La restauration du caribou à Parcs Canada : loin des yeux, près du cœur

C’est l’hiver dans le parc national des Monts-Torngat, au Labrador. Le secrétariat de la faune, de la flore et des pêches de Torngat travaille en collaboration avec Parcs Canada et d’autres partenaires, pour préparer une étude à distance qui durera 35 jours, sur la harde de caribous des monts Torngat. À la fin de la saison sur le terrain, l’équipe aura recensé de nombreux caribous pendant 145 heures sur 16 000 km.

Relevé de la population hivernale du caribou des monts Torngat, au Labrador

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Il faut beaucoup de collaboration — et de ressources — pour étudier ces animaux grandement à risque. La restauration du caribou au Canada demeure une priorité pour Parcs Canada, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières des parcs.

« Le caribou est une espèce importante. De nombreuses communautés autochtones ont une très longue histoire avec le caribou. Elles entretiennent avec lui des liens sociaux, spirituels et culturels profonds. Le caribou est également un symbole des grands paysages nordiques intacts du Canada. »

Dr Tom Knight
gestionnaire de projet, caribou, Unité de gestion de l’Ouest de Terre-Neuve et du Labrador.

Photo : Meredith Purcell

Là où les caribous se promènent

Il existe bien un endroit où le caribou peut être souvent aperçu... sur les pièces de 25 cents canadiennes! Mais dans la nature, nos caribous emblématiques se font plutôt discrets. Ils préfèrent de loin les habitats intacts et plus froids.

Gros plan d’un caribou marchant le long d’une crête de plage.
Un caribou migrateur de l’Est du parc national Wapusk au Manitoba. Photo : Russell Turner/Parcs Canada

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Une carte montrant l’étendue de l’habitat des populations de caribous à travers le Canada, ainsi que les endroits administrés par Parcs Canada. Les sites étiquetés indiquent la présence de caribous.

Description détaillée

Chaque sous-espèce de caribous est numérotée de 1 à 10 avec une couleur unique représentant la zone d’habitat de la sous-espèce. Les sous-espèces de Dolphin-et-Union [2] et de la toundra [3] sont considérées comme des caribous de la toundra, tandis que les sous-espèces de caribous migrateurs de l’Est [4], de caribous de Terre-Neuve [5], de caribous boréaux [6], de caribou des montagnes du Nord [7] et des montagnes du Sud [8], de caribou des monts Torngat [9] et de l’Atlantique-Gaspésie [10] sont considérées comme des caribous des bois.

On compte trois sous-espèces de caribous au Canada qu’on distingue l’une de l’autre selon leur utilisation de l’habitat et leurs habitudes de migration. Les voici :


Le caribou des bois choisit des habitats où il peut éviter les prédateurs. Il vit surtout dans les forêts matures et anciennes du Canada. On peut également le trouver dans les zones montagneuses.

Deux caribous marchent dans une vallée herbeuse avec des arbres à feuilles persistantes et de grandes montagnes en arrière-plan.
Des caribous de montagne au parc national Jasper, en Alberta. Photo : Ryan Bray/Parcs Canada
Une harde de caribous se tient le long de la ligne de crête d’une colline avec une grande montagne plate en arrière-plan.
Des caribous des bois dans le parc national du Gros-Morne, à Terre-Neuve. Photo : Tom Knight/Parcs Canada.

Le caribou de la toundra vit dans un climat de toundra arctique. Certains spécimens migrent sur de longues distances vers leurs lieux de reproduction; ils circulent en grandes hardes pour se protéger les uns les autres.

Un caribou se tient seul debout dans un paysage de toundra rocheuse.
Un caribou au parc national Ukkusiksalik, au Nunavut. Photo : L. Narraway/Parcs Canada
Une mère caribou avec de petits bois et son petit avec des bois encore plus petits marchent vers la caméra dans un paysage de toundra.
Un bébé caribou de la Porcupine et sa mère dans le parc national Ivvavik. Photo : Jay Frandsen/Parcs Canada

Le caribou de Peary est la sous-espèce de caribous la plus septentrionale d’Amérique du Nord. On ne le trouve que dans les Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.) et au Nunavut. Il se déplace en petits groupes à travers la glace de mer et la toundra arctique.

A caribou walks along the shores of a frozen waterbody with a snow capped mountain in the background.
Des caribous de Peary sur l’île de Bathurst au Nunavut.
Une mère caribou avec de petits bois et son petit avec des bois encore plus petits marchent vers la caméra dans un paysage de toundra arbustive.
Photos : Morgan Anderson/Parcs Canada

Menaces sur le caribou au Canada

Bien que les caribous vivent dans certains des endroits les plus éloignés du Canada, ils font toujours face à des risques qui menacent leur survie. Certains d'entre eux incluent :

  • la perte d’habitat : les routes et les pipelines font disparaître les forêts matures dont le caribou a besoin. Les prédateurs ont plus facilement accès à l’habitat du caribou. La foresterie de production et les incendies transforment les forêts matures en jeunes forêts que préfèrent les orignaux et les wapitis.

  • la modification de la dynamique prédateur-proie : une hausse du nombre d’espèces « proies » comme l’orignal et le wapiti entraîne une hausse du nombre de loups, et donc un plus grand risque de prédation pour le caribou.

  • les perturbations humaines et l’accès des prédateurs : les utilisateurs des sentiers d’hiver, comme les skieurs, les raquetteurs et les motoneigistes, peuvent pousser les caribous hors de leurs habitats préférés. Ils peuvent aussi créer des sentiers damés qui conduisent les prédateurs vers l’habitat du caribou. Les caribous peuvent également être dérangés par des chiens et des avions, ou être tués par des voitures sur les routes.

