Aménagement paysager dans le parc national Jasper

Parc national Jasper

Aménagement paysager dans la ville de Jasper

Exemple de cour naturalisée

Le paysage urbain de Jasper est un élément important de son caractère, et il est important qu’il s’intègre à la nature sauvage protégée du parc national qui l’entoure en ayant des répercussions minimes sur les ressources environnementales et culturelles. Ce paysage urbain comprend également les zones végétalisées (y compris les arbres, arbustes et autres plantations) dans les espaces publics et sur les terrains privés, ainsi que les espaces ouverts naturels dans le lotissement urbain. Bien que ce paysage puisse accueillir une grande variété de végétaux, les plantations indigènes, qui attirent le moins possible la faune et soutiennent les principes d’Intelli-feu, seront prioritaires pour l’aménagement paysager et les projets d’aménagement.

L’entretien de l’aménagement paysager au sein d’une collectivité est bénéfique pour l’environnement et pour la santé et le bien-être des résidents, et crée de beaux espaces dont tous peuvent profiter. Le document Directives en matière de motifarchitectural pour la ville de Jasper énonce des énonce des directives générales, tandis que la Politique d’aménagement du territoire de la ville de Jasper contient des exigences telles que le maintien d’une quantité minimale d’aménagement paysager de finition (végétal) pour chaque zone. L’aménagement paysager, y compris le déblai ou la manipulation du terrain, nécessite un permis d’aménagement de Parcs Canada. Cliquez sur le lien suivant pour en savoir plus sur les exigences en matière d’aménagement paysager de votre zone et pour demander un permis d’aménagement paysager à Parcs Canada.

Les renseignements suivants ont pour but de vous aider à planifier votre projet d’aménagement de finition (végétal) en vue de l’obtention d’un permis ou de vous guider dans le remplacement des plantations existantes par des espèces indigènes appropriées. Si vous prévoyez un projet d’aménagement paysager à l’extérieur de la ville, veuillez consulter « Aménagement paysager dans le parc national Jasper ».

Aménagement paysager à l’extérieur de la ville de Jasper

Le paysage de Jasper est un élément important de son caractère, et il est essentiel que les locaux commerciaux et chalets périphériques s’intègrent à la nature sauvage protégée du parc national qui l’entoure en ayant des répercussions minimes sur les ressources environnementales et culturelles. L’écosystème accueillera une grande variété de végétaux, mais les plantations indigènes, qui attirent le moins possible la faune et soutiennent les principes d’Intelli-feu Canada, sont requises dans ces zones particulières. À l’exception des plantations annuelles et des pelouses des terrains de golf, toute végétation nouvelle ou remplacée doit être indigène au parc national.

L’entretien de l’aménagement indigène est bénéfique pour l’environnement et pour la santé et le bien-être des visiteurs, et crée de beaux espaces dont tous peuvent profiter. Les Lignes directrices sur le réaménagement des établissements d’hébergement commercial périphériques et des auberges des parcs nationaux des Rocheuses et le Règlement sur les chalets situés dans les parcs nationaux du Canada contiennent des exigences en matière d’aménagement paysager. Tous travaux d’aménagement paysager, y compris l’enlèvement de végétation, le déblai ou la manipulation du terrain, nécessitent un permis d’aménagement de Parcs Canada. Cliquez sur le lien suivant pour en savoir plus sur les exigences en matière d’aménagement paysager et pour demander un permis d’aménagement paysager à Parcs Canada.

Les renseignements suivants sont destinés à vous aider à planifier votre projet d’aménagement paysager de finition (végétal) en vue de l’obtention d’un permis ou à vous guider dans le remplacement des plantations existantes par des espèces appropriées.


Enlèvement de végétation, déblai ou manipulation du terrain

Vous devez obtenir un permis d’aménagement de Parcs Canada  avant de commencer tous travaux d’aménagement paysager. Le déblaiement et la manipulation du terrain (y compris l’abattage d’arbres et l’enlèvement d’arbustes) sont considérés comme des perturbations au paysage terrestre protégé.

Conservation ou abattage d’arbres mûrs

Les arbres mûrs (au moins 20 cm de diamètre à hauteur de poitrine) sont un atout pour l’écosystème et devraient être conservés dans la mesure du possible. Ils filtrent l’air et l’eau, aident à contrôler les eaux de pluie, protègent du vent, font de l’ombre en été, assurent l’intimité et constituent un habitat faunique essentiel. Si votre arbre mûr doit être abattu en raison d’un aménagement ou s’il est considéré comme un danger, vous devrez obtenir un permis d’abattage d’arbres de Parcs Canada. Lorsque des arbres mûrs doivent être abattus, des arbres de remplacement devront être plantés selon un rapport d’au moins 1:1. Chaque situation sera évaluée au cas par cas.

