défavorables importants sur l’environnement, parce qu’elles se limitent à la réhabilitation de l’habitat, à des activités de recherche, à la promotion de l’intendance, à la sensibilisation du public, à l’acquisition de connaissances sur les besoins de l’espèce en matière d’habitat et sur les menaces qui pèsent sur les populations et à des travaux de cartographie, d’inventaire et de rétablissement de l’espèce et de son habitat. Il est même probable que la restauration de l'habitat du lomatium de Gray profitera à d'autres espèces indigènes vivant dans le même milieu.

En résumé, l’évaluation environnementale stratégique a permis de conclure que le présent programme de rétablissement aura vraisemblablement plusieurs effets favorables sur l’environnement et des espèces autres que l’espèce visée. La mise en œuvre de ce programme ne devrait avoir aucun effet défavorable manifeste sur l’environnement.

Programme de rétablissement de plagiobothryde délicate (Plagiobothrys tenellus) au Canada

Le 4 septembre, 2015

Tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) en vertu de la Directive du Cabinet sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L'EES sert à intégrer les considérations d'ordre environnemental aux projets de politiques, de plans et de programmes pour permettre de prendre des décisions compatibles avec la protection de l'environnement et de déterminer si un projet de rétablissement peut avoir un effet défavorable sur l'une ou l'autre des composantes de l'environnement ou sur l'un ou l'autre des buts et objectifs de la Stratégie fédérale de développement durable.

Les programmes de rétablissement sont conçus au bénéfice des espèces en péril et de la biodiversité en général. On reconnaît toutefois que, au-delà des bienfaits recherchés, ces programmes peuvent produire des effets inattendus sur l'environnement. Le processus de planification, fondé sur les lignes directrices nationales, permet de prendre directement en compte les effets sur l'environnement, en particulier ceux qui peuvent toucher les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l'EES sont pris en compte dans le programme de rétablissement proprement dit, mais sont également résumés ci-dessous dans le présent énoncé.

Les effets (positifs et négatifs) que le présent programme de rétablissement pourrait avoir sur les espèces non visées, les communautés naturelles ou les processus naturels ont été évalués. Il est important de souligner qu'un certain nombre d'autres espèces rares (tableau 7) ont été signalées non loin d'une ou plusieurs populations existantes de plagiobothryde délicate. Les efforts de rétablissement visant la plagiobothryde délicate pourraient être bénéfiques pour ces espèces rares, car elles font face aux mêmes menaces, comme l'envahissement de leur habitat par des plantes indigènes et des plantes exotiques.

Il n'est certes pas possible d'examiner toutes les interactions spécifiques potentielles pouvant résulter de la mise en œuvre du présent programme de rétablissement, mais il est possible de souligner les effets positifs particuliers suivants :

  • La protection de l'habitat réduira en général les menaces auxquelles font également face les espèces cooccurrentes et leur habitat.
  • Les activités de sensibilisation et d'éducation du public contribueront à réduire les activités nuisibles dans les localités où se trouvent l'espèce ciblée et d'autres espèces en péril.
  • La gestion des plantes envahissantes permettra de restaurer l'habitat pour d'autres espèces végétales en péril et pour des espèces indigènes des terres boisées.
Tableau 7. Liste partielle des espèces en péril et des espèces vulnérables qui pourraient être touchées par les activités de rétablissement menées par l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry ou dans le cadre de la LEP. Sources : Conservation Data Centre de la Colombie-Britannique, 2012; NatureServe, 2012.
Nom commun et nom scientifique de l'espèce Classement provincial, C.-B. Désignation du COSEPAC
Méconelle d'Orégon
Meconella oregana
S1 Rouge En voie de disparition
Sanicle bipinnatifide
Sanicula bipinnatifida
S2 Rouge Menacée
Yabée à petits fruits
Yabea microcarpa
S1S2 Rouge Non déterminée
Idahoé acaule
Idahoa scapigera
S2 Rouge Non déterminée
Trèfle fourchu
Trifolium dichotomum
S2S3 Bleu Non déterminée
Entosthodon fasciculé
Entosthodon fascicularis
S2S3 Bleu Espèce préoccupante
Clarkie à petites fleurs
Clarkia purpurea ssp. quadrivulnera
S1 Rouge Espèce candidate
Lotier des prairies
Lotus unifoliolatus var. unifoliolatus
S3 Bleu Non déterminée

Le Programme de rétablissement de la plagiobothryde délicate a globalement des effets positifs, mais pourrait avoir certains effets négatifs sur les espèces non ciblées, les communautés naturelles et/ou les processus naturels si des approches rigoureuses de conservation ne sont pas adoptées. Ces approches comprennent ce qui suit :

