Rapport 2012 sur l’état du parc

Parc national Sirmilik

Table des matières

Une bannière verte avec les mots : Parc national Sirmilik Evaluation de l'état du parc 2012 

© Sa Majesté la reine du Chef du Canada, représentée par le directeur général de Parcs Canada, 2012.

This publication is also available in English.

ᐅᓇ ᐊᒥᓱᓕᐅᖅᑕᐅᓯᒪᓪᓗᓂ ᓴᖅᑭᖅᑕᐅᓯᒪᔪᖅ ᐊᑐᐃᓐᓇᐅᒻᒥᔪᖅᑕᐅᖅ ᐃᓄᑦᑎᑑᖓᓪᓗᓂ.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada

  • Parcs Canada.
  • Rapport sur l'état du parc – Parc national du Canada Sirmilik.
  • Rapport sur l’état du parc – Parc national du Canada Sirmilik [ressource électronique]. Type de fichier informatique :Monographie électronique en format PDF.

Également publié en anglais sous le titre :
State of the Park Report – Sirmilik National Park

Également publié en Inuktitut sous le titre :
Sirmilik mirnguisirvik kanatami, qanuilingangmangaat mirnguisirvingmut unikkaat. ᓯᕐᒥᓕᒃ ᒥᕐᖑᐃᓯᕐᕕᒃ ᑲᓇᑕᒥ, ᖃᓄᐃᓕᖓᖕᒪᖔᑦ ᒥᕐᖑᐃᓯᕐᕕᖕᒧᑦ ᐅᓂᒃᑳᑦ.

Document aussi disponible dans Internet.

  • PDF : ISBN 978-1-100-99868-8
  • no de cat. : R61-84/2012F-PDF

Recommandations et approbation

Rapport sur l’état du parc Parc national du Canada Sirmilik

Recommended and original signed by:

Nancy Anilniliak
Directrice d’unité de gestion, Unité de gestion du Nunavut
Parcs Canada

Gesoni Killiktee
Président
Comité mixte de planification et de gestion du parc Sirmilik

Alan Latourelle
Directeur général
Parcs Canada

Remerciements

La préparation de ce premier rapport sur l’état du parc pour un parc national du Nunavut a exigé la participation de nombreuses personnes. Les observations de ce groupe diversifié ont permis de rédiger un rapport sur l’état du parc qui servira de fondement au premier processus de planification de la gestion pour le parc national du Canada Sirmilik. Les personnes suivantes ont contribué tout spécialement au rapport sur l’état du parc et sont dignes d’être mentionnées :

Équipe de planification du parc national du Canada Sirmilik (membres actuels et anciens membres) :

  • Titus Arnakallak, Mittimatalik (Pond Inlet)
  • Carey Elverum, Parks Canada
  • Siu-Ling Han, Canadian Wildlife Service
  • Tyler Harbidge, Parks Canada
  • Daniel Komangapik, Mittimatalik
  • Abraham Kublu, Mittimatalik
  • Josée Lefebvre, Canadian Wildlife Service
  • Natalino Maktar, Mittimatalik

Groupes de travail sur le savoir inuit de Mittimatalik (Pond Inlet) et Ikpiarjuk (Arctic Bay) (membres actuels et anciens membres) :

  • Morgan Arnakallak
  • James Atagootak
  • Phillip Attagutaluk
  • Samson Erkloo
  • Ikey Kigutikarjuk
  • late Joseph Koonoo
  • Abraham Kublu
  • Rita Nungaq
  • Koonoo Oyukuluk
  • Elijah Panipakoochoo
  • Andrew Sangoya
  • Paniloo Sangoya
  • Kigutikarjuk Shappa
  • Jessie Shooyook
  • Peter Tattatuapik

Comité mixte inuit / gouvernemental de planification et de gestion du parc national Sirmilik (membres actuels et anciens membres) :

  • Qavavauq Issuqangituq, Mittimatalik
  • Leah Kalluk, Ikpiarjuk
  • Gesoni Killiktee, président par intérim, Mittimatalik
  • David Qammaniq, ancien président, Mittimatalik
  • Austin Reed, ville de Québec
  • Tommy Tattatuapik, Ikpiarjuk
  • Andrew Taqtu, président, Ikpiarjuk
  • Steve Wendt, North Gower

Employés de Parcs Canada :

