Rapport d’étape sur la mise en œuvre du plan directeur pour la période du 1er avril 2014 au 1er février 2016
Parc national Banff
Parc national du Canada Banff – Priorités pour 2015-2020
La vision de Parcs Canada se résume éloquemment par l’énoncé suivant : « Les trésors historiques et naturels du Canada occuperont une place de choix au cœur de la vie des Canadiens, perpétuant ainsi un attachement profond à l’essence même du Canada. » Les plans directeurs décrivent les efforts déployés par Parcs Canada pour concrétiser cette vision dans chaque parc national.
Le présent examen rétrospectif pour le parc national Banff expose les progrès accomplis du 1er avril 2014 au 1er février 2016 dans la mise en œuvre du plan directeur de 2010. Il s’agit non pas d’une liste exhaustive des mesures que Parcs Canada a prises au cours de cette période, mais plutôt d’un compte rendu de ses activités et de ses réalisations en regard des buts et des objectifs énoncés dans le plan directeur.
Le présent document dévoile également les priorités qui nécessiteront l’attention de Parcs Canada au cours des cinq dernières années de validité du plan directeur.
Faits saillants choisis
LEADERSHIP EN MATIÈRE DE CONSERVATION
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Promenade de la Vallée-de-la-Bow : Parcs Canada a poursuivi la mise en œuvre du plan d’action quinquennal pour la promenade de la Vallée-de-la-Bow. Fruit du travail du comité consultatif de la promenade de la Vallée-de-la-Bow, ce plan présente diverses mesures liées à l’éducation, à l’expérience du visiteur et à l’intégrité écologique. Parcs Canada a accompli des progrès importants dans la mise en œuvre des mesures prévues à court et à moyen terme. Mentionnons en particulier l’imposition d’une restriction d’accès obligatoire du 1er mars au 25 juin de chaque année pour la protection de la faune. Même si le volume de circulation sur la promenade a augmenté par rapport aux années précédentes, le taux de respect de la restriction d’accès se situe entre 95 et 99 %. Nous avons entrepris des travaux de surveillance de la faune, mais, comme les animaux mettront du temps à s’adapter aux changements apportés aux profils de circulation, il faudra quelques années avant de pouvoir en évaluer les résultats. Les recensements fauniques confirment cependant que les espèces furtives comme le couguar et le loup fréquentent ce précieux habitat montagnard pendant la période de restriction.
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Brûlages dirigés
- En octobre 2014, Parcs Canada a réalisé un brûlage dirigé sur une parcelle de 676 ha – un territoire correspondant à 1,5 fois la superficie du lotissement urbain de Banff – sur le chaînon Sawback, en bordure de la promenade de la Vallée-de-la-Bow, à 10 km à l’ouest de Banff. Cette opération joue un rôle très important, car elle facilite le recours continu aux brûlages dirigés pour améliorer l’habitat, un élément clé du plan d’action pour la promenade de la Vallée-de-la-Bow. En outre, ce brûlage aidera Parcs Canada à concrétiser la vision qu’il a adoptée pour l’état optimal futur de ce secteur, et il s’inscrit dans des efforts de remise en état écologique de plus grande envergure. Le brûlage contribue aussi à améliorer les possibilités d’observation de la faune le long de la promenade de la Vallée-de-la-Bow et à créer pour le grizzli un habitat attrayant à l’écart de la voie ferrée du Canadien Pacifique. Le personnel de Parcs Canada produira un rapport définitif sur ces travaux de remise en état en 2016.
- À l’automne 2015, Parcs Canada a réalisé des brûlages dirigés dans les vallées reculées des rivières Panther (820 ha) et Dormer (540 ha), dans la partie nord-est du parc. Ces travaux visaient à renouveler et à régénérer l’habitat montagnard (prairie ouverte) pour que les deux bassins hydrographiques puissent soutenir une biodiversité accrue. La remise en état de ces secteurs par le feu se traduira par un habitat de meilleure qualité pour diverses espèces d’ongulés, comme le mouflon, le wapiti, la chèvre et, éventuellement, le bison. En outre, Parcs Canada prévoit un important brûlage dirigé (6 800 ha) destiné à remplacer des peuplements entiers dans la vallée de la Dormer. L’objectif consiste à renouveler la forêt de ce bassin hydrographique. Si les conditions météorologiques le permettent, cette opération aura lieu en 2016.
- En octobre 2014, Parcs Canada a réalisé un brûlage dirigé sur une parcelle de 676 ha – un territoire correspondant à 1,5 fois la superficie du lotissement urbain de Banff – sur le chaînon Sawback, en bordure de la promenade de la Vallée-de-la-Bow, à 10 km à l’ouest de Banff. Cette opération joue un rôle très important, car elle facilite le recours continu aux brûlages dirigés pour améliorer l’habitat, un élément clé du plan d’action pour la promenade de la Vallée-de-la-Bow. En outre, ce brûlage aidera Parcs Canada à concrétiser la vision qu’il a adoptée pour l’état optimal futur de ce secteur, et il s’inscrit dans des efforts de remise en état écologique de plus grande envergure. Le brûlage contribue aussi à améliorer les possibilités d’observation de la faune le long de la promenade de la Vallée-de-la-Bow et à créer pour le grizzli un habitat attrayant à l’écart de la voie ferrée du Canadien Pacifique. Le personnel de Parcs Canada produira un rapport définitif sur ces travaux de remise en état en 2016.
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Gestion des feux de forêt pour engendrer des bienfaits écologiques et assurer la sécurité du public
- Incendie du secteur du ruisseau Spreading : Déclenché par la foudre le 3 juillet 2014, l’incendie du secteur du ruisseau Spreading a balayé les terres provinciales de l’Alberta et le parc national Banff, non loin de la promenade des Glaciers (route 93 Nord) et de la route David Thompson (route 11). Il a brûlé un territoire de 9 000 ha au total, dont 2 300 ha dans le parc. Les spécialistes de la gestion du feu de Parcs Canada ont réussi à le contenir et à réduire la menace pour la promenade des Glaciers, le poste des gardes de Saskatchewan Crossing et le centre de villégiature Saskatchewan Crossing Resort. Cette intervention témoigne bien de l’excellence des stratégies de gestion du feu dont dispose Parcs Canada pour gérer des opérations difficiles. Le personnel a réduit à un minimum les conséquences pour les voyageurs et les intervenants locaux tout en permettant au feu de jouer son rôle dans le paysage. L’incendie a permis à Parcs Canada d’établir des contacts avec la population canadienne par divers moyens : du travail de sensibilisation sur place, une visite guidée proactive à l’intention des médias ainsi que la diffusion de multiples messages dans les médias sociaux, sur le Web et dans les médias numériques. Il convient aussi de noter que, à peu près à la même période, Parcs Canada a réussi à éteindre cinq incendies déclenchés par la foudre dans la vallée de la Bow dans un délai de deux jours seulement, avant que les brasiers ne dépassent la capacité d’attaque initiale du parc.