Les nids d’oiseaux sont protégés en tout temps

Il est fortement recommandé de procéder à l’abattage des arbres avant ou après la période de nidification des oiseaux. Parcs Canada est tenu, en vertu de la Loi sur les oiseaux migrateurs, de protéger les oiseaux nicheurs du 21 avril au 13 août. Par conséquent, votre demande peut être limitée pendant cette période. Les arbres dangereux (ceux qui présentent un risque pour les biens, les infrastructures ou la sécurité publique) sont évalués par un arboriculteur certifié et peuvent être abattus pendant la période de nidification de oiseaux avec un permis d’abattage d’arbres. On s’attend toutefois à ce que les titulaires de domaines à bail prévoient abattre les arbres en dehors de cette période, sauf en cas d’urgence.

Si vous trouvez un nid actif dans un arbre que vous souhaitez abattre, en dehors de la période de nidification des oiseaux, vous devez communiquer avec Parcs Canada : jasperrealtymunicipalservices@pc.gc.ca et vous abstenir d’abattre l’arbre.

Il peut y avoir des circonstances atténuantes où un arbre peut être abattu pendant la période de nidification des oiseaux. Ces circonstances exceptionnelles sont rares, mais peuvent être accordées moyennant des considérations et des mesures d’atténuation supplémentaires. Au minimum, le demandeur devra faire appel aux services d’un biologiste professionnel agréé et autorisé pour effectuer une inspection complète de l’arbre afin de s’assurer de l’absence d’oiseaux nicheurs. Si aucun n’est trouvé, un permis peut être délivré.

Plan de récolte et d’aménagement paysager

Pour demander un permis d’abattage d’arbres de Parcs Canada, vous devez remplir une demande d’abattage d’arbres auprès de Parcs Canada, comprenant :

  • une demande d’abattage d’arbres de Parcs Canada dûment remplie
  • les espèces d’arbres et le nombre d’arbres
  • la raison de l’abattage; si l’arbre est considéré comme dangereux, une évaluation écrite de l’arbre dangereux, effectuée par un évaluateur d’arbres dangereux certifié, avec preuve de sa certification, est requise
  • des photos des arbres
  • un plan de situation dimensionné illustrant l’emplacement des arbres, des structures et des lignes de propriété sur le terrain privé
  • le signalement des arbres concernés avec du ruban de signalisation
Autorisation du titulaire du domaine à bail

Si vous présentez une demande au nom du titulaire du domaine à bail de la propriété, vous devez fournir une copie de la lettre d’autorisation signée par le titulaire du domaine à bail (PDF, 51 Kb).

Demande pour abattre 10 arbres ou moins

Si vous comptez abattre dix arbres ou moins, veuillez remplir le formulaire de demande suivant : Formulaire de demande d’abattage d’arbres (PDF, 516 Kb).

Demande pour abattre plus de 10 arbres

Si vous comptez abattre plus de dix arbres, veuillez remplir le formulaire de demande suivant : Plan d’abattage de plus de 10 arbres (PDF, 518 Kb).

Plan de récolte et d’aménagement paysager

Veuillez noter que si plus de dix arbres sont abattus, un plan de récolte et d’aménagement paysager sera exigé. Votre plan devrait comprendre les éléments suivants, au minimum :

  • une description écrite détaillée des conditions actuelles sur le site et du projet proposé
  • l’indication de toute proposition d’abattage d’arbres
  • des dessins : a) des conditions actuelles dans la zone de travaux proposée, avec dimensions en unités métriques; b) du projet, avec dimensions en unités métriques
  • une liste des espèces à planter, avec les noms communs et scientifiques
  • des renseignements supplémentaires peuvent être requis, au besoin

Si l’espace le permet, les entrepreneurs et les titulaires de domaines à bail sont censés remplacer, au minimum, le même nombre d’arbres que ceux qui ont été abattus. Dans certains cas, il se peut qu’ils doivent en replanter davantage. Consultez la liste des plantations de la ville de Jasper ci-jointe pour connaître les espèces végétales autorisées.

Une fois le formulaire rempli et les arbres marqués, veuillez renvoyer la demande et les documents d’appui à jasperrealtymunicipalservices@pc.gc.ca. Veuillez prévoir 10 jours ouvrables pour la délivrance d’un permis d’abattage d’arbre.

Si l’abattage d’arbres sur la propriété est lié à un projet d’aménagement

Si l’abattage d’arbres sur la propriété est lié à un projet d’aménagement en cours (dans un rayon de 3 mètres du projet d’aménagement), il n’est pas nécessaire de demander un permis d’abattage d’arbres, car ce dernier sera compris dans votre permis d’aménagement.