  • Nancy Anilniliak, Directrice d’unité de gestion, Unité de gestion du Nunavut
  • Paul Ashley, Scientifique des écosystèmes, Unité de gestion du Nunavut
  • Margaret Bertulli, Archéologue, Centre de services de l’Ouest et du Nord
  • Jane Chisholm, Scientifique des écosystèmes, Unité de gestion du Nunavut
  • Lynn Cousins, Gestionnaire des ressources culturelles, Unité de gestion du Nunavut
  • Lyle Dick, Historien de la côte Ouest, Centre de services de l’Ouest et du Nord Centre
  • Lori Dueck, Conseillère en gestion des ressources culturelles, parc national Ukkusiksalik
  • Garry Enns, Gestionnaire des relations externes, Unité de gestion du Nunavut
  • Alan Fehr, Directeur exécutif intérimaire, Nord du Canada
  • Frank Grigel, Spécialiste en suivi social, Centre de services de l’Ouest et du Nord
  • Kathy Hanson, Conseillère en gestion coopérative, Unité de gestion du Nunavut
  • Stephen Lowe, Spécialiste en communications, Unité de gestion du Nunavut
  • Maryse Mahy, Planificatrice, Unité de gestion du Nunavut
  • Andrew Maher, Spécialiste en gestion des ressources et coordonnateur de la sécurité publique, parc national du Canada Sirmilik et par la suite gestionnaire, Conservation des ressources, Unité de gestion du Nunavut
  • Micheline Manseau, Scientiste des écosystèmes, Centre de services de l’Ouest et du Nord et professeure agrégée, Natural Resources Institute, Université du Manitoba
  • Mark McCormack, Planificateur, Unité de gestion du Nunavut
  • Gary Mouland, Gestionnaire, Conservation des ressources, Unité de gestion du Nunavut
  • Lucy Netser, Adjointe administrative de la directrice, Unité de gestion du Nunavut
  • Margaret Nowdlak, Planificatrice stagiaire de district, Unité de gestion du Nunavut
  • Eva Paul, Technicienne en surveillance des écosystèmes, Unité de gestion du Nunavut
  • Pauline Scott, Gestionnaire de l’expérience du visiteur et coordonnatrice en prévention, Unité de gestion du Nunavut
  • Heather M. Stewart, Scientifique des écosystèmes, Unité de gestion du Nunavut
  • Monika Templin, Technicienne en géomatique, Unité de gestion du Nunavut
  • Wayne Tucker, Agent principal chargé des rapports, Bureau national

Membres des communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk :

  • Aînés de Mittimatalik et Ikpiarjuk
  • Hameaux de Mittimatalik et Ikpiarjuk
  • Organisations de chasseurs et de trappeurs de Mittimatalik et Ikpiarjuk

Traducteurs/interprètes :

  • Mishak Allurut
  • Titus Arnakallak
  • Morgan Arnakallak
  • Elisha Pewatoalook
  • Audrey Qamanirq

À la mémoire de

Notre souvenir de Cornelius Nutarak Sr. sera celui d’un aîné respecté dont l’étendue du savoir n’avait d’égale que sa passion de le partager. Pour de nombreuses années à venir, sa connaissance du passé nous aidera à imaginer et à bâtir un avenir dont nous pouvons être fiers. Il a reçu l'Ordre du Canada en 2006.

Jayco et Annie « Paingut » Peterloosie étaient deux leaders lorsqu’il s’agissait de transmettre le savoir des aînés aux jeunes. Annie Peterloosie a reçu en 2011 le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones dans la catégorie de la culture, du patrimoine et de la spiritualité.

Joseph Koonoo était un aîné et un leader respecté qui encourageait les cultures inuites et « canadiennes du Sud » à apprendre les unes des autres. Il a souligné le travail de Parcs Canada à titre d’exemple de rapprochement entre les deux cultures.

Phillip Issigaittuq a participé au concours visant à trouver un nom pour le parc. Il a gagné le concours et le nom qu’il a recommandé est maintenant celui que l’on donne au parc, le « parc national du Canada Sirmilik ».

D’autres aînés ont également joué un rôle important dans l’histoire du parc et de ses environs.


1.0 Introduction

Le présent rapport sur l’état du parc pour le parc national du Canada Sirmilik a pour but de :

  • donner un aperçu de l’état du parc;
  • faire état des réalisations du parc en ce qui a trait à l’atteinte de ses objectifs de rendement, et de sa contribution au résultat stratégique de l’Agence;
  • rendre compte des résultats des efforts déployés par le parc pour maintenir ou améliorer son état;
  • définir les principaux enjeux liés au parc afin qu’ils soient pris en considération dans la planification de gestion.

Le rapport sur l'état du parc sert d'outil pour rendre compte au directeur général de Parcs Canada, soutient les décideurs, et facilite les communications avec les intervenants et le grand public. Il permet également d'amorcer des discussions externes au moment d'élaborer un nouveau plan directeur.

Le présent rapport sur l’état du parc pour le parc national du Canada Sirmilik a été préparé en collaboration avec l’équipe de planification du parc Sirmilik et le Comité mixte inuit / gouvernemental de planification et de gestion du parc national Sirmilik (CMPG)Footnote 1 à partir d’informations existantes. On y trouve des renseignements fournis par les aînés des communautés de Mittimatalik (Pond Inlet) et Ikpiarjuk (Arctic Bay), dans le cadre du Projet du savoir inuit. Le présent rapport sur l’état du parc a été approuvé par le Comité m de gestion du parc.

