Davantage d'aires marines nationales de conservation pour des environnements, des communautés, et des moyens de subsistance plus sains

Parcs Canada dirige et soutient la création de dix nouvelles aires marines nationales de conservation (AMNC) d’ici 2030. Ces aires contribueront à l’engagement du Canada envers l’objectif international de protéger 30 % des aires marines et côtières d’ici 2030. Cela fait beaucoup de nouvelles AMNC!

Les aires marines nationales de conservation offrent une tonne d’avantages. Elles constituent une combinaison gagnante de milieux marins, de communautés et de moyens de subsistance sains. La création de nouvelles AMNC comporte un certain nombre d'étapes. Le leadership des nations autochtones et le soutien des communautés côtières sont importants pour que la création des AMNC soit une réussite... pour la promotion d’une meilleure santé pour nous, et pour la planète. Regardez cette vidéo pour en savoir plus :

Davantage d'aires marines nationales de conservation pour le bénéfice de tous

 
Transcription textuelle

[Une série de vues aériennes de Gwaii Haanas]

[Texte : Réserve de parc national, réserve d'aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas]

Voici Gwaii Haanas.

[Une carte illustrée du réseau des aires marines nationales de conservation et des parcs marins apparaît.]

L’endroit fait partie d’un réseau d’aires marines nationales de conservation qui croît rapidement. ou d’AMNC, d’un bout à l’autre du Canada.

[Vues panoramiques de plusieurs végétaux et animaux indigènes de la région de Gwaii Haanas.]

La protection qu’apporte une AMNC fait de Gwaii Haanas un refuge où la biodiversité, les écosystèmes et les gens peuvent prospérer ensemble.

[Un membre du Conseil de la Nation haïda s’adresse à un groupe de touristes.]

Elles protègent aussi les pratiques et ressources culturelles.

[Un membre du Conseil de la Nation haïda sculpte un canot en utilisant des méthodes traditionnelles.]

Ce qui rend ces eaux différentes de certains autres endroits protégés

[Vues panoramiques de Gwaii Haaas.]

c’est qu’elles sont gérées

non seulement par le gouvernement du Canada, mais de concert avec la Nation haïda.

[Un bateau flotte sur l’eau, portant les logos du gouvernement du Canada et de la Nation haïda.]

De plus, les gens ici peuvent continuer à gagner leur vie grâce à des occupations comme la pêche

[Des membres de la Nation haïda discutent. Une personne nettoie un poisson à l’extérieur près de l’eau. Une personne pagaie en canot près de la rive à Gwaii Haanas.]

durable et d’autres activités commerciales à l’intérieur de l’aire de conservation.

[Un phoque s’amuse dans l’eau près d’un banc de poissons.]

La protection de l’AMNC garantit que ces choses aient lieu

de façon à préserver l’équilibre et la santé des écosystèmes.

[Une frise chronologique illustrée apparaît, où on peut lire : « Désignation de Gwaii Haanas en tant que site du patrimoine haïda par la Nation haïda » en 1985. Puis, « Création de la réserve d’aire marine nationale de conservation » en 2010.]

Il est important de savoir que la Nation haïda a été l’intendant de ces terres et de ces eaux depuis des temps immémoriaux. Ils ont désigné Gwaii Haanas en tant que site du patrimoine haïda dans les années 80, et le gouvernement fédéral a ensuite suivi avec la co-création de la réserve d’aire marine nationale de conservation en 2010.

[Du personnel de la conservation des ressources de Parcs Canada et du Conseil de la Nation haïda mène des recherches et font du travail de surveillance à partir d’un bateau à Gwaii Haanas.]

Gwaii Haanas est un exemple de la façon dont tous les ordres de gouvernement peuvent collaborer pour renforcer la protection marine.

[Des poissons nagent parmi les algues. Un membre du personnel de Parcs Canada regarde un iceberg au loin à l’aide de jumelles.]

À Parcs Canada, nous voulons continuer à travailler avec les gens qui ont des liens existants avec les eaux du Canada pour créer plus de ces AMNC.

[Un groupe de gens regarde au-dessus de l’eau à l’aire marine nationale de conservation Tallurutiup Imanga. Des pêcheurs retirent des crabes de pièges à crabes sur un bateau.]

Dix de plus, pour être exact.

[Texte : 10 de plus]

[Diane s’adresse directement à la caméra, debout devant une étendue d’eau.]

[Insigne d’identification : Diane Blanchard, gestionnaire de programme, établissement des aires marines nationales de conservation]

Voici Diane Blanchard, écologiste marine à Parcs Canada. Depuis pluisieurs années, elle travaille assidûment dans les coulisses avec des partenaires communautaires pour établir ces nouvelles AMNC.

[Des images d’animaux sous l’eau apparaissent à l’écran.]

Maintenir des écosystèmes en santé à l’intérieur d’aires marines nationales de conservation, c’est important pour tous. Les océans nous apportent énormément au quotidien. La plus grandepartie de l’oxygène que nous respirons provient des océans. Elle est produite par des microorganismes qu’on appelle du phytoplancton. C’est des mini algues qui flottent à la surface des océans, et une respiration sur deux provient des océans.