Renseignements sur la marche à suivre pour présenter une demande de permis d’aménagement

Directives générales pour la plantation

Étape 1 : Où planter

Suivez les directives relatives aux zones établies par Intelli-feu Canada. L’aménagement paysager immédiatement adjacent aux bâtiments est un facteur essentiel pour déterminer la probabilité qu’un bien soit résilient aux impacts des incendies de forêt.

FireSmart zones 
Zones
Zone non inflammable (de 0 à 1,5 m du bâtiment)

Aucune plantation d’arbres dans cette zone.

Zone 1 (de 1,5 à 10 m du bâtiment)

Aucune plantation de conifères dans cette zone. Vous pouvez planter des arbres indigènes à feuilles caduques comme le tremble, le peuplier, le peuplier deltoïde et le bouleau. Pratique encouragée.

Aménagez le paysage avec des herbes courtes, des fleurs et des arbustes appropriés, en faible densité. N’utilisez pas de paillis d’écorce ou d’aiguilles de pin dans cette zone, car ils sont hautement inflammables. Le paillis de gravier et le paillis décoratif de pierre concassée réduisent considérablement le risque d’incendie de forêt.

Zone 2 (de 10 à 30 m du bâtiment)

On peut planter dans cette zone aussi bien des conifères que des arbres à feuilles caduques. L’espacement est important. Il faut laisser un espace de 3 m entre les conifères adultes, d’une limite du feuillage à l’autre (entre les extrémités des branches extérieures de chaque arbre). Pour ce faire, plantez des gaulis ou des petits arbres à au moins 8 m de distance les uns des autres.

Les arbres à feuilles caduques peuvent être plantés plus près les uns des autres (environ 4 m). Là encore, il est préférable de planter des variétés indigènes à feuilles caduques plutôt que des conifères.

Zone 3 (de 30 à 100 m du bâtiment)

Si la zone entourant les nouveaux bâtiments est suffisamment grande pour inclure cette zone, des arbres à feuilles caduques et des conifères peuvent y être plantés. Suivre les directives d’espacement présentées ci-dessus.

Plantation près des réseaux de services publics

Si votre terrain dispose d’une emprise de services publics officielle, veillez à ne pas planter d’arbres ou d’arbustes sur ces zones, car l’accès ne doit pas être entravé pour l’installation ou l’entretien futur des services publics. Les arbres devraient être plantés à un minimum de 5 m de la fosse septique afin d’éviter que les racines endommagent la conduite de service.

Étape 2 : Considérations relatives à la plantation

Évitez les arbres et arbustes fruitiers

Les arbres et arbustes fruitiers, tels que les pommiers, les pruniers et les amélanchiers, attirent les animaux sauvages – ongulés et ours. Guidés par leur puissant odorat et leur appétit vorace, les ours peuvent perdre leur timidité quand ils cherchent des sources de nourriture riches en calories. Les ours peuvent grimper aux arbres pour y dérober des fruits en train de mûrir. Ce faisant, ils peuvent casser des branches et se procurent une récompense qui les incitera à revenir. Cela peut aussi amener les ours à chercher d’autres sources de nourriture, telles que des ordures ou de la nourriture pour animaux de compagnie – un choix qui pourrait compromettre leur survie.

Plantez des espèces indigènes

Dans la ville de Jasper

Les espèces indigènes peu appétissantes pour la faune sont préférables pour les projets dans les zones de forte affluence humaine. Les plantes non indigènes envahissantes représentent une grave menace écologique pour les communautés végétales et animales indigènes. Elles se propagent vite en l’absence de maladies et de prédateurs naturels. De plus, ces plantes délogent les espèces végétales indigènes qui stabilisent les sols et qui procurent nourriture et abri à la faune. Les jardins résidentiels et les aires paysagères servent de points d’entrée à de nombreuses plantes non indigènes envahissantes. Le moyen le plus efficace de lutter contre les plantes non indigènes consiste à les empêcher de s’établir.

Les jardins potagers sont autorisés, mais il est préférable que les espèces agressives qui se propagent (comme la menthe et la ciboulette) soient plantées dans des pots plutôt que dans des plates-bandes. Les légumes peuvent également attirer les animaux sauvages – il est ainsi conseillé d’installer des clôtures ou des enclos pour faire barrage.

À l’extérieur de la ville de Jasper

Seules les espèces indigènes peu appétissantes pour la faune sont autorisées pour les projets à l’extérieur de la ville de Jasper. Les plantes non indigènes représentent une grave menace écologique pour les communautés végétales et animales indigènes. Elles se propagent vite en l’absence de maladies et de prédateurs naturels. De plus, ces plantes délogent les espèces végétales indigènes qui stabilisent les sols et qui procurent nourriture et abri à la faune. Les jardins résidentiels et les aires paysagères servent de points d’entrée à de nombreuses plantes non indigènes. Le moyen le plus efficace de lutter contre les plantes non indigènes consiste à les empêcher de s’établir.