2.0 Gestion coopérative

Le parc national du Canada Sirmilik se situe dans le nord de l’île de Baffin, à proximité des communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk. Sa superficie de 22 200 km2 en fait l’un des plus grands parcs nationaux au Canada. Établi en 2001, il est géré coopérativement par les Inuits et Parcs Canada en vertu de l’Accord sur les revendications territoriales du Nunavut, de l'Entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuits des parcs nationaux d’Auyuittuq, Quttinirpaaq et Sirmilik et de la Loi sur les parcs nationaux. Le parc est séparé en quatre secteurs distincts : l’île Bylot, la péninsule Borden, la baie Baillarge et la baie Oliver.

Les Inuits des communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk jouissent de l’expérience collective des nombreuses générations qui ont vécu dans la région où se situe maintenant le parc national du Canada Sirmilik, ou à proximité, depuis 4 000 ans. Bien connaître l’environnement et le protéger ont été essentiel à la survie des gens de Mittimatalik et Ikpiarjuk. Leur nourriture, et par conséquent leur survie, en on dépendu. Le savoir collectif des communautés de l’environnement régional se fonde sur cette longue histoire de nécessité.

Carte 1

Carte 1 : parc national Sirmilik 
Emplacement du parc national du Canada Sirmilik

Dans le cadre de projets de collaboration avec les deux communautés, Parcs Canada a commencé à découvrir, grâce à ce savoir collectif, les importantes zones culturelles et écologiques, les modèles traditionnels d’occupation des terres et la connaissance étendue qu’ont ces communautés de l’environnement. Ce savoir a été transmis en partie grâce à des projets d’histoire orale et d’activités toponymiques. Les principales conclusions sont présentées dans le présent rapport sur l’état du parc. Elles viennent souligner l’importance du savoir inuit pour l’exécution du mandat de Parcs Canada dans la région.

La carte qui suit illustre un modèle étendu d’occupation des terres et une familiarité avec l’environnement régional fondée sur le savoir collectif des Inuits des communautés de Mittimatilik et Ikpiarjuk :

Carte 2

Carte 2 : Principaux déplacements de la glace de mer, caractéristiques liées à la sécurité sur la glace de mer et noms de lieux inuktitut dans les environs d’Ikpiarjuk. 
Principaux déplacements de la glace de mer, caractéristiques liées à la sécurité sur la glace de mer et noms de lieux inuktitut dans les environs d’Ikpiarjuk. Projet du savoir inuit, 2010

Au cours de discussions avec des membres des communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk (dans le cadre du Projet du savoir inuit, de la préparation du présent rapport sur l’état du parc, de réunions de l’équipe de planification du parc, de réunions du CMPG, de réunions avec les organisations de chasseurs et de trappeurs et de séances d’information communautaire), plusieurs préoccupations générales ont été soulevées :

  • Travailler ensemble : Les communautés souhaitent ardemment prendre part aux activités de recherche et de gestion. Des projets clés ont aidé à établir la relation entre Parcs Canada et les communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk, et ont permis à Parcs Canada de mieux comprendre les écosystèmes, les ressources culturelles et le contexte culturel du parc (histoires orales, noms de lieux en inuktitut et projets de consignation du savoir inuit). Cependant, il semble que l’on pourrait et devrait faire plus.
  • Perception d’ingérence : Certaines activités de recherche, de surveillance et de gestion au sein du parc sont vues comme une ingérence dans l’utilisation que les Inuits font du parc et dans l’état de ce dernier; une meilleure communication est nécessaire avec les communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk au sujet de la réglementation et des politiques qui s’appliquent au parc.
  • Renforcement des capacités : Parcs Canada a un bureau à Mittimatalik, mais ses représentants ne sont pas présents de façon régulière à Ikpiarjuk. Pour réussir à long terme, on considère qu’il est essentiel que Parcs Canada maintienne une présence au sein des communautés associées et embauche des gens de la localité pour la gestion du parc.

Ces préoccupations sont importantes pour les communautés et cruciales pour le travail de collaboration futur.

3.0 État du parc

Il s’agit du premier rapport sur l’état du parc pour le parc national du Canada Sirmilik, et les données associées à de nombreux indicateurs n’étaient pas disponibles. Les indicateurs évalués ont démontré que le parc est en bon état dans l’ensemble, mais que certains écosystèmes dépérissent en raison d’agents de stress à l’échelle planétaire.