[Un crabe marche sur le plancher océanique. Un phoque nage sous l’eau. Un béluga nage sous l’eau.]

Outre leur importance pour les humains en général, les AMNC protègent aussi un habitat important pour plusieurs espèces en péril.

[Un narval illustré nage sous l’eau. Le narval nage à la surface de l’eau et la caméra recule pour révéler deux personnes debout au bord de la glace. L’image d’une personne qui pêche sur la glace apparaît.]

Oui, c’est un narval. Elles appuient aussi les droits ancestraux et les pratiques de récolte traditionnelles, qui constituent des moyens essentiels d’accéder à des sources alimentaires saines et durables et sont essentielles aux cultures autochtones.

[Des pêcheurs manipulent des homards sur un bateau de pêche.]

Voilà seulement certaines des nombreuses raisons pour lesquelles nous travaillons avec des partenaires pour créer plus d’AMNC.

[Un employé de Parcs Canada et des membres de la communauté se font une accolade.]

Je suis vraiment heureux de faire partie de ce projet

[Lawrence s’adresse directement à la caméra.]

[Insigne d’identification : Lawrence Martin, Conseil Mushkegowuk, AMNC proposée dans l’ouest de la baie James et le sud-ouest de la baie d’Hudson]

parce qu’il me permet de rétablir des liens avec le territoire, les eaux de la région où j’ai grandi.

[Images aériennes d’une vaste zone humide. Des gens marchent le long de la rive d’une grande étendue d’eau. Des gens sont debout sur une rive rocailleuse, observant une baleine qui fait surface.]

Le peuple Mushkegowuk a toujours vécu en harmonie avec la Terre et tous les êtres vivants sur Terre, et ils parlent souvent de l’interrelation entre la terre et l’eau. Qu’il n’y a pas de démarcation entre les deux c’est en fait une continuation.

[Des gens sont assis sur une plage, ils retirent de la viande d’un morceau de poisson. Des pêcheurs voguent dans un bateau de pêche et retirent des homards d’une cage.]

Les océans et les Grands Lacs du Canada soutiennent les communautés autochtones et côtières depuis des siècles, et ils continuent d’être extrêmement importants pour les gens qui ont des liens avec ces aires marines.

[De nombreuses personnes d’horizons divers sourient devant la caméra.]

[De l’eau coule dans une chute. Un iceberg est visible dans l’eau. De l’eau cascade le long d’une paroi rocheuse et des personnes debout sous l’eau attrapent de l’eau avec leur langue.]

Nous savons pourquoi protéger les eaux ainsi que les écosystèmes, la biodiversité et les gens qu’ils soutiennent est important. Et c’est particulièrement vrai pour le Canada.

[Une carte illustrée du Canada apparaît. Une ligne pointillée orange apparaît le long de la côte du Canada, soulignant que le Canada a un littoral plus long que tout autre pays au monde.]

En fait, nous avons un littoral plus long que n’importe quel autre pays.

[Une Terre illustrée apparaît, soulignant que le Canada gère 20 % de l’eau douce du monde.]

Nous sommes aussi responsables d’environ 20 % de l’eau douce mondiale. Pas de pression.

[Un graphique illustré apparaît, intitulé « Aire marine et côtière protégée ». Le graphique compare le contraste entre 14 % de l’eau actuellement protégée du Canada et l’objectif du Canada de protéger 30 % de l’eau du Canada d’ici 2030.]

L’objectif du Canada est de protéger 30 % de ses eaux d’ici 2030. Aussi appelé l’objectif 30 d’ici 30. C’est près de trois millions de kilomètres carrés d’eau protégée,

[Trente-six lacs Supérieur illustrés apparaissent, empilés les uns sur les autres.]

ce qui est plus de 36 fois la superficie du lac Supérieur. C’est beaucoup de H2O.

[Vues panoramiques de diverses aires marines nationales de conservation et d’aires marines nationales de conservation proposées. Des enfants courent sur une plage. Des pêcheurs sont debout dans un bateau sur un plan d’eau.]

À Parcs Canada, collaborer avec des gouvernements autochtones et des communautés côtières pour créer de nouvelles aires marines nationales de conservation est notre façon de contribuer à cet objectif.

[Des points oranges apparaissent le long d’un littoral illustré à divers emplacements, indiquant de nouvelles aires marines nationales de conservation à être établies.]

Et comme nous l’avons dit, nous planifions dix nouvelles AMNC. Ce sont des nouvelles très emballantes.

[Un phoque virevolte sous l’eau, sous des algues vertes qui pendent de la surface de l’eau.]

En tout cas, nous sommes emballés.

[Des dauphins nagent le long d’un bateau. Des personnes font du kayak sur un vaste plan d’eau. La queue d’une baleine tape la surface de l’eau.]

Notre objectif est d’avoir une AMNC pour représenter chacune des 29 régions marines uniques du Canada.