Certaines plantes annuelles communes, non envahissantes, peuvent être plantées dans les paniers et les bacs à fleurs. Ces plantes attireront les abeilles et les papillons, mais la plupart seront également appétissantes pour les wapitis et les cerfs. Les plantes annuelles peuvent inclure :

  • Bégonias
  • Pétunias
  • Impatientess
  • Géraniums
  • Soucis (non appétissants pour les wapitis et les cerfs)
  • Calibrachoas (Million Bells)
  • Agérates
  • Pervenches
  • Pentas
  • Pourpiers
  • Sauges
Espèces à faible risque d’incendie

Une végétation peu inflammable est recommandée pour toutes les zones adjacentes aux installations ou aux infrastructures. La liste de plantes recommandées ci-après contient très peu de conifères, en raison de leur indice d’inflammabilité élevé. En effet, les conifères présentent un risque d’incendie accru pour les bâtiments et les infrastructures.

Feuillus

Les arbres à feuilles caduques sont attrayants pour les ongulés (wapitis et cerfs). Après la plantation, ces arbres doivent être protégés par des cages ou un treillis d’écorce et souvent par des piquets jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment mûrs et établis pour résister au broutage des ongulés et ne plus attirer l’attention de la faune. Cela prend généralement de trois à cinq ans, selon l’espèce, l’âge et la fréquence du broutage par les ongulés.

Étape 3 : Ce qu’il faut planter

Dans la mesure du possible, il faudrait que ces plantes proviennent de stocks locaux, de façon à réduire le risque d’introduction d’espèces non indigènes. Toutes les espèces énumérées sont accessibles auprès de sources albertaines à l’état de graines ou de plants ou devraient bientôt l’être. Elles sont considérées comme non envahissantes et ne sont généralement pas sujettes aux maladies. Il se peut également que Parcs Canada soit en mesure de fournir des gaulis et des boutures d’arbustes indigènes pour l’aménagement paysager dans les zones destinées à la construction ou à l’aménagement.

Les arbres à feuilles caduques, en particulier le peuplier faux-tremble (Populus tremuloides), connaissent un déclin dans le parc en raison du broutage par les ongulés. Nous encourageons les titulaires de domaines à bail à planter ces arbres dans leur jardin. De même, le sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii) est le conifère à privilégier pour la plantation, en raison de sa nature résistante au feu.

Arbres et arbustes recommandés pour l’aménagement paysager dans la ville de Jasper

La présente liste décrit des espèces végétales qui poussent naturellement dans le parc national Jasper et dans la région et qui risquent peu de causer des problèmes écologiques par la pollinisation croisée avec des plantes indigènes ou par une propagation dans le milieu naturel. Les espèces végétales à privilégier sont celles qui poussent naturellement dans le parc national Jasper. Certaines espèces non indigènes qui ne sont pas envahissantes, qui portent des fruits et qui sont peu inflammables peuvent également être acceptables. Si vous n’êtes pas sûr qu’une espèce soit envahissante, veuillez communiquer avec jasperdevelopment@pc.gc.ca pour vérification. De plus, le site Web www.abinvasives.ca (en anglais seulement) fournit une liste à jour des espèces envahissantes en Alberta et peut être une ressource utile.

Arbres et arbustes pour l’aménagement paysager à l’extérieur de la ville de Jasper

La présente liste décrit des espèces végétales qui poussent naturellement dans le parc national Jasper et qui risquent peu de causer des problèmes écologiques par la pollinisation croisée avec des plantes indigènes ou par une propagation dans le milieu naturel. Les espèces végétales requises sont celles qui poussent naturellement dans le parc national Jasper.

Liste des plantations de la ville de Jasper
Liste des plantations de la ville de Jasper - Arbres
Nom commun Nom scientifique Hauteur maximale générale Conditions du site

Feuillus

Peuplier baumier Populus balsamifera 25 m Sites humides, ouverts ou partiellement à l’ombre
Bouleau à papierh Betula papyrifera 30 m Intolérant à l’ombre, sites sableux/silteux bien drainés
Bouleau fontinal Betula occidentalis 25 m
Peuplier faux-tremble Populus tremuloides 30 m Sites humides et secs, ensoleillés, forêt claire
Érable Acer spp. 30 m Humide
Pommetier « Spring Snow » Malus « Spring Snow » 20 m Sans fruit