Le rapport sur l’état du parc utilise les symboles qui suivent pour communiquer l’état de l’intégrité écologique, des ressources culturelles, de l’expérience des visiteurs, des activités de sensibilisation et d’éducation au sein du parc et de la mesure dans laquelle le parc a atteint ses objectifs de rendement :

État
  
Tendance
Good-not rated Fair-not rated Poor-not rated N.C. Not rated-improving Not rated-stable Not rated-declining N.C.
Bon Passable Mauvais Non coté En amélioration Stable En détérioration Non coté
Note : Consultez l’annexe 1 pour connaître les définitions applicables à l’état et à la tendance.

Le Tableau 1 ci-dessous résume l’état de l’intégrité écologique, des ressources culturelles, de l’expérience des visiteurs du parc, de même que l’évaluation de l’appréciation du public et de sa compréhension du parc d’après les renseignements disponibles.

Tableau 1 : Sommaire de l’état du parc
Indicateur État Justification
Résumé de l’état et des mesures prises au cours des cinq dernières années pour maintenir ou améliorer cet état
Conservation des ressources – Intégrité écologique (état et tendance)
Glaciers et glace permanente Good-declining  L’évaluation indique un bon état avec une tendance à la baisse pour deux des trois mesures. L’évaluation est appuyée par les observations de longue durée fournies par feu Cornelius Nutarak Sr. Cet indicateur est en bon état avec une tendance à la baisse.
Toundra/terre stérile fair-declining À l’heure actuelle, les mesures pour cet indicateur sont considérées comme passables parce qu’il y a lieu de se préoccuper, toutes les mesures étant à la baisse.
Terres humides Good-stable À l’heure actuelle, deux des trois mesures sont considérées comme en bon état et stables, et une mesure est cotée passable et à la baisse. Pour cette raison, l’indicateur des terres humides est coté comme bon et stable.
Écosystèmes marins/côtiers N.C. Cet indicateur n’est pas coté parce que seule l’une des trois mesures peut être cotée à ce point-ci. La troisième mesure, cotée d’après le savoir des Inuits, est considérée comme dans un état passable en raison d’une tendance à la baisse, et démontre que l’écosystème marin change dans la région.
Eau douce N.C. La surveillance des cinq mesures proposées en 2008 pour évaluer la qualité de l’eau dans le parc n’a pas encore commencé. Les chasseurs inuit ont dit craindre que la fonte du pergélisol créé des coulées de boue à certains endroits, affectant plusieurs kilomètres carrés de terre et entraînant d’importantes quantités de sédiments au fond des rivièresFootnote 2. Les membres du CMPG ont également indiqué à leur réunion de mars 2012 que le niveau d’eau d’un certain nombre de lacs de la région avait baissé et que l’épaisseur de la glace sur les lacs avait également diminué.
Conservation des ressources – Ressources culturelles (état et tendance)
État des ressources* Good-stable Un grand nombre de sites et de ressources culturelles ont été enregistrés à ce jour. Des soixante-six sites connus, six sont considérés comme pouvant être menacés, quatre sont considérés comme perturbés ou menacés, vingt-et-un sont considérés comme très stables et trente-cinq sont considérés comme des sites dont l’état est inconnu. Les menaces qui pèsent contre les ressources culturelles au sein du parc n’ont pas été analysées de façon détaillée, mais de façon générale, elles comprennent le retrait non autorisé d’artefacts ou la perturbation de caractéristiques archéologiques, l’érosion et les visites. D’après ces renseignements, cet indicateur est coté comme bon et stable.
Méthodes de gestion choisies Good-improving Parcs Canada a procédé à l’inventaire des ressources culturelles du parc et a amorcé l’évaluation et la surveillance des ressources culturelles connues. L’Unité de gestion du Nunavut a également préparé un plan quinquennal pour son programme de gestion des ressources culturelles en 2009. Le plan a été approuvé par l’Unité de gestion et par le CMPG, et a été mis à jour en 2011. Parcs Canada fait participer les aînés et les jeunes des communautés de Mittimatalik (Pond Inlet) et Ikpiarjuk (Arctic Bay), de même que le Comité mixte de gestion du parc, à l’inventaire, à l’évaluation, à la planification et à d’autres aspects du programme de gestion des ressources culturelles du parc.
Expérience des visiteurs (tendance)
Fréquentation N.C. Cet indicateur n’est pas coté en raison de la fluctuation annuelle des visites. De façon générale, la tendance récente est une diminution marquée de la fréquentation avec une augmentation du nombre de visiteurs autres que ceux des navires de croisière. En 2007, une importante diminution du nombre de visiteurs de cette catégorie (autres que les passagers de navires de croisière) avait été observée, mais depuis, le nombre de visites a augmenté, et a même doublé entre 2007 et 2011. Les visites des navires de croisière sont encore plus instables. Après avoir atteint rapidement un sommet en 2007, les visites des passagers de navires de croisière ont constamment diminué depuis. Les changements apportés à la réglementation de Parcs Canada concernant l’utilisation des armes à feu pour des raisons de sécurité pourraient entraîner une augmentation du nombre de visites. Les visiteurs qui fréquentent le bureau du parc et les expositions sur le parc, qui font l’expérience du parc à distance et qui rencontrent les employés en personne n’ont pas été comptés comme des visiteurs jusqu’à présent. Les données de 2008 – 2010 sur la satisfaction des visiteurs à l’égard de l’information indiquent qu’ils sont satisfaits, dans l’ensemble, du niveau d’information qui leur est fourni préalablement à leur voyage.