  • les petites populations : certaines populations n’ont pas assez de femelles pour assurer leur survie. Les petites hardes sont particulièrement vulnérables aux prédateurs, aux maladies et aux accidents, comme les avalanches.

  • les changements climatiques : le réchauffement des températures peut modifier le niveau de la neige et de la glace, ce qui complique la recherche d’aliments importants l’hiver pour les caribous. Les changements climatiques entraînent également une augmentation du nombre d’épidémies d’insectes et d’incendies de forêt, ce qui génère des perturbations et la perte d’habitat.

Parcs Canada collabore avec d’autres organismes pour faire face à ces menaces par l’entremise de mesures de conservation. Parmi ces groupes figurent les détenteurs du savoir autochtone local, les autres gouvernements et d’autres acteurs concernés.

Un groupe de personnes assises ou debout près d’un plan d’eau entouré de montagnes devant un interlocuteur.
Le parc national des Monts-Torngat est géré conjointement par Parcs Canada et les Inuits du Nunatsiavut (Labrador) et du Nunavik (Québec).
Une petite harde de caribous marche en ligne le long d’un chemin piétiné dans la neige.
Des caribous des monts Mealy dans la réserve de parc national Akami-Uapishkᵁ – KakKasuak – Monts Mealy au Labrador. Photo : Gary Pittman/Parcs Canada

La restauration en action

Les caribous ne connaissent pas de frontières et se soucient peu des limites des provinces, des territoires, des sites de conservation et même des pays. Les terres administrées par Parcs Canada ne représentent qu’une petite partie de l’habitat du caribou. C’est pourquoi Parcs Canada collabore avec de nombreux groupes pour protéger et restaurer le caribou. Regardez cette vidéo du parc national du Gros-Morne et voyez les efforts réalisés pour connecter les paysages afin de protéger le caribou.

Transcription textuelle [Tom] Bonjour, bienvenue au parc national du Gros-Morne.
Je m’appelle Tom Knight.
Je suis biologiste à Parcs Canada.
Nous profitons d’un magnifique matin calme ici
au parc national du Gros-Morne...
…on se dirige dans le parc pour réaliser des travaux sur l’habitat du caribou.
Vous pouvez voir le magnifique paysage
qui fait partie du parc national du Gros-Morne dans les basses-terres.
Nous pouvons aussi voir dans ce paysage
qu’il y a des lignes électriques et des routes et la communauté.
Donc, si vous êtes un caribou, ce sont tous des éléments
qui font partie de votre paysage.
Ce projet se penche sur les répercussions cumulatives
de tout ce type de développement,
notamment le changement climatique
et d’autres choses qui se produisent dans le paysage,
comme la foresterie et l’agriculture.
De quelle façon ces choses ont-elles un impact
sur les déplacements du caribou dans le paysage?
Le caribou de Terre-Neuve est en fait considéré
comme une population unique génétiquement
et aussi en termes de comportement et autres.
Il est considéré comme une espèce préoccupante
en vertu de la Loi sur les espèces en péril,
ce qui signifie que
l’espèce n’est pas près de disparaître,
mais nous devons l’avoir à l’oeil
et planifier des choses comme l’habitat futur.
Il est possible de voir qu’il y a
plusieurs pistes, certaines de caribous et d’autres d’orignaux.
Le parc national du Gros-Morne et
tous les parcs nationaux en général,
offrent vraiment un habitat essentiel.
Pendant l’été,
ils se déplacent dans les collines où ils donnent naissance.
Mais ces basses-terres sont vraiment importantes,
particulièrement en hiver,
quand ils viennent et qu’ils peuvent creuser dans la neige,
et trouver la nourriture et la végétation dont ils ont besoin pour survivre.
Une grosse partie de notre projet
est de tenter de protéger le caribou en prédisant
où il croisera potentiellement des routes
et sera présent sur des axes routiers.
Nous pouvons faire des choses comme installer ces pancartes derrière moi.
Plus les automobilistes sont sensibilisés à ces questions,
plus ils peuvent être en sécurité
et plus le caribou peut être en sécurité.
Nous commençons à nous installer ici avec tout l’équipement.
Nous pouvons jeter un oeil ici et voir
ce que font Doug et Rory…
[Doug and Rory] Bonjour!
[Doug] Ce que nous tentons de faire est
de bien comprendre les
types d’habitats qu’utilise le caribou.
Une partie du travail est donc
de se déplacer sur le terrain et de recueillir
de l’information sur les types de couvertures du terrain.
Nous préparons le drone pour notre vol.
Cette caméra capte des images
comme celles que vous obtiendrez d’un satellite en haute altitude.
Cela nous permettra de caractériser
l’habitat utilisé par le caribou.
La caméra, que tient Rory, capte deux types d’images :
la première est une image régulière,
mais elle capte aussi de l’imagerie thermique,
laquelle nous espérons, pourra être utilisée pour détecter l’emplacement des animaux.
[Tom] Donc si vous passiez au-dessus d’un caribou,
il apparaîtrait comme une image thermique?
[Doug] Ouais, c’est ce que nous testons.
[Tom] Bon, Rory est prêt
à faire voler le drone.
Il décolle.
[Rory] Vous pouvez voir le drone voler selon un modèle de grille
au-dessus du secteur à l’étude.
[Tom] Ok. Donc, qu’est-ce qu’on regarde actuellement, Rory?
C’est intéressant.
[Rory] Nous observons ici à partir du drone
et nous voyons l’habitat du caribou.
Il y a une belle mosaïque de lichen
et de différents types de mousses.
Le lichen est une de leurs principales ressources alimentaires.
[Tom] Le bruit qu’on entend, est-ce que c’est
la prise de photos ou…
[Rory] C’est l’obturateur, oui.
[Tom] Ok.
[Rory] On peut même voir ici, sur le côté
qu’il y a des sentiers de caribous.
C’est encourageant de voir ces sentiers.
Ça veut dire que nous sommes au bon endroit.
[Tom] Oui. Oui, certainement.
Et vraiment, une grande partie du thème de ce projet,
l’idée de connectivité et
le caribou pouvant se déplacer dans le paysage en toute sécurité
d’un endroit à l’autre…
Nous sortons du marais ici,
tandis que le drone continue son travail.
Nous allons jeter un œil à certaines des plantes,
faire un gros plan.
Le lichen, le lichen blanc que vous voyez,
est un favori du caribou pendant l’hiver.
Vous pouvez voir que c’est un mélange de carex, de mousses et de beaucoup de belles couleurs.
La mousse de sphaigne prend souvent cette couleur rouge vif.
[Rory] On entend un signal sonore ce qui nous indique que le drone est
[Tom] Ok.
[Rory] le vol est terminé et il s’en vient vers
le point d'atterrissage.
[Tom] Nous avons eu quelques bons vols aujourd’hui.
C’est quelque chose qui nous aidera à cartographier
l’habitat du caribou dans toute la province,
d’un bout à l’autre de l’île de Terre-Neuve.
Oui, absolument.
Donc cette information
nous la rapporterons au labo et elle contribuera
à brosser le portrait du type d’habitat
utilisé par le caribou dans ce secteur.
Gros plan de trois caribous marchant dans une zone herbeuse.
Des caribou des bois dans le parc national du Gros-Morne. Photo : Tom Knight/Parcs Canada

