Foire aux questions

Parc national Banff

Fondé sur l’examen et les commentaires des Autochtones, des partenaires et du public, Parcs Canada a le plaisir de présenter le Rapport final sur le projet pilote de réintroduction du bison des plaines (2017-2022). Le rapport respecte les consignes du Plan de réintroduction du bison des plaines de 2015, résume les principales leçons tirées et sert de base pour comprendre la faisabilité de la gestion du bison du paysage. Pendant une période de consultations de 30 jours, du 9 novembre au 14 décembre 2022, l’Agence a obtenu les points de vue de la population canadienne sur l’avenir de la gestion du bison dans le parc national Banff. Les groupes autochtones, les intervenants et le public ont été invités à passer en revue l’ébauche du rapport et à transmettre leurs commentaires.

Le processus de mobilisation est maintenant terminé. Le rapport définitif a été publié, tout comme un résumé des consultations récentes. Parcs Canada a le privilège d’annoncer qu’à partir de maintenant, des bisons demeureront dans le paysage du parc national Banff et l’Agence étudie d’autres options de gestion du bison en élaborant un plan de gestion du bison. Les peuples autochtones et les autres intervenants seront tenus au courant de la situation et auront l’occasion de participer au processus.

Pourquoi ramener le bison au parc national Banff?

Pourquoi ramener le bison au parc national Banff?

Le bison sauvage a disparu de la région qui constitue aujourd’hui le parc national Banff avant sa création en 1885.

Il est important de rétablir le bison à Banff pour les raisons suivantes :

Avantages pour l’écologie et la conservation
Le bison est un brouteur important qui a autrefois façonné les vallées du parc national Banff d’aujourd’hui. Ce sont des « ingénieurs de l’écosystème », car ils ont transformé le paysage de manière avantageuse pour bon nombre de plantes et d’animaux.

Rétablissement de liens culturels
Le bison représentait un élément essentiel de la vie des peuples autochtones dans la région, et il joue encore un rôle important dans bien des cultures autochtones. Ramener le bison dans le paysage équivaut à rétablir des liens culturels et historiques. 

Invitation à la découverte
Le retour du bison offrira aux visiteurs et aux Canadiens l’occasion d’en apprendre davantage sur l’importance écologique et culturelle de cet animal emblématique.

À quoi ressemblera la réintroduction?

Conclusion du projet pilote (2022)

Prochaines étapes (2023 et par la suite)

  • Le projet pilote de réintroduction du bison a aidé les responsables du parc national Banff à comprendre comment nous pouvons garder le bison dans le paysage du parc. En nous fondant sur la rétroaction obtenue tout au long des cinq années du projet pilote et lors de la période de consultation récente, nous pouvons affirmer que la réintroduction du bison dans le parc national Banff suscite toujours l’appui général.
  • Parcs Canada a le privilège d’annoncer qu’à partir de maintenant, des bisons demeureront dans le paysage du parc national Banff et l’Agence étudie d’autres options de gestion du bison en élaborant un plan de gestion du bison.
En quoi consiste le Rapport sur le projet pilote de réintroduction du bison des plaines (2017-2022)?

Le Rapport résume ce que Parcs Canada a appris durant les cinq années du projet pilote, durant lesquelles le bison a été réintroduit et géré dans le parc national Banff. Le rapport résume les résultats du projet pilote et comprend les résultats de la réintroduction et de la surveillance subséquente.

Les commentaires et les questions reçus durant la période de consultation ont été pris en compte dans la version finale du Rapport sur le projet pilote de réintroduction du bison des plaines (2017-2022). Le rapport définitif a maintenant été publié, tout comme un résumé des consultations.

Quels étaient les buts du projet pilote? Ont-ils été atteints?

Les buts et objectifs du projet de réintroduction comprenaient le soutien de l’intégrité de l’écosystème, l’enrichissement de l’expérience du visiteur, la promotion des liens culturels et l’offre d’occasions d’apprentissage et d’intendance, dans le parc comme à distance. Dans l’ensemble, le projet pilote a permis la réalisation de ces buts et objectifs.

  • Les bisons sont demeurés en bonne santé et ont eu un taux de croissance sain. Peu d’animaux sont morts, et les bêtes semblent s’être rapidement adaptées à l’habitat de montagne. La plupart d’entre elles sont demeurées dans les limites du parc.
  • Aucune incidence négative n’a été observée sur d’autres espèces, et on n’a signalé aucune menace à la sécurité des gens ni aucun dommage aux biens.
  • L’établissement et le renforcement des liens se sont produits grâce à la participation d’un certain nombre de Nations autochtones et d’autres intervenants tout au long du projet pilote.
  • Divers programmes éducatifs ont permis d’enrichir l’expérience du visiteur et de faire connaître le programme.
Comment Parcs Canada évalue-t-il la réussite du projet pilote?

