Rencontrez Christina Lawrence

Parc national de la Pointe-Pelée

Titre du poste

Christina Lawrence

Responsable de la gestion des ressources 

Quel a été votre parcours d’études ou de carrière?

Je voulais devenir garde forestière depuis que j’ai passé un mois à camper et à visiter les parcs nationaux avec ma famille, à l’âge de 13 ans. J’ai rencontré des gens qui travaillaient dans les parcs que nous avons visités et je me suis dit : « Je veux faire la même chose ». J’ai fait des études de sylviculture, puis je suis allée à l’université pour étudier les sciences naturelles et l’éducation. Avant de travailler à la Pointe-Pelée, j’ai travaillé pendant 11 ans pour Parcs Ontario, où j’ai mis en valeur le patrimoine naturel et culturel. J’ai également planté des arbres et mené des travaux de pollinisation des arbres.

Qu’est-ce qui vous a attirée à la Pointe-Pelée? Quand avez-vous commencé à travailler au parc national de la Pointe-Pelée?

Lorsque je vivais dans le nord-ouest de l’Ontario, je me rendais à la Pointe-Pelée chaque printemps pour camper et observer les oiseaux pendant leur migration printanière. Bien avant de travailler ici, je me souviens avoir regardé les affiches du centre d’accueil et avoir pensé « Je veux travailler ici! » C’est un peu par hasard que j’y ai déménagé lorsque mon mari a commencé un nouveau travail dans la région. Pour nos premières vacances dans la région, nous avons pris une photo de nous devant le panneau classique de la Pointe-Pelée à l’entrée du parc, pour nos cartes de voeux. Au début, je dirais que même si la nature sauvage du nord me manque, la Pointe-Pelée est ce qu’il y a de mieux pour s’installer dans le sud de l’Ontario! Maintenant, le parc est non seulement mon domicile, mais aussi mon lieu de travail (j’ai commencé en 2013). Ce qui est génial à la Pointe-Pelée, c’est que, en raison de sa situation méridionale, la saison des travaux sur le terrain est beaucoup plus longue que dans les autres parcs du pays, ce qui allonge le temps pendant lequel nous pouvons effectuer des travaux à l’extérieur, ce que j’adore faire.

Que faites-vous pour Parcs Canada?

Je travaille dans le département de la conservation des ressources, dont j’ignorais l’existence avant de commencer à travailler ici. Je fais beaucoup de surveillance écologique dans le parc, je fais des relevés sur la santé des plantes et des animaux qui y vivent. C’est grâce à ces relevés que nous pouvons suivre l’évolution des populations animales et végétales au fil du temps pour connaître leur état de santé. J’ai participé au suivi des relevés sur les oiseaux nicheurs dans le parc. C’est plutôt cool de dire « Je vais observer les oiseaux au travail, et c’est mon travail! » Les relevés consistent à identifier les oiseaux par le son/chant et à noter toutes les espèces qu’on entend. Je travaille aussi beaucoup à la surveillance et au soin des arbres des espèces en péril.

Récemment, j’ai participé à un projet de pollinisation contrôlée des mûriers rouges, qui a conduit à la propagation de semis d’arbres, à des tests génétiques sur des échantillons de feuilles et à l’amélioration de l’habitat par l’élimination des espèces envahissantes, et enfin à la plantation de ces semis d’arbres rares dans le parc. Je participe également à d’autres travaux intéressants dans le parc, comme les brûlages dirigés, les travaux de terrain sur l’île Middle, l’élimination des espèces envahissantes en canoë dans le marais, la restauration de la savane et la protection des bébés tortues.

Que diriez-vous à une jeune fille au sujet d’une carrière dans la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM)?

Curieusement, la biologie n’était même pas ma matière préférée au lycée. Il ne faut donc pas restreindre son choix de carrière en fonction de la matière qu’on maîtrise le mieux, mais plutôt essayer de choisir les sujets qui pourraient représenter un défi. « Une tâche dans laquelle vous excellez » ne vient pas toute seule : il faut passer beaucoup de temps à pratiquer cette compétence. L’éducation est importante, mais l’expérience professionnelle l’est tout autant. Il faut trouver un bon équilibre entre les deux. Essayez différents types d’emplois dans le domaine que vous avez choisi. L’école ne peut pas vous exposer à tout. Sortez dans le monde et essayez différents métiers et vivez tout. Internet nous a permis de découvrir des expériences professionnelles et éducatives que nous n’aurions peut-être pas connues dans le passé. N’ayez pas peur de prendre des risques, qu’il s’agisse de changer de métier, d’essayer quelque chose que vous n’aimez pas ou de vous lancer seule. La détermination, le travail acharné et la persévérance vous aideront à atteindre vos objectifs.

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