L’élevage d’une nouvelle génération de caribous

Parcs Canada entreprend un programme de reproduction aux fins de conservation du caribou. Ce programme est le premier du genre pour le caribou au Canada. Il vise à reconstituer les petites hardes de caribous dans le parc national de Jasper, en Alberta. Parcs Canada collabore avec d’autres partenaires dans ce domaine, notamment les :

  • Peuples autochtones
  • Gouvernements provinciaux
  • Organismes non-gouvernementaux
  • Universités
  • Experts

Regardez une vidéo sur les changements dans les relations prédateur-proie et les petites populations de caribous à Jasper. Regardez une autre vidéo sur le programme de reproduction des caribous au parc national de Jasper.


Transcription textuelle Les caribous du parc national Jasper sont en péril et ont besoin de notre aide.
La harde de la vallée Tonquin compte moins de 55 bêtes, dont seulement environ neuf sont des femelles gestantes.
La harde de la Brazeau compte moins de 15 caribous, dont seulement trois sont des femelles gestantes.
La harde de la Maligne a été déclarée disparue en 2020.
La cause du problème est complexe, mais elle peut être associée aux pratiques de gestion en vigueur à l’époque de la création du parc.
Au début du XXE siècle, des programmes de contrôle des loups maintenaient l’effectif de la population de loups à un niveau très bas.
En l’absence d’un grand nombre de loups, les populations de wapitis ont connu un vif essor.
Puis, en 1959, les autorités ont mis fin abruptement aux programmes de contrôle de la population de loups.
Les wapitis représentaient alors une abondante source de nourriture, et la population de loups s’est vite rétablie, puis a connu une forte hausse.
Les loups se sont mis à se faire concurrence entre eux pour les ressources de la vallée principale.
Peu à peu, ils se sont aventurés dans des parcelles moins accessibles de l’habitat du caribou.
Naturellement, ils ont chassé les caribous qu’ils ont rencontrés sur leur chemin.
Par conséquent, les populations de caribous ont connu une baisse marquée jusqu’en 2016.
Depuis les année 1970, les populations de wapitis et de loups diminuent de manière continue, et les effectifs sont maintenant à des niveaux plus soutenables.
Aujourd’hui, les conditions sont donc beaucoup plus propices à l’essor du caribou.
Cependant, les hardes de caribous sont maintenant trop petites pour se rétablir d’elles-mêmes.
Si nous n’agissons pas maintenant, les hardes de la Tonquin et de la Brazeau vont disparaître.
Pour repeupler ces hardes, la meilleure option consiste à instaurer un programme d’élevage de conservation du caribou.
Apprenez-en davantage sur le projet d’élevage de conservation du caribou à la partie 2 : le retour du caribou.
parcscanada.gc.ca/caribou-jasper
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Parcs Canada
Canada
Transcription textuelle Les hardes de caribous parc national Jasper sont en péril et ont besoin de notre aide.
Depuis 2006, Parcs Canada agit pour réduire la plupart des menaces à la survie du caribou. Les mesures prises visent à :
rétablir et favoriser un équilibre naturel entre les populations de loups et les populations de wapitis,
limiter les impacts des humains sur les interactions caribous-loups,
protéger l’habitat essentiel du caribou.
Ces mesures ont créé des conditions plus propices à la survie et au rétablissement du caribou.
Mais elles n’ont pas suffi à contrebalancer les effets de l’essor antérieur des populations de loups.
Les hardes de caribous sont aujourd’hui tellement petites qu’elles ne peuvent pas se rétablir d’elles-mêmes.
Pour repeupler ces hardes, la meilleure option consiste à instaurer un programme d’élevage de conservation du caribou.
Dans le cadre d’un tel programme, Parcs Canada prendrait les mesures suivantes :
capturer un faible nombre de caribous sauvages,
les accoupler dans une installation protégée,
remettre en liberté dans leur territoire naturel les caribous nés dans l’installation.
A la lumière des enseignements tirés de l’expérience, Parcs Canada adapterait le projet en cours de route.
Mais, avant de décider s’il convient ou non d’aller de l’avant, nous voulons connaître votre point de vue.
Pour que notre projet produise les résultats souhaités, nous devons apprendre des partenaires autochtones, des intervenants et du public.
Faites entendre votre opinion sur l’avenir du caribou dans le parc national Jasper.
Pour en savoir davantage, consultez parcscanada.gc.ca/caribou-jasper
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Parcs Canada
Canada

