Relevé des populations d’ongulés

Parc national Elk Island

Le parc national Elk Island est le seul parc national du Canada entièrement clôturé. Bien que cette clôture soit efficace pour protéger les bisons du parc contre les maladies extérieures et éliminer les affrontements entre les bisons et nos voisins, la clôture a aussi de graves conséquences sur les habitudes de migration naturelle des grands ongulés. Elle limite également le nombre de grands prédateurs dans le parc. Vu ces perturbations des processus écologiques naturels, les populations d’ongulés peuvent dépasser la capacité de charge du parc. La protection du bison, du wapiti et de l’orignal dans le parc national Elk Island est un exercice délicat qui vise à s’assurer que leurs populations ne deviennent pas trop grandes ou trop petites.

Le parc Elk Island protège les troupeaux de bisons des prairies et de bisons des bois en les préservant des maladies. Ces animaux contribuent à des projets de conservation du bison un peu partout dans le monde. Si le nombre d’animaux du parc baisse trop, la population risque de s’effondrer. Celle-ci doit donc toujours demeurer au-dessus de ce que l’on appelle la population minimale viable.

La surveillance des populations d’ongulés passe par des hélicoptères, utilisés pour compter le nombre de bisons, de wapitis, d’orignaux et de cerfs. Des relevés aériens sont effectués chaque hiver puisque l’arrière-plan blanc que constitue la neige et l’absence de feuilles permettent de repérer plus facilement les animaux. Les données obtenues grâce aux relevés servent à planifier des stratégies de gestion active afin de maintenir les populations d’ongulés dans la fourchette cible.

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