[Divers plans d’eau apparaissent à l’écran.]

Ces zones sont triées sur le volet pour mettre en valeur la grande diversité d’habitats marins et d’eau douce qu’offre le Canada,

[Une femmes'accroupit sur une plage avec une mère et son jeune enfant qui visitent le parc.]

ainsi que d’importantes caractéristiques culturelles et historiques.

[Un homme applaudit un ami et ils se font une accolade.]

En intégrant le leadership autochtone dans la création et la gestion des AMNC,

[Une femme regarde la caméra. Des employés de Parcs Canada et des membres de la Nation haïda sont debout à la proue d’un bateau et retirent un piège à crabes de l’eau.]

nous pouvons nous assurer que ce travail s’appuie sur la science occidentale,

[Des phoques sautent hors de l’eau le long d’un bateau.]

le savoir autochtone et d’autres perspectives locales.

[Des images panoramiques de sites de Parcs Canada apparaissent à l’écran. Un bateau de recherche de Parcs Canada se dirige vers l’océan.]

Établir de nouvelles aires marines nationales de conservation nécessite du temps, mais quand tout est en place, ça devient un plan emballant pour un avenir

[De l’eau coule dans une chute.]

où nous travaillons ensemble pour protéger et gérer les eaux du Canada

[Une personne vêtue d’un parka rose vif est debout près du bord d’une étendue glacée, surplombant l’océan.]

d’une manière qui bénéficie à la fois les gens et la planète.

[Une loutre flotte dans l’eau en mangeant un oursin.]

Suivez-nous tout au long de notre parcours en vue d’établir plus d’AMNC en cliquant le lien à l’écran.

[Texte : parcs.canada.ca/amnc-expansion]

[Texte : Images fournies par …]

[Image de marque de Parcs Canada]

Trois kayakistes pagaient dans des eaux bleues et vives.
Kayak de mer à la réserve de parc national, réserve d'aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas. Photo : Charlotte Houston/Parcs Canada

Lieux côtiers et culturels emblématiques

Le Canada possède le plus long littoral du monde, soit 243 042 kilomètres. Plus d’un quart des Canadiens vivent dans des zones côtières. Il existe d’innombrables façons pour les Canadiens d’utiliser et de profiter des lieux marins et d’eau douce en toute saison.

Le milieu marin est au cœur du bien-être social, culturel et économique des collectivités côtières. Les peuples autochtones prennent soin de ces zones et en tirent leur subsistance depuis des millénaires.

Les aires marines nationales de conservation créent des occasions pour les Canadiens de profiter et d’apprécier leur patrimoine marin naturel et culturel.

Sélectionnez les images à agrandir

Aires marines nationales de conservation

Parcs Canada a plus de 30 ans d’expérience dans la création d’AMNC marines et d’eau douce. Un leadership autochtone fort ainsi qu’une collaboration étroite avec d’autres partenaires ont été essentiels pour protéger et conserver ces aires.

Ensemble, nous avons protégé et conservé cinq AMNC dans six régions marines uniques dans trois provinces et un territoire. Sept autres sites proposés en sont à différentes phases d’une évaluation de faisabilité pour devenir une AMNC.

Le zonage

Le zonage est un processus de collaboration qui détermine où diverses activités et utilisations sont autorisées dans une AMNC. Toutes les AMNC sont divisées en zones qui permettent des utilisations écologiquement durables des ressources marines. Chaque AMNC a besoin d’au moins une zone qui protège complètement les caractéristiques uniques des écosystèmes marins.

Chaque AMNC a également besoin d’au moins une zone à usage multiple. Ces zones permettent la pratique de différentes activités qui ne compromettent pas la santé de l’écosystème. Le zonage est une caractéristique essentielle des AMNC.

Le dos d’une seule baleine qui nage au loin sous un ciel spectaculaire.
Une baleine dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Photo : Éric Lajeunesse/Parcs Canada
Trois plongeurs sont à moitié immergés dans l’eau à côté d’un rivage rocheux.
Des plongeurs explorent le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Photo : Éric Lajeunesse/Parcs Canada
Une photo est prise à bord d’un bateau sur l’eau d’un autre bateau se trouvant à proximité.
Bateaux dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Photo : Nicole McFadden/Parcs Canada

À la suite d’observations de groupes de bélugas, le personnel de Parcs Canada a mis en place un zonage dans le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, au Québec, afin d’aider à protéger cette espèce en péril.

Découvrez comment la fermeture d’une zone réduit les perturbations humaines pour les bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent :

 
Transcription textuelle

Logo du castor de Parcs Canada

Une carte illustrée vert foncé du Québec montre un point orange au-dessus de la forme vert pâle du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. La carte fait un gros plan pour se concentrer sur la baie Sainte-Marguerite et la rivière Saguenay.

