Ce que nous avons entendu : résumé des commentaires du public

Que ce soit en personne ou en ligne, les participants ont régulièrement indiqué qu’ils aimeraient se sentir « nichés » en pleine nature.

Certains ont attribué ce sentiment à l’expérience d’avoir une vue surélevée sur la nature et les arbres, tandis que d’autres ont noté un enthousiasme quant au sentiment d’une relation intime avec l’environnement naturel. Une architecture agréable et esthétique contribue à ce que l’on se sente à la fois inspiré par l’environnement naturel et protégé des éléments. Le sentiment d’être « niché » en pleine nature est lié au sentiment d’être immergé dans la nature.

Se connecter aux arbres.

Le mot « niché » a été utilisé 10 fois dans les réponses à l’enquête pour décrire le sentiment de connexion avec la nature et les arbres. Cela renvoie à des idées de contemplation, de conception d’endroits esthétiquement agréables pour les belvédères ou les plates-formes d’observation, et de présence au milieu des arbres.

Assurer l’accès à la nature en toutes saisons.

L’espace intérieur peut créer le sentiment d’être dans la nature tout en étant protégé des éléments en hiver.

J’aime la façon dont [le centre d’accueil proposé] est situé autour de l’espace vert avec son belvédère et qu’il soit fermé pour l’hiver.

Très important : laisser de l’espace pour des moments de calme et de solitude, comme se promener seul et profiter de la nature.

Créer des options pour être seul et des options pour être ensemble.

Il existe un intérêt pour les options de programmation collective et individuelle.

• Certaines personnes veulent s’évader en solitaire. Beaucoup considèrent que les interactions solitaires avec la nature sont plus réparatrices que les rassemblements ou autres activités collectives. Ils estiment que la restauration est liée au concept d’évasion. Le parc urbain national de la Rouge représente un endroit où l’on peut s’évader du rythme rapide de la vie quotidienne dans un environnement urbain densément peuplé, où le désir d’un moment de paix, de calme et de contemplation pour coexister avec la nature peut être satisfait.
• Certaines personnes veulent vivre une expérience communautaire. Il existe également un intérêt pour les activités collectives telles que les visites guidées, le jardinage communautaire et les pique-niques. Il est important de s’assurer que les visiteurs sentent qu’ils ont le choix lorsqu’ils arrivent, et que certains espaces resteront quelque peu à l’écart des possibilités de programmation à proximité.

Le parc et le site peuvent être présentés comme une destination qui accueille les communautés locales en répondant à leurs besoins, qui attire des personnes venant de près ou de loin et qui offre un espace pour créer des liens sociaux plus profonds grâce à la programmation.

Par exemple, les événements et les activités communautaires pourraient soutenir les petites entreprises et les groupes présentant et vendant de la nourriture, de la culture et de l’art locaux. Cela crée un atout dont les membres de la communauté locale peuvent être très fiers.

Un lieu pour organiser des événements communautaires centrés sur la restauration (par exemple, des plantations d’arbres ou d’autres activités similaires) afin d’impliquer la communauté dans... le parc.

Inclure des randonnées communautaires, des courses sur sentiers, [et] des courses caritatives...

Les marchés de producteurs organisés dans le parc seraient très intéressants, de même que les jardins communautaires pour les récoltes ou les ateliers sur la façon de cultiver certains légumes et plantes, en particulier pour ceux qui ont peu d’espace et de soleil.

De nombreux membres de la communauté locale appartenant à des communautés en quête d’équité, en particulier des autochtones, des Noirs et d’autres membres de communautés racialisées, ont déclaré qu’ils souhaitaient se sentir représentés, eux-mêmes et leurs expériences, dans la signalisation, les installations artistiques et parmi le personnel du parc. Cela renforcerait leur sentiment d’être à la fois en sécurité et bienvenus au parc urbain national de la Rouge.

Une programmation pour nous, par nous.

Les participants souhaitent que les programmes soient conçus et dirigés par des autochtones, des Noirs et d’autres membres des communautés racialisées.

Montrer des exemples et des éléments visuels variés.

Il ne s’agit pas uniquement de faire griller des s’mores et des hamburgers sur le feu. Lorsque nous communiquons sur les activités et les programmes de feu de camp ou de randonnée, partageons des exemples variés et avec des images culturelles diverses pour parler de ces offres.

Apprendre des communautés locales.

Il est possible d’explorer l’utilisation des terres agricoles locales comme source d’inspiration pour l’alimentation. Par exemple, la boutique de souvenirs ou l’offre de restauration pourrait répondre à la diversité des cultures présentes dans les environs.

Embaucher du personnel local et diversifié.

Constituer une équipe d’employés, d’ organisateurs et d’animateurs sur place qui reflète la diversité culturelle et la diversité des expériences dans la région environnante.