Conifères*

Sapin subalpin Abies lasiocarpa
Sapin baumier Abies balsamea 25 m Sites humides, partiellement à l’ombre
Pin gris Pinus banksiana 25 m Pin indigène de l’Alberta – non indigène à Jasper
Pin flexible Pinus flexilis 15 m Pin indigène de l’Alberta à croissance lente – non indigène à Jasper
Pin tordu latifolié Pinus contorta latifolia 30 m Sites humides et secs, ensoleillés, forêt claire
Douglas bleu Pseudotsuga menziesii glauca 40 m Sites humides et secs, ensoleillés, forêt claire
Mélèze laricin Larix laricina 20 m Sites humides, avec un mauvais drainage
Pruche de l’Ouest Tsuga heterophylla 40 m Sites humides, à l’ombre ou partiellement à l’ombre
Thuya géant Thuja plicata 40 m Sites frais, humides et ombragés
If de l’Ouest Taxus brevifolia 5 - 15 m Sites humides et abrités
Épinette blanche Picea glauca 40 m Sites humides à mouillés, forêt claire ou dense
Pin à écorce blanche Pinus albicaulis 20 m Pin indigène de l’Alberta à croissance lente – espèce en voie de disparition

* Sa distance minimale des bâtiments devrait être de 10 m

Symbole gris Le plus acceptable

Symbole blanc Acceptable

 
Liste des plantations de la ville de Jasper - Arbustes
Nom commun Nom scientifique Conditions du site

Arbustes feuillus

Saule arctique Salix arctica
Saule de Bebb Salix bebbiana
Bouleau glanduleux Betula glandulosa Sites humides et secs, adaptables
Symphorine de l’Ouest Symphoricarpos occidentalis Bonne couverture végétale haute
Lilas commun Syringa vulgaris Nombreux cultivars sur le marché
Rosier de Woods Rosa woodsii (floraison plus tardive)
Aulne crispé Alnus crispa
Spirée à feuilles de bouleau Spiraea betulifolia Préfère le couvert, pas très vigoureux
Aulne à feuilles minces ou aulne ténuifolié Alnus tenuifolia Préfère les sols humides
Rosier aciculaire Rosa acicularis (floraison plus précoce) La plupart des rosiers arbustifs du marché sont des variétés non indigènes
Saule discolore Salix discolor
Cornouiller stolonifère Cornus stolonifera Préfère les sols humides
Potentille frutescente Potentilla fruticosa Nombreux cultivars sur le marché
Saule glauque Salix glauca
Symphorine blanche Symphoricarpos albus
Chalef argenté Elaeagnus commutata

Arbustes à feuilles persistantes

Genévrier horizontal Juniperus horizontalis Non recommandé à moins de 10 m de structures inflammables en raison des risques d’incendie. Bon pour les sites secs et exposés.
Raisin d’ours ou busserole Arctostaphylos uva-ursi Bonne couverture végétale Pas plus de 10 plantes/site

Symbole gris Le plus acceptable

Symbole blanc Acceptable

Liste de plantation au parc national Jasper : Non urbain
Liste de plantation au parc national Jasper : Non urbain - Arbres
Nom commun Nom scientifique Hauteur maximale générale Risque lié à Intelli-feu Conditions du site

Feuillus

Peuplier baumier Populus balsamifera 25 m Très faible Sites humides, ouverts ou partiellement à l’ombre
Bouleau à papier Betula papyrifera 30 m Très faible Shade intolerant, well drained sandy/silty sites
Peuplier faux-tremble Populus tremuloides 30 m Très faible Sites humides et secs, ensoleillés, forêt claire

Conifères*

Sapin subalpin Abies lasiocarpa Élevé
Pin tordu latifolié Pinus contorta latifolia 30 m Élevé Sites humides et secs, ensoleillés, forêt claire
Douglas bleu Pseudotsuga menziesii glauca 40 m Moyen Sites humides et secs, ensoleillés, forêt claire
Épinette blanche Picea glauca 40 m Élevé Sites humides à mouillés, forêt claire ou dense
Pin à écorce blanche Pinus albicaulis 20 m Élevé Pin indigène de l’Alberta à croissance lente – espèce en voie de disparition

*Leur distance minimale des bâtiments devrait être de 10 m.

Symbole gris Validé

Symbole blanc Acceptable pour la plantation

 
Liste de plantation au parc national Jasper : Non urbain - Arbustes
Nom commun Nom scientifique Attire les ours ou les ongulés Risque lié à Intelli-feu Conditions du site

Arbustes feuillus

Saule arctique Salix arctica Très faible
Saule de Bebb Salix bebbiana Broutage Très faible
Bouleau glanduleux Betula glandulosa Faible Sites humides et secs, adaptables
Symphorine de l’Ouest Symphoricarpos occidentalis Faible Bonne couverture végétale haute
Shépherdie du Canada Shepherdia canadensis Faible Attrait mineur pour les ours - pas plus de 10 plantes/site
Rosier de Woods Rosa woodsii (floraison plus tardive) Faible
Aulne crispé Alnus crispa Très faible
Spirée à feuilles de bouleau Spiraea betulifolia Faible Préfère le couvert, pas très vigoureux
Aulne à feuilles minces ou aulne ténuifolié Alnus tenuifolia Très faible Préfère les sols humidess
Rosier aciculaire Rosa acicularis (floraison plus précoce) Faible La plupart des rosiers arbustifs du marché sont des variétés non indigènes
Saule discolore Salix discolor Broutage Très faible
Cornouiller stolonifère Cornus stolonifera Broutage Faible Préfère les sols humides
Potentille frutescente Potentilla fruticosa Faible Nombreux cultivars sur le marché
Saule glauque Salix glauca Broutage Très faible
Symphorine blanche Symphoricarpos albus Faible
Chalef argenté Elaeagnus commutata Faible