  • Planification et mise en œuvre rigoureuses des mesures de gestion appliquées à grande échelle, telles que l'élimination de végétation, l'utilisation d'herbicides ou le rétablissement de perturbations. Ces mesures pourraient avoir des effets négatifs sur d'autres espèces végétales en péril (p. ex., piétinement, augmentation de l'herbivorie, dispersion accidentelle de plantes exotiques envahissantes lors de leur élimination, colonisation potentielle des nouvelles trouées par d'autres espèces exotiques envahissantes et dommages ou perturbations dus à l'application inappropriée d'herbicide) et sur l'environnement (p. ex., ruissellement de l'herbicide appliqué).
  • Gestion de toutes les activités de restauration (relevés, recherche et gestion) de façon à éviter le piétinement, les dommages ou les perturbations pouvant nuire aux plantes et aux animaux qui vivent dans le même milieu ou se trouvent à proximité, et plus particulièrement aux autres espèces en péril.

Les possibilités d'effets défavorables peuvent être réduites ou éliminées à l'étape de la mise en œuvre du projet par des procédures de terrain appropriées et/ou une collaboration avec les principaux partenaires au titre de la conservation, comme l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry et les organismes gouvernementaux compétents. Si des pratiques rigoureuses de conservation sont appliquées (par exemple, celles définies dans l'outil d'aide à la décision en matière d'élimination des espèces envahissantes, élaboré par l'Équipe de rétablissement des écosystèmes du chêne de Garry), le risque d'effets négatifs importants des mesures de rétablissement sur d'autres espèces sera faible.

En résumé, l'évaluation environnementale stratégique permet de conclure que le présent programme de rétablissement aura probablement plusieurs effets favorables sur l'environnement et sur d'autres espèces. La mise en œuvre du présent programme de rétablissement ne devrait avoir aucun effet nuisible manifeste sur l'environnement.

Programme de rétablissement de la Petite Nyctale de la sous-espèce brooksi (Aegolius acadicus brooksi) au Canada

Évaluation environnementale stratégique

Annexe A - Effets sur l'environnement et les espèces non ciblées

Conformément à la Directive du Cabinet de 2004 sur l'évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes, une évaluation environnementale stratégique (EES) doit être réalisée pour tous les programmes de rétablissement assujettis à la Loi sur les espèces en péril (LEP). Le but de cette évaluation est de garantir que seront prises en compte les conséquences pour l'environnement des politiques, plans et programmes publics proposés dès l'étape de leur élaboration, de manière à permettre une prise de décision éclairée.

Les programmes de rétablissement visent à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général, mais ils peuvent avoir des effets imprévus sur l'environnement. Le processus de planification du rétablissement, fondé sur des lignes directrices nationales, prend en considération tous les effets sur l'environnement et, en particulier, sur les espèces et les habitats non visés. L'EES ne fait pas l'objet d'un document séparé; ses résultats sont intégrés au programme de rétablissement et sont résumés ci-dessous.

Le programme de rétablissement de la Petite Nyctale de la sous-espèce brooksi (Aegolius acadicus brooksi) aura sans doute des répercussions positives pour l'environnement, puisqu'il prévoit des études pour combler les lacunes dans les connaissances sur les effectifs, la dispersion et la répartition saisonnière de l'espèce ainsi que sur les milieux qui lui sont favorables (court terme), des mesures d'atténuation des menaces pesant sur elle et des mesures visant à maintenir dans le paysage une quantité d'habitat suffisante (long terme).

L'EES a permis de conclure que le présent programme de rétablissement aurait plusieurs répercussions positives et ne devrait avoir aucun effet indésirable important. Le programme devrait profiter à d'autres espèces sauvages présentant des besoins en matière d'habitat semblables à ceux de la Petite Nyctale de la sous-espèce brooksi. D'autres évaluations environnementales particulières pourraient s'avérer nécessaires pour déterminer les effets d'activités préconisées à l'issue des recherches qui seront menées dans le cadre du présent programme.

Le risque d'effets indésirables importants sur des espèces non visées et sur les processus écologiques est négligeable.

