Titre du poste
Chef d’équipe écologiste intérimaire
Quel a été votre parcours d’études ou de carrière?
J’ai obtenu mon baccalauréat ès sciences en comportement, cognition et neuroscience à l’Université de Windsor. Au départ, je pensais devenir médecin, mais je suis tombée amoureuse de l’écologie au cours de ma deuxième année, et j’ai heureusement bénéficié de la flexibilité de mon programme pour axer le reste de mes études sur l’écologie et la conservation. Après avoir obtenu mon diplôme de premier cycle, j’ai immédiatement entamé une maîtrise ès sciences à l’Université Trent, où j’ai étudié la génétique de la grue du Canada. À partir de là, j’ai eu l’occasion de voyager partout au Canada pour faire ce que j’aimais le plus – principalement suivre les oiseaux tout en travaillant pour la recherche, le secteur privé et différents ordres de gouvernement.
Qu’est-ce qui vous a attirée à la Pointe-Pelée? Quand avez-vous commencé à travailler au parc national de la Pointe-Pelée?
La Pointe-Pelée est très proche de chez moi et a toujours été un endroit spécial pour moi. J’ai grandi en faisant des excursions ici avec ma famille, l’école et les guides. Après avoir voyagé dans tout le Canada pour mon travail, je savais que je voulais pouvoir rentrer chez moi tout en continuant à faire le travail que j’aime. J’ai donc sauté sur l’occasion de commencer à travailler à Pelée en 2022.
Que faites-vous pour Parcs Canada?
Je travaille actuellement en tant qu’écologiste du parc de la Pointe-Pelée. Mon travail principal consiste à diriger nos programmes de surveillance et de restauration dans le parc. Nous effectuons de nombreux types de surveillance dans le parc pour les espèces en péril, comme le figuier de Barbarie de l’Est et le scinque pentaligne, la surveillance des oiseaux, la surveillance des espèces envahissantes, la surveillance des arbres et des arbustes, etc. Tous ces programmes génèrent de nombreuses données que j’analyse pour déterminer la santé de nos écosystèmes. J’utilise ces renseignements pour évaluer l’efficacité de nos programmes de restauration et prendre des décisions sur les futurs projets et programmes de surveillance. Je travaille également avec des partenaires externes et des chercheurs pour en savoir plus sur le parc, ses habitats et sa faune. Chaque jour est différent et apporte son lot de défis et de réussites!
Que diriez-vous à une jeune fille au sujet d’une carrière dans la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM)?
Pour reprendre les mots de la célèbre Mlle Bille-en-Tête : « prenez des risques, faites des erreurs, mettez-vous dans le pétrin! ». Relevez les défis qui se présentent à vous. Être une bonne scientifique ne signifie pas être la personne la plus intelligente du groupe ou connaître toutes les réponses immédiatement; cela signifie être prête à persévérer, à apprendre de nouvelles choses et à acquérir une variété d’expériences. N’ayez pas peur de faire des erreurs; elles constituent une part importante de l’apprentissage de nouvelles choses. La science n’est pas un travail prestigieux; elle exige de la persévérance et de la passion. Dans le domaine de la conservation, cela signifie parfois travailler physiquement pendant de longues journées, chaudes et moites, ou tomber dans les marais et se couvrir de boue. Ce n’est pas tous les jours facile, mais au bout du compte, poursuivre une carrière que vous aimez en vaut la peine.