Rapports d'accidents - septembre 2011

Sécurité en montagne

Alpiniste blessé sur le mont Lefroy, parc national Banff, le 17 septembre 2011
Alpinistes en détresse sur la crête nord-ouest du mont Sir Donald, parc national des Glaciers, le 11 septembre 2011
Randonneur blessé sur le col Sentinel, parc national Banff, le 5 septembre 2011
Grimpeur blessé au belvédère Fairview, parc national Banff, le 5 septembre 2011
Randonneuse blessée sur le sentier du Col-Kindersley, parc national Kootenay, le 4 septembre 2011 
Alpiniste blessé sur le mont Peveril, parc national Jasper, le 1er septembre 2011
 

Alpiniste blessé sur le mont Lefroy, parc national Banff, le 17 septembre 2011

Le présent rapport concerne deux alpinistes qui ont escaladé le mont Lefroy jusqu’à son sommet. À 13 h, ils avaient ôté leurs cordes et exploraient les possibilités de descente ou avaient peut-être même commencé à descendre lorsque le crampon de l’un des alpinistes a glissé sur de la roche ou de la glace. Il a tenté d’arrêter sa chute, mais, même si la dragonne de son piolet se trouvait autour de son poignet, l’instrument a été projeté hors de sa portée. L’alpiniste a culbuté sur 400 m le long de la paroi rocheuse, jusqu’à l’endroit où l’inclinaison de la pente commence à s’adoucir. Son compagnon a mis deux heures à le rejoindre. Un autre groupe de cinq personnes qui se trouvait dans le refuge est venu à son secours et l’a aidé à ramener l’alpiniste blessé au refuge.

La paroi ouest du mont Lefroy.  L’alpiniste a glissé sur le sommet et a terminé sa chute au panneau d’arrêt rouge. Il a ensuite été transporté au refuge.  
La paroi ouest du mont Lefroy. L’alpiniste a glissé sur le sommet et a terminé sa chute au panneau d’arrêt rouge. Il a ensuite été transporté au refuge. / © Parcs Canada

À 16 h, l’un des membres du groupe a appelé Parcs Canada sur son téléphone cellulaire et a fourni des renseignements d’excellente qualité sur les blessures, le patient et les conditions météorologiques. Il a indiqué qu’ils se trouvaient à moins de 100 m du refuge et que le patient était stable, mais qu’il avait mal à la cheville. L’alpiniste blessé était conscient et alerte, et il ne se plaignait pas de douleurs au cou ou au dos. À l’arrivée des sauveteurs, les alpinistes avaient transporté le patient au refuge du Col-Abbot et l’avaient enveloppé dans des couvertures. Ils avaient déneigé l’hélisurface et s’étaient assuré que le drapeau était visible. Ces mesures ont permis au pilote de se poser sur le col, un endroit où il est notoirement difficile d’atterrir. En raison des conditions de vol difficiles et des risques d’ennuagement du côté de Lake Louise, le pilote a préféré ne pas couper les moteurs et a demandé à l’équipe de sauveteurs de faire vite. Les sauveteurs ont sorti le patient du refuge et l’ont placé à bord de l’hélicoptère. Le blessé et son compagnon ont été transportés par hélicoptère jusqu’à l’ambulance qui attendait au bureau de Parcs Canada à Lake Louise. 

Analyse
Par miracle, le patient s’en est tiré avec une entorse possible à la cheville! La couche de neige fraîche qui couvrait le sommet a pu avoir dissimulé la roche ou la glace sous-jacente et contribué à la chute de l’alpiniste. Le compagnon et les autres alpinistes qui se trouvaient dans le secteur ont fait un excellent travail en transportant le blessé dans le refuge, en fournissant de l’information très précise à l’équipe de sauveteurs et en préparant l’hélisurface du refuge pour permettre à l’hélicoptère d’atterrir.

