Restauration des écosystèmes des sables côtiers
Réserve de parc national des Îles-Gulf
Vue d’ensemble | Îlots à chêne de Garry | Jardins de la mer | Rivières à saumon | Sables côtiers | Bénévole
Écosystèmes rare
Les écosystèmes des sables côtiers, un milieu rare, a besoin d’espaces ouverts pour bien fonctionner. Les plantes et les animaux qui vivent sur les dunes et les flèches de sable dépendent de la mouvance continue du sable pour conserver les plaques de sable ouvertes et favoriser une croissance exempte de compétition. L’engoulevent d’Amérique, une espèce en péril, niche dans ces milieux ouverts.Plantes étouffantes
Le genêt à balais et l’ammophile des sables ont envahi les flèches de sable de l’île Sidney dans la réserve de parc. Ils étouffent les plantes et les animaux indigènes et maintiennent le sable trop fermement avec leurs racines. Souvent involontairement, les gens et les chiens piétinent les plantes rares et effraient les oiseaux sur la flèche de sable.À la rescousse
Pour protéger les espèces en péril dans les écosystèmes des sables côtiers, Parcs Canada a lancé un projet de restauration. Les premières activités du projet ont eu lieu à l’extrémité de la longue flèche de sable sur l’île Sidney, qui rappelle la forme d’une larme, d’où son surnom anglais de « teardrop ».Beaucoup de plantes et d’animaux rares dépendent de cette flèche de sable : l’engoulevent d’Amérique, l’onagre à fruits tordus, la noctuelle d’Edwards, la gesse littorale, l’abronie à feuilles larges et la gléhnie des plages.
Tisser des liens entre le savoir traditionnel autochtones, et la science occidentale
Par Sarah Jim, emblème des PḰEĆEN,ENEȻ (p-kw-uh-chin-uh-nook/coastal sand ecosystems)
Dans le cadre du projet de conservation et de restauration Grandir ensemble, Parcs Canada collabore avec les Salish de la côte afin de de restaurer les écosystèmes des sables côtiers de la réserve de parc national des Îles-Gulf.
Nous remercions les peuples Cowichan et W̱SÁNEĆ de nous avoir transmis leurs connaissances sur les terres et les eaux.
En 2021, l’artiste W̱SÁNEĆ Sarah Jim a créé l’emblème des PḰEĆEN,ENEȻ (p-kw-uh-chin-uh-nook/ écosystèmes des sables côtiers) afin de représenter le travail réalisé dans le cadre du projet Grandir ensemble.
Réflexion de l’artiste Sarah Jim :
SABLES CÔTIERS
L’emblème s’inspire du travail collaboratif entre les W̱SÁNEĆ et Parcs Canada. Il représente la restauration et la conservation des espèces en péril ainsi que de plantes et d’animaux des PḰEĆEN,ENEȻ (p-kw-uh-chin-uh-nook/ écosystèmes des sables côtiers) qui revêtent une grande importance culturelle. Il s’agit d’un écosystème spécialisé qui existe seulement au sein du territoire des W̱SÁNEĆ et a naturellement façonné la culture et les créatures qu’il recèle. L’engoulevent d’Amérique et la noctuelle d’Edwards dépendent de l’écosystème puisqu’ils ont évolué ensemble. L’abronie à feuilles larges, le SȽE,QÁI (sleh-kw-é-i/seigle de mer), la gesse littorale, l’onagre à fruits tordus et la KEXMIN (kexh-min/vallisnérie d’Amérique) sont des espèces en péril revêtant une grande importance culturelles pour les W̱SÁNEĆ. Les graines de la KEXMIN sont utilisées pour leurs propriétés médicinales physiques et spirituelles depuis des temps immémoriaux. Les plantes et Les animaux sont entourés de graines de KEXMIN pour leur donner de la force.
Les deux mains tiennent les plantes et les animaux avec gratitude et soulignent l’importance de ces espèces pour l’ÁLEṈ,ENEȻ (é-logne-eh-nouk/territoire ancestral/écosystème). Les mains symbolisent aussi l’intervention humaine en cours liée à la conservation et à la restauration ainsi que les liens qui se tissent entre les W̱SÁNEĆ et Parcs Canada.
Chaque plante et animal est orné de motifs propres aux Salish de la côte. Ce détail souligne leur importance aux yeux des W̱SÁNEĆ et établit un sentiment d’appartenance : ces êtres ont
leur place au sein du territoire ancestral. Tous les aspects du territoire ont façonné la langue, les arts, la culture et la vision du monde des W̱SÁNEĆ. Un peu comme les écosystèmes font l’objet d’une remise en état, la culture W̱SÁNEĆ est en cours de revitalisation, et la relation entre les premiers peuples et les descendants des pionniers européens commence à s’épanouir.
La puissance du bénévolat
Le personnel du parc a coordonné des équipes de bénévoles provenant de clubs, d’écoles, d’universités et de groupes communautaires. Ces personnes dévouées ont donné des milliers d’heures à la lutte aux plantes envahissantes et à l’aménagement d’espaces pour les plantes et les animaux indigènes. Ils ont éliminé tous les genêts à balais à maturité de la flèche de sable de l’île Sidney.Petite plante, grand rétablissement!
Une espèce en voie de disparition, l’onagre à fruits tordus, vit uniquement dans quelques rares endroits au Canada. Elle a eu besoin d’aide supplémentaire pour se rétablir sur la flèche de sable de l’île Sidney, et le personnel du parc a planté des graines germées en pépinière dans les aires qui venaient d’être dégagées. Cette minuscule plante a connu un rétablissement majeur. Plus de 30 000 nouvelles plantes ont germé, ce qui représente une augmentation de 980 % par rapport au relevé annuel de la population des années précédentes.Notre engagement : protéger
Nos efforts continus pour protéger cet écosystème rare consistent notamment à installer des panneaux et des clôtures, à surveiller les espèces indigènes et à enlever les plantes envahissantes. Dans la réserve de parc national Pacific Rim, à proximité, des projets de restauration sont également en cours pour protéger les plantes et les animaux des dunes. Apprenez en plus.Pour en savoir plus sur le bénévolat dans le cadre de ce projet.
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