La date « 2016 » est indiquée dans le coin supérieur gauche. Un regroupement dense de lignes vertes et de points bleus apparaît partout dans la rivière Saguenay. Une illustration d’un béluga du Saint-Laurent ainsi qu’une étiquette en dessous indique que ces données représentent « la distribution du béluga et des bateaux avant la fermeture de la zone ». Les points bleus sont regroupés où la baie Sainte-Marguerite se mêle à la rivière Saguenay. Les lignes vertes sont largement réparties dans la rivière Saguenay. Une légende dans le coin supérieur droit explique que chaque point représente « l’observation d’un groupe de bélugas » et que chaque ligne verte représente le « passage d’un bateau ». Un astérisque apparaît au bas de l’écran et le texte explique : « Les passages de bateaux ont été réduits à 10 %. Les données montrent que les passages de bateaux forcent les groupes de bélugas à demeurer concentrés dans une petite zone. »

La date change et indique 2018. Une ligne rouge trace le contour d’où la baie Sainte-Marguerite rejoint la rivière Saguenay. Il s’agit de la même zone où les observations de groupes de bélugas sont concentrées. La ligne rouge indique la fermeture d’une zone qui est interdite au passage des bateaux.

La date change pour indiquer 2022, quatre ans après la fermeture de la zone. Les passages de bateaux sont maintenant plus concentrés sur le côté de la rivière Saguenay à l’opposé de la baie Sainte-Marguerite. Les points bleus représentant les observations de groupes de bélugas sont maintenant davantage répartis dans la rivière Saguenay.

Logo du gouvernement du Canada

Éléments nécessaires à la création de nouvelles AMNC

Il n’y a pas deux AMNC identiques. Chaque AMNC varie en fonction de ceux qui la crée, du lieu où elle est créée et des différents éléments utilisés pour la créer. Bien que chaque AMNC soit unique, il existe des éléments communs qui constituent la base de toutes les AMNC.

Certains des éléments utilisés pour créer de nouvelles AMNC sont les suivants :

  • Une aire marine ou d’eau douce qui :
    • représente 1 des 29 régions marines uniques du Canada
    • est riche en caractéristiques marines, telles que la faune, les trésors archéologiques, les îles, les processus océanographiques spéciaux
    • ne comporte pas d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière, d’exploitation minière, ni de chalutage de fond, et qui impose des limites strictes quant à l’élimination des substances
  • Un leadership et des connaissances écologiques traditionnelles des peuples autochtones
  • Des utilisateurs de la mer, tels que les pêcheurs, les expéditeurs et les exploitants d’entreprises touristiques, qui peuvent opérer de manière durable et respectueuse
  • Les évaluations de faisabilité, les consultations et les négociations avec les partenaires. Cela comprend :
    • les autres ministères fédéraux, et les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones
    • les intervenants, notamment les différentes industries, les exploitants d’entreprises touristiques, les amateurs de loisirs, le milieu universitaire et les organisations non gouvernementales
    • les communautés côtières et le public
    • les visiteurs qui viennent profiter de l’AMNC et s’informer sur ses trésors naturels et culturels

Parcs Canada, les nations autochtones et les intervenants clés s’inspirent de ces éléments pour créer de nouvelles AMNC au Canada.

An aerial view of whales swimming at the mouth of an arctic estuary.
Des bélugas à l'AMNC Tallurutiup Imanga. Photo : Mario Cyr/Parcs Canada
Deux femmes sont assises au bord d’une falaise qui surplombe une vue côtière et des îles.
Réserve de parc national, réserve d'aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas. Photo : Michael Lecchino/Parcs Canada
À bord d’un bateau, un père montre l’eau du doigt tandis que sa fille à côté de lui regarde avec enthousiasme dans cette direction.
Observation de la vie marine. Photo: Éric Lajeunesse/Parcs Canada

Créer des AMNC, c’est construire une meilleure santé

La création de nouvelles AMNC offre des avantages considérables. Passer du temps dans les AMNC peut améliorer notre santé et notre bien-être. Toutes les communautés côtières dépendent de ces zones pour leurs avantages sociaux et économiques. Les zones marines et d’eau douce offrent à chacun :

  • un sentiment d’identité
  • la prospérité et un moyen de survie
  • un sentiment d’appartenance
  • un lien avec la nature

Les peuples et les communautés autochtones sont particulièrement liés à ces zones. Ils ont des liens de longue date avec les terres et les eaux des AMNC. Ce sont des endroits où les peuples autochtones poursuivent leurs pratiques traditionnelles et culturelles.

La faune marine, comme les baleines, les poissons, les tortues et les oiseaux de mer, dépend d’un approvisionnement alimentaire sain et des habitats présents dans les AMNC. De nombreuses économies qui dépendent des aires marines ne peuvent se maintenir que si l’océan et sa faune sont florissants. La création d’AMNC peut même atténuer les effets des changements climatiques (en anglais seulement).