- Incendie du secteur du ruisseau Snarl : Ce feu de forêt a probablement été déclenché par la foudre le 11 juillet 2015. Le personnel de Parcs Canada l’a détecté le 14 juillet 2015 et en a alors estimé la superficie à 5 ha. L’incendie se trouvait dans la vallée de la Clearwater, à environ 80 km au nord-est de Banff et à 2 km de la limite entre le parc national Banff et les terres du gouvernement de l’Alberta. Les spécialistes de la gestion du feu de Parcs Canada ont eu recours à des méthodes de gestion indirecte (brûlage de lignes de suppression établies et mise à profit de caractéristiques naturelles) et ont réussi à contenir le feu dans les limites du parc. Parcs Canada a mis en pratique les principes de zonage adoptés pour la gestion du feu afin de protéger le public, l’infrastructure et les terres avoisinantes, tout en permettant au feu de faire son œuvre dans l’écosystème. Il a travaillé en collaboration très étroite avec le gouvernement de l’Alberta; les deux partenaires ont mis en commun leurs installations et leurs ressources pour accroître leur efficacité et leur efficience dans cette vallée très reculée du parc. Ce feu de forêt a brûlé une parcelle de 900 ha dans le parc national Banff.
- Incendie du secteur du ruisseau Spreading : Déclenché par la foudre le 3 juillet 2014, l’incendie du secteur du ruisseau Spreading a balayé les terres provinciales de l’Alberta et le parc national Banff, non loin de la promenade des Glaciers (route 93 Nord) et de la route David Thompson (route 11). Il a brûlé un territoire de 9 000 ha au total, dont 2 300 ha dans le parc. Les spécialistes de la gestion du feu de Parcs Canada ont réussi à le contenir et à réduire la menace pour la promenade des Glaciers, le poste des gardes de Saskatchewan Crossing et le centre de villégiature Saskatchewan Crossing Resort. Cette intervention témoigne bien de l’excellence des stratégies de gestion du feu dont dispose Parcs Canada pour gérer des opérations difficiles. Le personnel a réduit à un minimum les conséquences pour les voyageurs et les intervenants locaux tout en permettant au feu de jouer son rôle dans le paysage. L’incendie a permis à Parcs Canada d’établir des contacts avec la population canadienne par divers moyens : du travail de sensibilisation sur place, une visite guidée proactive à l’intention des médias ainsi que la diffusion de multiples messages dans les médias sociaux, sur le Web et dans les médias numériques. Il convient aussi de noter que, à peu près à la même période, Parcs Canada a réussi à éteindre cinq incendies déclenchés par la foudre dans la vallée de la Bow dans un délai de deux jours seulement, avant que les brasiers ne dépassent la capacité d’attaque initiale du parc.
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Réintroduction du bison : En 2015, Parcs Canada a poursuivi ses préparatifs en vue de rétablir une petite harde de bisons des prairies en liberté dans la vallée de la Panther. Il s’est notamment affairé à mettre à l’essai de petites sections de clôture, qui encourageront les bisons à rester à l’intérieur du parc, afin de veiller à ce qu’elles soient perméables à d’autres espèces, comme le wapiti, le chevreuil et le mouflon d’Amérique. Nos chercheurs se sont également employés à recueillir des données de référence sur la végétation, les oiseaux chanteurs et les espèces aquatiques indicatrices, en vue de mieux comprendre les effets écologiques du rétablissement du bison dans cet écosystème. Nous réalisons actuellement une évaluation environnementale, et nous avons amorcé l’élaboration de divers plans d’urgence en collaboration avec des partenaires clés, pour bien nous préparer à gérer les problèmes qui pourraient surgir (p. ex. errance et maladies). Les brûlages dirigés réalisés dans les vallées de la Panther et de la Dormer visaient notamment à améliorer la qualité du fourrage, une autre approche clé pour inciter les bisons à rester dans les limites du parc.
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Exécution du programme Prévenir… Un gage d’avenir et éclaircie de la forêt au mont Norquay : Ce projet vise à faciliter les déplacements des animaux sauvages dans ce corridor faunique important. Ces trois dernières années, Parcs Canada a éclairci une parcelle de 37 ha (principalement par l’enlèvement d’arbres tombés) sur les pentes inférieures du versant sud du mont Norquay. Il a également appliqué les préceptes du programme Prévenir… Un gage d’avenir sur une parcelle de 12 ha adjacente au domaine à bail. Ces travaux s’inscrivaient dans une série de mesures d’atténuation destinées à neutraliser les effets d’une activité humaine accrue par suite de l’approbation de diverses activités estivales à la station de ski (p. ex. salon de thé, téléphérique et via ferrata). Le personnel de Parcs Canada produira un rapport définitif sur ce projet de gestion de la forêt en 2016.
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Surveillance du grizzli : En 2014 et en 2015, Parcs Canada a capturé des grizzlis pour leur poser des colliers émetteurs dans le cadre d’un projet de recherche qu’il réalise conjointement avec le Canadien Pacifique. Dans les quatre dernières années, les spécialistes de la faune de Parcs Canada ont capturé et manipulé des grizzlis sans incident à 44 reprises. Ce projet nous a permis de recueillir un volume inégalé de données de positionnement GPS qui nous donnent des indications sur le comportement de 26 grizzlis et sur leur profil d’occupation de l’habitat dans la vallée de la Bow pendant cette période. Les travaux se poursuivent avec divers partenaires, dont l’Université de l’Alberta, pour analyser de quelle manière les ours utilisent ce paysage complexe et pour cerner les meilleurs moyens de réduire les risques de mortalité ferroviaire chez le grizzli. Les résultats de ces initiatives orienteront le choix de solutions à court et à long terme pour réduire les collisions grizzlis-trains.
- Mise à l’essai de tapis électriques : Les spécialistes de Parcs Canada ont terminé une troisième et dernière campagne d’essais en vue de l’éventuelle installation de clôtures doublées de tapis électriques le long de la voie ferrée. Les deux parcelles d’essai, aménagées loin de la voie ferrée, visaient à évaluer l’efficacité de nouveaux tapis électriques utilisés pour empêcher les ours et d’autres espèces sauvages de pénétrer dans des secteurs clôturés. L’approche semble avoir le potentiel d’exclure les grizzlis et d’autres espèces sauvages de certains tronçons de voie ferrée où les risques de collision sont élevés. Les résultats des essais ont également mené à la décision d’utiliser les tapis électriques pour rehausser l’efficacité des barrières à bétail, voire peut-être pour les remplacer, afin d’empêcher la faune d’accéder aux tronçons clôturés de la Transcanadienne. Le personnel de Parcs Canada produira un rapport définitif sur ces recherches en 2016.
