Davantage d'aires marines nationales de conservation pour des environnements, des communautés, et des moyens de subsistance plus sains
Parcs Canada dirige et soutient la création de dix nouvelles aires marines nationales de conservation (AMNC) d’ici 2030. Ces aires contribueront à l’engagement du Canada envers l’objectif international de protéger 30 % des aires marines et côtières d’ici 2030. Cela fait beaucoup de nouvelles AMNC!
Les aires marines nationales de conservation offrent une tonne d’avantages. Elles constituent une combinaison gagnante de milieux marins, de communautés et de moyens de subsistance sains. La création de nouvelles AMNC comporte un certain nombre d'étapes. Le leadership des nations autochtones et le soutien des communautés côtières sont importants pour que la création des AMNC soit une réussite... pour la promotion d’une meilleure santé pour nous, et pour la planète. Regardez cette vidéo pour en savoir plus :
Davantage d'aires marines nationales de conservation pour le bénéfice de tous
Lieux côtiers et culturels emblématiques
Le Canada possède le plus long littoral du monde, soit 243 042 kilomètres. Plus d’un quart des Canadiens vivent dans des zones côtières. Il existe d’innombrables façons pour les Canadiens d’utiliser et de profiter des lieux marins et d’eau douce en toute saison.
Le milieu marin est au cœur du bien-être social, culturel et économique des collectivités côtières. Les peuples autochtones prennent soin de ces zones et en tirent leur subsistance depuis des millénaires.
Les aires marines nationales de conservation créent des occasions pour les Canadiens de profiter et d’apprécier leur patrimoine marin naturel et culturel.
Aires marines nationales de conservation
Parcs Canada a plus de 30 ans d’expérience dans la création d’AMNC marines et d’eau douce. Un leadership autochtone fort ainsi qu’une collaboration étroite avec d’autres partenaires ont été essentiels pour protéger et conserver ces aires.
Ensemble, nous avons protégé et conservé cinq AMNC dans six régions marines uniques dans trois provinces et un territoire. Sept autres sites proposés en sont à différentes phases d’une évaluation de faisabilité pour devenir une AMNC.
Le zonage
Le zonage est un processus de collaboration qui détermine où diverses activités et utilisations sont autorisées dans une AMNC. Toutes les AMNC sont divisées en zones qui permettent des utilisations écologiquement durables des ressources marines. Chaque AMNC a besoin d’au moins une zone qui protège complètement les caractéristiques uniques des écosystèmes marins.
Chaque AMNC a également besoin d’au moins une zone à usage multiple. Ces zones permettent la pratique de différentes activités qui ne compromettent pas la santé de l’écosystème. Le zonage est une caractéristique essentielle des AMNC.
À la suite d’observations de groupes de bélugas, le personnel de Parcs Canada a mis en place un zonage dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, au Québec, afin d’aider à protéger cette espèce en péril.
Découvrez comment la fermeture d’une zone réduit les perturbations humaines pour les bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent :
Éléments nécessaires à la création de nouvelles AMNC
Il n’y a pas deux AMNC identiques. Chaque AMNC varie en fonction de ceux qui la crée, du lieu où elle est créée et des différents éléments utilisés pour la créer. Bien que chaque AMNC soit unique, il existe des éléments communs qui constituent la base de toutes les AMNC.
Certains des éléments utilisés pour créer de nouvelles AMNC sont les suivants :
- Une aire marine ou d’eau douce qui :
- représente 1 des 29 régions marines uniques du Canada
- est riche en caractéristiques marines, telles que la faune, les trésors archéologiques, les îles, les processus océanographiques spéciaux
- ne comporte pas d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière, d’exploitation minière, ni de chalutage de fond, et qui impose des limites strictes quant à l’élimination des substances
- Un leadership et des connaissances écologiques traditionnelles des peuples autochtones
- Des utilisateurs de la mer, tels que les pêcheurs, les expéditeurs et les exploitants d’entreprises touristiques, qui peuvent opérer de manière durable et respectueuse
- Les évaluations de faisabilité, les consultations et les négociations avec les partenaires. Cela comprend :
- les autres ministères fédéraux, et les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones
- les intervenants, notamment les différentes industries, les exploitants d’entreprises touristiques, les amateurs de loisirs, le milieu universitaire et les organisations non gouvernementales
- les communautés côtières et le public
- les visiteurs qui viennent profiter de l’AMNC et s’informer sur ses trésors naturels et culturels
Parcs Canada, les nations autochtones et les intervenants clés s’inspirent de ces éléments pour créer de nouvelles AMNC au Canada.