Une femme portant une longue robe rouge, tenant un tambour à main, se tient sur le rivage tout en regardant dans l’eau.
Une femme Mi'kmaq sur la rive surplombant l’embouchure de la rivière Hillsborough. Lieu historique national de Skmaqn–Port-la-Joye–Fort-Amherst. Photo : Stephen DesRoches/Parcs Canada
Deux parents, leurs trois jeunes enfants et un chien en laisse marchent dans une eau peu profonde.
Journée de plage en famille. Photo : Dale Wilson/Parcs Canada
Quatre personnes à bord d’un bateau de pêche affrété sourient à la caméra. L’un tient une canne à pêche tandis que l’autre tient un poisson.
Une excursion de pêche affrétée dans l’aire marine nationale de conservation du lac Supérieur. Photo : Dale Wilson/Parcs Canada

C’est pourquoi il est si important pour notre santé – et pour la planète – que l’on travaille ensemble pour protéger davantage de ces aires marines. Ce faisant, les générations actuelles et futures pourront continuer à les utiliser, à mieux les comprendre et à en profiter.


La création d'AMNC contribue à la santé de la faune, des communautés, et des moyens de subsistance.


  • Une eau saine, une faune saine

    Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, Québec


    Regardez une vidéo du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent portant sur les efforts déployés pour protéger le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent.

    Transcription textuelle Logo du castor de Parcs Canada
    [Vue aérienne du bateau de recherche Alliance quittant la marina de Tadoussac.]
    [L’animatrice s’adresse directement à la caméra et un bateau de recherche est amarré derrière elle.]
    [L’équipe de la conservation des ressources prépare le bateau pour une journée de recherche sur l’eau.]
    [Porte-nom] Sarah Duquette, Agente, gestion des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    [Porte-nom] L’équipe de recherche, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    Bon matin, nous voilà la marina de Tadoussac.
    On a une super belle journée!
    Les conditions de mer sont idéales, il n'y a pas de vent, donc ça va parfait pour faire les opérations dans l’estuaire moyen.
    [Les bélugas nagent ensemble dans l’eau.]
    [Texte] Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent se trouve en plein cœur de l’habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent, une espèce en voie de disparition.
    Vue aérienne du littoral de la rivière Saguenay.
    [Texte] Parcs Canada et la Sépaq travaillent étroitement avec plusieurs partenaires et les communautés côtières pour assurer la protection des bélugas.
    [Sarah prépare un plus petit zodiac qui accompagnera l’Alliance pendant l’expédition de recherche.]
    Donc, aujourd'hui sur l'Alliance, c’est une grosse journée.
    [Il y a beaucoup de gens à bord, donc on va les accompagner.]
    En fait, on va aller les rejoindre à l'aide de notre Zodiac, le Uapameku.
    [Porte-nom] Chloé Chartrand, Agente en gestion des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    [Titre] Étudier l’habitat du béluga pour mieux le protéger, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    [Les deux bateaux quittent la marina et se dirigent vers le site de recherche.]
    Aujourd'hui, les travaux vont se réaliser dans un secteur, bien particulier qui est l’estuaire moyen, qui est un secteur hyper important d'ailleurs, pour le béluga.
    [Une carte du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent apparaît et une ligne pointillée montre l’emplacement de l’estuaire moyen dans le fleuve Saint-Laurent, au sud de l’embouchure de la rivière Saguenay.]
    [Des bélugas nagent au loin et un béluga apparaît en gros plan, offrant une vue rapprochée des baleines.]
    [Texte] L’habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent correspond aux secteurs utilisés par les femelles et les nouveau-nés pour les naissances et le soin des jeunes.]
    [Une scientifique de Parcs Canada utilise des jumelles pour observer le littoral de la rivière Saguenay].
    [Texte] Dans le parc marin, les scientifiques de Parcs Canada et leurs partenaires étudient entre autres la disponibilité de la nourriture, les niveaux de bruit sous-marin, la contamination et la présence d’espèces aquatiques envahissantes.
    [Le bateau de recherche Alliance vogue au loin. Sarah, l’animatrice, approche de l’Alliance avec le zodiac.]
    Notre navire de recherche, l'Alliance, est sur le point d'arriver, donc, on va l'attendre ici dans cet environnement enchanteur.
    [Porte-nom] Samuel Turgeon, Gestionnaire de la conservation des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    [Porte-nom] Eliza-Jane Morin, Agente en gestion des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    [Porte-nom] Simon Bouchard, Capitaine de l’Alliance, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    [Simon lance une corde à Sarah pour qu’ils puissent attacher les deux bateaux ensemble.]
    Donc, on vient juste de rejoindre l’Alliance en plein milieu du fleuve, dans l'estuaire moyen.
    Nous allons entrer à bord, voir d'un peu plus près les opérations
    [Porte-nom] Nathalie Simard, Biologiste - espèces aquatiques envahissantes marines, Pêches et océans canada
    [Porte-nom] Nadia Dalili, Technicienne en gestion des ressources, Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    Nathalie, une chercheure de Pêches et Océans Canada, et Nadia travaillent ensemble pour prélever et analyser des échantillons d’eau à bord de l’Alliance.
    [Texte] Le projet d’étude des espèces aquatiques envahissantes est mené en collaboration avec Pêches et Océans Canada.
    [Un montage montre des scientifiques de Parcs Canada qui prélèvent une variété d’échantillons d’eau et notent les résultats.]
    C'est un équipement qui prend des conditions physico-chimiques de l'eau ou le filet a été envoyé.
    Donc, on va voir des informations comme la température, la salinité, la conductivité et la profondeur.
    Des scientifiques de Parcs Canada abaissent un filet à fines mailles dans l’eau pour prélever un échantillon de phytoplancton.
    Les espèces aquatiques envahissantes sont des espèces non indigènes du milieu.
    Pour mesurer la présence de ces espèces aquatiques envahissantes, nous avons utilisé une panoplie de techniques.
    [Texte] Le suivi d’indicateurs comme celui sur les espèces aquatiques envahissantes permet de surveiller les changements qui s’opèrent dans l’habitat du béluga et de mettre en place des mesures pour minimiser leurs impacts.
    [Le filet à mailles fines a été retiré de l’eau et une scientifique de Parcs Canada l’arrose avec un boyau. Il y a un contenant de collecte sous le filet où l’eau et les échantillons coulent.]
    [Eliza va bien rincer afin de s'assurer que tout va s'écouler dans le godet.]
    [Une scientifique de Parcs Canada verse l’échantillon de phytoplancton dans un contenant de collecte.]
    On a un échantillon de phytoplancton.
    Les scientifiques étiquettent de petits contenants d’échantillons en y inscrivant la date ainsi que le lieu où les échantillons ont été prélevés.
    Donc, de cet échantillon d'eau là récolté on va retrouver des particules d'ADN qui peuvent provenir de sécrétions, d'écailles de poisson, de déjections des différents organismes.
    Jusqu'à ce jour, aucune espèce aquatique envahissante n'a été retrouvée dans le parc marin.
    [L’Alliance vogue sur l’eau sous un ciel bleu.]
    [Texte] Les changements climatiques et l’augmentation du transport maritime créent des conditions propices à l’établissement d’espèces aquatiques envahissantes. Il est donc indispensable de poursuivre cette surveillance.
    [La caméra plonge sous l’eau et lorsqu’elle émerge un phare est visible sur la rive du fleuve Saint-Laurent.]
    [Texte] Les connaissances acquises grâce à la recherche et la surveillance écologique depuis la création du parc marin ont permis d’adapter les mesures de protection des bélugas.
    [Vue aérienne du fjord du Saguenay.]
    [Texte] Découvrez d’autres actions de Parcs Canada pour protéger les baleines en péril : parcs.canada.ca/baleines
    Logo du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    Logo de Parcs Canada
    Mot-symbole Canada