Dans le Plan de réintroduction du bison des plaines de 2015 de Parcs Canada, on trouvait huit (8) indicateurs clés, dont les résultats sont donnés dans le Rapport :

  1. Sécurité des visiteurs et impacts sur l’expérience offerte
  2. Relations avec les groupes autochtones et les autres intervenants
  3. Réaction aux programmes de mobilisation des citoyens et d’intendance
  4. Surveillance du domaine vital du bison et interventions
  5. Atténuation des effets du projet sur d’autres espèces
  6. Croissance de la population de bisons et objectifs démographiques
  7. Sensibilisation, éducation et appréciation du public
  8. Facteurs influant sur les déplacements du bison et le choix de l’habitat
Le public a-t-il suivi le déroulement du projet de réintroduction du bison dans le parc national Banff

Oui! Près de 120 millions de personnes ont regardé, lu ou écouté des histoires sur le projet dans les cinq dernières années. Le projet pilote de réintroduction du bison offre aux Canadiens de nombreuses occasions d’apprentissage et permet d’enrichir l’expérience du visiteur ainsi que de faire connaître les initiatives de restauration écologique dans les parcs nationaux.

La population de bisons est-elle maintenant viable et autosuffisante?

Oui et non. Les 16 animaux provenant du parc national Elk Island qui ont été transférés en 2017 se sont rapidement adaptés au milieu de montagne du parc national Banff, et le troupeau compte aujourd’hui quelque 80 bêtes, ce qui témoigne d’une bonne santé et d’une croissance saine. Cependant, il faut toujours prendre des mesures de gestion occasionnelles pour s’assurer que les bisons demeurent dans le secteur de réintroduction de 1 200 km2, notamment aménager de courts tronçons de clôtures de déviation sans danger pour la faune et, rarement, rassembler et recapturer des animaux rebelles.

Le projet pilote est maintenant terminé. Que se passera-t-il maintenant? Comment peut-on participer?

Parcs Canada a le privilège d’annoncer qu’à partir de maintenant, des bisons demeureront dans le paysage du parc national Banff et l’Agence étudie d’autres options de gestion du bison en élaborant un plan de gestion du bison. Les peuples autochtones et les autres intervenants seront tenus au courant de la situation et auront l’occasion de participer au processus de gestion du bison.

Où sont maintenant les bisons?

Où sont maintenant les bisons?

 

Je flotte à droite | Floating right
© Dan Rafla / Parcs Canada

 

Imaginez un réseau de vallées fluviales qui serpentent à travers des prés luxuriants. Des pentes herbeuses abruptes flamboient par contraste avec des montagnes aux sommets enneigés en toile de fond. Si vous écoutez les sons du crépuscule, vous pourriez entendre la beauté envoûtante du cri d’un wapiti ou du hurlement d’une meute de loups au loin.

Voilà en quelques mots à quoi ressemble la vallée de la Panther, cette région reculée des versants est du parc national Banff. C’est maintenant l’endroit où habitent le mouflon d’Amérique, le wapiti, l’ours, le loup… et le bison!

La harde de bisons est située dans un pâturage clôturé de la vallée de la Panther, située à une quarantaine de kilomètres au nord du mont Cascade. Les bisons y resteront jusqu’au printemps 2018, avant d’être relâchés dans une vaste zone de réintroduction de 1 200 km2

Où se trouve la zone de réintroduction?
Je flotte à droite | Floating right

Où se trouve la zone de réintroduction?

Dans le cadre du projet pilote, la harde errera dans une zone de réintroduction de 1 200 km2 sur les versants est du parc national Banff. Cette aire de nature sauvage située dans une région reculée abrite de larges vallées herbeuses dont le bison a besoin pour prospérer.

Les vallées des rivières Panther et Dormer forment la partie centrale de l’aire. La harde sera également en mesure d’explorer certaines parties des vallées des rivières Red Deer et Cascade au cours des premières années de la phase de mise en liberté complète.

De courtes sections de clôture perméables à la faune aux abords de la zone de réintroduction encourageront les bisons à demeurer dans la zone de réintroduction tout en laissant d’autres espèces sauvages circuler en toute sécurité.