Créer des AMNC, c’est construire une meilleure santé
La création de nouvelles AMNC offre des avantages considérables. Passer du temps dans les AMNC peut améliorer notre santé et notre bien-être. Toutes les communautés côtières dépendent de ces zones pour leurs avantages sociaux et économiques. Les zones marines et d’eau douce offrent à chacun :
- un sentiment d’identité
- la prospérité et un moyen de survie
- un sentiment d’appartenance
- un lien avec la nature
Les peuples et les communautés autochtones sont particulièrement liés à ces zones. Ils ont des liens de longue date avec les terres et les eaux des AMNC. Ce sont des endroits où les peuples autochtones poursuivent leurs pratiques traditionnelles et culturelles.
La faune marine, comme les baleines, les poissons, les tortues et les oiseaux de mer, dépend d’un approvisionnement alimentaire sain et des habitats présents dans les AMNC. De nombreuses économies qui dépendent des aires marines ne peuvent se maintenir que si l’océan et sa faune sont florissants. La création d’AMNC peut même atténuer les effets des changements climatiques (en anglais seulement).
C’est pourquoi il est si important pour notre santé – et pour la planète – que l’on travaille ensemble pour protéger davantage de ces aires marines. Ce faisant, les générations actuelles et futures pourront continuer à les utiliser, à mieux les comprendre et à en profiter.
La création d'AMNC contribue à la santé de la faune, des communautés, et des moyens de subsistance.
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Une eau saine, une faune saine
Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, Québec
Regardez une vidéo du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent portant sur les efforts déployés pour protéger le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent.
Transcription textuelle
Logo du castor de Parcs Canada
[Vue aérienne du bateau de recherche Alliance quittant la marina de Tadoussac.]
[L’animatrice s’adresse directement à la caméra et un bateau de recherche est amarré derrière elle.]
[L’équipe de la conservation des ressources prépare le bateau pour une journée de recherche sur l’eau.]
[Porte-nom] Sarah Duquette, Agente, gestion des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
[Porte-nom] L’équipe de recherche, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
Bon matin, nous voilà la marina de Tadoussac.
On a une super belle journée!
Les conditions de mer sont idéales, il n'y a pas de vent, donc ça va parfait pour faire les opérations dans l’estuaire moyen.
[Les bélugas nagent ensemble dans l’eau.]
[Texte] Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent se trouve en plein cœur de l’habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent, une espèce en voie de disparition.
Vue aérienne du littoral de la rivière Saguenay.
[Texte] Parcs Canada et la Sépaq travaillent étroitement avec plusieurs partenaires et les communautés côtières pour assurer la protection des bélugas.
[Sarah prépare un plus petit zodiac qui accompagnera l’Alliance pendant l’expédition de recherche.]
Donc, aujourd'hui sur l'Alliance, c’est une grosse journée.
[Il y a beaucoup de gens à bord, donc on va les accompagner.]
En fait, on va aller les rejoindre à l'aide de notre Zodiac, le Uapameku.
[Porte-nom] Chloé Chartrand, Agente en gestion des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
[Titre] Étudier l’habitat du béluga pour mieux le protéger, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
[Les deux bateaux quittent la marina et se dirigent vers le site de recherche.]