Remise en état des milieux aquatiques
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Constitution d’une nouvelle population de truites fardées du versant de l’ouest dans le lac Rainbow
– En juillet 2015, Parcs Canada a travaillé de concert avec des bénévoles de Truite atout du Canada pour réaliser la dernière étape de ce projet : capturer dans le lac Sawback un peu plus de 100 spécimens purs de truites fardées du versant de l’ouest (une espèce en péril) et les transplanter dans le lac Rainbow. Au cours des trois campagnes de terrain précédentes, le personnel de Parcs Canada avait pratiqué la pêche au filet et la pêche électrique pour retirer les truites arc-en-ciel non indigènes du lac Rainbow. Ce lac abrite maintenant une population génétiquement pure de truites fardées. Le dernier volet du projet de remise en état de la haute Cascade consistera à enlever l’omble de fontaine non indigène du lac Badger – des travaux qui débuteront en 2016.
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Établissement d’une nouvelle population noyau de truites fardées du versant de l’ouest dans le ruisseau Sawback
– Ces trois dernières années, Parcs Canada a réussi à enlever les truites arc-en-ciel du lac Rainbow, un petit lac alpin du bassin hydrographique de la haute Cascade. La migration de ces truites non indigènes vers l’aval a eu des répercussions sur la pureté génétique de la population indigène de truites fardées du ruisseau Sawback. Le personnel de Parcs Canada a eu recours à des techniques de marquage et de recapture combinées à des tests génétiques pour enlever les truites hybrides du ruisseau Sawback. Ce projet a été couronné d’un succès tel que la population de ce cours d’eau satisfait maintenant aux critères du COSEPAC pour devenir la onzième population « noyau » de truites fardées du versant de l’ouest du parc national Banff. Il s’agit de la première nouvelle population noyau à être constituée au Canada depuis que la truite fardée a été inscrite sur la liste des espèces menacées de la Loi sur les espèces en péril en 2013. Le personnel de Parcs Canada produira un rapport définitif sur ces travaux en 2016.
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Rétablissement de la connectivité du ruisseau 40 Mile
– En 2014, la municipalité de Banff et Parcs Canada ont collaboré afin d’enlever de façon sécuritaire et efficace une partie du barrage 40 Mile sur le ruisseau Forty Mile, derrière le mont Norquay. Cet ouvrage en béton de 20 m de hauteur empêche les poissons indigènes, tels que l’omble à tête plate, d’accéder à leurs frayères depuis près d’un siècle. Un court métrage sur ce projet a été présenté en primeur au festival du film de montagne de Banff en ouverture du long métrage DamNation d’Yvon Chouinard. Il est maintenant accessible sur le site Web de la municipalité de Banff. Les spécialistes des milieux aquatiques de Parcs Canada collaborent actuellement avec des experts de l’Université Carleton, à Ottawa, afin d’évaluer, par des techniques de télémesure, la perméabilité des éléments restants du barrage à l’omble à tête plate pendant les périodes automnales de faible débit qui coïncident avec le frai de l’espèce.
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Rétablissement de la connectivité du ruisseau Bath
– En mai 2014, le personnel de Parcs Canada a prélevé des échantillons d’ADN chez des ombles à tête plate à la suite d’un projet de remplacement d’un ponceau qui visait à rétablir la connectivité de l’habitat du ruisseau Bath. Quatre espèces de poissons ont été capturées : des ombles à tête plate, des truites fardées du versant de l’ouest, des ombles de fontaine et des ménominis de montagnes. Ces résultats indiquent que la connectivité de l’habitat a été rétablie, car le cours d’eau renferme maintenant trois espèces de poissons indigènes – l’omble à tête plate, la truite fardée du versant de l’ouest (une espèce en péril) et le ménomini de montagnes – en amont du nouveau ponceau.
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Amélioration de la connectivité du ruisseau Cascade
– En 2014, Parcs Canada a accompli d’importants progrès dans la régénération de l’habitat aquatique du ruisseau Cascade, en aval du réservoir Minnewanka. Il a notamment installé un ponceau rectangulaire de grande dimension sous la boucle Minnewanka, aménagé un déversoir dans les carrières de gravier Cascade, lesquelles ont été partiellement remises en état, rétabli le déversoir de commande (seuil) à l’extrémité inférieure des étangs Cascade et remis en état des tronçons de ruisseau en bordure du sentier de l’Héritage. Parcs Canada travaille maintenant avec le Canadien Pacifique à la remise en état de la partie aval du cours d’eau, entre le sentier de l’Héritage et le canal de fuite de TransAlta, et il collabore aussi avec Trans Alta pour appuyer ses travaux d’amélioration de la vanne riveraine, près du barrage Minnewanka, en vue de permettre un accroissement futur du débit dans le ruisseau réhabilité.
- Rétablissement de la truite fardée du versant de l’ouest dans le lac Hidden – L’objectif de ce projet consiste à retirer du lac tous les spécimens d’omble de fontaine, une espèce non indigène, pour y réintroduire la truite fardée du versant de l’ouest, une espèce menacée. Pendant la campagne 2014, 4 728 ombles de fontaine ont été enlevés du lac et de ses affluents. En 2015, ce sont 7 270 poissons de plus qui en ont été retirés. Grâce à une subvention biennale du Fairmont Chateau Lake Louise, Parcs Canada a pu embaucher un étudiant qui a travaillé au lac Hidden et poursuivre son travail de sensibilisation et de diffusion externe pour mieux faire connaître les questions liées à la conservation du poisson.
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Plans et préparatifs en vue du rétablissement du caribou : Dans le cadre de la Stratégie de conservation du caribou des montagnes du Sud, Parcs Canada a continué de surveiller les changements survenus dans la dynamique prédateurs-proies afin d’orienter ses futurs efforts de réintroduction du caribou. Grâce aux 24 appareils photo actionnés par le mouvement qu’il a installés ici et là dans l’aire de répartition historique du caribou, au nord du lac Louise, il a pu estimer l’abondance des loups, le degré de chevauchement avec le territoire des caribous et les changements survenus dans l’abondance relative des wapitis, des chevreuils et des orignaux, trois facteurs qui influent sur le risque de prédation du caribou. Parcs Canada entend continuer de surveiller les loups et d’autres espèces sauvages présentes dans le territoire du caribou afin d’obtenir les renseignements dont il a besoin pour classer par ordre de priorité les endroits où un projet de transplantation du caribou aurait les meilleures chances de réussite et la plus grande valeur de conservation.
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Surveillance des loups : Parcs Canada a capturé six loups (issus de trois meutes de différents secteurs du parc) et leur a posé un collier radioémetteur à l’appui de plusieurs projets de recherche clés. Il cherchait notamment à : surveiller la réaction des loups à la restriction d’accès printanière imposée sur la promenade de la Vallée-de-la-Bow (absence de véhicules entre le crépuscule et l’aube – voir ci-dessus), cerner les effets possibles de la densité des loups sur la viabilité de l’habitat du caribou dans le parc et surveiller plusieurs espèces animales dans le cadre du programme de pistage hivernal pour mieux comprendre les facteurs qui influent sur l’efficacité des corridors fauniques tout au long de l’année. Ces données nous fourniront aussi des indications sur les proies de rechange que choisissent les loups (p. ex. chevreuil, mouflon, chèvre) pendant que nous continuons de gérer leurs proies principales (les wapitis) dans la vallée de la Bow.