Apprentissage N.C. Les données sur les possibilités d’apprentissage offertes aux visiteurs et sur leur satisfaction à l’égard de l’expérience d’apprentissage au sein du parc sont limitées. La plupart des renseignements disponibles proviennent d’interactions en personne entre des visiteurs et le personnel, et de données sur ce qui a motivé les gens à visiter le parc, tirées des sondages de 2008-2010 auprès des visiteurs. Les données sur la satisfaction des visiteurs à l’égard de leur expérience ne sont disponibles que pour 2010 (pour 14 visiteurs). Cet indicateur ne peut donc pas être coté pour l’instant.
Plaisir N.C. Les données sur le plaisir qu’ont ressenti les visiteurs au sein du parc (y compris en ce qui a trait aux installations, aux services, aux activités et au personnel) sont limitées. Tous les visiteurs interagissent en personne avec les employés et nombreux sont ceux qui fournissent de la rétroaction sur leur expérience au sein du parc. Les interactions entre les visiteurs et le personnel suggèrent que les visiteurs apprécient leurs visites au parc. Les données sur la satisfaction des visiteurs à l’égard de leur expérience ne sont disponibles que pour 2010 (pour 14 visiteurs). Cet indicateur ne peut donc pas être coté pour l’instant.
Satisfaction N.C. Tous les visiteurs interagissent en personne avec les employés et nombreux sont ceux qui fournissent de la rétroaction sur leur expérience au sein du parc. Une étude sur les navires de croisière menée en 2007 pour les parcs nationaux du Canada Auyuittuq, Quttinirpaaq et Sirmilik a permis d’obtenir certaines données sur la satisfaction des passagers des navires de croisière à l’égard de leur voyage, mais les données n’indiquent pas clairement si les réponses portaient sur l’ensemble de leur expérience ou sur leur expérience au sein du parc national du Canada Sirmilik en particulier. Les données sur la satisfaction des visiteurs à l’égard de leur expérience ne sont disponibles que pour 2010 (pour 14 visiteurs). Cet indicateur ne peut donc pas être coté pour l’instant.
Signification N.C. Tous les visiteurs interagissent en personne avec les employés et nombreux sont ceux qui fournissent de la rétroaction sur leur expérience au sein du parc. Les renseignements sur les raisons pour lesquelles les visiteurs avaient décidé de visiter le parc sont disponibles pour 2008-2010 (voir l’indicateur Apprentissage ci-dessus). Les données sur la satisfaction des visiteurs à l’égard de leur expérience ne sont disponibles que pour 2010 (pour 14 visiteurs). Cet indicateur ne peut donc pas être coté pour l’instant.
Public appreciation and understanding
Appréciation et compréhension du public N.C. Jusqu’en 2007, l’Unité de gestion a axé ses efforts sur le développement des produits exigés dans le cadre de l’Entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuits des parcs nationaux d’Auyuittuq, Quttinirpaaq et Sirmilik, notamment les expositions au sujet du parc dans les deux communautés adjacentes de Mittimatalik et Ikpiarjuk. Des programmes de sensibilisation et d’éducation pour le parc national du Canada Sirmilik ont commencé à être développés de façon plus proactive. Les principales initiatives ont notamment compris le développement d’un élément du programme éducationnel pour les écoles du Nunavut (7e à 9e année) appelé « Programme de certificat en intendance gouvernementale », le tournage d’un film au sein du parc national du Canada Sirmilik pour un projet intitulé The National Parks Project: Reconnecting Urban Youth to Wilderness, l’appui à un étudiant dans le cadre du programme Le meilleur emploi d’été au Canada et le développement d’une relation avec l’Aquarium de Vancouver.
Soutien N.C. L’Unité de gestion et le parc ont obtenu la participation d’une variété de groupes d’intervenants pour aider Parcs Canada à exécuter son mandat au sein du parc. Il s’agit notamment d’intervenants qui oeuvrent dans ces régions dans les domaines du tourisme, de l’éducation, de la sécurité publique et de la recherche, y compris ceux qui s’efforcent d’établir des relations avec les communautés inuites de Mittimatalik et Ikpiarjuk. Récemment, l’Unité de gestion du Nunavut a accru ses activités de sensibilisation avec la collectivité d’enseignants du Nunavut et d’ailleurs. Le parc et l’Unité de gestion du Nunavut ont développé et présenté des programmes visant à améliorer la relation de Parcs Canada avec les communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk, et l’Unité de gestion prévoit développer des produits de sensibilisation et d’éducation à partir du Projet du savoir inuit de 2005-2010. Les activités de recherche qui se déroulent au sein du parc ont été présentées dans des documentaires comme la série Planet Earth de BBC et l’émission The Nature of Things de David Suzuki, plusieurs émissions de Radio-Canada sur l’île Bylot et un documentaire sur l’oie blanche (« Lumière des oiseaux »), mettant en vedette l’île Bylot et le célèbre poète québécois Pierre Morency.