Aujourd'hui, les travaux vont se réaliser dans un secteur, bien particulier qui est l’estuaire moyen, qui est un secteur hyper important d'ailleurs, pour le béluga.
[Une carte du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent apparaît et une ligne pointillée montre l’emplacement de l’estuaire moyen dans le fleuve Saint-Laurent, au sud de l’embouchure de la rivière Saguenay.]
[Des bélugas nagent au loin et un béluga apparaît en gros plan, offrant une vue rapprochée des baleines.]
[Texte] L’habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent correspond aux secteurs utilisés par les femelles et les nouveau-nés pour les naissances et le soin des jeunes.]
[Une scientifique de Parcs Canada utilise des jumelles pour observer le littoral de la rivière Saguenay].
[Texte] Dans le parc marin, les scientifiques de Parcs Canada et leurs partenaires étudient entre autres la disponibilité de la nourriture, les niveaux de bruit sous-marin, la contamination et la présence d’espèces aquatiques envahissantes.
[Le bateau de recherche Alliance vogue au loin. Sarah, l’animatrice, approche de l’Alliance avec le zodiac.]
Notre navire de recherche, l'Alliance, est sur le point d'arriver, donc, on va l'attendre ici dans cet environnement enchanteur.
[Porte-nom] Samuel Turgeon, Gestionnaire de la conservation des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
[Porte-nom] Eliza-Jane Morin, Agente en gestion des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
[Porte-nom] Simon Bouchard, Capitaine de l’Alliance, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
[Simon lance une corde à Sarah pour qu’ils puissent attacher les deux bateaux ensemble.]
Donc, on vient juste de rejoindre l’Alliance en plein milieu du fleuve, dans l'estuaire moyen.
Nous allons entrer à bord, voir d'un peu plus près les opérations
[Porte-nom] Nathalie Simard, Biologiste - espèces aquatiques envahissantes marines, Pêches et océans canada
[Porte-nom] Nadia Dalili, Technicienne en gestion des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
Nathalie, une chercheure de Pêches et Océans Canada, et Nadia travaillent ensemble pour prélever et analyser des échantillons d’eau à bord de l’Alliance.
[Texte] Le projet d’étude des espèces aquatiques envahissantes est mené en collaboration avec Pêches et Océans Canada.
[Un montage montre des scientifiques de Parcs Canada qui prélèvent une variété d’échantillons d’eau et notent les résultats.]
C'est un équipement qui prend des conditions physico-chimiques de l'eau ou le filet a été envoyé.
Donc, on va voir des informations comme la température, la salinité, la conductivité et la profondeur.
Des scientifiques de Parcs Canada abaissent un filet à fines mailles dans l’eau pour prélever un échantillon de phytoplancton.
Les espèces aquatiques envahissantes sont des espèces non indigènes du milieu.
Pour mesurer la présence de ces espèces aquatiques envahissantes, nous avons utilisé une panoplie de techniques.
[Texte] Le suivi d’indicateurs comme celui sur les espèces aquatiques envahissantes permet de surveiller les changements qui s’opèrent dans l’habitat du béluga et de mettre en place des mesures pour minimiser leurs impacts.
[Le filet à mailles fines a été retiré de l’eau et une scientifique de Parcs Canada l’arrose avec un boyau. Il y a un contenant de collecte sous le filet où l’eau et les échantillons coulent.]
[Eliza va bien rincer afin de s'assurer que tout va s'écouler dans le godet.]
[Une scientifique de Parcs Canada verse l’échantillon de phytoplancton dans un contenant de collecte.]
On a un échantillon de phytoplancton.
Les scientifiques étiquettent de petits contenants d’échantillons en y inscrivant la date ainsi que le lieu où les échantillons ont été prélevés.
Donc, de cet échantillon d'eau là récolté on va retrouver des particules d'ADN qui peuvent provenir de sécrétions, d'écailles de poisson, de déjections des différents organismes.
Jusqu'à ce jour, aucune espèce aquatique envahissante n'a été retrouvée dans le parc marin.
