Pleins feux sur les espèces – Chiens-de-prairie à queue noire
Parc national des Prairies
Si vous avez visité le parc national des Prairies, vous êtes-vous demandé quels étaient les petits glapissements entendus? C’était fort probablement les cris de quelques chiens-de-prairie à queue noire. Ces membres de la famille des spermophiles vivent en colonies dans le parc et émettent différents cris pour avertir les autres membres des dangers potentiels. Cette espèce est également un élément essentiel de l’écosystème des prairies, et des efforts de conservation particuliers sont donc déployés pour assurer sa survie et sa prospérité.
Importance du chien-de-prairie à queue noire
Le chien-de-prairie à queue noire est une espèce en péril, ce qui signifie qu’il risque de disparaître de la nature. Il est également considéré comme une espèce clé. Cela veut dire que le chien-de-prairie à queue noire a une incidence sur de nombreuses autres espèces. Les colonies établies par les chiens-de-prairie à queue noire sont des endroits parfaits où d’autres animaux et insectes peuvent se reposer, nicher et se nourrir. Sous nos pieds, ces réseaux de pièces et de tunnels sont un abri idéal pour les petits animaux. Grâce au grignotage constant des chiens-de-prairie à queue noire, l’herbe et les plantes autour des colonies restent basses. L’herbe rase permet à certains oiseaux qui nichent au sol de repérer plus facilement les menaces à proximité, et les herbivores comme les bisons et les antilocapres sont attirés par les nouvelles pousses nutritives. Pour les prédateurs, les colonies de chiens-de-prairie à queue noire sont une source de nourriture abondante tout au long de l’année. Ainsi, en assurant leur propre subsistance, les chiens-de-prairie à queue noire jouent un rôle essentiel pour garder l’écosystème des prairies en bonne santé. C’est pourquoi le parc s’est doté d’un plan d’action pour aider à surveiller et à gérer la population vivant dans les limites du parc.
Protéger les espèces
Le personnel du parc mène diverses activités, comme le dénombrement des populations, la cartographie des colonies et de l’habitat, la restauration de l’habitat des prairies, la surveillance à l’égard des maladies, la mise en place de mesures d’atténuation et la participation à des projets de recherche menés en collaboration.
La peste sylvatique et la sécheresse sont les principales menaces qui pèsent sur le chien-de-prairie à queue noire, deux phénomènes dont la fréquence et la gravité devraient augmenter compte tenu des tendances climatiques actuelles. Transmise par les puces, la peste sylvatique a été signalée pour la première fois dans le parc national des Prairies en 2010. Bien qu’il n’y ait actuellement aucun programme d’apports nutritifs supplémentaires pour les chiens-de-prairie à queue noire, le personnel du parc fournit des comprimés d’appâts vaccinaux contre la peste sylvatique aux membres de certaines colonies dans le cadre du programme de gestion. Le programme de vaccination devrait aider les populations de chiens-de-prairie à queue noire à acquérir une immunité contre la peste, réduisant ainsi le taux de mortalité des colonies en cas d’éclosion de la maladie. Le parc national des Prairies met également à l’essai l’efficacité d’un traitement oral contre les puces pour les chiens-de-prairie à queue noire, lequel pourrait remplacer les vaccins à l’avenir. En raison des risques de transmission de la peste sylvatique par les puces, le parc demande aux visiteurs de toujours tenir leurs chiens en laisse et d’éviter les colonies de chiens-de-prairie à queue noire avec leurs amis canins.
Où les trouver
Le meilleur endroit pour observer le chien-de-prairie à queue noire est le sentier de la Colonie-d’en-Haut, le long de l’Écocircuit, dans le bloc Ouest du parc national des Prairies. Gardez l’œil ouvert pour observer toutes les autres espèces qui profitent du paysage unique créé par le chien-de-prairie à queue noire!
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