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Restauration du lieu historique national du Refuge-du-Col-Abbot : Dans le cadre d’un projet de collaboration entre Parcs Canada et le Club alpin du Canada, le refuge du Col-Abbot, un bâtiment de conception suisse construit il y a 92 ans, a subi une cure de jouvence bien méritée en août 2014. Des maçons de l’atelier de restauration de Parcs Canada ont rejointoyé le mortier fissuré et usé avec l’aide de l’équipe d’entretien des installations du Club alpin du Canada. Ce projet a suscité un vif intérêt : plus de 22 000 personnes en ont pris connaissance sur Facebook et sur Twitter.
- Restauration du lieu historique national de l’Auberge-de-Ski-Skoki : En juin 2015, Parcs Canada a uni ses efforts à ceux de la station de ski Lake Louise pour restaurer le chalet Honeymoon, qui fait partie du lieu historique national de l’Auberge-de-Ski-Skoki. L’équipe de l’atelier de restauration de Parcs Canada a terminé les travaux de maçonnerie en veillant à préserver les caractéristiques rustiques et l’intégrité commémorative du bâtiment. En se fondant sur des photos anciennes, les maçons ont restauré le foyer en pierre original de 1936. Ils ont aussi installé de nouveaux pieux de fondation et refait la maçonnerie en pierre, colmaté les brèches entre les rondins et restauré la terrasse à l’avant du bâtiment.
ACCROÎTRE LA VISIBILITÉ DES AIRES PROTÉGÉES DE PARCS CANADA DANS LES FOYERS CANADIENS
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Diffusion externe à Calgary : De la mi-juin à la fête du Travail de septembre 2015, Parcs Canada a établi des contacts avec plus de 65 600 jeunes familles dans le cadre du programme Un monde sauvage à découvrir! au zoo de Calgary. Il s’agissait d’une augmentation de près de 50 % par rapport à 2014. Le programme, qui a pour but d’amener la population à mieux comprendre, à appuyer et à fréquenter les parcs nationaux du Canada, met en vedette des espèces menacées du parc Wood Buffalo (grue blanche), du parc des Prairies (chien de prairie à queue noire), des parcs Jasper et Banff (caribou), du parc Elk Island (bison des bois) et des parcs des montagnes (grizzli).
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Diffusion externe à Toronto
- Le parc national Banff était au premier plan d’une initiative de diffusion externe lancée par Parcs Canada au zoo de Toronto et à l’Exposition nationale canadienne. Nous avons ainsi pu établir des contacts avec plus de 129 000 personnes. Le programme a pour but d’amener la population à mieux comprendre, à appuyer et à fréquenter les parcs nationaux du Canada. Il mettait en vedette plusieurs parcs nationaux et plusieurs espèces, dont le parc national Banff et le grizzli.
- Les passages pour animaux du parc national Banff ont fait l’objet d’une exposition au Musée royal de l’Ontario en mars 2015. Pendant sept jours, le personnel de Parcs Canada a établi des contacts avec 2 000 jeunes familles en leur proposant une activité interactive portant sur le rôle des passages pour animaux du parc. Grâce à d’autres activités de Parcs Canada (tatouages à l’aérographe, séances de photos sur écran vert pour produire des cartes postales et activité de création de carte postale « Construisez un passage pour animaux »), à des billets diffusés dans les médias sociaux et à une couverture dans les bulletins de nouvelles, de nouveaux publics de Toronto ont pu découvrir ce récit du parc national Banff tout en ayant accès à de l’information touristique sur le parc.
- Le parc national Banff était au premier plan d’une initiative de diffusion externe lancée par Parcs Canada au zoo de Toronto et à l’Exposition nationale canadienne. Nous avons ainsi pu établir des contacts avec plus de 129 000 personnes. Le programme a pour but d’amener la population à mieux comprendre, à appuyer et à fréquenter les parcs nationaux du Canada. Il mettait en vedette plusieurs parcs nationaux et plusieurs espèces, dont le parc national Banff et le grizzli.
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Diffusion externe à Vancouver
- Les récits du parc national Banff, dont ceux du caribou des bois et de la gestion du feu, étaient au cœur du programme de diffusion externe de Parcs Canada à Vancouver. Après avoir établi 16 119 contacts au complexe Science World, Parcs Canada en a établi 17 065 de plus à l’occasion d’activités spéciales où d’éventuels visiteurs de la région de Vancouver ont pu en apprendre davantage sur les aires protégées de Parcs Canada, notamment le parc national Banff.
- Les récits du parc national Banff, dont ceux du caribou des bois et de la gestion du feu, étaient au cœur du programme de diffusion externe de Parcs Canada à Vancouver. Après avoir établi 16 119 contacts au complexe Science World, Parcs Canada en a établi 17 065 de plus à l’occasion d’activités spéciales où d’éventuels visiteurs de la région de Vancouver ont pu en apprendre davantage sur les aires protégées de Parcs Canada, notamment le parc national Banff.
- Diffusion externe en ligne : Le parc national Banff continue de communiquer avec la population canadienne par les principales plateformes des médias sociaux, dont Facebook, Twitter et YouTube. Cette année, le nombre d’adeptes de la page Facebook PNBanff est passé de 15 181 à 17 105, ce qui représente une hausse de 13 %. Le compte Twitter @PNBanff a connu une hausse de 25 % de ses abonnés et demeure l’un des plus importants du réseau de parcs nationaux. La seule vidéo YouTube mise en ligne en 2015 a été visionnée plus de 49 000 fois. Une seconde vidéo produite à l’aide de séquences en accéléré fournies par Parcs Canada a été présentée à un auditoire de 1 000 personnes au festival du film de montagne de Banff. Travel Alberta a également ajouté à sa série Remember to Breathe deux nouvelles vidéos qui mettent en vedette le lieu historique national Cave and Basin (37 000 visionnements) et les gardiens de la faune (62 000 visionnements).