Recherche et surveillance

L’Arctique de l’ouest se réchauffe plus rapidement que partout ailleurs au Canada. La grande question que nous nous posons est comment les changements climatiques vont-ils affecter le caribou. Parcs Canada et des partenaires travaillent ensemble pour comprendre quelles seront les répercussions des changements climatiques sur les populations de caribous au parc national Ivvavik. Les données de cette étude, combinées au savoir autochtone, nous aideront à prévoir ces changements afin que nous puissions mieux protéger les caribous. Regardez le vidéo ci-dessous pour apprendre comment ça se passe.

Notes de terrain : Prévoir les changements de l’habitat pour les caribous

Transcription textuelle [Logo du castor de Parcs Canada]
Une employée de Parcs Canada est assise devant un hélicoptère et cueille des plantes.
[Insigne d’identification] Laurence Carter, écologiste, parc national Ivvavik
[Laurence, debout dans un paysage de toundra arctique, s’adresse directement à la caméra.]
Bonjour tout le monde.
Je m’appelle Laurence et je suis l’écologiste
de l’unité de gestion de l’Arctique de l’ouest de Parcs Canada.
[Identification de l’endroit] Parc national Ivvavik, versant nord du Yukon
Et nous sommes ici dans le magnifique versant nord près de Sleepy Mountain.
[Laurence tourne la caméra pour montrer Sleepy Mountain derrière elle.]
Nous sommes à notre premier site de prélèvement.
[Une main cueille des fleurs de linaigrette pour les placer dans un sac en plastique d’échantillons de végétaux.]
Aujourd’hui, nous prélevons des échantillons de végétation.
[Titre] Notes du terrain, prévoir les changements de l’habitat pour le caribou de la rivière Porcupine, parc national Ivvavik
[Texte] Les changements climatiques affectent la harde de caribous de la rivière Porcupine. Le réchauffement des températures signifie plus d’insectes piqueurs, du temps imprévisible ainsi que des changements aux végétaux dont la harde se nourrit.
[Texte] L’Agence Parcs Canada fait partie des nombreux groupes gouvernementaux et autochtones qui collaborent pour étudier ces changements au sein du cœur du territoire de la harde, lequel s’étend bien au-delà des frontières de Parcs Canada.
[Laurence récupère des outils d'échantillonnage d’un hélicoptère.]
Donc, qu’est-ce qu’on prélève ici?
[Insigne d’identification] Colleen Arnison, gestionnaire, conservation des ressources, parc national Ivvavik
[Colleen, debout devant l’hélicoptère qui a transporté le groupe au site de recherche, s’adresse à la caméra.]
Maintenant nous allons nous rendre sur le terrain et prélever des épis de linaigrette.
Voilà de quoi ils ont l’air.
[Texte] La linaigrette est l’une des nourritures printanières favorites du caribou!
[Des employés de Parcs Canada, accroupis, prélèvent des échantillons de plantes et les placent dans des sacs en plastique pour qu’ils soient analysés plus tard.]
[Texte] Le réchauffement des températures peut réduire la quantité d’éléments nutritifs dans les plantes. Nous recueillons des échantillons pour analyser leur valeur nutritionnelle.
D’accord, Colleen, tu sembles bien bonne.
Montre-nous ta technique pour cueillir des fleurs de linaigrette.
[Colleen se penche pour montrer la technique qu’elle utilise pour cueillir des échantillons de fleurs de linaigrette.]
Donc, il s’agit de tirer et d’utiliser mes jointures et d’en attraper plusieurs en même temps.
Fantastique, très impressionnant.
Merci.
[Un caribou marche le long de la rive, à la recherche de nourriture.]
[Colleen s’adresse à la caméra.]
La harde dans son ensemble quand elle se rassemble sur le versant nord du Yukon et sur le versant nord de l’Alaska…
..le dernier estimé a été fait il y a quelques années et comptait plus de 220 000 individus.
[Des images de la harde de caribous de la rivière Porcupine apparaissent à l’écran.]
Les caribous sont tellement importants pour les gens de la région.
Ils ont une importance culturelle.
Et ils sont aussi très importants pour l’écosystème
parce qu’ils dispersent des nutriments en raison de leurs déplacements sur des aires aussi grandes
[Un jeune caribou mastique une fleur de linaigrette.]
dans lesquelles ils consomment différentes plantes et défèquent ensuite dans d’autres endroits,
ils créent donc, un cycle nutritif en raison de leurs déplacements.
Ils façonnent aussi le paysage.
Dans des secteurs, comme le long des montagnes, vous pourrez voir,
[Un caribou court en ligne droite dans le paysage du parc national Ivvavik.]
leurs sentiers parce qu’ils sont dans la région depuis des milliers d’années.
Ils parcourent les mêmes routes, ce qui est incroyable.
[Texte] Si le caribou ne peut obtenir les éléments nutritifs dont il a besoin, il pourrait éventuellement quitter son territoire pour trouver de la nourriture ailleurs.
[Texte] Les données de cette étude, combinées au savoir autochtone, nous aideront à prévoir ces changements afin que nous puissions mieux nous y préparer.
