Histoires effrayantes au lieu historique national de Lower Fort Garry

Lieu historique national de Lower Fort Garry

Au cours de ses quelque 200 ans d’existence, le lieu historique national de Lower Fort Garry a été utilisé à de multiples fins : fort de la Compagnie de la Baie d’Hudson, prison, hôpital psychiatrique et plus encore. Chaque année, des interprètes talentueux incarnent les anciens résidents et racontent leur histoire; toutefois, les interprètes ne sont pas les seuls à faire revivre le passé dans ce lieu. Poursuivez votre lecture et découvrez trois histoires surnaturelles mettant en scène des personnes (et un fidèle toutou!) qui ont été liées au lieu de Lower Fort Garry dans le passé et qui se manifestent à notre époque.

Première histoire effrayante : Le détenteur des clés de l’entrepôt

MISE EN GARDE - Cette histoire fait référence à la mort par suicide, ce qui pourrait être troublant pour certaines personnes.

Le détenteur des clés de l'entrepôt

L'entrepôt
L’entrepôt. Photo : Thomas Fricke. 

De 1871 à 1877, Thomas Slack fut l’un des détenteurs des clés du pénitencier, situé dans l’entrepôt. Slack, un Européen venu à Rupertsland sans sa famille, comptait gagner suffisamment d’argent pour que celle-ci puisse venir le rejoindre. Après s’être bien établi dans son travail, Slack s'est marié à la façon du pays, ce qui n’était pas rare pour les travailleurs européens de l’époque.

Il vécut heureux pendant environ un an lorsqu’une lettre de sa femme lui parvint. Ayant hérité d’une importante somme d’argent après la mort d’un parent, elle et leurs enfants étaient en route pour le rejoindre à Rupertsland. Au moment où la lettre lui est parvenue, ils devaient arriver dans les jours suivants.Selon le journal d’un autre détenteur des clés, Slack serait alors entré dans un état de folie ne sachant que faire de son mariage à la coutume du pays. La rumeur veut qu’il soit monté au troisième étage de l’entrepôt et qu’il se soit enlevé la vie.

L'intérieur de l'entreprôt
L’intérieur de l’entrepôt. Photo : Thomas Fricke. 

Les membres du personnel ont déclaré qu’ils se sentaient surveillés lorsqu’ils étaient seuls dans l’entrepôt. Un membre de l’équipe a affirmé qu’un visiteur avait fait un commentaire à propos d’un homme en costume derrière elle, mais au moment de se retourner, il n’y avait personne derrière elle. D’autres membres de l’équipe qui se trouvaient sur les lieux au cours de la nuit ont également affirmé avoir vu un homme les observer depuis une fenêtre du troisième étage de l’entrepôt. Après vérification, l’entrepôt était vide.

Deuxième histoire effrayante : Le fantôme à trois pas
L'intérieur de la maison des employés
L'intérieur de la maison des employés. Photo : Thomas Fricke.

Le fantôme à trois pas

De nombreux employés ont déclaré avoir senti la présence d’un fantôme sur le sentier menant à la maison des employés, accompagnée de bruits de pas, comme si quelqu’un marchait sur le plancher en bois de la chambre du forgeron.

Ils affirment entendre ces bruits lorsqu’ils s’apprêtent à accueillir les visiteurs, et il y a toujours trois pas : un sur le gravier, un sur les marches et un sur le plancher de la chambre du forgeron. Croyant qu’un visiteur arrive, ils se dirigent en ce sens. La chambre étant vide, ils examinent les environs et constatent toujours qu’il n’y a personne dans le sentier ni aucun visiteur dans la maison.

Troisième histoire effrayante : Tit-Loup

Tit-Loup

Barge d'York
Barge d’York. Photo : Parcs Canada.  

Chaque année, Jean-Louis Blanchard était embauché comme voyageur par la Compagnie de la Baie d’Hudson. Tous les printemps, il se rendait à Lower Fort Garry avec son chien Tit-loup, qui surveillait son départ de la rive dans une barge d’York. Tit-Loup passait ensuite la saison à Lower Fort Garry, attendant le retour de son maître.

Malheureusement, un accident tragique est survenu une année et Blanchard n’est jamais revenu. Aujourd’hui, on dit qu’on peut parfois voir Tit-loup courir le long de la rive la nuit, attendant avec impatience le retour de Blanchard.

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