    De nombreuses espèces de baleines viennent au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent pour se nourrir, se reposer, mettre bas et prendre soin de leurs petits. Les caractéristiques marines uniques que l’on trouve dans le parc marin sont essentielles au maintien d’une grande biodiversité marine.

    Pourtant, le parc marin est aussi l’une des zones les plus fréquentées par les navires et les bateaux. Cela crée des conditions dangereuses pour les baleines, comme le béluga de l’estuaire du Saint-Laurent.

    Deux baleines blancs nagent. L’un d’entre eux nage verticalement.
    Des bélugas au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Photo : Renaud Pintiaux/Parcs Canada
    Une baleine blanche croise le chemin d’un navire dans le fleuve Saint-Laurent.
    Une baleine béluga et un navire dans le fleuve Saint-Laurent

    La création du parc marin était nécessaire pour offrir un endroit sécuritaire aux bélugas. Il était très important, pour de nombreuses raisons, de créer des zones dans l’ensemble du parc comportant différentes mesures et règles de protection.

    Il s’agit notamment des zones de fermeture de la navigation et des ralentissements des navires. Ces zones spéciales réduisent les perturbations, offrant ainsi un havre de paix aux baleines.

    La vitesse réduite des navires permet de diminuer le bruit sous-marin auquel les baleines sont exposées, ainsi que les risques de collision avec les navires. L’industrie du transport maritime réduit aussi volontairement la vitesse des navires dans les aires d’alimentation des baleines.

    On peut voir le dos de plusieurs baleines blanches se déplacer dans l’eau bleu foncé.
    Des bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
    Photos : Renaud Pintiaux/Parcs Canada

    La protection d’un habitat marin sain permet aux baleines et aux autres espèces marines de s’épanouir. Les baleines permettent également de réduire les effets des changements climatiques (en anglais seulement). Nous avons donc tous beaucoup à gagner à les protéger.