Alpinistes en détresse sur la crête nord-ouest du mont Sir Donald, parc national des Glaciers, le 11 septembre 2011

Le présent rapport concerne deux alpinistes qui ont entrepris d’escalader la crête nord-ouest du mont Sir Donald. Ils ont quitté le col Uto du mont Sir Donald à 8 h et ont atteint le sommet à 14 h. Comme la « voie de contournement nord-ouest » était enneigée, les deux compagnons ont choisi de redescendre la montagne par la crête nord-ouest. La progression était lente; mal à l’aise à l’idée de faire de la descente en escalade libre sur de nombreuses sections, ils ont pratiqué la descente en rappel sur la majeure partie de la crête. Au crépuscule, le groupe avait atteint un parcours jalonné de points d’assurage à 25 m d’intervalle. À l’aide de leur corde de 60 m, les alpinistes sont descendus en rappel depuis le quatrième point d’assurage, mais, comme ils étaient incapables de voir le prochain point d’assurage, ils sont descendus une pleine longueur de corde (30 m). Il était alors 20 h, il faisait nuit, et les compagnons ne pouvaient plus retrouver le parcours. Ils ont choisi de s’arrêter et de passer la nuit sur une petite saillie. À 5 h le lendemain, les deux alpinistes, anxieux et à court d’eau et de nourriture, ont joint le service d’urgence 911 par téléphone satellite. Ils ont signalé au répartiteur qu’ils n’étaient pas blessés, mais qu’ils avaient besoin d’un sauvetage.

L’appel a été acheminé au Service de répartition de Parcs Canada, qui a pris contact avec la Sécurité des visiteurs du parc national des Glaciers. Deux spécialistes ont tenté d’entrer en communication avec le groupe pour obtenir plus de renseignements, mais leurs efforts sont restés vains. Ils se sont donc rendus sur les lieux en hélicoptère. Les sauveteurs ont facilement repéré les alpinistes, qui se trouvaient à environ 5 m du cinquième point d’assurage, et ont amorcé les préparatifs pour un sauvetage par hélitreuillage. L’hélicoptère a déposé l’un des spécialistes sur la saillie, après quoi les alpinistes ont été héliportés séparément.

Les cercles verts montrent l’emplacement approximatif des points d’assurage. Le cercle rouge indique l’endroit où les alpinistes en détresse ont été pris en charge..|
Les cercles verts montrent l’emplacement approximatif des points d’assurage. Le cercle rouge indique l’endroit où les alpinistes en détresse ont été pris en charge./ © Parcs Canada

Analyse
Il y a de nombreuses leçons à tirer de cet incident :

1) La crête nord-ouest du mont Sir Donald est un parcours dont la difficulté est souvent sous-estimée. L’escalade n’est pas de haut niveau technique, mais la progression est lente, et il n’est pas rare que les alpinistes doivent passer une nuit sur la montagne. Commencez votre excursion de bonne heure pour profiter au maximum des heures de clarté pour effectuer l’ascension.

2) Les alpinistes possédaient la description du parcours de descente en rappel du mont Sir Donald et savaient que les points d’assurage étaient situés à 25 m d’intervalle. Cependant, ils ont utilisé une corde de 60 m et ont dépassé le point d’assurage, ce qui leur a fait perdre leur chemin. S’ils s’étaient arrêtés à 5 m au-dessus du bout de leur corde et qu’ils avaient scruté les alentours, ils auraient trouvé le point d’assurage.

3) Après avoir passé une longue nuit sur une saillie à réfléchir à leur situation, le groupe a choisi de demander un sauvetage avant le lever du jour. Il ne fait aucun doute que Parcs Canada encourage les visiteurs à demander de l’aide avant de se retrouver dans des situations qui dépassent leurs compétences. Cependant, si les deux compagnons avaient attendu le lever du soleil, ils auraient probablement vu leur situation sous une perspective très différente et auraient peut-être pu retrouver leur chemin sans aide.

