Blaireau d’Amérique (sous-espèce jeffersonii)

Parc national Kootenay

Aperçu

Régime alimentaire : spermophiles et autres petits mammifères
Poids : jusqu’à 26 livres (la taille d’un petit chien)
Préférences : creuser dans le sol meuble
Espérance de vie : 6 ans
Situation : Espèce en voie de disparition (2003)

Le blaireau d’Amérique est facile à identifier, car il a des marques noires et blanches sur le visage. Ses longues griffes l’aident à creuser des terriers où il peut se reposer, mettre bas, élever ses petits et entreposer de la nourriture. Le blaireau joue un rôle essentiel dans l’écosystème de prairie. Lorsqu’il creuse, il aère et mélange le sol, ce qui favorise la croissance des végétaux. Ses terriers abandonnés servent souvent d’abri à d’autres animaux.


Son habitat

Dans le parc national Kootenay, le blaireau d’Amérique est présent uniquement à l’extrémité sud. On y trouve des forêts ouvertes de douglas verts qui se mélangent aux prairies sèches. Des blaireaux et leurs terriers sont souvent présents dans le camping Redstreak.

© Richard Klafki
Tas de terre fraîchement empilée à l’extérieur d’un terrier de blaireau.
© Richard Klafki
Un blaireau se déplace dans une forêt clairsemée.

Pourquoi l’espèce est-elle en péril

Panneau routier installé dans la vallée du Columbia indique aux automobilistes de faire attention aux blaireaux qui traversent la route.

Mortalité de cause humaine

La mortalité routière est la plus grande menace. Ces animaux sont vulnérables pour plusieurs raisons :

  • l’habitat du blaireau se trouve généralement au fond des vallées, là où se construisent les routes
  • les conducteurs ont de la difficulté à voir les blaireaux parce qu’ils sont petits et actifs la nuit
  • le blaireau parcourt de longues distances, ce qui augmente ses chances de traverser une route
  • les bords de route sont intéressants pour les blaireaux, car le sol lui est favorable et on y trouve des spermophiles

Fragmentation de l’habitat

Le blaireau a besoin de beaucoup d’espace. Son domaine vital peut atteindre 64 km², c’est pratiquement la superficie de 700 terrains de football! Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du parc, l’activité humaine, l’aménagement des routes et le développement urbain (p. ex. les villes, les routes et les chemins de fer) peuvent perturber son habitat.

La contribution de Parcs Canada

Surveillance

Parcs Canada surveille les activités des blaireaux dans le parc au moyen de caméras de télésurveillance de la faune et de signalements des visiteurs et du personnel.

Protection de l’habitat

La politique de suppression des feux adoptée par le passé a donné lieu à de vastes forêts denses. Parcs Canada a recours au brûlage dirigé pour rétablir les forêts ouvertes et l’habitat de prairie pour le blaireau. Pour en savoir plus sur le projet de remise en état du secteur Redstreak.

Protection contre les perturbations d’origine humaine

La limite de vitesse a été réduite sur les routes situées dans le parc national Kootenay, et des lois ont été adoptées pour donner de l’espace aux animaux sauvages. Nous avons installé de nouveaux panneaux routiers et fermé des secteurs dans le camping Redstreak afin de protéger les blaireaux et leurs terriers.

Recherches

Parcs Canada travaille de concert avec l’équipe nationale de rétablissement du blaireau pour réduire la mortalité sur les routes et encourager le public à protéger les blaireaux.

Image prise par une caméra de télésurveillance de la faune des petits blaireaux dans le camping Redstreak

Votre contribution

Si vous visitez le camping Redstreak et ses environs, suivez ces cinq règles :

  1. Respectez les limites de vitesse et soyez vigilant.
  2. Tenez toujours vos animaux en laisse. C’est la loi.
  3. Il ne faut JAMAIS nourrir ou attirer un blaireau. Gardez votre emplacement de camping et les aires de pique-nique propres.
  4. Si vous apercevez un blaireau, gardez une distance d’au moins 30 m pour éviter de le déranger. NE vous approchez JAMAIS d’un blaireau ou d’un terrier.
  5. Si vous voyez un blaireau, signalez-le chaque fois au Service de répartition de Parcs Canada (courriel : llyk.wildlife@pc.gc.ca).
© Richard Klafki

Renseignements supplémentaires

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