[Laurence s’adresse directement à la caméra. Elle s’accroupit et cueille une prêle et la montre à la caméra.]
Nous sommes à notre premier site ce matin, une autre belle journée pour être à l’extérieur.
Aujourd’hui, nous voyons une espèce que nous n’avions pas vu du tout hier, une prêle.
Ce sont toutes ces petites pousses que vous voyez sortir du sol.
C’est encore très…nous sommes encore au tout début de l’été.
[Colleen est allongée sur le sol pour mieux observer la prêle.]
Est-ce que ce sont des prêles?
Il y en a tellement. Wow.
Bienvenue dans le monde! [Rires]
[Insigne d’identification] Kaitlin Wilson, gestionnaire de programme, Conseil consultatif de la gestion de la faune (versant nord)
[Les chercheurs rient tandis qu’ils sont assis sur le sol pour cueillir des échantillons de plantes.]
Regardez-les!
[Des petites fleurs bleues sont visibles à l’écran. La caméra est tournée vers Colleen, qui est debout, tout près.]
Colleen, comment appelle-t-on ces fleurs?
[Colleen s’adresse à Laurence, qui est derrière la caméra.]
Celles que tu viens de photographier?
Ce sont des anémones.
Wow. Peux-tu dire ça rapidement, trois fois de suite?
Naname, naname, naname.
Ananamane, ananamane, ananamane...
Anémone! [une cloche sonne]
Nous avons une gagnante! [Rires]
[Le petit groupe de scientifiques est assis en cercle sur le sol et prélève des échantillons de végétation. Le groupe ramasse leur équipement et le charge dans l’hélicoptère.]
[Laurence s’adresse à la caméra tandis qu’elle est assise dans un des lieux de collecte.]
Donc, la température
[La caméra survole le parc national Ivvavik, montrant un paysage accidenté et rocheux, puis un paysage plus vert et un lac alpin.]
dans l’Arctique de l’ouest se réchauffe plus rapidement que partout ailleurs au Canada.
[Des photos de caribous sont visibles à l’écran.]
La grande question que nous nous posons est comment les changements climatiques vont-ils affecter le caribou.
Une des façons est par le biais des plantes et de la végétation.
Donc, les changements climatiques et la température qui augmente
a amené une plus grande présence d’arbustes dans l’Arctique.
[Les scientifiques prélèvent des plantes dans divers endroits du parc national Ivvavik et montrent les échantillons à la caméra.]
Ça peut aussi mener à ce que les plantes verdissent à un moment différent.
Les plantes peuvent verdir peut-être plus tôt dans l’année qu’elles ne le font habituellement.
Nous sommes donc très curieux de découvrir comment cela affecte le caribou.
Une grande partie du travail que nous faisons ici nous aidera à le savoir.
[Texte] Parcs Canada et des partenaires travaillent ensemble pour comprendre quelles seront les répercussions des changements climatiques sur les populations de caribous, afin que nous puissions mieux les protéger à l’avenir.
[Texte] L’Agence Parcs Canada est fière de collaborer sur ce projet avec le U.S. Fish and Wildlife Service (LEAD), le United States Geological Survey, le ministère de l’Environnement | gouvernement du Yukon, le Conseil consultatif de la gestion de la faune (versant nord), l’Étude du plateau continental polaire | Ressources naturelles Canada.
[Texte] Les sites de Parcs Canada peuvent aider le caribou et d’autres espèces à s’adapter dans un climat en changement. Découvrez comment : parcs.canada.ca/climat
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Mot-symbole « Canada »
Un caribou se pavane sur un rivage de galets avec, en arrière-plan, un flanc de montagne à face plate.
Un caribou de la harde de la rivière Porcupine au parc national Ivvavik. Photo : Jay Frandsen/Parcs Canada

Le personnel du parc national Vuntut étudie également les effets des changements climatiques sur l’habitat du caribou. Parcs Canada effectue des recherches et la surveillance du caribou avec de nombreux autres partenaires à la réserve de parc national Nahanni. Les personnelles utilisent l’ADN des excréments du caribou pour comprendre comment les hardes sont liées entre elles.

Deux employés de Parcs Canada traitent des échantillons d’excréments sur une table avec des papiers, des stylos et des appareils de mesure.
Le personnel de Parcs Canada traite les échantillons d’excréments pour déterminer le chevauchement génétique des hardes de caribous.
Vue aérienne d’un vaste paysage arctique parsemé de caribous en train de brouter.
Des caribous de la toundra au réserve de parc national Nahanni en les Territoires du Nord-Ouest

Parcs Canada effectue également des relevés aériens pour dénombrer les caribous au parc national de Pukaskwa, en Ontario. Les caribous font aussi l’objet d’une surveillance à Jasper, en Alberta et dans le parc national du Mont-Revelstoke et dans celui des Glaciers, en Colombie-Britannique :

  • des relevés aériens
  • des appareils photo à déclenchement par télécommande
  • des colliers émetteurs
  • l’analyse d’excréments (Jasper)
Vue aérienne de quatre caribous marchant sur un sol profondément enneigé à travers la forêt.
Des caribous d’une harde de la vallée Tonquin dans le parc national Jasper.