Arbustes à feuilles persistantes

Genévrier horizontal Juniperus horizontalis Jardin adapté à la sécheresse Non recommandé à moins de 10 m de structures inflammables. Bon pour les sites secs et exposés.
Raisin d’ours ou busserole Arctostaphylos uva-ursi Attrait mineur pour les ours Jardin adapté à la sécheresse Bonne couverture végétale pas plus de 10 plantes/site

Symbole gris Validé

Symbole blanc Acceptable pour la plantation

 
Liste de plantation au parc national Jasper : Non urbain - Graminées
Nom commune Nom scientifique Attire les ours ou les ongulés Conditions du site
Pâturin alpin Poa alpina Moyen
Élyme aristé Agropyron subsecundum Moyen
Élyme à glumes larges Agropyron violaceum Moyen
Pâturin des marais Poa palustris Moyen
Brome cilié Bromus ciliatus Moyen
Pâturin glauque Poa glauca Moyen
Élyme innovant Elymus innovatus Moyen
Koelérie à crêtes Koeleria cristata Moyen
Élyme psammophile Agropyron dasystichum Moyen
Calamagrostide du Montana Calamagrostis montanensis Moyen N’acceptera pas le B. inermis, apparenté, mais non indigène, comme substitut
Fétuque de Hall Festuca hallii
Brome de Pumpelly Bromus pumpellianus
Stipe de Richardson Stipa richardsonii Dominante commune du sous-étage dans les forêts de pin tordu latifolié
Fétuque des Rocheuses Festuca saximontana Moyen
Pâturin de Sandberg Poa secunda Moyen
Élyme à chaumes rudes Agropyon trachycaulum
Trisète à épi Trisetum spicatum Moyen
Avoine de Hooker Helictotrichon hookeri Moyen
Élyme lancéolé Agropyron riparium Moyen
Agrostide scabre Agrostis scabra Moyen
Deschampsie cespiteuse Deschampsia caespitosa
Agropyre de l’Ouest Agropyron smithii Moyen

Symbole gris Validé

Symbole blanc Acceptable pour la plantation

All of the above grasses are highly suitable for naturalized or low-use reclamation areas with infrequent or no mowing. Plant with Oxytropis or Astragalus.

Generally low flammability except when dry. Relatively low risk unless tall grass is adjacent to other flammable materials (eg: conifers, woodpiles, built structures).

The above native grasses are not suited for high maintenance, regularly-mowed turf. Green turf areas should be minimized in JNP due to elk attraction and high maintenance requirements which can lead to demand for cosmetic herbicide.

Where high-use public areas require turf, high quality non-native Kentucky Bluegrass/Creeping Red Fescue mixes similar to the following may be acceptable:

  • 60 – 70% Kentucky Bluegrass selected, elite cultivars
  • 20 – 30% “Boreal” Creeping Red Fescue
  • 10 – 15% Perennial Ryegrass, turf-type cultivars
 