Programme de rétablissement du massasauga (Sistrurus catenatus) au Canada

Évaluation environnementale stratégique

Annexe A : Effets sur l’environnement et les autres espèces

Tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) en vertu de la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’évaluation environnementale stratégique a pour objectif d’intégrer des considérations environnementales à l’élaboration de politiques, de plans et de programmes publics afin d’appuyer la prise de décisions respectueuses de l’environnement.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que les plans peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le processus de planification basé sur les lignes directrices nationales intègre directement l’examen de tous les effets sur l’environnement, avec un accent particulier sur les répercussions possibles sur les espèces ou habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au programme lui-même, mais on en trouve un résumé ci-dessous.

En général, les stratégies et méthodes prescrites pour le rétablissement du massasauga sont censées n’avoir aucune répercussion négative grave. On s’attend à ce que la plupart des mesures aient un effet environnemental positif sur les environnements dans lesquels le massasauga est observé, ainsi que sur les autres espèces qui y vivent. Les méthodes de rétablissement sont axées sur l’élimination ou l’atténuation des menaces qui pèsent sur le massasauga et son habitat (perte ou dégradation de l’habitat, mortalité sur la route, abattage sélectif, perturbation des individus par les humains, petite taille des populations et commerce des animaux – section 4.2). Les méthodes qui visent l’atteinte des objectifs en matière de population et de répartition (section 6.2) sont censées bénéficier au massasauga, et on s’attend à ce qu’elles aient des avantages généraux pour toute la gamme des communautés naturelles (p. ex. forêts, milieux humides, prairies, alvars) et sur toute la gamme des paysages, des paysages forestiers naturels aux zones agricoles ou urbaines occupées par l’espèce.

Les répercussions positives sur les autres espèces sauvages comprennent entre autres une mortalité réduite sur les routes grâce à la mise en place d’écopassages ou de clôtures permettant d’orienter les déplacements des espèces qui veulent traverser les routes. La promotion de solutions de rechange à la construction de routes peut permettre une meilleure qualité des sites, avec une empreinte environnementale réduite et des effets environnementaux moindres. La mise en œuvre de mesures de protection de l’habitat (définition de l’habitat essentiel, application de la loi ou acquisition de terres) favorise également le maintien de ces secteurs et la subsistance des espèces qui y vivent. Les exigences en matière de recherche et de surveillance amélioreront les connaissances liées à l’écosystème, aux habitats et aux espèces étroitement associées au massasauga, et les projets de sensibilisation du public pourront contribuer à mieux faire connaître d’autres espèces en péril et les menaces qui pèsent sur elles.

Il est probable que les effets négatifs sur l’environnement du programme de rétablissement soient restreints à la mise en œuvre des techniques actives de gestion de l’habitat ou aux efforts de réintroduction du massasauga. Bien que les méthodes adoptées aient un effet positif sur le massasauga et ses habitats, il est possible qu’elles aient des répercussions négatives sur les espèces qui occupent le même secteur et dont les exigences en matière d’habitat sont conflictuelles (p. ex. tortue ponctuée). Les stratégies de gestion proposées doivent donc tenir compte de toutes les espèces et prévoir l’adoption d’une approche équilibrée, basée sur l’écosystème, afin d’atténuer les effets environnementaux négatifs éventuels.

Les techniques de gestion proposées pour rétablir les habitats ouverts afin de réduire ou d’éviter l’apparition d’habitats à couverture forestière fermée (p. ex. brûlages prescrits ou enlèvement mécanique) peuvent avoir des effets négatifs sur d’autres espèces. Il peut s’agir de la perte d’individus d’autres espèces, y compris d’autres espèces à risque, de la perte potentielle de forêts matures, de boisés et/ou de fourrés, de la perte de débris ligneux qui constituent parfois des microhabitats importants pour d’autres espèces. L’enlèvement d’arbres matures peut perturber ou endommager les aires de nidification et les nids d’oiseaux rares et migrateurs, de petits mammifères et d’autres espèces sauvages qui les utilisent comme habitat. Les programmes d’enlèvement doivent être précédés d’études rigoureuses menées sur le terrain, et dans le cas où on trouve des oiseaux migrateurs ou d’autres espèces en péril, l’Agence doit être contactée avant le début des activités d’enlèvement afin de mettre en œuvre des mesures d’atténuation.

Les ouvertures créées dans la forêt par l’enlèvement d’arbres peuvent favoriser la croissance d’espèces envahissantes. Il faut donc réduire au minimum la perturbation des sols. Il faut favoriser le recrutement d’espèces indigènes dans ces ouvertures par des plantations et par le retrait immédiat des espèces envahissantes, ou par d’autres moyens. L’enlèvement de la végétation dans les sites d’hibernation du massasauga peut également nuire à l’espèce elle-même. Les techniques proposées doivent donc être adaptées à l’emplacement et appliquées par un personnel qui connaît bien les besoins de l’espèce. À titre d’exemple, les responsables du rétablissement à Wainfleet ont adopté une méthode basée sur l’écosystème pendant le stade actif de remise en état, afin de tenter de trouver un équilibre entre les besoins des plantes rares des tourbières dans la région et ceux des espèces animales en péril.