Carte 3

Carte 3 : parc national Sirmilik 
Aperçu du parc national du Canada Sirmilik

4.0 Résumé de l’évaluation du rendement du parc

Le parc national du Canada Sirmilik n’a pas encore de plan directeur. Le présent rapport sur l’état du parc est rédigé dans le cadre du premier cycle de planification de la gestion du parc national du Canada Sirmilik. Les évaluations du rendement concernant la contribution du parc national du Canada Sirmilik à l’atteinte des récents engagements pris dans les plans d’entreprise de Parc Canada sont résumées dans le Tableau 2.

Tableau 2 : Évaluations du rendement en regard des récents plans d’entreprise de Parcs Canada
Attente en matière de rendement Cote Résultats/justification
Résultats concernant les engagements de l’Unité de gestion dans ses plans d’activités 2010-2011
Conservation des ressources patrimoniales
Améliorer les indicateurs d’intégrité écologique S.O. Le cadre de gestion du rendement de l’Agence Parcs Canada 2009 exemptait les parcs du Nord de cette attente en matière de rendement. Voir « Résumé des principaux enjeux » pour de plus amples détails sur cette question.
Atteinte, d’ici mars 2014, de 80% des cibles de gestion active établies pour améliorer l’intégrité écologique. N.C. Des cibles de gestion active n’ont pas encore été établies pour le parc national du Canada Sirmilik.
Augmenter le pourcentage de Canadiens et Canadiennes qui considèrent qu’ils ont été sensibilisés au patrimoine des lieux administrés par Parcs Canada d’ici mars 2014. En cours Les initiatives suivantes ont été mises en oeuvre par l’Unité de gestion, y compris en relation avec le parc national du Canada Sirmilik :
  • Initiatives éducatives de sensibilisation : Le Programme de certificat en intendance gouvernementale a été mis en oeuvre au 31 mars 2011 (lancé en février 2010).
  • Contribution à joindre le public urbain : En février 2011, l’Unité de gestion a assisté à des salons professionnels nationaux et internationaux sur le tourisme et l’éducation dans l’Arctique, à Montréal et à Vancouver.
Des produits de communication externe sur la surveillance de la glace de mer devaient être développés en date du 31 mars 2011, mais ils ne l’ont pas encore été en raison d’un manque de personnel.
Maintien de l’état des ressources culturelles. Good-stable Voir Tableau 1 : Résumé de l’état du parc, Conservation des ressources – Ressources culturelles, état des ressources.
Appréciation et compréhension du public
Augmenter le pourcentage de Canadiens et de Canadiennes qui comprennent que les endroits d'importance nationale administrés par Parcs Canada sont protégés et mis en valeur en leur nom, d'ici mars 2014. En cours Le contenu Web portant sur le parc national du Canada Sirmilik a été mis à jour en date de mars 2011.
Augmenter le pourcentage d’intervenants et de partenaires qui appuient la protection et la mise en valeur des lieux administrés par Parcs Canada, d’ici mars 2014. En cours Le contenu à l’intention des partenaires et des intervenants concernant l’Unité de gestion du Nunavut a été mis à jour dans le registre des intervenants/partenaires en date de mars 2011.
D’ici mars 2014, accroître le pourcentage d’intervenants et de partenaires qui estiment avoir des possibilités d’influencer les activités de Parcs Canada ou d’y contribuer. En cours Les récentes consultations au sujet du projet de Règlement sur les animaux sauvages sont un exemple clé de processus influencé par les intervenants. L’Unité de gestion souhaitait saisir une occasion clé d’établir des réseaux et des relations pour ses quatre parcs nationaux grâce à un programme incitant les voyageurs à prolonger leur séjour, en collaboration avec Nunavut Tourism. Après avoir déterminé qu’il s’agissait d’un projet clé de l’Unité de gestion, on a déterminé qu’il ne pouvait être mis en oeuvre que dans un seul parc à court terme, soit dans le parc national du Canada Auyuittuq, parce qu’en raison des horaires des vols et d’autres questions de logistique, il était compliqué d’organiser une visite d’une fin de semaine dans d’autres parcs nationaux.
Expérience du visiteur
En moyenne, 85 % des visiteurs aux endroits faisant l'objet d'un sondage considèrent que le lieu est intéressant. N.C. Les parcs nationaux au sein de l’Unité de gestion du Nunavut, y compris le parc national du Canada Sirmilik, ne sont pas tenus de faire rapport ou de prendre part au Programme d’information sur les visiteurs parce que ces parcs nationaux ont reçu moins de 1 000 visiteurs par année et que les données d’un nombre aussi réduit de visiteurs ne peuvent être analysées d’une manière statistiquement sûre. L’Unité de gestion, toutefois, recueille ces données dans le cadre du processus de pré-inscription des visiteurs et devrait pouvoir les utiliser à l’avenir – dans une certaine mesure – pour guider l’expérience des visiteurs et orienter les priorités concernant la planification de la gestion.
En moyenne, 90 % des visiteurs sont satisfaits, et 50% sont très satisfaits de leur expérience, dans l'ensemble des sites faisant l'objet du sondage. N.C.
Maintien du nombre de visites au parc national N.C.
En moyenne, 60 % des visiteurs des endroits ayant fait l'objet d'un sondage considèrent avoir appris quelque chose au sujet du patrimoine naturel de l'endroit. N.C.
En moyenne, 90 % des visiteurs aux endroits faisant l’objet d’un sondage ont aimé leur visite. N.C.