Réduire le tort causé aux caribous

Parcs Canada s’efforce de réduire le tort causé aux caribous de plusieurs façons. Nous rendons les routes plus sûres pour les caribous —et pour les conducteurs— au parc national du Gros-Morne, à Terre-Neuve.

La fermeture de zones et de sentiers au parc national Glacier, à Jasper, et au parc national du Mont-Revelstoke, aide à protéger le caribou des montagnes contre les perturbations et les prédateurs. Le personnel utilise les données provenant de colliers émetteurs et leurs observations pour déterminer les zones à fermer. Ces sites mettent également en œuvre des lignes directrices pour les survols afin de limiter la perturbation des caribous.


En respectant ces règles, vous aidez le caribou à survivre.

Un panneau de signalisation vert avertit les conducteurs par des avertissements jaunes de la présence de caribous le long de cette route.
Un panneau routier avertit du passage de caribous dans le parc national du Gros-Morne, à Terre-Neuve.
Un skieur de fond solitaire utilise un chemin piétiné qui traverse la forêt.
Une femme fait du ski de fond sur une piste enneigée dans le parc national Jasper. Photo : Ryan Bray/Parcs Canada
Un caribou se tient sur une route hivernale et un autre s’en éloigne.
Des caribous traverse la route de l’Alaska dans le Yukon.

Protéger et cartographier l'habitat

Les caribous évitent les habitats perturbés afin d’échapper aux prédateurs. Leurs mouvements sont donc de bons indicateurs de la santé des écosystèmes. Le caribou est également une espèce parapluie : en protégeant son habitat, on contribue du même coup à protéger les plantes et les animaux qu’il côtoie.

Un petit oiseau dodu est perché sur une branche couverte de neige sur laquelle pousse du lichen.
Une mésange à tête brune en hiver.
Un grand chat sauvage est allongé dans la neige et regarde attentivement au loin.
Un lynx dans la neige des forêts boréales du Canada.
Trois caribous sont couchés dans la neige, deux sont blottis l’un contre l’autre.
Des caribous dans le parc national du Gros-Morne. Photo : Tom Knight/Parcs Canada.

Les parcs nationaux Ivvavik et Vuntut, au Yukon, ont été créés en partie pour protéger des zones importantes des aires de reproduction et de migration de la harde de caribous de la rivière Porcupine au Canada.

Gros plan de trois caribous s’éloignant de la caméra en direction d’une rivière et d’une grande colline partiellement enneigée.
Des caribous de la sous-espèce Porcupine dans le parc national Ivvavik au Yukon.
Gros plan de quatre caribous chargeant dans l’eau sur un paysage partiellement enneigé.
Photos : Peter Mather

Afin de restaurer l’habitat du caribou de Peary, une espèce en voie de disparition, le parc national Qausuittuq, au Nunavut, a entrepris de nettoyer la toundra des déchets industriels. Regardez la vidéo ci-dessous pour en savoir plus.

Transcription textuelle

Le caribou de Peary a besoin d'aide.

Le troupeau, autrefois de 50, 000 individus, a diminué de 74% depuis les années 60.

Il couvre de vastes territoires dans l'Extrême-Artique canadien.

Le caribou assure la subsistance des Inuits depuis de millénaires.

Les Inuits ont fait de la conservation du caribou une priorité au parc national Qausuituq.

Le parc, d'une superficie de 11 000 km2, offre un habitat idéal pour le caribou. Ce parc se situe sur l'île Bathurst, au Nunavut.

Mais il a besoin d'être nettoyé.

Des barils de carburant on été laissés par des compagnies d'exploration

Ce qui empêche les caribous de se nourrir dans ces zones et nuit à leurs mouvements.

Parcs Canada et les Inuits de la région ont fait du retrait des barils une priorité.

Jusqu'à présent, 194 barils de carburant vides on été retirés du parc.

Ils ont été transportés par hélicoptère à la piste d'atterrissage la plus proche.

De là, ils on été transportés par avion à Resolute Bay pour être nettoyés et pressésg.

La communauté a célébré le retrait de ces déchets.

Parcs Canada poursuit cet important travail de nettoyage.

Parcs Canada aide aussi les jeunes à nouer des liens avec le parcs.

Les Inuits vivent ici depuis des millénaires et continueront d'y vivre

Tout comme le caribou de Peary.

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pc.gc.ca/parcencoulisse

Merci beaucoup au : Service canadien de la faune/ L. Pirie-Dominix Gouvernement du Nunavut/ M. Anderson pour les images du caribou de Peary

Parcs Canada

Sa Majesté la Reine du chef du Canada représenté par Parcs Canada, 2019.

Canada

Un caribou se tient seul debout dans un paysage de toundra.
Un caribou de Peary sur l’île de Bathurst au Nunavut. Photo : Morgan Anderson/Parcs Canada

Suivi des déplacements du caribou à Terre-Neuve

Parcs Canada et ses partenaires ont aussi recueilli des données de colliers émetteurs pour étudier les déplacements du caribou des bois à Terre-Neuve.

La détermination de l’habitat du caribou a permis de créer le Main River Waterway Provincial Park, une zone située juste à l’extérieur du parc national du Gros-Morne.