Les techniques de gestion de la population, notamment la réintroduction d’individus de l’espèce massasauga, peuvent également avoir des répercussions négatives sur d’autres espèces. Le nombre accru de serpents peut entraîner une augmentation de la prédation de petits mammifères ou d’autres espèces. De nouveaux individus peuvent également apporter de nouvelles maladies, ils doivent être soigneusement triés et leur introduction doit être rigoureusement planifiée.

La perte potentielle de végétaux causée par le piétinement et la perturbation dus aux recherches et aux activités de surveillance sur le massasauga pourrait également se produire, notamment dans les habitats d’alvars, qui sont fragiles.

Dans les secteurs publics, là où des fonds publics sont utilisés, il pourrait être nécessaire de mener une évaluation environnementale (examen préalable) en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (1992, art. 37) (LCEE) pour que les préoccupations propres au projet puissent être traitées.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada des Mille-Îles

Annexe A : Effets sur l’environnement et les autres espèces

Tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) en vertu de la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décision éclairée du point de vue de l’environnement et d’évaluer si les mesures proposées dans le document de planification du rétablissement risquent d’avoir un impact sur des composantes de l’environnement ou d’influer sur l’atteinte des buts et objectifs de la Stratégie fédérale de développement durable.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que les plans peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le présent processus de planification, fondé sur les lignes directrices nationales, prend donc en considération tous les effets environnementaux des activités prévues et tout particulièrement leur impact possible sur des espèces non visées ou sur leur habitat. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au programme lui-même et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en application de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur plusieurs espèces non ciblées, certains processus écologiques et l’environnement en général dans le parc national des Mille-Îles. Ce plan met en pratique les objectifs de rétablissement présentés dans les programmes de rétablissement déjà établis pour certaines des espèces en péril visées dans le présent plan d’action, espèces qui faisaient toutes l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. Le présent plan d’action a en outre été préparé au bénéfice de toutes les espèces en péril qui fréquentent régulièrement le parc national des Mille-Îles; toutes ces espèces ont été prises en compte dans la planification et tout effet secondaire potentiel a été évalué et atténué, et, au besoin, des mesures pouvant profiter à plusieurs espèces ont été prises. Le processus de planification a aussi été orienté en fonction des priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et le plan directeur du parc (Agence Parcs Canada, 2010b). Par conséquent, les mesures énoncées dans ce plan concernent des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique au sens large du parc. Enfin, ce plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation et les initiatives de sensibilisation auprès des visiteurs, des résidents locaux, des organisations autochtones et du grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada Kouchibouguac et les lieux historiques nationaux du Canada associés

Annexe E : Effets sur l’environnement et les autres espèces

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement et pour évaluer si la mise en œuvre des mesures proposées dans un document de planification du rétablissement pourrait avoir une incidence sur un élément de l’environnement ou sur l’atteinte d’un objectif ou d’une cible de la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD).

La planification du rétablissement est conçue pour profiter aux espèces en péril et à la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des programmes peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, qui est fondé sur des lignes directrices nationales, tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le plan d’action et sont aussi résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en œuvre du présent plan d’action aura un effet bénéfique sur les espèces non ciblées, les processus écologiques et l’environnement du parc national Kouchibouguac et des lieux historiques nationaux associés. Le plan veille à ce que soient appliqués les objectifs de rétablissement présentés dans les programmes de rétablissement déjà élaborés pour certaines espèces en péril abordées dans le présent plan et qui faisaient l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. En outre, ce plan d’action a été préparé pour le bien de toutes les espèces en péril qui fréquentent régulièrement le parc national Kouchibouguac et les lieux historiques nationaux associés. Par conséquent, dans le cadre du processus de planification, on a tenu compte de l’ensemble de ces espèces, on a évalué et atténué les effets secondaires éventuels et, au besoin, on a conçu des mesures qui profiteront à de nombreuses espèces. Le processus de planification a aussi été orienté en fonction des priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et dans le plan directeur du parc (Parcs Canada, 2010). Ainsi, les mesures décrites dans le présent plan tiennent compte des principales priorités de gestion qui visent l’amélioration de la santé écologique globale du parc. Enfin, le plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation et les initiatives de sensibilisation à l’intention des visiteurs, des résidents locaux, des organisations autochtones et du grand public. Il en découlera une appréciation améliorée, une compréhension accrue et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada de la Péninsule-Bruce et dans le parc marin national du Canada Fathom Five