Randonneur blessé sur le col Sentinel, parc national Banff, le 5 septembre 2011

Le présent rapport concerne un groupe de randonneurs qui a profité d’une belle journée de la fin de l’été pour remonter la vallée Larch jusqu’au col Sentinel, dans l’intention de gagner la vallée du Paradise. Une fois parvenus au col, les randonneurs ont descendu la paroi nord ombragée de la montagne et ont découvert des plaques de neige le long du sentier. Le groupe a décidé de glisser sur l’une des pentes enneigées plutôt que de la contourner à pied. La neige était encore relativement ferme. L’un des randonneurs a perdu le contrôle de sa descente et a abouti sur des roches au pied de la pente. Il s’est blessé à la cheville et a subi des coupures au front. Personne n’avait de dispositif de communication d’urgence; quelques membres du groupe sont donc repartis à toute vitesse en direction du point de départ du sentier pour appeler le Service de répartition de Banff et demander une évacuation par hélicoptère.

Des spécialistes de la Sécurité des visiteurs ont été dépêchés de Banff et de Lake Louise, et ils sont arrivés sur les lieux de l’accident en hélicoptère. Après un vol de reconnaissance rapide, l’équipe de la Sécurité des visiteurs a opté pour un sauvetage par hélitreuillage. Une fois déposés au sol, les sauveteurs ont immobilisé le blessé à l’aide d’une attelle et l’ont préparé pour son transport avant de le déposer dans l’élingue. Le randonneur a ensuite été héliporté jusqu’à l’aire de rassemblement et, de là, jusqu’aux services médicaux d’urgence en attente à Lake Louise. 

Le lieu de l’accident. La flèche montre la pente enneigée sur laquelle le randonneur a glissé. Le cercle montre la zone de dépôt rocheuse où il a atterri après sa glissade effrénée. 
Le lieu de l’accident. La flèche montre la pente enneigée sur laquelle le randonneur a glissé. Le cercle montre la zone de dépôt rocheuse où il a atterri après sa glissade effrénée. / © Parcs Canada

Analyse
Même les petites pentes enneigées peuvent être des endroits dangereux. Les glisseurs qui perdent le contrôle peuvent accélérer très rapidement, et, en été, il leur arrive souvent de se retrouver dans une zone de dépôt dangereuse. Si vous décidez de glisser sur une pente enneigée, il est important de vérifier l’état de la neige avant de vous engager. L’état de la neige peut varier de façon très marquée selon le moment de la journée, la température de l’air et l’orientation de la pente.

Dans le cas qui nous concerne, le groupe a traversé une paroi enneigée et ombragée à exposition nord où la neige était encore relativement dure, et il ne s’est pas rendu compte de la difficulté du terrain. La chute, combinée à une zone de dépôt couverte de roches, a entraîné des blessures suffisantes pour mettre fin aux vacances du randonneur.
Enfin, comme le groupe n’avait aucun dispositif de communication d’urgence, l’opération de sauvetage a été ralentie par le délai supplémentaire qu’il a fallu pour signaler l’accident à Parcs Canada. En revanche, le groupe avait de nombreux vêtements chauds ainsi que des fournitures de premiers soins et une formation suffisantes pour traiter le blessé et le tenir au chaud dans l’attente des secours.

Grimpeur blessé au belvédère Fairview, parc national Banff, le 5 septembre 2011

Le présent rapport concerne un groupe de cinq personnes qui faisait de la grimpe en amont du belvédère Fairview. Les grimpeurs ont perdu leur chemin dans l’obscurité pendant environ cinq heures, après quoi l’un d’eux a fait une chute d’une cinquantaine de mètres sur du terrain inégal.

Comme le blessé était dans un état critique, les spécialistes de la Sécurité des visiteurs sont partis immédiatement sans attendre la venue du jour. En compagnie d’un ambulancier paramédical, ils ont emprunté un parcours de grimpe facile pour se rendre jusqu’au lieu de l’accident. Les sauveteurs ont stabilisé la victime et l’ont placée dans une élingue pour qu’elle soit transportée aux premières lueurs du jour jusqu’à un hélicoptère STARS qui était en attente à l’aire de rassemblement du Chateau Lake Louise. Avec l’aide des sauveteurs, les quatre autres membres du groupe ont regagné le belvédère et le sentier avant le lever du jour.