[L’Alliance vogue sur l’eau sous un ciel bleu.]
[Texte] Les changements climatiques et l’augmentation du transport maritime créent des conditions propices à l’établissement d’espèces aquatiques envahissantes. Il est donc indispensable de poursuivre cette surveillance.
[La caméra plonge sous l’eau et lorsqu’elle émerge un phare est visible sur la rive du fleuve Saint-Laurent.]
[Texte] Les connaissances acquises grâce à la recherche et la surveillance écologique depuis la création du parc marin ont permis d’adapter les mesures de protection des bélugas.
[Vue aérienne du fjord du Saguenay.]
[Texte] Découvrez d’autres actions de Parcs Canada pour protéger les baleines en péril : parcs.canada.ca/baleines
Logo du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
Logo de Parcs Canada
Mot-symbole Canada
De nombreuses espèces de baleines viennent au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent pour se nourrir, se reposer, mettre bas et prendre soin de leurs petits. Les caractéristiques marines uniques que l’on trouve dans le parc marin sont essentielles au maintien d’une grande biodiversité marine.
Pourtant, le parc marin est aussi l’une des zones les plus fréquentées par les navires et les bateaux. Cela crée des conditions dangereuses pour les baleines, comme le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent.
La création du parc marin était nécessaire pour offrir un endroit sécuritaire aux bélugas. Il était très important, pour de nombreuses raisons, de créer des zones dans l’ensemble du parc comportant différentes mesures et règles de protection.
Il s’agit notamment des zones de fermeture de la navigation et des ralentissements des navires. Ces zones spéciales réduisent les perturbations, offrant ainsi un havre de paix aux baleines.
La vitesse réduite des navires permet de diminuer le bruit sous-marin auquel les baleines sont exposées, ainsi que les risques de collision avec les navires. L’industrie du transport maritime réduit aussi volontairement la vitesse des navires dans les aires d’alimentation des baleines.
La protection d’un habitat marin sain permet aux baleines et aux autres espèces marines de s’épanouir. Les baleines permettent également de réduire les effets des changements climatiques (en anglais seulement). Nous avons donc tous beaucoup à gagner à les protéger.
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Eau saine, collectivités saines
Réserve de parc national, réserve d’aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas, Colombie-Britannique
La terre, la mer et les gens sont interconnectés à Gwaii Haanas. Les histoires transmises oralement et les travaux archéologiques récents témoignent du fait que le peuple Haïda vit sur l’archipel de Haida Gwaii depuis 13 000 ans.
La toponymie haïda désignant les caractéristiques terrestres et océaniques de Gwaii Haanas illustre l’interconnexion entre la terre, la mer et les gens.
Depuis 30 ans, Parcs Canada et le Conseil de la Nation haïda gèrent et protègent ensemble les trésors naturels, culturels et marins de la région. Ils sont guidés par les principes basés sur l’éthique et les valeurs de la loi haïda, notamment l’équilibre et le respect.
Ensemble, Parcs Canada, la Nation haïda et les partenaires locaux créent des occasions d’emploi. Ils établissent des programmes de surveillance à long terme. Ces derniers suivent et protègent la santé des écosystèmes et les ressources culturelles.
Les visiteurs rencontrent les gardiens de Haida Gwaii, qui les accueillent dans leurs villages ancestraux. Les citoyens haïdas participent à la gestion de la réserve d’AMNC.
Le site est un modèle de collaboration entre des personnes ayant des visions du monde et des cultures différentes. Du sommet des montagnes au littoral, en passant par les fonds marins, cet espace sacré est bien protégé, compris et célébré, ce qui permet l’épanouissement de communautés saines et prospères.
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Une eau saine, des moyens de subsistance sains
Aire marine nationale de conservation Tallurutiup Imanga, Nunavut
L’aire marine nationale de conservation Tallurutiup Imanga est l’une des zones écologiques les plus importantes au monde.