Annexe D : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement produits aux termes de la Loi sur les espèces en péril, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement et pour évaluer si la mise en œuvre des mesures proposées dans un document de planification du rétablissement pourrait avoir une incidence sur un élément de l’environnement ou sur l’atteinte d’un objectif ou d’une cible de la Stratégie fédérale de développement durable.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des mesures de rétablissement peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement dans le plan d’action lui-même, et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en œuvre de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur des espèces non ciblées, sur certains processus écologiques et sur l’environnement dans le PNPB et le PMNFF. Le plan veille à ce que soient appliqués les objectifs de rétablissement présentés dans les documents de rétablissement déjà élaborés pour certaines espèces en péril visées par le présent plan et qui faisaient l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. En outre, le présent plan d’action a été élaboré au profit de toutes les espèces en péril qui sont régulièrement présentes dans le PNPB et le PMNFF. Toutes ces espèces ont été prises en compte dans la planification, tout effet secondaire potentiel a été évalué et atténué et, au besoin, des mesures ont été conçues de manière à avantager des espèces multiples. Le processus de planification s’est également appuyé sur les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique des parcs et dans les plans directeurs des deux parcs (Agence Parcs Canada, 1998 et 2013). Les mesures énoncées dans le présent plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique des parcs, au sens large. Enfin, le plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation et les initiatives de sensibilisation visant les visiteurs, les résidents locaux, les organisations autochtones et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national et lieu historique national du Canada Kejimkujik

Annexe E : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement produits aux termes de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement et pour évaluer si la mise en œuvre des mesures proposées dans un document de planification du rétablissement pourrait avoir une incidence sur un élément de l’environnement ou sur l’atteinte d’un objectif ou d’une cible de la Stratégie fédérale de développement durable.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que les mesures de rétablissement peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au programme lui-même, et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en application de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur plusieurs espèces non ciblées, certains processus écologiques et l’environnement en général à Kejimkujik. Le plan veille à ce que soient appliqués les objectifs de rétablissement présentés dans les programmes de rétablissement déjà élaborés pour certaines espèces en péril abordées dans le présent plan et qui faisaient l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. En outre, le présent plan d’action a été élaboré en vue d’avantager toutes les espèces en péril qui sont régulièrement présentes à Kejimkujik. Par conséquent, toutes ces espèces ont été prises en compte dans la planification et tout effet secondaire potentiel a été évalué et atténué et, au besoin, des mesures ont été conçues de manière à avantager des espèces multiples. Le processus reposait sur les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique de Kejimkujik et dans le plan directeur du parc (Agence Parcs Canada, 2010). Les mesures énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique au sens large de Kejimkujik. Enfin, ce plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation, les occasions de bénévolat et les initiatives de sensibilisation qui impliqueront les visiteurs du parc, les résidents locaux, les organisations autochtones et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples pour le parc national de la Pointe-Pelée et les lieux historiques nationaux du Niagara

Annexe E : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement produits aux termes de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement et pour évaluer si la mise en œuvre des mesures proposées dans un document de planification du rétablissement pourrait avoir une incidence sur un élément de l’environnement ou sur l’atteinte d’un objectif ou d’une cible de la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD).

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que les mesures de rétablissement peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au programme lui-même, et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en application de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur plusieurs espèces non ciblées, certains processus écologiques et l’environnement en général dans le PNPP et les LHNN. Le plan veille à ce que soient appliqués les objectifs de rétablissement présentés dans les programmes de rétablissement déjà élaborés pour certaines espèces en péril visées par le présent plan et qui faisaient l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. En outre, le présent plan d’action a été élaboré en vue d’avantager toutes les espèces en péril qui sont régulièrement présentes dans le PNPP et les LHNN; toutes ces espèces ont été prises en compte dans le processus de planification, tout effet secondaire possible a été envisagé et atténué et, au besoin, des mesures ont été conçues de manière à avantager des espèces multiples. Le processus reposait également sur les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et dans le plan directeur du parc (Agence Parcs Canada, 2010). Les activités énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique au sens large des deux sites. Enfin, le plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation et les initiatives de sensibilisation qui impliqueront les visiteurs, les résidents locaux, les organisations autochtones et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada de l’Île-du-Prince-Édouard

Annexe E : Effets sur l’environnement et les autres espèces

Tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) en vertu de la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décision éclairée du point de vue de l’environnement et d’évaluer si les mesures proposées dans un document de planification du rétablissement risquent d’avoir un impact sur des composantes de l’environnement ou d’influer sur l’atteinte des buts et objectifs de la Stratégie fédérale de développement durable (SFDD).