La première évaluation de l'Entente sur les répercussions et les avantages pour les Inuits des parcs nationaux d’Auyuittuq, Quttinirpaaq et Sirmilik s’est terminée en 2011. Les résultats de cette évaluation, cependant, n’étaient pas encore disponibles au moment de la rédaction du présent rapport sur l’état du parc.

5.0 Résumé des principaux enjeux

La préparation du présent rapport sur l’état du parc a permis de cerner les principaux enjeux suivants :

Relations avec la communauté

La gestion coopérative du parc national du Canada par les Inuits et Parcs Canada repose sur le savoir et l’engagement des communautés de Mittimatalik (Pond Inlet) et Ikpiarjuk (Arctic Bay).

  • L’établissement du parc s’est traduit par la mise sur pied du Comité mixte inuit / gouvernemental de planification et de gestion du parc national Sirmilik, l’ouverture d’un nouveau bureau à Mittimatalik, l’embauche d’Inuits de Mittimatalik et Ikpiarjuk, et l’installation d’expositions au sein des deux communautés.
  • L’établissement de relations doit se poursuivre au sujet de diverses composantes de la gestion du parc.
  • Parcs Canada a un bureau à Mittimatalik mais n’est pas présent de façon régulière à Ikpiarjuk.
  • On a déterminé que la création de capacités chez les membres de la communauté, y compris les employés, était nécessaire pour mieux appuyer l’expérience des visiteurs, le public et l’éducation, de même que les programmes d’intégrité écologique et de ressources culturelles.
  • Les Inuits doivent se rendre sur les terres et sur la glace de mer – en particulier dans les zones de « floe edge »Footnote 3 et de glaciers – pour partager leurs connaissances et leur culture, et ils souhaitent que les jeunes prennent part au processus.
  • Des traditions orales qui portent sur le parc ont été recueillies à Mittimatalik, mais pas à Ikpiarjuk.
  • Les communautés adjacentes au parc souhaitent éduquer le public au sujet de la culture et du mode de vie traditionnel des Inuits, mais elles se préoccupent également du fait que l’on filme et photographie les activités de chasse des Inuits dans le parc et à l’extérieur de celui-ci.

Protection des écosystèmes et des ressources culturelles du parc

La protection de l’intégrité écologique et des ressources culturelles du parc fait partie intégrante de la relation entre Parcs Canada et les Inuits. Elle se fonde sur la préparation d’inventaires, l’obtention de renseignements auprès des communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk, et sur le fait que ce savoir est transmis dans le cadre de programmes et de produits de sensibilisation et d’éducation.

  • La capacité de Parcs Canada d’améliorer des écosystèmes entiers au sein du parc national du Canada Sirmilik est limitée en raison de la taille des écosystèmes et parce que la plupart des agents de stress sont présents à l’échelle planétaire ou régionale.
  • Des cibles de gestion active n’ont pas encore été définies pour améliorer l’intégrité écologique au parc national du Canada Sirmilik.
  • Des agents de stress locaux et régionaux ont été relevés par des membres des communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk.
  • De nombreuses régions du parc n’ont pas encore été explorées par Parcs Canada en ce qui a trait aux ressources culturelles, et la mise en oeuvre du programme de gestion des ressources culturelles a été échelonnée dans le temps.
  • Un énoncé de valeur des ressources culturelles est requis pour le parc.
  • Les programmes et les produits de sensibilisation et d’éducation sur les écosystèmes et les ressources culturelles du parc sont actuellement limités.