Un employé de Parcs Canada a de la neige jusqu’au cou alors qu’il tient un collier émetteur brisé dans les airs avec sa main gantée.
Tom Knight récupère un collier émetteur pour caribou dans le parc national du Gros-Morne. Photo : Darroch Whitaker/Parcs Canada

Observez le chemin qu’emprunte un caribou des bois lorsqu’il se déplace à l’intérieur et à l’extérieur des limites du parc national vers d’autres zones naturelles proches.

 
Transcription textuelle

[Pépiements d’oiseaux en arrière-plan].

Deux caribous illustrés, un adulte et un veau, sont debout dans un boisé. Une carte illustrée du Canada apparaît en arrière-plan, avec un point identifiant le parc national du Gros-Morne, à Terre-Neuve.

Une carte rapprochée montre ensuite les limites du parc national ainsi que les limites du parc provincial de la rivière Main, situé environ 20 km à l’extérieur du parc national du Gros-Morne.

Les habitudes de déplacement d’un caribou sur une période de 15 jours commencent à se dessiner.

Tout d’abord, les traces de caribou sont visibles dans la partie supérieure du parc national du Gros-Morne, avant de se déplacer vers l’est, à l’extérieur du parc, et éventuellement dans la voie navigable de la rivière Main.

Le caribou se déplace ensuite à l’intérieur et à l’extérieur du parc provincial protégé avant de retourner vers l’ouest, au parc national du Gros-Morne, le 15e jour.

Les données sur les déplacements pour cette animation ont été généreusement fournies par Ressources naturelles Canada, la province de Terre-Neuve-et-Labrador et le ministère des Pêches, des Forêts et de l’Agriculture.

Le personnel du parc national Wapusk, au Manitoba, cartographie l’habitat du caribou et son aire de répartition en collaboration avec la Fédération des Métis du Manitoba et l'Université de la Saskatchewan. Ensemble, ils ont installé un réseau de 92 caméras de suivi à distance pour connaître le nombre de caribous et leurs déplacements.

Un employé de Parcs Canada portant un gilet de sécurité, un genou par terre, tient une tige à laquelle est fixée une caméra sur un paysage plat.
Russell Turner, du parc national Wapusk, installe une caméra de suivi à déclenchement automatique pour capter des images de la faune, y compris des caribous.
Un caribou se tient au loin avec une caméra montée au premier plan.
Photos : Russell Turner/Parcs Canada

Accompagnez les scientifiques de l'écosystème de Parcs Canada ! Découvrez ce qu'il faut faire pour installer des caméras de surveillance de la faune dans le parc national Wapusk :

Transcription textuelle Bonjour, ici Russell Turner, scientifique des écosystèmes au parc national Wapusk.
Je vous parle de la station de recherche Nester One une des quatre stations du parc.
Aujourd’hui, c’est le jour 4 de l’entretien de nos appareils photo de surveillance du caribou.
On a un réseau de 92 appareils photo de sentier pour consigner le nombre de caribous et leurs déplacements.
Ce travail est le résultat direct de l’atelier « Beyond Borders Caribou Workshop »
qui a réuni des représentants d’organismes autochtones, universitaires et gouvernementaux
pour échanger sur notre connaissance des caribous dans le parc
et plus particulièrement du troupeau de caribous du cap Churchill.
On a donc des piles, de nouvelles cartes mémoire des pinces et des coupe-fils
mais aussi des appareils photo de rechange.
Comme ça, si on trouve un appareil photo endommagé, on peut remplacer les piles et les cartes mémoire
et on a tout l’équipement nécessaire pour recueillir des données.
Nous y voilà. Une partie de notre étude sur le caribou a lieu sur les crêtes de plage.
Les caribous et d’autres animaux utilisent les crêtes de plage comme des autoroutes naturelles.
Il est beaucoup plus facile de marcher et de migrer sur une crête de plage en gravier qu’à travers les marais et les étangs.
La moitié des appareils photo sont placés dans des marais, et l’autre moitié sur ces crêtes de plage
pour relever le nombre d’occurrences dans chaque type d’habitat.
C’est mon pilote!
Chaque fois qu’on est dans le parc, notre plan de sécurité comprend un élément très important
la présence d’un surveillant ou d’une surveillante d’ours titulaire d’un permis
comme LeeAnn, dernière moi. Elle surveille l’approche des ours polaires.
pendant qu’on a la tête baissée pour recueillir des données.
Une des particularités de notre étude, c’est que tous nos appareils photo
photo sont équipés de boîtiers de sécurité en métal
parce qu’il y a beaucoup d’ours curieux qui aiment s’approcher.
et mordre l’appareil ou le toucher pour voir ce qu’il contient.
Montre-nous ta technique pour cueillir des fleurs de linaigrette.
On recueille aussi des données sur la végétation.
On place des quadrats d’un mètre sur le sol.
à dix mètres devant chaque appareil
pour recueillir des renseignements exacts sur la végétation de chaque site
et voici Matthew, derrière moi, qui prend des photos qu’on pourra analyser
plus tard pour voir quels végétaux se trouvent près de chaque appareil photo de sentier.
Je suis très content qu’on ait fait l’entretien de tous les appareils photo.
J’espère que vous avez aimé notre aventure d’aujourd’hui
pour l’entretien de nos 92 appareils photo de sentier

On espère pouvoir poursuivre ces projets pendant encore trois à cinq ans

et la Fédération Métisse du Manitoba
et faire en sorte que les visiteurs puissent profiter de belles
journées dans le parc, comme c’est le cas aujourd’hui.
L'activité humaine et le changement climatique menacent le nombre de caribous en raison de la perte d'habitat, des changements dans la disponibilité de la norriture et de l'augmentation des taux de prédation, de parasites et maladies.
Les populations de caribous en bonne santé font partie intégrante d'un écosysteme sain et soutiennment le bien-être social et économique des collectivités locales.
Logo de Parcs Canada
Mot-symbole « Canada »
Un caribou est filmé par une caméra de suivi. La date, l’heure, la température et le nom du parc sont affichés en haut et en bas de l’image.
Un photo d’un caribou prise à l’aide d’un appareil à déclenchement par télécommande.