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que les plans peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le présent processus de planification, fondé sur les lignes directrices nationales, prend donc en considération tous les effets environnementaux des activités prévues et tout particulièrement leur impact possible sur des espèces non visées ou sur leur habitat. Les résultats de l’EES sont intégrés directement dans le plan d’action et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en application de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur plusieurs espèces non ciblées, les processus écologiques et l’environnement en général dans le PNIPE. Ce plan met en pratique les mesures présentées dans les programmes de rétablissement du pluvier siffleur (sous-espèces melodus) et de l’aster du golfe Saint-Laurent (Symphyotrichum laurentianum), espèces qui faisaient toutes deux l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents (Environnement Canada 2012a, 2012b). En outre, ce plan d’action a été préparé au bénéfice de toutes les espèces en péril qui fréquentent régulièrement le PNIPE. Par conséquent, toutes ces espèces ont été prises en compte dans la planification et tout effet secondaire potentiel a été évalué et atténué et, au besoin, des mesures pouvant profiter à plusieurs espèces ont été prises. Le processus de planification a aussi été orienté en fonction des priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et le plan directeur du parc (Parcs Canada, 2007). Les mesures énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique au sens large du parc. Enfin, ce plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation et les initiatives de sensibilisation auprès des visiteurs, des résidents locaux, des organisations autochtones et du grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada Pukaskwa

Annexe D : Effets sur l’environnement et les autres espèces

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement en vertu de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. Le but de l’EES est de tenir compte des facteurs environnementaux dans l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics afin d’appuyer la prise de décisions éclairées du point de vue de l’environnement et de déterminer si la mise en œuvre des mesures proposées dans un document de planification du rétablissement pourrait avoir une incidence sur un élément de l’environnement ou sur l’atteinte des buts et objectifs de la Stratégie fédérale de développement durable.

La planification du rétablissement a pour objectif de bénéficier aux espèces en péril et à la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que les mesures de rétablissement peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont directement inclus dans le plan lui-même, et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, nous prévoyons que la mise en application de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur plusieurs espèces non ciblées, certains processus écologiques et l’environnement en général dans le PNP. Ce plan met en pratique les objectifs de rétablissement présentés dans les programmes de rétablissement déjà élaborés pour certaines des espèces en péril visées par le présent plan, qui ont fait l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. En outre, le présent plan d’action a été élaboré en vue d’avantager toutes les espèces en péril qui sont régulièrement présentes dans le PNP. Toutes ces espèces ont été prises en compte dans la planification, tout effet secondaire potentiel a été évalué et atténué et, au besoin, des mesures ont été conçues de manière à avantager des espèces multiples. Le processus de planification a aussi été orienté en fonction des priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et le plan directeur du parc (Parcs Canada, 2014). Les activités énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique au sens large des deux sites. Enfin, le plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation et les initiatives de sensibilisation qui impliqueront les visiteurs, les résidents locaux, les Autochtones et le grand public. Il en découlera une appréciation améliorée, une compréhension accrue et des interventions judicieuses en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada Banff

Annexe C : Effets sur l’environnement et les autres espèces

Tous les documents de planification du rétablissement prévus à la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’EES vise à intégrer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions judicieuse du point de vue de l’environnement; elle vise aussi à évaluer si les résultats d’un plan de rétablissement pourraient avoir une incidence sur une composante de l’environnement ou sur l’atteinte des buts et des cibles de la Stratégie fédérale de développement durable pour le Canada.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des mesures de rétablissement pourraient, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au plan proprement dit. Ils sont résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, il est prévu que la mise en œuvre de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur les espèces non ciblées, les processus écologiques et l’environnement du parc national Banff. Ce plan met en pratique les objectifs de rétablissement présentés dans les ébauches de programmes de rétablissement, qui ont fait l’objet d’une EES au moment de leur rédaction. En outre, ce plan d’action a été préparé pour le bien de toutes les espèces en péril présentes dans le parc; toutes ces espèces ont donc été considérées dans le processus de planification. Lorsque cela était approprié, les mesures ont été conçues pour profiter à plusieurs espèces. Le processus de planification a aussi été orienté par les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et par le plan directeur du parc (Parcs Canada, 2010). Les mesures énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique du parc. Enfin, ce plan décrit des mesures d’intendance, des programmes d’éducation et des initiatives de sensibilisation qui mobilisent les visiteurs, les résidents, les organisations autochtones, les intervenants et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national Jasper

Annexe C : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement produits aux termes de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement et pour évaluer si la mise en oeuvre des mesures proposées dans un document de planification du rétablissement pourrait avoir une incidence sur un élément de l’environnement ou sur l’atteinte d’un objectif ou d’une cible de la Stratégie fédérale de développement durable. La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général.