S’assurer que les possibilités sur le site sont abordables.

Des programmes abordables, des offres de restauration, la location d’équipements et d’autres activités de plein air peuvent améliorer l’accès aux parcs pour une diversité d’utilisateurs, y compris les nouveaux arrivants.

Adopter différents points de vue : enfant, adolescent, adulte, senior, personne avec besoins particuliers.

La possibilité de louer des équipements est primordiale. Accueil des nouveaux Canadiens. Peut-être des événements spécifiquement dédiés aux nouveaux arrivants.

Reconnaître la présence des autochtones, ici et maintenant. Il est important de créer de l’espace pour que les peuples autochtones puissent élaborer leurs propres visions et raconter leurs propres histoires. Ces histoires n’évoqueront pas seulement le passé, mais aussi la présence des peuples autochtones, aujourd’hui et dans le future.

Les partenaires autochtones jouent un rôle primordial dans l’élaboration du concept et de la détermination des activités sur le site , et pour en assurer le bon développement.

Garantir un accès équitable aux peuples autochtones.

Nous avons noté l’importance d’explorer différentes façons de réduire les obstacles à l’accès pour les peuples autochtones qui cherchent à utiliser les terres du parc d’une manière qui soit culturellement significative.

Inclure des récits d’intendance.

Le partage d’exemples actuels de gestion de la terre par des autochtones a été jugé important. Les participants ont souligné l’importance de mettre en valeur les connaissances et l’expertise des autochtones en matière de plantes, d’animaux et d’autres caractéristiques de la région, par le biais de programmes conçus et dirigés par des autochtones.

Intégrer de manière significative les langues autochtones.

Les participants ont déclaré qu’il était important d’intégrer de manière significative les langues autochtones dans la conception et la programmation. Ils suggèrent d’aller au-delà des simples traductions directes des mots-clés sur les panneaux et d’intégrer plutôt des possibilités créatives d’apprendre et d’entendre les langues autochtones sur place.

Développer les possibilités d’approvisionnement autochtones.

Les participants ont identifié des opportunités de collaboration avec des vendeurs, des artistes et des naturalistes autochtones afin de leur permettre de promouvoir leur alimentation et leur art aux travers d’installations sur le site, tel que la signalisation, mais également au niveau de la programmation. Il est notamment suggéré d’engager du personnel autochtone pour enseigner la terre, les plantes médicinales, les animaux, etc.

Raconter des histoires autochtones de manière nouvelle et pertinente.

Laisser les nations autochtones avoir un réel pouvoir de décision dans ce processus.

Les participants souhaitent accéder au parc et en faire l’expérience de plusieurs manières, notamment à pied, en transport en commun, en voiture, à vélo et en utilisant des dispositifs de mobilité tels que des fauteuils roulants.

De nombreux visiteurs du parc sont de nouveaux arrivants au Canada. Cela signifie que beaucoup d’entre eux visitent le parc pour la première fois et ne connaissent pas forcément ses paysages. Il est essentiel de disposer de moyens clairs et accessibles pour accéder au parc et s’y déplacer.

Fournir de la clarté et des options à différentes échelles.

Des visites guidées, une signalisation claire et traduite, et des sentiers courts, moyens et longs clairement indiqués peuvent aider les visiteurs à se sentir à l’aise lorsqu’ils s’aventurent dans le parc pour la première fois. Une signalisation indiquant les activités possibles (telles que des lieux de pique-nique, de pêche ou des points de vue) peut rendre une randonnée plus stimulante.

Créer des moments instagrammables.

Les destinations qui servent d’occasions de prendre des photos motiveront les nouveaux et les anciens randonneurs à s’y rendre, en particulier les jeunes et les adeptes des médias sociaux./p>

Favoriser les expériences multimodales.

Les visiteurs veulent avoir la possibilité d’accéder à la Rouge et d’en faire l’expérience de plusieurs manières, notamment à vélo, à pied et en transport en commun.

Établir des liens avec les communautés locales par le biais de partenariats.

Établir des relations en dehors du site. Les possibilités de partenariat avec des organisations locales peuvent contribuer à faciliter et à planifier l’accès au parc pour les communautés qui ont historiquement rencontré des obstacles à l’accès aux espaces verts.

Partenaire sur place. Développer les possibilités d’intendance locale en intégrant des partenaires communautaires/à but non lucratif sur le site. Il existe de nombreux exemples locaux de partenariats réussis entre des espaces verts et des organisations à but non lucratif.

Tout au long de l’année, les organismes à but non lucratif peuvent promouvoir la sensibilisation et le respect de la nature et proposerdes activités pratiques d’éducation en plein air sur la nature et la gestion des parcs.