Établir des relations de collaboration

De nombreux peuples autochtones du Canada accordent une grande importance au caribou. Les caribous les aident à maintenir des liens culturels et spirituels avec la terre. En mettant l'accent sur les droits et les valeurs autochtones, Parcs Canada collabore avec de nombreux groupes pour créer des plans visant à soutenir les possibilités d'intendance, comme à Wapusk et à Jasper.


Vue aérienne d'un grand troupeau de caribous traversant un plan d'eau encore plus grand en direction de la terre.
Une harde de caribous migrateurs de l’Est au Manitoba. Photo : Russell Turner/Parcs Canada

Sélectionnez les images à agrandir

L’un des produits graphiques issus de l’atelier sur le caribou organisé par le parc national Wapusk. Le projet de cartographie des caribous est né de l'atelier "Beyond Borders Caribou Workshop" organisé par le parc national Wapusk (en anglais seulement). Cet atelier a réuni des organismes autochtones, universitaires et gouvernementaux afin de partager les connaissances sur le troupeau de caribous du cap Churchill.

Description de l’image

Une illustration graphique intitulée Knowledge sharing, relationship building (échange de connaissances, établissement de relations), atelier sur le caribou du 13 février 2020. De nombreux dessins plus petits montrent des illustrations qui représentent la bonne manière de collaborer et d’unir nos voix, le respect, les expériences communes, le besoin des aînés et des jeunes, l’approche pancanadienne de la conservation des espèces en péril, les lieux prioritaires, les espèces prioritaires, les secteurs prioritaires et les menaces, l’aide à la restauration et la protection pour l’avenir, le suivi des populations au-delà des frontières, les données sur l’habitat à des fins d’information et de prévision, et plus encore. Conçu par ThinkLink graphics.

Vous souvenez-vous du relevé du caribou des monts Torngat au Labrador? Parcs Canada a collaboré avec de nombreux groupes qui participent à la prise en charge des caribous. En voici quelques-uns :

  • Secrétariat de la faune, de la flore et des pêches de Torngat
  • Gouvernement du Nunatsiavut
  • Société Makivik
  • Parcs Nunavik
  • Gouvernement du Québec
  • et le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador
Five people stand together in front of a helicopter on the group in a wintry, mountainous landscape.
Les membres de l’équipe de relevé lors du dernier jour de l’enquête hivernale sur la harde de caribous des Monts-Torngat. De gauche à droite : Meredith Purcell, Mckenzie Hutchings, Max Godin, Andrew Parsons et Rodney Merkuratsuk. Photo : Max Godin

« Le relevé de caribous a exigé des années de planification; il s’agissait d’un effort important de la part de nombreux partenaires sur un vaste territoire. »

Dr Tom Knight
gestionnaire de projet, caribou, Unité de gestion de l’Ouest de Terre-Neuve et du Labrador

Photo : Meredith Purcell

Gros plan d’un caribou nageant dans une baie vers des rochers couverts d’algues.
Un caribou des monts Torngat nage à travers une baie dans le parc national des monts Torngat. Photo : Tom Knight/Parcs Canada.
Un caribou aux grands bois se tient debout, la tête tournée sur le côté.
Un caribou mâle des monts Torngat avec du velours sur ses bois. Photo : H. Wittenborn/Parcs Canada.

Loin des yeux—mais toujours près du cœur

Les caribous ne vivent pas dans la majorité des endroits où vivent les Canadiens. Beaucoup d’entre nous n’aurons jamais la chance de voir ces animaux majestueux, mais ça ne veut pas dire que ces derniers ne doivent pas occuper une place spéciale dans nos cœurs.

Un caribou fait face à la caméra dans un paysage couvert d’arbres avec un banc de brouillard en arrière-plan.
Un taureau Tonquin au parc national Jasper. Photo : Lalenia Neufeld/Parcs Canada
Gros plan d’un caribou se pavanant sur une zone de cailloux avec des herbes et une grande colline en arrière-plan.
Un caribou de la sous-espèce Porcupine dans le parc national Ivvavik. Photo : Jay Frandsen/Parcs Canada

Les caribous, pourtant résistants aux climats les plus rudes du Canada, connaissent un déclin rapide, et ils ont besoin de notre aide. Il existe de nombreuses façons dont vous pouvez aider :


  • En apprendre plus sur le caribou au Canada et contribuer à sa conservation
  • Donner votre avis sur le caribou à vos amis, à des politiciens ou durant des consultations publiques
  • Faire ce qui est possible pour limiter les changements climatiques
  • Soutenir des initiatives saines pour les forêts matures et anciennes
  • Bien se conduire à proximité des animaux sauvages pour ne pas les déranger
  • Suivre les règles des zones protégées : ralentir, rester sur les sentiers et respecter les fermetures
  • Donner de l’espace aux animaux sauvages. Ne pas s’approcher des caribous
  • Signaler toute observation de caribou

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