Il est cependant reconnu que les mesures de rétablissement peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au programme lui-même, et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en application de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur plusieurs espèces non ciblées, sur certains processus écologiques et sur l’environnement en général dans le PNJ. Le plan doit permettre d’atteindre les objectifs de rétablissement présentés dans les programmes de rétablissement déjà élaborés pour certaines espèces en péril abordées dans le présent plan et qui faisaient l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. En outre, le présent plan d’action a été élaboré en vue d’avantager toutes les espèces en péril qui sont régulièrement observées dans le PNJ. Par conséquent, toutes ces espèces ont été prises en compte dans la planification et tout effet secondaire potentiel a été évalué et atténué et, au besoin, des mesures ont été conçues de manière à avantager des espèces multiples. Le processus reposait sur les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du PNJ et dans le plan directeur du parc (Agence Parcs Canada, 2010). Les mesures énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique du PNJ au sens large. Enfin, ce plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation, les occasions de bénévolat et les initiatives de sensibilisation visant les visiteurs du parc, les résidents locaux, les organisations autochtones et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada Kootenay

Annexe C : Effets sur l’environnement et les autres espèces

Tous les documents de planification du rétablissement prévus à la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’EES vise à intégrer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions judicieuse du point de vue de l’environnement; elle vise aussi à évaluer si les résultats d’un plan de rétablissement pourraient avoir une incidence sur une composante de l’environnement ou sur l’atteinte des buts et des cibles de la Stratégie fédérale de développement durable pour le Canada.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des mesures de rétablissement pourraient, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au plan proprement dit. Ils sont résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, il est prévu que la mise en œuvre de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur les espèces non ciblées, les processus écologiques et l’environnement du parc national Kootenay. Ce plan met en pratique les objectifs de rétablissement présentés dans les ébauches de programmes de rétablissement, qui ont fait l’objet d’une EES au moment de leur rédaction. En outre, ce plan d’action a été préparé pour le bien de toutes les espèces en péril présentes dans le parc; toutes ces espèces ont donc été considérées dans le processus de planification. Lorsque cela était approprié, les mesures ont été conçues pour profiter à plusieurs espèces. Le processus de planification a aussi été orienté par les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et par le plan directeur du parc (Parcs Canada, 2010). Les mesures énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique du parc. Enfin, ce plan décrit des mesures d’intendance, des programmes d’éducation et des initiatives de sensibilisation qui mobilisent les visiteurs, les résidents, les organisations autochtones, les intervenants et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans les parcs nationaux du Mont-Revelstoke et des Glaciers

Annexe C : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement produits aux termes de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairée du point de vue de l’environnement et pour évaluer si la mise en œuvre des mesures proposées dans un document de planification du rétablissement pourrait avoir une incidence sur un élément de l’environnement ou sur l’atteinte d’un objectif ou d’une cible de la Stratégie fédérale de développement durable.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que les mesures de rétablissement peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au programme lui-même, et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en application de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur plusieurs espèces non ciblées, certains processus écologiques et l’environnement en général de MRG. Le plan veille à ce que soient appliqués les objectifs de rétablissement présentés dans les programmes de rétablissement déjà élaborés pour certaines espèces en péril abordées dans le présent plan et qui faisaient l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. En outre, le présent plan d’action a été élaboré en vue d’avantager toutes les espèces en péril qui sont régulièrement présentes dans MRG. Par conséquent, toutes ces espèces ont été prises en compte dans la planification et tout effet secondaire potentiel a été évalué et atténué et, au besoin, des mesures ont été conçues de manière à avantager des espèces multiples. Le processus reposait sur les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique de MRG et dans le plan directeur du parc (Agence Parcs Canada, 2010). Les mesures énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique au sens large de MRG. Enfin, ce plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation, les occasions de bénévolat et les initiatives de sensibilisation qui impliqueront les visiteurs du parc, les résidents locaux, les organisations autochtones et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada des Lacs-Waterton et du lieu historique national du Canada du Ranch-Bar U