Comment puis-je observer les bisons dans l’avant-pays?

Comment puis-je observer les bisons dans l’avant-pays?

Les bisons du parc national Banff se trouvent dans l’une des parties les plus reculées du parc, alors nous amenons les bisons à vous! Au cours du projet pilote, nous vous présenterons tout un éventail de programmes et d’activités pour que l’histoire du bison soit racontée aux Canadiens et aux visiteurs du monde entier.

Voici quelques moyens de découvrir l’histoire du bison à Banff :

Y a-t-il une incidence sur les utilisateurs de l’arrière-pays?

Y a t il une incidence sur les utilisateurs de l’arrière-pays?

Les utilisateurs de l’arrière-pays continueront de pouvoir accéder à la région à l’extérieur de la fermeture de zone et pourront observer les bisons à une distance de 25 m de la clôture entourant le pâturage. Le camping sauvage sera encore permis au delà de la zone visée par l’ordonnance de restriction des activités.

Puis-je voir les bisons?

Puis-je voir les bisons?

Les utilisateurs chevronnés de l’arrière pays qui désirent se rendre dans la vallée de la Panther doivent se préparer à une excursion en milieu reculé, sans véhicule motorisé. Le pâturage de mise en liberté progressive est situé dans l’une des zones d’arrière pays les plus éloignées dans le parc national Banff, soit à environ 40 km de la route la plus proche.

La randonnée de quatre jours, aller-retour, se fait sur des sentiers dépourvus de ponts pour traverser les ruisseaux ou les rivières et, selon le trajet choisi, qui ne sont pas bien balisés ou qui ont été lessivés par des inondations sur certains tronçons.

 
Que devrais-je savoir de plus avant de me rendre au pays des bisons?

Que devrais-je savoir de plus avant de me rendre au pays des bisons?

  • Les utilisateurs chevronnés de l’arrière-pays qui désirent se rendre dans la vallée de la Panther doivent se préparer à une excursion en milieu reculé, sans véhicule motorisé. Le pâturage de mise en liberté progressive est situé dans l’une des zones d’arrière pays les plus éloignées dans le parc national Banff, soit à environ 40 km de la route la plus proche.
  • Les visiteurs se déplaçant en arrière pays doivent acheter un permis d’accès à l’arrière pays, et payer les droits de camping dans l’arrière-pays (et les droits de pâturage pour les cavaliers) qui s’appliquent.
  • Réservez votre séjour en arrière pays dans l’un des centres d’accueil situés dans les parcs nationaux Banff, Jasper, Kootenay et Yoho.

Obtenir de l’information sur la sécurité dans l’arrière pays.

Comment les bisons sont-ils arrivés à Banff?

Comment les bisons sont-ils arrivés à Banff?

Visionnez des coulisses le déroulement du rapatriement du bison du parc national Elk Island au parc national Banff.

Comment les bisons vont ils façonner le paysage?

Comment les bisons vont-ils façonner le paysage?

Le bison est surnommé « ingénieur de l’écosystème » ou « espèce clé ». Cela signifie qu’il modifie le paysage d’une manière avantageuse pour bon nombre d’autres espèces de plantes et d’animaux. Par exemple :

  • La fourrure du bison sert de matériau isolant pour les nids d’oiseaux.
  • Les habitudes de broutage du bison créent un habitat dynamique pour les autres brouteurs comme le wapiti.
  • Plus grand mammifère terrestre de l’Amérique du Nord, le bison procure une riche source de nutriments aux charognards, aux ours et aux loups.

Nous allons surveiller dans quelle mesure le retour du bison exerce une influence sur le paysage tandis qu’il recommence à jouer son rôle d’espèce clé.

Comment les bisons se portent-ils?

Comment les bisons se portent-ils?

Les bisons récemment réintroduits se portent bien. Ils se trouvent dans les vallées de la Panther et de la Red Deer, bien à l’intérieur de la zone de réintroduction. Les bovidés passent la majeure partie de leur temps sur des pentes herbeuses et dans des prés. Leurs déplacements quotidiens sont plus courts en hiver qu’au printemps, en été et en automne. 

Combien y a-t-il de bisons à Banff?

Combien y a-t-il de bisons à Banff?

En janvier 2020, la harde comptait 35 bêtes : trois mâles adultes, les dix femelles qui faisaient partie de la harde réintroduite, dix jeunes de deux ans (nés dans le pâturage de mise en liberté progressive en 2017), dix bisonneaux d’un an (nés en 2018) et deux petits nés en 2019. Un troisième bisonneau (né en juin 2019) est mort de cause naturelle inconnue. Pour en savoir davantage, lisez le billet de février 2020 de notre blogue.