Liste de plantation au parc national Jasper : Non urbain - Fleurs sauvages
Nom commun Nom scientifique Attire les ours ou les ongulés Conditions du site
Aster alpin Aster alpinus Faible Cultivars améliorés accessibles sur le marché
Sainfoin alpin Hedysarum alpinum Faible
Oxytrope de Cusick Oxytropis cusickii Faible
Astragale alpin Astragalus alpinus Faible
Astragale d’Amérique Astragalus americanus Faible
Gaillarde aristée Gaillardia aristata Faible Très voyante
Campanule à feuilles rondes Campanula rotundifolia Faible
Bermudienne montagnarde Sisyrinchium montanum Faible
Épilobe à feuilles larges Epilobium latifolium Faible
Quatre-temps Cornus canadensis Faible Aime les sols humides et riches en humus
Verge d’or du Canada Solidago canadensis Moyen
Achillée millefeuille Achillea millefolium Faible L’espèce étant envahissante, l’utilisation de cultivars non blancs n’est pas recommandée
Vergerette à feuilles segmentées Erigeron compositus Faible
Heuchère Heuchera brizoides Faible Nombreux cultivars
Arnica douce Arnica mollis Faible
Berce laineuse Heracleum lanatum Faible Préfère les sols humides et riches
Phlox mousse Phlox subulata Faible Nombreux cultivars, couvre-sol
Ancolie gracieuse Aquilegia formosa Faible
Anémone multifide Anemone multifida Faible
Hémérocalle Hemerocallis hybrida Faible Nombreux cultivars accessibles sur le marché
Violette à éperon crochu Viola adunca Faible
Oxytrope hâtif Oxytropis sericea Faible
Ibéris toujours vert Iberis sempervirens Faible
Smilacine à grappes Smilacina racemosa Faible Bon couvre-sol
Épilobe à feuilles étroites Epilobium angustifolium Faible Se propage par les graines et les rhizomess
Phlox paniculé Phlox paniculata Faible Nombreux cultivars, parfum fort
Corydale dorée Corydalis aurear Faible
Potentille grêle Potentilla gracilis Faible
Oxytrope jaune hâtif Oxytropis monticola Faible
Aster de Lindley Aster ciliolatus Faible
Gaillet boréal Galium boreale Moyen
Sainfoin boréal Hedysarum boreale Faible
Benoîte à trois fleurs Geum triflorum Faible L’apparence est bonne toute la saison
Armoise douce Artemisia frigida Faible
Immortelle blanche Anaphalis margaritacea Faible
Pulsatille multifide Anemone patens Faible
Séneçon blanchâtre Senecio canus Faible
Armoise de l’Ouest Artemisia ludoviciana Faible
Antennaire à petites feuilles Antennaria parvifolia Faible
Castilléjie rougeâtre Castilleja miniata Faible Difficile à cultiver
Oxytrope à fruits retombants Oxytropis deflexiai Faible
Verge d’or glutineuse Solidago spathulata Moyen
Arnica orangée Arnica fulgens Faible
Gyroselle pauciflorer Dodecatheon pulchellum Faible
Aster remarquable Aster conspicuus Faible
Oxytrope voyant Oxytropis splendens Faible Magnifique tout l’été
Penstémon élancé Pentstemon procerus Faible
Vergerette glabre Erigeron glabellus Faible
Aster lisse Aster laevis Faible
Smilacine étoilée Smilacina stellata Faible Bon couvre-sol
Pied-d’alouette glauque Delphinium glaucum Faible Nécessite un tuteur ou un site protégé
Vergerette cespiteuse Erigeron caespitosus Faible
Linnée boréale Linnaea borealis Faible Couvre-sol bas
Pigamon veiné Thalictrum venulosum Faible
Zigadène glauquee Zigadenus elegans Faible
Dryade à huit pétales Dryas octopetala Faible Espèces pionnières
Monarde fistuleuse Monarda fistulosa Faible Espèces indigènes de l’Alberta; non indigènes à Jasper
Lin de Lewis Linum lewisii Faible
Maïanthème du Canada Maianthemum canadense Faible
Menthe des champs Mentha arvensis Faible
Fraisier des champs Fragaria virginiana Faible
Géranium de Richardson Geranium richardsonii Faible
Ancolie jaune Aquilegia flavescens Faible
Dryade de Drummond Dryas drummondii Faible Espèces pionnières
Castilléjie de l’Ouest Castilleja occidentalis Faible Difficile à cultiver

Symbole gris Validé

Symbole blanc Acceptable pour la plantation

Foire aux questions
Une vingtaine d’arbres ont été abattus sur un chantier de construction. Une fois la construction terminée, il n’y aura plus de place pour planter au moins 20 nouveaux arbres afin de respecter le rapport minimum de 1:1. Quelles sont les possibilités?
  • En priorité, plantez autant d’arbres que possible dans la zone perturbée, en suivant les directives fournies.
  • Discutez avec Parcs Canada des possibilités de replanter des arbres ailleurs dans le parc.
  • Le sapin de Douglas et les arbres à feuilles caduques (peuplier, bouleau) sont les espèces à privilégier pour la replantation.
  • En fonction des espèces d’arbres abattues sur le site de construction, il peut vous être demandé de planter plus d’arbres que ceux abattus. Cela augmentera la capacité de survie.
Puis-je planter un arbre, un arbuste ou une espèce de fleur qui ne figure pas sur la liste?
Dans la ville de Jasper

plantations ne figurant pas sur la liste approuvée sont déconseillées. Toutefois, certaines espèces non envahissantes et non indigènes peuvent être appropriées, en particulier dans les zones où la végétation indigène ne prospère pas. Les jardins résidentiels et les aires paysagères servent de points d’entrée à de nombreuses plantes envahissantes. Ces mauvaises herbes nuisibles et interdites ne peuvent être plantées sur aucun terrain privé, et les résidents peuvent faire l’objet de poursuites s’ils ne les enlèvent pas. Pour obtenir une liste des mauvaises herbes nuisibles et interdites, visitez le site Web de l’Alberta Invasive Species Council. Le moyen le plus efficace de contrôler la propagation des plantes envahissantes est d’empêcher leur implantation, en particulier dans les endroits bordant les aires de nature sauvage.

