Les héros de chez nous
Lieu historique national du Canal-de-Lachine
La participation du Canada à la Première Guerre mondiale (1914-1918) et à la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) a touché toutes les communautés du pays, sans exception. L'Agence Parcs Canada invite les Canadiens et les Canadiennes à se joindre à elle afin de rendre hommage aux personnes de tous âges qui ont contribué à l'effort de guerre.
Lors de ces conflits mondiaux, les civils et les soldats ont joué un rôle crucial dans la défense et l'édification non seulement de leurs communautés, mais aussi du pays tout entier. Découvrez les histoires remarquables de ces héros de chez nous. Rendez hommage et exprimez votre reconnaissance à ces personnages pour le service qu'ils ont rendu en visitant les lieux historiques nationaux, les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation de Parcs Canada.
Nous nous souviendrons d'eux...
Le capitaine de frégate J. Campbell Clouston - 1900-1940
Né et élevé à Montréal, Campbell Clouston participa à des courses de voiliers sur le lac Saint-Louis pendant sa jeunesse. Il fréquenta le Lower Canada College et l’Université McGill avant de s’enrôler dans la Marine royale britannique en 1918. Pendant les vingt années suivantes, il progressa dans les rangs d’officiers et prit le commandement du destroyer HMS Isis en 1937.
En 1940, les forces allemandes gagnèrent du terrain, repoussant les soldats britanniques, français et belges sur la côte à Dunkerque en France. Le capitaine de frégate Clouston participa à l’opération Dynamo (26 mai – 4 juin) pour évacuer les troupes alliées prises au piège. À titre de responsable de la jetée de l’est, un brise-lame en guise de quai, il travailla sans relâche pendant six jours sous les tirs ennemis. Faisant preuve de courage, il organisa et supervisa ainsi l’embarquement des soldats sur les bateaux.
Alors que l’on prévoyait l’évacuation de 45 000 soldats, le « Miracle de Dunkerque » contribua à sauver la vie de plus de 338 000 soldats. La majorité embarqua à partir de la jetée de l’est, sous le commandement de Clouston. À la suite d’une brève réunion en Angleterre, lors de son retour vers Dunkerque pour coordonner l’évacuation des derniers soldats français et belges le 2 juin, son bateau fut ciblé par des avions ennemis et il coula. Campbell Clouston périt en mer.
Panneau commémoratif du capitaine de frégate J. Campbell Clouston (PDF 1,6 MB)
Edith Campbell - 1871-1951
Au début de la Première Guerre mondiale en 1914, Campbell s’enrôle à l’âge de 42 ans comme infirmière militaire au sein du Corps médical de l’armée canadienne. Elle œuvre sur le théâtre européen pendant toute la durée du conflit. Alors qu’elle exerce les fonctions d’infirmière en chef à l’Hôpital général canadien no 1 à Étaples (France), Campbell est parmi les premières femmes de l’Empire britannique à se voir décerner la Médaille militaire. La citation évoque sa bravoure et son dévouement lors d’un horrible bombardement aérien de son hôpital suivant lequel elle a soigné les blessés malgré le danger pour elle-même, s’imposant ainsi comme un modèle à suivre pour les infirmières sous sa charge.
Au lendemain de la guerre, Campbell continue de faire ses preuves comme surintendante des Infirmières de l’Ordre de Victoria à Toronto jusqu’à sa retraite en 1934. Six ans plus tard, son neveu, J. Campbell Clouston, servant en tant que capitaine de frégate canadien dans la Marine royale, allait contribuer à faire basculer le cours de la Deuxième Guerre mondiale. Sans aucun doute inspiré par les actes de bravoure de sa tante Daisy, il joua un rôle héroïque lors de l’évacuation des troupes alliées à Dunkerque, sauvant ainsi des milliers de vies.
Panneau commémoratif de Edith Campbell (PDF 1,9 MB)
* Le coquelicot est une marque de commerce enregistrée de La Direction nationale de La Légion royale canadienne, employée sous licence.
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