RAPPROCHER LES VISITEURS DU PARC ET DE SES LIEUX HISTORIQUES
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Investissements fédéraux en infrastructure : En juillet 2015, l’octroi d’un montant de 117 millions de dollars a été annoncé pour la réalisation de travaux d’infrastructure routière dans le parc national Banff. Une somme supplémentaire de 44 millions de dollars a été accordée dans le cadre du programme d’investissement pour les infrastructures fédérales afin de permettre la remise en état d’autres routes et terrains de stationnement du parc. Ces travaux importants représentent un investissement dans le legs que constitue le parc national – ils contribueront à accroître la sécurité des visiteurs, à enrichir leur expérience, à protéger les biens bâtis et à assurer la conservation de ressources naturelles ou historiques. Voici une liste partielle des projets achevés cette année : pose d’une nouvelle couche d’asphalte sur un tronçon de 12 km de la Transcanadienne, asphaltage de la route d’accès au terrain de golf et réparation de dommages causés par les inondations à l’aire de fréquentation diurne des Étangs-Cascade et au réseau de sentiers de la vallée de la Cascade. Plusieurs projets sont en cours : décapage des parois rocheuses et remplacement des mains courantes au canyon Johnston, amélioration des clôtures d’exclusion de la faune à l’extrémité est du parc, remplacement du pont de la rivière Spray, remplacement des canalisations souterraines de services publics dans le camping du Mont-Tunnel (Village II), remplacement du support à panneaux du poste d’entrée Est du parc, réparation du Centre d’accueil et des fosses septiques du parc, installation de nouvelles toilettes sèches aux aires de fréquentation diurne du Ruisseau‑Redearth, de la Vue-sur-la-Vallée et du Lac-Bourgeau et remise en état des étangs des jardins Cascades-du-Temps.
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Interprétation
- Pendant l’été 2015, Parcs Canada a exécuté un programme d’interprétation très solide comprenant : des activités en soirée au théâtre en plein air de trois campings; des causeries organisées dans huit des principales aires de fréquentation diurne du parc; quatre activités d’interprétation régulières et des séances de sensibilisation aux techniques d’observation de la faune au bord de la promenade de la Vallée-de-la-Bow et de la route 93 Nord. Nous avons aussi ajouté à notre offre une nouvelle activité d’interprétation en bordure de la boucle Minnewanka pour sensibiliser les visiteurs aux objets susceptibles d’attirer la faune et à l’importance de se débarrasser des déchets de la bonne manière. Collectivement, ces activités ont permis à Parcs Canada d’établir des contacts directs avec plus de 83 000 visiteurs (progression de 60 % par rapport à 2014) pour leur parler de l’écologie et de l’histoire du parc national Banff.
- Parcs Canada offre des activités d’interprétation à longueur d’année au lieu historique national Cave and Basin. Il propose des visites guidées chaque jour où le lieu historique est ouvert au public ainsi qu’une gamme d’activités d’interprétation payantes après les heures d’ouverture. En septembre 2014, le lieu historique s’est vu décerner le prix de bronze d’Interprétation Canada dans la catégorie Interprétation avec personnel pour sa visite guidée de la caverne à la lanterne.
- Parcs Canada a mis en œuvre un plan d’interprétation pour le mont Sulphur en collaboration avec la société Brewster Travel Canada. Ce plan met l’accent sur le renouvellement de l’ensemble des moyens d’interprétation de la promenade sur trottoir de bois, du lieu historique national de la Station-d’Étude-des-Rayons-Cosmiques et de l’observatoire météorologique.
- Le parc national Banff a créé un nouveau livret des Xplorateurs pour la promenade des Glaciers conjointement avec le parc national Jasper pour promouvoir le 75e anniversaire de la promenade.
- Pendant l’été 2015, Parcs Canada a exécuté un programme d’interprétation très solide comprenant : des activités en soirée au théâtre en plein air de trois campings; des causeries organisées dans huit des principales aires de fréquentation diurne du parc; quatre activités d’interprétation régulières et des séances de sensibilisation aux techniques d’observation de la faune au bord de la promenade de la Vallée-de-la-Bow et de la route 93 Nord. Nous avons aussi ajouté à notre offre une nouvelle activité d’interprétation en bordure de la boucle Minnewanka pour sensibiliser les visiteurs aux objets susceptibles d’attirer la faune et à l’importance de se débarrasser des déchets de la bonne manière. Collectivement, ces activités ont permis à Parcs Canada d’établir des contacts directs avec plus de 83 000 visiteurs (progression de 60 % par rapport à 2014) pour leur parler de l’écologie et de l’histoire du parc national Banff.
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Vulgarisation scientifique – Exposition sur les passages pour animaux : L’exposition montée au bord de la Transcanadienne, près de l’échangeur Castle, a été inaugurée en juillet 2015.
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Accroissement de la commodité pour les visiteurs – Réservation d’emplacements de camping : Le parc national Banff a inscrit plus de 300 emplacements de camping supplémentaires au système national de réservation pour l’été 2014, soit le terrain de caravaning du Mont-Tunnel au complet et les 76 emplacements du camping du Lac-Two Jack (bord du lac). Pour l’été 2015, le camping du Canyon‑Johnston et 22 emplacements équipés du camping principal du Lac-Two Jack sont venus s’ajouter à l’offre. L’ajout de ces emplacements a contribué à une augmentation globale de 10 % de l’affluence dans les campings en 2015-2016. Les visiteurs sont de plus en plus nombreux à recourir au système de réservation, un moyen facile et commode de planifier leur séjour dans le parc national. Les oTENTiks ont joui d’une grande popularité en 2014 et en 2015. Le taux d’occupation était de 88 % en 2015, une hausse de 14 % par rapport à 2014.
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Accroissement de la commodité pour les visiteurs – Ventes de laissez-passer : Il est désormais plus facile d’entrer dans le parc grâce à des ententes de vente de laissez-passer conclues avec plusieurs détaillants, tels que Tourism Calgary et Tourism Canmore, et à la reconduction d’accords existants avec la Mountain Equipment Co-op, l’Alberta Motor Association et les stations-service Husky. Ces ententes ont accru l’efficacité du poste d’entrée Est en réduisant les files d’attente. Combinée à l’installation de panneaux supplémentaires (en 2014), à la construction d’une nouvelle voie de transit et à la stabilisation du système de points de vente et de l’équipe de préposés aux postes d’entrée, cette mesure offre un moyen plus facile et plus commode aux visiteurs d’entrer dans le parc et d’amorcer la découverte du parc national Banff.
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Emplacements équipés : Pas d’équipement? Pas de problème! Le programme des emplacements de camping équipés a été mis à l’essai au camping principal du Lac-Two Jack pendant l’été 2014. En 2015, il a été élargi de façon à englober 22 emplacements qui peuvent être réservés et qui offrent à toute une gamme de visiteurs la possibilité de faire du camping sans avoir à apporter tout le matériel nécessaire. Les emplacements équipés sont en forte demande (taux d’occupation de 75 %), et les visiteurs s’en disent très satisfaits.
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Fréquentation du parc national Banff : Un nombre record de visiteurs ont saisi l’occasion de se rapprocher du parc national Banff en 2014-2015. L’affluence a augmenté de 10,4 % pour atteindre un total de 3,6 millions de visiteurs. À la fin de novembre 2015, le parc avait enregistré une hausse de 7,6 % de l’affluence par rapport à la même période l’an dernier.