Possibilités d'améliorer l'expérience du visiteur

Le parc national du Canada Sirmilik offre aux visiteurs une expérience de l’Arctique et de l’Extrême-Arctique; le paysage est époustouflant et diversifié, la densité d’animaux sauvages est relativement élevée et la culture et l’histoire inuites sont des plus riches. Les frais de déplacement pour se rendre au parc national du Canada Sirmilik sont plus élevés que pour se rendre au parc national du Canada Auyuittuq situé plus au sud, mais beaucoup moins élevés que ce qu’il en coûte aux visiteurs pour explorer le parc national du Canada Quttinirpaaq au nord, deux parcs qui ont des taux de fréquentation plus élevés et qui relèvent de l’Unité de gestion du Nunavut.

  • Un protocole d’entente concernant le centre des visiteurs Natinnak à Mittimatalik est en cours de mise à jour.
  • Les croisières touristiques offrent la possibilité d’accroître le taux de fréquentation du parc, mais soulèvent des préoccupations au sein des communautés en ce qui a trait aux relations avec les communautés.
  • Les pourvoyeurs souhaitent pouvoir porter des armes pour se protéger et protéger leurs clients au sein du parc.
  • Le parc n’a pas à ce jour identifié de sentier de randonnée pédestre, de piste de ski de randonnée ou autre route spécifique pour les visiteurs du parc.
  • Des programmes et des produits sur la culture inuite et le parc, préparés en fonction de l’expérience des visiteurs, doivent être développés.
  • La sécurité des visiteurs revêt une grande importance pour les communautés de Mittimatalik et Ikpiarjuk.
  • On a déterminé qu’il fallait offrir davantage de matériel d’information et de promotion sur le parc aux visiteurs.

Programmes de surveillance

Des programmes de surveillance sur l’état de l’intégrité écologique du parc, les ressources culturelles, l’expérience des visiteurs et la sensibilisation et l’éducation du public ont été amorcés, mais des lacunes sont observées relativement à certains indicateurs.

  • Des renseignements fiables sont disponibles grâce au savoir des Inuits et à des données de recherche utilisées pour certains indicateurs d’intégrité écologique, mais des lacunes sont observées relativement à d’autres indicateurs.
  • La plupart des activités de recherche et de surveillance écologiques tenues au sein du parc national du Canada Sirmilik depuis les années quatre-vingt ont été effectuées par des universités et d’autres organisations. Leurs travaux ont contribué grandement à l’évaluation de l’état du parc.
  • Il y a soixante-six sites archéologiques enregistrés au sein du parc national du Canada Sirmilik; les évaluations et le programme de surveillance des ressources culturelles pour le parc se trouvent aux premières étapes de développement et de mise en oeuvre.
  • Nombre des mesures concernant les indicateurs relatifs à l’expérience des visiteurs ne pouvaient être cotées parce que les données n’étaient pas disponibles.
  • La surveillance des programmes et des produits de sensibilisation et d’éducation en est aux premières étapes de développement.

Annexe

Description des cotes attribuées pour l’état de l’intégrité écologique
Bon Good-not rated L’écosystème est intègre; la composition et l’abondance des espèces indigènes et des communautés biologiques ainsi que, le rythme des changements et le maintien des processus écologiques sont sains. Aucune mesure de gestion active importante n’est requise.
Passable Fair-not rated L’écosystème est vulnérable; la composition et l’abondance des espèces indigènes et des communautés biologiques ainsi que, le rythme des changements et le maintien des processus écologiques ne sont pas complètement sains. Des mesures de gestion active sont requises.
Mauvais Poor-not rated L’écosystème est dégradé; la composition et l’abondance des espèces indigènes et des communautés biologiques ainsi que, le rythme des changements et le maintien des processus écologiques ne sont pas sains. D’importantes mesures de gestion continues sont requises.
Non coté N.C. Il n’y pas suffisamment d’information disponible pour donner un aperçu de l’état de l’indicateur.

Description des cotes attribuées pour l’état des ressources culturelles
Bon Good-not rated Bon, efficace ou non dégradé.
Passable Fair-not rated Passable, dégradation faible à modérée; améliorations requises.
Mauvais Poor-not rated Faible, inefficace, gravement dégradé; absence d’un attribut important (que ce soit en lien avec l’état ou les pratiques de gestion choisies).
Non coté N.C. Non coté; les renseignements ne sont pas disponibles.
Sans objet S.O. Sans objet; la question ne s’applique pas.

Description de la tendance pour les indicateurs relatifs à l’état
En amélioration Not rated-improving L’état de l’indicateur ou la mesure s’est amélioré depuis la dernière évaluation.
Stable Not rated-stable L’état de l’indicateur ou la mesure n’a pas changé depuis la dernière évaluation.
En détérioration Not rated-declining L’état de l’indicateur ou la mesure s’est détérioré depuis la dernière évaluation.


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