Après son transport en élingue jusqu’à l’aire de rassemblement en compagnie d’un spécialiste de la Sécurité des visiteurs, le patient repart à bord de l’hélicoptère STARS.
Après son transport en élingue jusqu’à l’aire de rassemblement en compagnie d’un spécialiste de la Sécurité des visiteurs, le patient repart à bord de l’hélicoptère STARS. / © Parcs Canada

Analyse
Ce groupe s’est éloigné du sentier à la hauteur du belvédère Fairview et s’est retrouvé dans une situation très dangereuse. Les parcs des montagnes sont sillonnés de sentiers raboteux et non entretenus qui mènent souvent à des pentes raides de niveau difficile. Les visiteurs doivent user de prudence lorsqu’ils s’éloignent des sentiers entretenus, surtout la nuit. De plus, il leur est recommandé de faire des recherches sur leur excursion afin de bien se préparer au terrain qui les attend et de savoir comment retrouver leur chemin dans le cas où ils s’égareraient.

Randonneuse blessée sur le sentier du Col-Kindersley, parc national Kootenay, le 4 septembre 2011

Deux personnes, accompagnées d’un chien, marchaient sur le sentier du Col-Kindersley lorsqu’elles ont entendu un grognement provenant des buissons. Un grizzli se nourrissait à cet endroit, profitant de la végétation dense. Lorsqu’elles se sont rendu compte qu’il s’agissait d’un grizzli, elles sont parties à la course, quittant le sentier pour éviter l’ours. L’une d’elles a trébuché et s’est blessée à la cheville. Heureusement, elles n’ont vu aucun signe de l’ours par après et ont rencontré par hasard un autre groupe de randonneurs qui ont pu envoyer quelqu’un pour chercher du secours et venir en aide à la randonneuse blessée sur le sentier.

Les spécialistes de la Sécurité des visiteurs de Parcs Canada ont répondu à l’appel et se sont envolés de Banff en hélicoptère. Un spécialiste de la faune de Parcs Canada les a accompagnés afin de veiller à la sécurité dans le secteur du point de vue de la faune. L’équipe a repéré la randonneuse blessée, a posé l’appareil et a commencé à préparer un sauvetage à l’aide d’une élingue. La blessée a été remontée et transportée en hélicoptère jusqu’à l’hôpital de Banff.

Avec l’aide d’un spécialiste de la Sécurité des visiteurs, la randonneuse blessée est héliportée jusqu’à l’aire de rassemblement.
Avec l’aide d’un spécialiste de la Sécurité des visiteurs, la randonneuse blessée est héliportée jusqu’à l’aire de rassemblement. / © Parcs Canada

Analyse
La randonneuse a eu la malchance de se blesser en se sauvant d’un grizzli. En fait, elle s’est cassé la cheville. Il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup d’animaux dans l’arrière-pays. Aussi, les visiteurs doivent-ils prendre certaines précautions avant de s’aventurer au pays de l’ours.

  1. Faites beaucoup de bruit! Chantez, criez, bref assurez-vous que les ours vous entendent afin de ne pas les surprendre. 
  2.  Transportez toujours du gaz poivré et mettez-le dans un endroit facilement accessible. (Ce groupe avait pris cette précaution.)

Certains secteurs attirent davantage les ours que d’autres. Le sentier du Col-Kindersley traverse un habitat idéal pour les ours et est souvent fermé à cause de la présence des grizzlis. Soyez prudent!

