Conservation

Parc national des Mille-Îles

Créé en 1904, le parc national des Mille-Îles protège plus de 20 îles et plusieurs terres continentales le long du fleuve Saint-Laurent. Compris dans la zone topographique unique de l’arche de Frontenac et dans la zone de transition entre les forêts boréales et les forêts de feuillus reliant le Bouclier canadien aux monts Adirondacks, le parc national des Mille-Îles contribue à la protection de l’une des plus grandes biodiversités du Canada et d’un grand nombre d’espèces en péril.

Au parc national des Mille-Îles, on évalue la santé des écosystèmes grâce au programme de surveillance de l’intégrité écologique, qui sert de guide dans la planification et l’évaluation des mesures de conservation et de rétablissement. Le programme de surveillance de l’intégrité écologique du parc national des Mille-Îles permet d’évaluer la santé à long terme du parc grâce au suivi de quinze mesures écologiques dans les principaux écosystèmes du parc (forêts, milieux d’eau douce et milieux humides) et à la présentation de rapports sur celles-ci. Par le truchement de projets comme les brûlages dirigés, l’élimination des espèces envahissantes, un programme de rétablissement des reptiles et des amphibiens, la gestion des espèces en surpopulation et la plantation d’espèces indigènes, le parc national des Mille-Îles et ses partenaires continuent de prendre des mesures pour protéger et améliorer la santé de ces écosystèmes importants.

Apprenez-en davantage sur la façon dont le parc surveille, protège et restaure ce paysage canadien exceptionnel et important. Pour obtenir des renseignements détaillés sur les projets de conservation du parc, veuillez communiquer avec nous à l’adresse pnmille-iles-thousandislandsnp@pc.gc.ca ou par téléphone au 613-923-5261..

 

Indicateurs écologiques

La santé de l’environnement naturel du parc est mesurée en fonction de l’état des trois principaux écosystèmes (forêts, milieux humides et milieux d’eau douce). Chaque écosystème est évalué au moyen de cinq paramètres.

Forêts : 

  • Régénération des semis 
  • Santé des arbres 
  • Débris ligneux au sol 
  • Changement de l’habitat forestier 
  • Abondance des oiseaux forestiers

Milieux humides :

  • Grenouilles et crapauds 
  • Oiseaux des marais 
  • Qualité de l’eau des milieux humides 
  • Plantes exotiques envahissantes 
  • Changement de l’habitat à l’échelle du paysage 

Eaux douces :

  • Richesse des invertébrés benthiques 
  • Stress sur les invertébrés benthiques
  • Qualité de l’eau des cours d’eau 
  • Température de l’eau des cours d’eau 
  • Intégrité des zones riveraines

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