Annexe E : Effets sur l’environnement et sur les espèces non ciblées

Une évaluation environnementale stratégique (EES) est effectuée pour tous les documents de planification du rétablissement produits aux termes de la LEP, conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’objet de l’EES est d’incorporer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions éclairées du point de vue de l’environnement et pour évaluer si la mise en œuvre des mesures proposées dans un document de planification du rétablissement pourrait avoir une incidence sur un élément de l’environnement ou sur l’atteinte d’un objectif ou d’une cible de la Stratégie fédérale de développement durable.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que les mesures de rétablissement peuvent, par inadvertance, produire des effets environnementaux allant au-delà des avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient directement compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur les espèces ou les habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au programme lui-même, et sont également résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, on prévoit que la mise en application de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur plusieurs espèces non ciblées, certains processus écologiques et l’environnement en général du PNLW et du LHNRBU. Le plan veille à ce que soient appliqués les objectifs de rétablissement présentés dans les programmes de rétablissement déjà élaborés pour certaines espèces en péril abordées dans le présent plan et qui faisaient l’objet d’une EES au moment de la rédaction de ces documents. En outre, le présent plan d’action a été élaboré en vue d’avantager toutes les espèces en péril qui sont régulièrement présentes dans le PNLW et le LHNRBU. Par conséquent, toutes ces espèces ont été prises en compte dans la planification et tout effet secondaire potentiel a été évalué et atténué et, au besoin, des mesures ont été conçues de manière à avantager des espèces multiples. Le processus reposait sur les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et dans les plans directeurs du parc et du lieu historique (Agence Parcs Canada, 2005; 2010). Les mesures énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique au sens large. Enfin, ce plan décrit les mesures d’intendance, les programmes d’éducation, les occasions de bénévolat et les initiatives de sensibilisation qui impliqueront les visiteurs du parc, les résidents locaux, les organisations autochtones et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

Plan d’action visant des espèces multiples dans le parc national du Canada Yoho

Annexe C : Effets sur l’environnement et les autres espèces

Tous les documents de planification du rétablissement prévus à la LEP sont soumis à une évaluation environnementale stratégique (EES) conformément à la Directive du Cabinet sur l’évaluation environnementale des projets de politiques, de plans et de programmes. L’EES vise à intégrer les considérations environnementales à l’élaboration des projets de politiques, de plans et de programmes publics pour appuyer une prise de décisions judicieuse du point de vue de l’environnement; elle vise aussi à évaluer si les résultats d’un plan de rétablissement pourraient avoir une incidence sur une composante de l’environnement ou sur l’atteinte des buts et des cibles de la Stratégie fédérale de développement durable pour le Canada.

La planification du rétablissement vise à favoriser les espèces en péril et la biodiversité en général. Il est cependant reconnu que des mesures de rétablissement pourraient, par inadvertance, produire des effets environnementaux qui dépassent les avantages prévus. Le processus de planification, fondé sur des lignes directrices nationales, tient compte de tous les effets environnementaux, notamment des incidences possibles sur des espèces ou des habitats non ciblés. Les résultats de l’EES sont intégrés directement au plan proprement dit. Ils sont résumés ci-dessous.

Dans l’ensemble, il est prévu que la mise en œuvre de ce plan d’action aura un effet bénéfique sur les espèces non ciblées, les processus écologiques et l’environnement du parc national Yoho. Ce plan met en pratique les objectifs de rétablissement présentés dans les ébauches de programmes de rétablissement, qui ont fait l’objet d’une EES au moment de leur rédaction. En outre, ce plan d’action a été préparé pour le bien de toutes les espèces en péril présentes dans le parc; toutes ces espèces ont donc été considérées dans le processus de planification. Lorsque cela était approprié, les mesures ont été conçues pour profiter à plusieurs espèces. Le processus de planification a aussi été orienté par les priorités établies dans le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc et par le plan directeur du parc (Parcs Canada, 2010). Les mesures énoncées dans ce plan concernent donc des priorités de gestion importantes qui visent l’amélioration de la santé écologique du parc. Enfin, ce plan décrit des mesures d’intendance, des programmes d’éducation et des initiatives de sensibilisation qui mobilisent les visiteurs, les résidents, les organisations autochtones, les intervenants et le grand public. Il en découlera une meilleure appréciation, une meilleure compréhension et de meilleures interventions en matière de conservation et de rétablissement des espèces en péril en général.

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