Si vous voulez vraiment participer à la conservation, plantez des espèces indigènes.

À l’extérieur de la ville de Jasper

Non, cela n’est pas permis. Les jardins résidentiels et les aires paysagères servent de points d’entrée à diverses plantes non indigènes. La façon la plus efficace de lutter contre les plantes non indigènes est d’empêcher leur établissement, surtout dans les milieux sauvages à l’extérieur de la ville.

Comment puis-je savoir si une plante est envahissante?

Consultez le site Web de l'Alberta Invasive Species Council (en anglais seulement) pour obtenir la liste la plus à jour des espèces végétales envahissantes en Alberta. Elles sont nombreuses! Les espèces de plantes envahissantes les plus communes à l’intérieur et autour de la ville de Jasper sont notamment les suivantes :

Marguerite blanche
Marguerite blanche (Chrysanthemum leucanthemum)
Clématite tangoute
Clématite tangoute (Clematis tangutica)
Linaire à feuilles larges
Linaire à feuilles larges (Linaria dalmatica)
Matricaire inodore
Matricaire inodore (Matricaria perforate)
 Épervière des prés
Épervière des prés (Hieracium pretense)
Renoncule âcre
Renoncule âcre (Ranunculus acris)
J’aimerais utiliser des copeaux de bois. Est-ce une bonne idée?

Intelli-feu Canada recommande que les copeaux de bois ne soient pas utilisés à moins de 1,5 m des structures. Ils peuvent être utilisés en dehors de cette zone, avec un arrosage approprié (les copeaux de bois retiennent bien l’eau). Ne placez pas de copeaux de bois autour des arbres.

Lorsque vous aménagez votre jardin contre votre bâtiment, pensez à utiliser du paillis de gravier, du paillis de pierres ou une combinaison de paillis de plantes et de paillis de pierres décoratives pour réduire le risque.

J’aimerais semer une pelouse. Quel mélange de semence devrais-je utiliser?

Le parc national Jasper encourage l’abandon des pelouses classiques au profit d’un environnement plus naturel (avec des herbes et des fleurs sauvages indigènes). Cela est particulièrement important dans les zones situées en dehors de la ville de Jasper. Cette approche s’intègre parfaitement au paysage environnant, nécessite peu d’entretien, décourage les animaux sauvages de pénétrer dans la cour pour se nourrir et fournit un habitat aux oiseaux, aux abeilles et aux papillons.

Dans la ville de Jasper
Exemple de pelouse traditionnelle
Exemple de pelouse traditionnelle
Exemple de cour naturalisée
Exemple de cour naturalisée, utilisant des plantes indigènes, de la roche et du gravier.

Là où les aires publiques très passantes doivent être tapissées de gazon, il peut être acceptable de recourir à des mélanges non indigènes de pâturin des prés et de fétuque rouge traçante de haute qualité tels que les suivants :

  • De 60 à 70 % de cultivars d’élite de pâturin des prés
  • De 20 à 30 % de fétuque rouge traçante « boréale »
  • De 10 à 15 % de cultivars d’ivraie vivace pour gazon
À l’extérieur de la ville de Jasper

Choisissez parmi les espèces d’herbes proposées et combinez au moins trois herbes différentes dans votre mélange.

Puis-je poser du gazon synthétique dans ma cour?

La réponse courte est « non ». Voici pourquoi…

Il y a quelques arguments « faibles » en faveur du gazon artificiel :

  • Il n’est pas nécessaire de le tondre.
  • Vu de loin, il a belle apparence.
  • Il ne nécessite aucun arrosage, ce qui donne lieu à des économies.

Voici les arguments contre le gazon artificiel :

  • La plupart des pelouses artificielles sont faites de plastique polyéthylène, un produit à base de pétrole. Elles doivent être remplacées tous les 15 ans en moyenne et créent une empreinte carbone énorme. Certains plastiques qui entrent dans la fabrication du gazon artificiel ne sont pas recyclables. Nous n’avons pas besoin de plus de plastique dans notre environnement.
  • Le sol sous-jacent sera pollué pendant des années à venir
  • Le gazon artificiel peut être toxique pour l’environnement et la faune.
  • Le gazon artificiel ne peut ni absorber ni filtrer l’eau et ne présente aucun avantage sur le plan hydrologique.

Les graminées et les autres plantes indigènes n’ont besoin que de faibles quantités d’eau et procurent d’énormes bienfaits à la faune, surtout aux abeilles et aux papillons. Les plantes indigènes n’exigent aucune tonte et sont belles. Il nous suffit de nous habituer à cette nouvelle esthétique.

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