Qu’est-ce qui a causé la quasi-extinction du bison des prairies en Amérique du Nord?

Qu’est-ce qui a causé la quasi-extinction du bison des prairies en Amérique du Nord?

A bison skull lays in a grass field.
© Scott Munn / Parcs Canada

Pendant des millénaires, d’immenses hardes de bisons des prairies ont parcouru les plaines de l’Amérique du Nord. Certaines ont également erré dans la région qui constitue aujourd’hui le parc national Banff.

Les plaines grouillaient jadis de quelque 30 millions de bisons, mais l’espèce a néanmoins frôlé l’extinction en l’espace d’une vie humaine seulement. Beaucoup de facteurs ont mené à sa quasi disparition, mais la chasse excessive en a été la principale cause, laissant subsister moins de 1 000 bisons.

Heureusement, le bison a eu une seconde chance, en bonne partie grâce au leadership de Parcs Canada en matière de conservation.

Quel rôle Parcs Canada joue-t-il dans la conservation du bison?

Quel rôle Parcs Canada joue-t-il dans la conservation du bison?

La réintroduction du bison dans le parc national Banff représente un nouveau chapitre dans la grande histoire de conservation du bison par Parcs Canada.

Le parc national Banff (appelé à l’époque le parc des Montagnes Rocheuses) a protégé la première harde de bisons d’exposition en 1897 et, depuis, Parcs Canada est devenu un chef de file mondial en matière de conservation du bison.

En 1907, le gouvernement du Canada a acheté l’une des dernières hardes de bisons qui subsistaient – et aussi l’une des plus importantes – d’un éleveur du Montana. Les descendants de ces bisons ont constitué une harde de bisons reproducteurs dans le parc national Elk Island sur laquelle s’appuient les projets de rétablissement du bison menés ailleurs dans le monde.

Parcs Canada gère également les bisons sauvages en liberté du parc national de Prince Albert et du parc national Wood Buffalo, et protège plusieurs hardes d’exposition un peu partout au pays.

Quelle est la différence entre bison et buffle?

Bison ou buffle?

Cela dépend! En général, lorsque les Nord-Américains utilisent le terme « bison » ou « buffle », ils veulent habituellement parler du bison d’Amérique. Le terme « buffle » est un nom officieux, tandis que son nom scientifique est « bison ». Les anglophones utilisent souvent le mot « buffalo » pour désigner le bison, d’où la confusion possible.

Il existe deux véritables espèces de buffles : le buffle aquatique d’Asie et le buffle d’Afrique. Le bison d’Amérique est apparenté seulement de loin à ces espèces, mais plus étroitement au bison européen.

Parcs Canada tend à utiliser le terme « bison », mais les deux termes sont corrects. Beaucoup de nations autochtones désignent cet animal par le nom « buffle ». 

Comment faites-vous participer les peuples autochtones à la réintroduction?

Comment faites-vous participer les peuples autochtones à la réintroduction?

La culture autochtone et le bison sont unis par un lien étroit.

Pour honorer cette relation particulière, Parcs Canada s’est engagé à inviter les peuples autochtones à rétablir leurs liens avec le bison dans le cadre du projet de réintroduction. Parcs Canada a fait participer plusieurs collectivités autochtones aux différentes phases de la consultation, et la réintroduction restera un effort de collaboration et de coopération.

Aboriginal elders sit in a row wearing headdresses during a First Nation Ceremony.
© Johane Janelle / Parcs Canada

S’assurer que les bisons reçoivent les bénédictions appropriées avant de retourner dans le paysage de Banff était un aspect important du projet. Parcs Canada a tenu une cérémonie de bénédiction sur la rive du lac Minnewanka avec des signataires du traité du bison et a célébré une deuxième cérémonie au parc national Elk Island pour souligner le départ de la harde en direction du parc national Banff.

C’est le début de ce que nous espérons voir devenir une longue et fructueuse relation avec ces collectivités dans le contexte du retour du bison dans le paysage écologique – et culturel – du premier parc national du Canada.

Comment empêcherez-vous les bisons de quitter la zone de réintroduction?

Comment empêcherez-vous les bisons de quitter la zone de réintroduction?