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Fréquentation du lieu historique national Cave and Basin : Un nombre croissant de visiteurs découvrent l’histoire du berceau des parcs nationaux du Canada au lieu historique national Cave and Basin. L’affluence augmente de façon soutenue d’un mois à l’autre. Au 1er janvier 2016, le lieu historique avait accueilli 127 000 visiteurs, ce qui en fait l’un des lieux historiques plus fréquentés du réseau de Parcs Canada. Les visites payantes ont augmenté de 55 % par rapport à 2014-2015.
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Nouvelle expérience – Chaises rouges : À l’automne 2014, Parcs Canada a installé 12 paires de chaises rouges dans les principales aires de fréquentation diurne et le long de certains sentiers du parc, et il a fait la promotion de l’Expérience des chaises rouges – #PartagezLaChaise. Ce programme vise à créer pour les visiteurs des possibilités de se rapprocher de la nature et de découvrir les plus beaux trésors du Canada. Les visiteurs sont invités à repérer les chaises rouges pour profiter pleinement du décor environnant et à faire connaître leur expérience par les médias sociaux et d’autres moyens de communication. Dans le parc Banff, le programme a été accueilli très favorablement, et les visiteurs ont diffusé de nombreux moments spéciaux par les médias sociaux.
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Établissement de liens avec notre histoire et notre culture : À l’approche du 150e anniversaire de la Confédération en 2017, Parcs Canada cherche à mieux faire connaître les récits du Canada. Ces deux dernières années, il a organisé une série d’activités spéciales pour marquer les jalons de l’histoire du Canada, notamment : des célébrations pour souligner le 50e anniversaire du drapeau canadien, des activités d’interprétation portant sur sir John A. MacDonald et des programmes spéciaux après les heures d’ouverture, par exemple des soirées à la taverne sur le thème de la Première Guerre mondiale. Grâce à ces activités spéciales et à plusieurs activités d’interprétation bonifiées, les visiteurs ont facilement accès à des moyens variés de connaître l’histoire du Canada.
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Navette jusqu’au lac Moraine à l’occasion du festival D’ambre et d’automne : Pour la troisième année consécutive, Parcs Canada a offert un service de navette entre le lac Moraine et le terrain de stationnement auxiliaire du lac Louise afin de permettre aux visiteurs d’accéder aux peuplements de mélèzes pendant le festival d’automne. En 2015, quelque 7 000 passagers se sont prévalus de ce service, qui a été offert pendant 12 jours. C’est près du double de l’année précédente.
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Mobilisation – Programmes d’initiation : Pour faire fond sur les programmes pilotes exécutés en 2014, des activités d’initiation à la raquette ont été offertes aux visiteurs à la fin de janvier et au début de février 2015. Le programme a été élargi de façon à attirer des visiteurs en matinée et en après-midi pendant trois fins de semaine. Les visiteurs pouvaient s’inscrire et payer les droits nécessaires au Centre d’accueil ou sur les lieux de l’activité. Le programme, qui a fait l’objet d’une campagne de promotion à la télévision, a attiré 67 participants (15 de plus que l’année d’avant).
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Lignes directrices particulières de la station de ski Lake Louise : Les Lignes directrices pour l’aménagement et l’utilisation du territoire de la station de ski Lake Louise ont été approuvées en juillet 2015. Ces lignes directrices particulières contribuent au maintien ou au rétablissement de l’intégrité écologique tout en favorisant la création de possibilités d’apprentissage et d’expériences enrichies qui cadrent avec notre mandat. Les Lignes directrices prévoient un rétrécissement de l’empreinte commerciale de la station de ski. Une parcelle équivalant à 1,5 fois la superficie de la ville de Banff viendra ainsi s’ajouter à la réserve intégrale du parc (95 % du territoire du parc). Les lignes directrices particulières établissent des plafonds de croissance permanents et énoncent les conditions que la station de ski doit remplir pour que Parcs Canada puisse envisager des propositions de modifications. Elles ne donnent pas lieu automatiquement à l’approbation des propositions précises qu’elles contiennent. Ce cadre autorise la station de ski à élaborer des plans à long terme qui seront soumis à une analyse d’impact détaillée et à des consultations publiques plus poussées.
- Accroissement de la sécurité publique : En 2014-2015, Parcs Canada a élaboré et mis en œuvre des stratégies de communication axées sur divers outils : billets dans les médias sociaux, suggestions d’articles ou de reportages pour les médias, guides de randonnée actualisés et pages Web renfermant des messages spéciaux sur la sécurité avalanche dans le secteur de Lake Louise.
Mesures prioritaires par activité de programme pour 2010-2014 |
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Programme |
Indicateur (élément appuyé par la mesure) |
Mesure prioritaire |
Progrès accomplis pendant la période visée par le rapport |
Conservation des ressources patrimoniales |
Biodiversité indigène : Espèces en péril |
Terminer l’étude de faisabilité sur le rétablissement d’une population de caribous des bois en âge de reproduction. (Le parc national Jasper est le responsable de ce projet auquel participent les parcs des montagnes.) |
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Biodiversité indigène : Grizzli |
Adopter une méthode pour estimer l’effectif de la population de grizzlis à partir de faits démontrés. Permettre aux ours d’occuper en toute sécurité un habitat de grande qualité. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Écosystèmes aquatiques : Élimination des populations de poissons non indigènes |
Terminer la remise en état de l’écosystème des lacs Devon. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Écosystèmes aquatiques : Connectivité |
Rétablir la connectivité d’au moins trois ruisseaux tributaires de la rivière Bow. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Écosystèmes aquatiques : Élimination des populations de poissons non indigènes |
Réduire les populations de poissons non indigènes à des niveaux insignifiants sur le plan écologique d’ici 2013-2014 dans deux bassins hydrographiques subalpins. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Biodiversité indigène : Espèces en péril |
Préserver ou accroître l’intégrité des sources thermales. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Biodiversité indigène |
Amorcer des travaux de planification en vue de la réintroduction du bison des prairies. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Écosystèmes terrestres : Rétablissement de la structure et de la santé des groupements de végétation Écosystèmes terrestres : Broutement par les ongulés Biodiversité indigène Sensibilisation du public : Compréhension et appui des initiatives de conservation |
Poursuivre la mise en œuvre du programme de brûlages dirigés. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Écosystèmes terrestres : Rétablissement de la structure et de la santé des groupements de végétation Biodiversité indigène : Espèces en péril |
Poursuivre la mise en place de mesures de gestion active visant à rétablir et à mieux comprendre les interactions entre les brûlages dirigés, la santé de la forêt, les ongulés, les prédateurs et les humains. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Sensibilisation du public : Compréhension et appui des initiatives de conservation |
Intégrer des mesures de protection et d’éducation pour la physe des fontaines de Banff, une espèce en voie de disparition, à la nouvelle expérience du visiteur au lieu historique national Cave and Basin. |
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Conservation des ressources patrimoniales |
Biodiversité indigène Sensibilisation du public : Compréhension et appui des initiatives de conservation |
Concevoir un programme de science citoyenne axé sur les principaux programmes de surveillance écologique et sur d’autres études concernant l’écosystème. Transmettre à grande échelle les récits de la science citoyenne par Internet et par les nouveaux médias. |
- Surveillance de l’arlequin plongeur - Surveillance des invertébrés aquatiques – Réseau canadien de biosurveillance aquatique (RCBA) - Recensements des oiseaux nicheurs - Survie des oiseaux – Projet Monitoring Avian Productivity and Survivorship (MAPS) - Surveillance du pica - Pistage des animaux dans la neige - Tendances tirées de l’ADN des grizzlis - Indice des bébés grizzlis
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Conservation des ressources patrimoniales |
Sensibilisation du public : Compréhension et appui des initiatives de conservation |
Entreprendre la mise en œuvre du plan directeur des lieux historiques nationaux, notamment le renouvellement du lieu historique national Cave and Basin. |
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Appréciation et compréhension du public |
Mobilisation des Premières Nations |
Inviter les Autochtones à participer plus activement à la gestion du parc. Rédiger un protocole de travail pour la consultation des sages. |
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Appréciation et compréhension du public |
Agrément et satisfaction des visiteurs |
Créer un site Web convivial qui comprend des renseignements améliorés pour la planification du séjour. |
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Appréciation et compréhension du public |
Agrément et satisfaction des visiteurs Apprentissage et mobilisation |
Élaborer et mettre en œuvre un programme de diffusion externe pour de nouveaux publics cibles. |
- Inventaire des panneaux de signalisation des sentiers – Les bénévoles ont parcouru à pied plus de 600 km et répertorié 1 000 panneaux en deux mois. - Programme pilote de bénévolat pour les groupes d’employés – Le projet visait l’inspection des clôtures routières. Les groupes d’employés bénévoles ont bénéficié de possibilités d’apprentissage avant et après leur activité.