    Un employé de Parcs Canada se tient sur un pont d’observation de l’eau à côté de jumelles montées tout en regardant vers le bas pour écrire sur une planchette à pince.
    Un membre du personnel de Parcs Canada effectuant un relevé visuel des bélugas depuis le rivage. Photo : Michael Lecchino/Parcs Canada
    Un employé de Parcs Canada marche, sur le bord d’un bateau sur l’eau, en tenant une corde.
    Un technicien en gestion des ressources de Parcs Canada à bord d’un navire de recherche qui surveille l’activité des baleines dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Photo : Michael Lecchino/Parcs Canada
    Gros plan sur la tête d’une baleine blanche qui nage partiellement hors de l’eau.
    Un béluga dans le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Photo : Renaud Pintiaux/Parcs Canada

  • Eau saine, collectivités saines

    Réserve de parc national, réserve d’aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas, Colombie-Britannique

    Un groupe de quatre personnes est assis dans un bateau au large de la côte, tandis qu’un guide autochtone leur fait faire un tour.
    Les visiteurs dans un bateau zodiac à la réserve de parc national, réserve d’aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas. Photo : Christine Pansino/Parcs Canada

    La terre, la mer et les gens sont interconnectés à Gwaii Haanas. Les histoires transmises oralement et les travaux archéologiques récents témoignent du fait que le peuple Haïda vit sur l’archipel de Haida Gwaii depuis 13 000 ans.

    La toponymie haïda désignant les caractéristiques terrestres et océaniques de Gwaii Haanas illustre l’interconnexion entre la terre, la mer et les gens.

    La queue d’une grande baleine émerge de l’eau.
    Une queue de baleine brèche à Gwaii Haanas. Photo : Charlotte Houston/Parcs Canada
    Une grande étoile de mer violette est exposée à marée basse, ainsi que des moules et du varech.
    Une scène intertidale de Gwaii Haanas incluant une étoile de mer pourpre, des moules et du varech. Photo : Stephanie Fung/Parcs Canada
    Une vaste chaîne de montagnes au coucher du soleil.
    Un coucher de soleil de chaîne de montagnes sur le mont Yatza. Photo : Benson Hilgemann/Parcs Canada

    Depuis 30 ans, Parcs Canada et le Conseil de la Nation haïda gèrent et protègent ensemble les trésors naturels, culturels et marins de la région. Ils sont guidés par les principes basés sur l’éthique et les valeurs de la loi haïda, notamment l’équilibre et le respect.

    Trois vieux poteaux en bois se dressent dans un paysage forestier moussu au bord de l’eau.
    Les vestiges d’anciens totems sur les rives de la réserve de parc national, réserve d'aire marine nationale de conservation et site du patrimoine haïda Gwaii Haanas. Photo : Brady Yu/Parcs Canada
    Un homme autochtone se tient à côté du poteau en bois pendant qu’il parle.
    Un gardien haïda raconte des histoires aux visiteurs à SG̱ang Gwaay. Photo : Scott Munn/Parcs Canada

    Ensemble, Parcs Canada, la Nation haïda et les partenaires locaux créent des occasions d’emploi. Ils établissent des programmes de surveillance à long terme. Ces derniers suivent et protègent la santé des écosystèmes et les ressources culturelles.

    Les visiteurs rencontrent les gardiens de Haida Gwaii, qui les accueillent dans leurs villages ancestraux. Les citoyens haïdas participent à la gestion de la réserve d’AMNC.

    Une personne autochtone travaille soigneusement avec du fil à broder pour créer des objets artisanaux traditionnels complexes.
    Une gardienne de Haida Gwaii travaillant sur un tissage de Chilkat sur l'île de Gandll K'in Gwaay.yaay
    Un employé de Parcs Canada fait signe à quelqu’un qui passe à bord d’un bateau.
    Le personnel de Gwaii Haanas salue les voiliers qui passent en direction de SG̱ang Gwaay (île Anthony). Photo : Scott Munn/Parcs Canada

    Le site est un modèle de collaboration entre des personnes ayant des visions du monde et des cultures différentes. Du sommet des montagnes au littoral, en passant par les fonds marins, cet espace sacré est bien protégé, compris et célébré, ce qui permet l’épanouissement de communautés saines et prospères.


  • Une eau saine, des moyens de subsistance sains

    Aire marine nationale de conservation Tallurutiup Imanga, Nunavut

    Paysage arctique en plein océan, parsemé de grands icebergs.
    L’aire marine nationale de conservation Tallurutiup Imanga. Photo : Mark Mallory

    L’aire marine nationale de conservation Tallurutiup Imanga est l’une des zones écologiques les plus importantes au monde.

    Cela s’explique notamment par la présence de polynies, qui sont des zones d’eau libre entourées de glace. Les courants d’eau chaude dans les polynies se mêlent à la lumière du soleil pour créer beaucoup de plancton. Ces grandes oasis arctiques attirent des narvals, des bélugas, des ours polaires et des oiseaux de mer qui s’y nourrissent.

    Vue aérienne d’un groupe de narvals nageant dans une eau bleu foncé.
    Narvals dans l’AMNC Tallurutiup Imanga. Photo : Mark Mallory
    Gros plan sur le dos de deux narvals nageant dans des eaux glacées.
    Des narvals nageant dans des eaux glacées dans l’AMNC Tallurutiup Imanga. Photo : Mario Cyr/Parcs Canada

    Les Inuit du Nunavut comptent toujours sur Tallurutiup Imanga pour maintenir leur mode de vie traditionnel, notamment la récolte. Ces pratiques ont grandement influencé une industrie de la pêche moderne et durable.

