Le feu joue un rôle primordial dans le paysage canadien

Parc national des Mille-Îles

Pendant des millénaires, le feu a joué un rôle primordial dans le paysage canadien. Ici, dans le parc national des Mille-Îles, il a façonné la vie animale et végétale.

   57/5000 Un espace naturel ouvert recouvert d'herbe verte et de bûches brûlées
La végétation retourne dans une zone où un incendie s'est déclaré.

Les feux périodiques créent graduellement une mosaïque végétale diversifiée qui procure une variété d'habitats à différentes espèces d'insectes, de mammifères et d'oiseaux. Cette biodiversité est le signe d'un écosystème florissant, apte à perdurer. Bref, le feu ne se contente pas de renouveler la forêt et de la recycler, il réorganise la végétation au sein d'un cycle de changement perpétuel.

Depuis le retrait des glaciers, il y a plus de 10 000 ans, les humains, tout comme la foudre, ont allumé des incendies dans la nature. En Amérique du Nord, les Autochtones déclenchaient des feux pour rabattre le gibier, créer des pâturages et dégager les voies migratoires. Ils ont ainsi apporté des changements à la végétation à de nombreux endroits.

Puis les Européens arrivèrent. Au début, ils utilisèrent le feu pour défricher la terre. Ils en vinrent ensuite à le considérer comme une menace à l’établissement permanent. Ainsi, peu à peu, les feux échappés furent maîtrisés. 

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