Alpiniste blessé sur le mont Peveril, parc national Jasper, le 1er septembre 2011

Le 1er septembre 2011, deux personnes faisaient de l’escalade sur la crête nord-est du mont Peveril. Il s’agit d’un parcours d’expédition légère présentant surtout de l’escalade sur du quartzite. Le parcours est situé dans le bassin hydrographique du ruisseau Portal, près de la station de ski Marmot Basin dans le parc national Jasper. À environ 2 700 m d’altitude sur la deuxième section du parcours de catégorie 5, à un endroit que les alpinistes appellent parfois la 2e crête, le premier de cordée a fait une chute de 30 pieds, atterrissant sur une saillie inclinée. Il est tombé après avoir tiré sur une prise qui faisait partie d’un gros bloc désagrégé. En se détachant, le bloc a entraîné une quantité importante de roches. Comme les bonnes occasions de placer des dispositifs de protection s’étaient avérées rares, le premier de cordée n’avait réussi à placer qu’un seul gros coinceur. Au moment de la chute, le coinceur était situé à environ 10 pieds sous le premier de cordée et à environ 15 pieds au-dessus de son assureur. Heureusement, l’assureur était sur le côté et hors de danger. Le premier de cordée a heurté la saillie inclinée après être tombé d’une hauteur de 25 pieds. Il a ensuite déboulé sur la pente inclinée à 30 degrés jonchée de roches et de blocs, dépassant son assureur avant que la corde le retienne et l’empêche de tomber du haut de la falaise. L’accident s’est produit vers midi. L’alpiniste blessé est resté sans connaissance pendant environ 5 minutes avant de revenir un peu à lui. Son compagnon a pu accéder à un téléphone satellite (Iridium) qu’ils avaient emporté et appeler à l’aide.

La crête nord-est du mont Peveril. Le lieu de l’accident est encerclé en rouge./
 La crête nord-est du mont Peveril. Le lieu de l’accident est encerclé en rouge./ © Parcs Canada

Le Service de répartition du parc national Jasper a reçu l’appel des alpinistes en détresse vers 12 h 15. À cause des nombreux hauts sommets dans ce secteur, la communication a été coupée et le chef de l’opération de sauvetage n’a reçu que des bribes de renseignements. Heureusement, un hélicoptère Bell 407 et un pilote chevronné en matière de sauvetage étaient de service dans le parc. Une équipe a été dépêchée à l’aire de rassemblement, au point de départ du sentier du Ruisseau Portal. À 12 h 50, deux spécialistes de la Sécurité des visiteurs ont quitté le complexe du parc à bord du Bell 407 à la recherche des deux alpinistes. Le temps était changeant; de gros nuages noirs et une masse d’air froid planaient sur le secteur. Il y avait des rafales de vent modéré à l’altitude où s’est produit l’accident. Les spécialistes de la Sécurité des visiteurs ont repéré rapidement les alpinistes et ont effectué un vol de reconnaissance avant de ramener l’hélicoptère à l’aire de rassemblement, située à quatre kilomètres en aval du mont Peveril. À 13 h 15, l’un des spécialistes de la Sécurité des visiteurs a été déposé sur les lieux de l’accident par hélitreuillage avec des fournitures médicales et de l’équipement d’escalade. Le blessé ne semblait pas être en danger de mort et il revenait peu à peu à lui. Le deuxième spécialiste de la Sécurité des visiteurs est descendu par hélitreuillage pour cueillir le patient et le transporter jusqu’à l’aire de rassemblement où les ambulanciers les attendaient.

Analyse
Le patient a reçu son congé d'hôpital le lendemain. Il s'est tiré de sa mésaventure avec des courbatures et des contusions. Alpiniste expérimenté, il a fourni l'analyse suivante de son accident.

Points positifs :

  • Les deux alpinistes savaient utiliser le téléphone satellite.
  • L'assureur était à l'abri.
  • Ils avaient un assurage même sur la longueur facile du parcours.
  • Ils avaient placé au moins un bon dispositif de protection sur le parcours avant de poursuivre l'escalade.
  • Ils avaient une corde plus robuste en cas de chute.
  • Ils avaient des vêtements de rechange chauds.

Points à améliorer :

  • Il aurait fallu placer un plus grand nombre de dispositifs de protection si possible.
  • Il aurait été préférable d'emprunter la voie plus facile à gauche.
  • Il aurait fallu tester les prises de façon plus rigoureuse.

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