    Le respect de ces droits est essentiel pour la santé et le bien-être des Inuit. Une économie de conservation peut exister en tandem avec la création de l’AMNC grâce au zonage, qui permet des utilisations multiples.

    Une vue aérienne de baleines nageant à l’embouchure d’un estuaire arctique.
    Des bélugas à l'AMNC Tallurutiup Imanga. Photo : Mario Cyr/Parcs Canada

    La réussite de ce modèle repose notamment sur l’utilisation des connaissances traditionnelles inuites (Inuit Qauijimajatuqangit) pour éclairer les décisions de gestion dans l’AMNC.

    Les Inuit ont une relation et une compréhension de longue date avec la terre, la mer et la glace. Leurs connaissances sont utilisées parallèlement à la recherche scientifique pour garantir l’utilisation durable des ressources marines, aujourd’hui et à l’avenir.


  • Un site en devenir

    Une aire protégée inuite en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, près du parc national des Monts-Torngat

    Un bateau pneumatique avec cinq membres d’équipage à bord passe devant un grand iceberg.
    Un iceberg flotte dans la zone d’intérêt de Torngat, dans le nord du Labrador. Photo : Gary Baikie/Parcs Canada

    Une grande zone au large de la côte du parc national des Monts-Torngat, dans la région marine du plateau continental du Labrador, est une aire protégée proposée inuite.

    Les Inuit sont les gardiens de cette région depuis des temps immémoriaux. Ils perpétuent encore aujourd’hui leurs pratiques et leurs traditions sur ces terres et dans ces eaux.

    Vue aérienne, au-dessus de nuages bas, d’un fjord et d’un paysage montagneux.
    Fjord Ugjuktok dans la zone d’intérêt de Torngat. Photo : H. Wittenborn/Parcs Canada
    Trois hommes se tiennent dans un paysage montagneux enneigé. Deux d’entre eux tiennent une carabine.
    Des chasseurs inuits utilisant leurs territoires ancestraux. De gauche à droite : Wayne Broomfield, Jacko Merkuratsuk, Joey Merkuratsuk. Photo : Gary Baikie/Parcs Canada

    C’est la première fois qu’une zone marine au Canada est étudiée en tant qu’aire protégée inuite potentielle. Cela créerait un précédent si une aire protégée inuite était créée en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada.

    En général, les aires protégées autochtones partagent trois éléments essentiels. Ces aires :

    • sont dirigées par des autochtones
    • représentent un engagement à long terme en matière d’intendance
    • renforcent les droits et les responsabilités des autochtones

    Cette aire constitue un lieu d’importance culturelle. Sa protection contribuerait à la vitalité de la culture et des traditions inuites, ainsi qu’au bien-être des Inuit du Labrador.

    Il s’agit d’un écosystème unique qui fait la transition entre les habitats arctiques et atlantiques. La protection de la zone contribuerait également à la conservation de la faune marine qui utilise ces eaux, y vit et s’y déplace.

    Les fjords pittoresques entre les habitats arctiques et atlantiques.
    Fjord Nachvak dans la zone d’intérêt de Torngat. Photo : Gary Baikie/Parcs Canada
    Trois ours blancs nagent dans une eau entourée de montagnes.
    Des ours polaires nagent dans la zone d’intérêt de Torngat. Photo : Gary Baikie/Parcs Canada

    C’est pourquoi Parcs Canada et les Inuit du Labrador dirigent une évaluation de la faisabilité du site, guidée par le savoir inuit et la science. Ensemble, ils détermineront si la zone d’intérêt répond aux critères pour devenir une AMNC.

Mesures à prendre dès à présent

Les milieux marins et les Grands Lacs du Canada sont essentiels au maintien de la diversité de la vie marine et des écosystèmes. L’océan, la terre et tous les êtres vivants sont influencés les uns par les autres dans les écosystèmes marins. La santé de l’environnement est le reflet de notre propre santé.

Pourtant, l’état des océans, des lacs et des rivières est en crise. Les changements climatiques, l’utilisation intensive, les polluants et les espèces envahissantes sont quelques-unes des pressions exercées sur la faune et les habitats marins.

Nous devons améliorer la santé de notre planète pour continuer à profiter de ces environnements. Pour ce faire, nous devons protéger et conserver les aires marines et d’eau douce.

Nous devons créer davantage d’AMNC.

Une seule destination—plusieurs façons d’y parvenir

Tous les éléments utilisés pour créer les AMNC sont différents, notamment l’emplacement du site, les partenaires locaux et les utilisateurs marins. Chaque AMNC est donc très unique. Pourtant, toutes les AMNC offrent des avantages communs.

De la santé de la faune marine aux collectivités côtières dynamiques, en passant par les moyens de subsistance durables... les AMNC au Canada sont comme une assise qui contribue à bâtir une meilleure santé pour tous.

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