Cela s’explique notamment par la présence de polynies, qui sont des zones d’eau libre entourées de glace. Les courants d’eau chaude dans les polynies se mêlent à la lumière du soleil pour créer beaucoup de plancton. Ces grandes oasis arctiques attirent des narvals, des bélugas, des ours polaires et des oiseaux de mer qui s’y nourrissent.
Les Inuit du Nunavut comptent toujours sur Tallurutiup Imanga pour maintenir leur mode de vie traditionnel, notamment la récolte. Ces pratiques ont grandement influencé une industrie de la pêche moderne et durable.
Le respect de ces droits est essentiel pour la santé et le bien-être des Inuit. Une économie de conservation peut exister en tandem avec la création de l’AMNC grâce au zonage, qui permet des utilisations multiples.
La réussite de ce modèle repose notamment sur l’utilisation des connaissances traditionnelles inuites (Inuit Qauijimajatuqangit) pour éclairer les décisions de gestion dans l’AMNC.
Les Inuit ont une relation et une compréhension de longue date avec la terre, la mer et la glace. Leurs connaissances sont utilisées parallèlement à la recherche scientifique pour garantir l’utilisation durable des ressources marines, aujourd’hui et à l’avenir.
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Un site en devenir
Une aire protégée inuite en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, près du parc national des Monts-Torngat
Une grande zone au large de la côte du parc national des Monts-Torngat, dans la région marine du plateau continental du Labrador, est une aire protégée proposée inuite.
Les Inuit sont les gardiens de cette région depuis des temps immémoriaux. Ils perpétuent encore aujourd’hui leurs pratiques et leurs traditions sur ces terres et dans ces eaux.
C’est la première fois qu’une zone marine au Canada est étudiée en tant qu’aire protégée inuite potentielle. Cela créerait un précédent si une aire protégée inuite était créée en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada.
En général, les aires protégées autochtones partagent trois éléments essentiels. Ces aires :
- sont dirigées par des autochtones
- représentent un engagement à long terme en matière d’intendance
- renforcent les droits et les responsabilités des autochtones
Cette aire constitue un lieu d’importance culturelle. Sa protection contribuerait à la vitalité de la culture et des traditions inuites, ainsi qu’au bien-être des Inuit du Labrador.
Il s’agit d’un écosystème unique qui fait la transition entre les habitats arctiques et atlantiques. La protection de la zone contribuerait également à la conservation de la faune marine qui utilise ces eaux, y vit et s’y déplace.
C’est pourquoi Parcs Canada et les Inuit du Labrador dirigent une évaluation de la faisabilité du site, guidée par le savoir inuit et la science. Ensemble, ils détermineront si la zone d’intérêt répond aux critères pour devenir une AMNC.
Mesures à prendre dès à présent
Les milieux marins et les Grands Lacs du Canada sont essentiels au maintien de la diversité de la vie marine et des écosystèmes. L’océan, la terre et tous les êtres vivants sont influencés les uns par les autres dans les écosystèmes marins. La santé de l’environnement est le reflet de notre propre santé.
Pourtant, l’état des océans, des lacs et des rivières est en crise. Les changements climatiques, l’utilisation intensive, les polluants et les espèces envahissantes sont quelques-unes des pressions exercées sur la faune et les habitats marins.
Nous devons améliorer la santé de notre planète pour continuer à profiter de ces environnements. Pour ce faire, nous devons protéger et conserver les aires marines et d’eau douce.
Nous devons créer davantage d’AMNC.
Une seule destination—plusieurs façons d’y parvenir
Tous les éléments utilisés pour créer les AMNC sont différents, notamment l’emplacement du site, les partenaires locaux et les utilisateurs marins. Chaque AMNC est donc très unique. Pourtant, toutes les AMNC offrent des avantages communs.
De la santé de la faune marine aux collectivités côtières dynamiques, en passant par les moyens de subsistance durables... les AMNC au Canada sont comme une assise qui contribue à bâtir une meilleure santé pour tous.
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