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Appréciation et compréhension du public |
Mobilisation |
Relier plus étroitement le travail de tous les groupes consultatifs du parc à la table ronde et au plan directeur. |
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Expérience du visiteur |
Agrément et satisfaction |
En collaboration avec des partenaires de l’industrie touristique et de la collectivité, concevoir une stratégie de communications et d’apprentissage axée sur le concept de l’accueil et la répandre partout dans le parc. |
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Expérience du visiteur |
Agrément et satisfaction |
Améliorer et renouveler les installations, l’information et le matériel promotionnel destinés aux visiteurs, en fonction de travaux de planification et de création de possibilités s’inscrivant dans les cinq niveaux de mobilisation. |
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Expérience du visiteur |
Agrément et satisfaction Apprentissage et mobilisation |
Élaborer et promouvoir de nouveaux programmes et de nouveaux services qui facilitent la prestation d’expériences de type Expérience virtuelle et Sensibilisation des automobilistes en transit. |
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Expérience du visiteur |
Mobilisation Agrément et satisfaction |
Mieux connaître les visiteurs et les marchés cibles du parc. |
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Expérience du visiteur |
Agrément et satisfaction |
Achever des tronçons d’une piste cyclable de longue distance de Canmore à Jasper. |
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Expérience du visiteur |
Agrément et satisfaction |
Examiner et dynamiser l’offre de camping du parc. |
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Expérience du visiteur |
Agrément et satisfaction |
Élaborer une stratégie visant à enrichir les possibilités d’activités hivernales autres que le ski alpin. |
- Exécution d’un programme d’interprétation pendant six fins de semaine et soutien accordé à Banff Lake Louise Tourism pour son mur d’escalade sur glace, place de l’avenue Banff, en janvier et en février; - Partenariat avec Banff Lake Louise Tourism pour la tenue d’une activité de sculpture sur glace dans le parc Central de janvier à mars. L’activité était axée sur les loisirs de plein air en hiver et le 50e anniversaire du drapeau canadien; - Partenariat avec le Fairmont Chateau Lake Louise et les intervenants du secteur du ruisseau Baker pour aménager et promouvoir de nouvelles pistes de ski de fond et de raquette aux environs de Lake Louise; création, au lieu historique national Cave and Basin, d’une nouvelle offre hivernale axée sur le patinage et le curling sur une patinoire de glace artificielle.
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Expérience du visiteur |
Agrément et satisfaction |
Établir les lignes directrices particulières et les limites de croissance des trois stations de ski à l’appui de leur rôle en tant que pierres angulaires du tourisme hivernal. |
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6.1 Vallée de la basse Bow |
Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
Revitaliser progressivement l’expérience d’arrivée au poste d’entrée Est. |
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Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
Concevoir et installer des panneaux indicateurs améliorés. |
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Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
Achever le sentier de l’Héritage du parc national Banff et l’intégrer au Sentier transcanadien. |
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6.2 Cœur montagnard du parc |
Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction Apprentissage et mobilisation |
Ville de Banff Renouveler le lieu historique national Cave and Basin en tant que berceau des parcs nationaux du Canada. |
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Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
De concert avec la municipalité, aménager des sentiers intégrés qui communiquent avec les secteurs adjacents et prévoir des moyens d’orientation. |
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Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
En collaboration avec la municipalité, élaborer une stratégie de développement durable en prévision de l’aménagement commercial maximal. |
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Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction
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Terres adjacentes à la ville de Banff Poursuivre la mise en œuvre de la stratégie sur les terres adjacentes à la ville de Banff. |
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Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
Appuyer la mise en place d’un réseau régional de transport en commun. |
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Biodiversité indigène Rétablissement des écosystèmes aquatiques Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
Remettre en état la carrière Cascade. |
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Sécurité des visiteurs |
Réinscrire la piste d’atterrissage. |
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6.3 Rivière Spray |
Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
Enlever ou déplacer l’abri du Ruisseau-Bryant. |
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6.4 Versants est |
Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction Efficacité de l’habitat |
Ramener le sentier Cascade à une voie unique au nord du ruisseau Stoney. |
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Remise en état des écosystèmes terrestres Efficacité de l’habitat |
Procéder à au moins quatre brûlages dirigés de grande envergure. |
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Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
Délivrer des permis aux pourvoyeurs qui veulent offrir des excursions d’équitation d’une journée. |
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Efficacité de l’habitat Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
De concert avec le gouvernement de l’Alberta, restreindre l’accès en véhicule du côté est du lac Minnewanka. |
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6.5 Vallée de la moyenne Bow |
Efficacité de l’habitat Expérience du visiteur : Agrément et satisfaction |
En collaboration avec un groupe consultatif, terminer l’élaboration d’un plan d’action pour la promenade de la Vallée-de-la-Bow. |
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Apprentissage et mobilisation |
Créer un produit de type Sensibilisation des automobilistes en transit axé sur l’interprétation des passages pour animaux le long de la Transcanadienne. |
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6.6 Chaînons principaux |
Expérience du visiteur et satisfaction |
Explorer les options pour le remplacement de l’abri du Lac-Egypt. |
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Expérience du visiteur et satisfaction |
Aménager au moins 5 km de nouveaux sentiers. |
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6.7 Cœur subalpin du parc |