Parcs Canada a adopté une approche exhaustive pour encourager les bisons à rester dans la zone de réintroduction. Cette approche repose sur les mesures suivantes :

Sélectionner une zone de réintroduction en grande partie encaissée naturellement par des pentes rocheuses escarpées;

  • Assurer une « mise en liberté progressive » en gardant la harde dans un pâturage clôturé pendant 16 mois pour permettre aux femelles de mettre bas à deux reprises et ainsi de s’enraciner dans leur nouveau territoire;
  • Installer de courtes sections (d’environ 7 km) de clôture en fil de fer perméable à la faune aux endroits les plus risqués pour dissuader les bisons de quitter la zone de réintroduction;
  • Réaliser des brûlages dirigés dans des prés pour créer de nouvelles parcelles d’habitat attrayantes pour les bisons;
  • Surveiller la harde en conservant des colliers GPS reliés à des satellites au cou d’au moins 10 % des bêtes;
  • Réagir rapidement aux signalements d’errance et recourir à des techniques de rassemblement, d’éloignement sans brutalité et d’appâtage pour les ramener dans la zone de réintroduction.
Quel genre de clôtures utiliserez-vous?
Je flotte à droite | Floating right

Quel genre de clôtures utiliserez-vous?

Les bisons cohabitent avec d’autres espèces sauvages, dont le mouflon d’Amérique, le wapiti ou l’ours.

Pour les dissuader de quitter la zone de réintroduction tout en permettant aux autres espèces de circuler librement, nous avons installé des clôtures perméables à la faune dans des goulots d’étranglement clés en bordure de la zone de réintroduction.

Pour déterminer le modèle de clôture idéal, nous avons réalisé des essais pendant un an à des endroits clés de la zone de réintroduction. À la lumière des conclusions tirées, nous avons choisi une clôture de fils de fer ajustable qui dépasse toutes les normes en vigueur ailleurs en Amérique du Nord pour ce qui est de la perméabilité à la faune.

Comment pouvez-vous être sûrs que les bisons réintroduits sont en santé?

Comment pouvez-vous être sûrs que les bisons réintroduits sont en santé?

On estime que le risque que les bisons introduisent des maladies dans le parc national Banff ou y soient exposés, comme la tuberculose bovine, la brucellose ou le charbon bactéridien, est faible ou négligeable.

En raison de l’incidence potentiellement néfaste de ces maladies, nous avons élaboré un plan de surveillance de la santé des bisons et d’intervention en cas de maladie, en collaboration avec la province de l’Alberta.

Voici les composantes clés du plan :

  • Seuls des bisons sains ont été mis en liberté dans le parc national Banff. Les animaux ont été choisis dans le parc national Elk Island, une région certifiée exempte de brucellose et de tuberculose depuis plus de 40 ans.
  • Exercer une surveillance étroite de la santé des membres de la harde et un suivi immédiat en cas de symptômes par un spécialiste de la santé de la faune.
  • Réduire au minimum l’interaction avec le bétail des environs en encourageant le bison à demeurer dans la zone de réintroduction.
  • Dans un scénario peu probable de maladie, agir rapidement pour prévenir les risques de transmission aux autres bisons ou à d’autres espèces. L’intervention peut comprendre de nouveaux tests de dépistage, une surveillance accrue, une mise en quarantaine et, au besoin, l’abattage des animaux de la harde.
Quel comportement faut-il adopter en présence de bisons en liberté?

Quel comportement faut-il adopter en présence de bisons en liberté?

Sachez qu’il est toujours possible de rencontrer un bison à l’intérieur ou à l’extérieur de la zone de réintroduction.

Si vous rencontrez un bison en liberté :

  • Restez à une distance sûre d’au moins 100 m si vous êtes à pied ou à cheval.
  • Servez-vous de jumelles ou d’un téléobjectif pour le voir de plus près.
  • Ne vous en approchez pas. Choisissez un autre parcours. Observez les mouvements de l’animal et donnez-lui de l’espace (100 m).
  • Si le bison s’approche de vous, gardez votre sang-froid et ne courez pas. Reculez lentement et placez-vous de manière à ce qu’un gros objet, par exemple un arbre, vous sépare de l’animal.
  • Méfiez-vous tout particulièrement des femelles accompagnées de bisonneaux (au printemps) et des mâles en rut (en juillet et en août).
  • Tenez votre chien en laisse et conservez-en la maîtrise en tout temps.
  • Obéissez aux mises en garde ainsi qu’aux ordonnances de fermeture et de restriction d’accès.

Si vous rencontrez un bison agressif, informez-en le Service de répartition de Banff en composant le 403-762-1470 dès que vous pouvez le faire sans danger.

Date de modification :