Expérience du visiteur et satisfaction |
Collectivité de Lake Louise Poursuivre la mise en œuvre du plan communautaire. |
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Sécurité des visiteurs Efficacité de l’habitat Biodiversité indigène |
Secteur du lac Louise Poursuivre la mise en œuvre de la Stratégie de gestion du secteur du lac Louise. |
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Efficacité de l’habitat Biodiversité indigène |
Terminer l’élargissement à quatre voies de la Transcanadienne, la pose des clôtures et l’aménagement des passages pour animaux. |
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Expérience du visiteur et satisfaction |
Appuyer la mise en place d’un réseau régional de transport en commun. |
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Expérience du visiteur et satisfaction Sécurité des visiteurs |
Aménager une piste cyclable de 2 km entre la promenade de la Vallée-de-la-Bow et la promenade des Glaciers. |
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6.8 Promenade des Glaciers |
Expérience du visiteur et satisfaction Sécurité des visiteurs |
Amorcer la mise en œuvre du plan d’action de 2009. |
- Installation de nouveaux panneaux d’accueil dans les aires de pique-nique et les campings. - Remplacement des tables de pique-nique dans l’ensemble des campings et des aires de pique-nique et installation de nouveaux foyers pour feux de camp dans les campings. - Enlèvement d’arbres le long des boucles des campings pour en redresser le tracé et améliorer les lignes de vue, de manière à faciliter la circulation des véhicules surdimensionnés. |
Parc national du Canada Banff – Priorités pour 2015-2020
À la lumière des engagements en cours dans le plan directeur de 2010 et de la rétroaction des intervenants, Parcs Canada a cerné un certain nombre de priorités pour les cinq dernières années du plan actuel. Les voici :
1. Conserver le patrimoine naturel et culturel
Objectif : Préserver le rôle du parc national Banff en tant que chef de file des aires protégées en rétablissant et en améliorant les conditions écologiques dans des secteurs clés du parc. Voici quelques-unes des mesures proposées :
- Procéder à la réintroduction du bison.
- Continuer d’explorer la faisabilité d’un projet de réintroduction du caribou des bois. Prendre des mesures pour faire progresser le dossier dans la mesure du possible.
- Élaborer et mettre en œuvre des plans d’action pour les espèces en péril.
- Parvenir à une estimation plus exacte de l’effectif des populations de grizzlis et concevoir des méthodes plus solides pour évaluer la sûreté de l’habitat.
- Poursuivre le rétablissement du feu et continuer de préserver les paysages ramenés à leur état d’origine par des brûlages dirigés périodiques.
- Élaborer des plans à long terme intégrés qui respectent les composantes valorisées de l’écosystème et les composantes culturelles.
- Étendre l’application des technologies et des techniques de construction écologiques aux installations du parc afin d’en accroître la performance environnementale.
Objectif : Soutenir la réputation du Canada en tant que leader environnemental en diffusant les résultats des travaux scientifiques réalisés et en amenant d’autres organisations à entreprendre des recherches scientifiques et des activités d’intendance. Voici quelques-unes des mesures proposées :
- Diffuser, dans le parc et ailleurs dans le monde, les conclusions des recherches et des travaux de surveillance en cours en mettant à profit les nouvelles technologies.
- Créer de nouvelles possibilités de science citoyenne et étudier la faisabilité d’un projet de stages de pratique sur le terrain.
- Dans le cadre du programme de science citoyenne, explorer la possibilité de tenir une activité BioBlitz qui réunirait des naturalistes experts et des novices pour obtenir un instantané de la biodiversité du parc. Les activités BioBlitz consistent en un relevé intensif de tous les organismes vivants d’un territoire donné dans un délai fixe, généralement 24 heures. Ce genre d’expérience d’apprentissage pratique en plein air convient à toute la famille et pourrait s’inscrire dans le programme de surveillance du parc.
2. Resserrer les liens établis avec les peuples autochtones
Objectif : Renouveler et consolider les liens que le parc national entretient avec les Autochtones. Voici quelques-unes des mesures proposées :
- Continuer de consulter les Premières Nations sur les questions susceptibles de les intéresser.
- Collaborer avec les Premières Nations à des projets d’interprétation de leur patrimoine et de leur culture dans le parc et les lieux historiques nationaux.
3. Favoriser la création d’expériences et de possibilités exceptionnelles pour les visiteurs
Objectif : Répondre aux besoins des visiteurs en améliorant les services, les programmes et les biens. Voici quelques-unes des mesures proposées :
- Collaborer avec des partenaires à des programmes visant à accroître la commodité et l’accessibilité du parc.
- Planifier des programmes et des services à la lumière d’une meilleure compréhension des besoins et des attentes des visiteurs.
- Travailler de concert avec les stations de ski afin de terminer l’élaboration de leurs lignes directrices particulières et de leurs plans à long terme.
- Moderniser l’expérience offerte sur la promenade des Glaciers en améliorant l’infrastructure des campings et des aires de fréquentation diurne.
- Revitaliser les services offerts dans le secteur du lac Minnewanka.
- Implanter un réseau de transport en commun efficace et commode au lac Moraine et au lac Louise.
- Terminer la réparation de l’infrastructure du parc.
Objectif : Revitaliser les possibilités offertes dans l’arrière-pays. Voici quelques-unes des mesures proposées :
- Transformer les abris de l’arrière-pays en des refuges modernes, abordables et adaptés aux familles et aux groupes de jeunes.
- Travailler en collaboration avec les intervenants et le gouvernement de l’Alberta afin de créer une expérience fluide et de grande qualité pour ceux et celles qui s’aventurent dans les secteurs sauvages de la province.
- Planifier l’amélioration du camping Big Horn.
- Renouveler le réseau de sentiers du parc en mettant l’accent sur les sentiers les plus fréquentés du bassin hydrographique de la Bow et adapter les boucles ou en modifier le tracé pour retirer du réseau celles qui empiètent sur l’habitat de choix du grizzli.
4. Rapprocher la population canadienne de son patrimoine naturel et culturel
Objectif : Renseigner la population sur l’environnement et l’amener à en apprécier toute l’importance en accroissant la visibilité du parc dans les foyers canadiens. Voici quelques-unes des mesures proposées :
- Faire découvrir aux résidents et aux visiteurs de la ville des espèces sauvages et des paysages rarement observés en recourant à des appareils photo actionnés par le mouvement, à l’interprétation, à des activités spéciales et à des technologies interactives au Centre d’accueil.
- Créer de nouvelles activités d’initiation.
- Concevoir des programmes qui accroissent notre visibilité à Toronto et à Calgary.
- Continuer de moderniser le contenu du site Web et des médias sociaux.
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