Rencontrez Sarah Rupert

Parc national de la Pointe-Pelée

Sarah Rupert

Titre du poste

Responsable de la promotion 

Quel a été votre parcours d’études ou de carrière?

J’ai obtenu mon baccalauréat en études environnementales, environnement et ressources, avec une spécialisation en gestion des zones naturelles, à l’Université de Waterloo en 1993. Pendant mon séjour à Waterloo, j’ai pu concentrer mes études dans des domaines clés, notamment en anthropologie culturelle. J’ai terminé deux programmes de mémoire en 3e et en 4e années, l’un sur la gestion des cerfs dans le sud-ouest de l’Ontario et l’autre sur une analyse comparative des méthodes de relevés d’oiseaux nicheurs. Après l’université, j’ai travaillé pour diverses organisations, en effectuant des analyses de relevés sur les oiseaux et en compilant des plans de gestion. À titre de bénévole pour la Lambton Wildlife Incorporated, j’ai rédigé plusieurs plans de gestion et j’ai participé à la mise en place du programme des jeunes naturalistes. Je suis aussi une membre fondatrice du Sarnia Urban Wildlife Committee, qui a joué un rôle clé dans la protection de la réserve de la prairie de Dennis Rupert en tant que zone d’espèces protégées.

Je suis arrivée au parc en septembre 1999, lorsque j’ai commencé mon premier travail d’interprète pour le parc national de la Pointe-Pelée et le lieu historique national de Fort Malden. J’ai eu une série de contrats et j’ai occupé différents postes, notamment celui d’interprète du parc, de préposée aux barrières et de spécialiste des publications, jusqu’à ce que je décroche mon premier poste permanent de coordinatrice de l’interprétation et que je passe finalement à mon rôle actuel d’agente de promotion du parc. Pendant mon séjour à la Pointe-Pelée, j’ai pu partager mon expertise sur les oiseaux en fournissant des conseils et des orientations à l’équipe de conservation des ressources et aux gestionnaires du parc. J’ai pu travailler sur les évaluations des espèces en péril, contribuer aux plans d’action multiespèces, ainsi que gérer les registres des oiseaux et la liste des espèces d’oiseaux pour le parc. J’aime travailler au sein d’équipes multifonctionnelles et faire le lien entre la conservation des ressources et l’expérience du visiteur.

Qu’est-ce qui vous a attirée à la Pointe-Pelée?

La Pointe-Pelée est la raison pour laquelle je travaille pour Parcs Canada. Ce parc a été une grande partie de ma vie, dès ma naissance. En effet, mes parents étaient tous deux naturalistes et mon père était l’un des meilleurs ornithologues de l’Ontario. Comme il est né et a passé une partie de sa jeunesse à Leamington, la Pointe-Pelée était naturellement l’un de ses endroits préférés pour observer les oiseaux. Il a travaillé plusieurs années dans les années 1960 en tant que maître-bagueur pour le parc et nous y avons passé beaucoup de temps pendant mon enfance. Mon premier voyage pour la migration de printemps a eu lieu quand j’avais deux mois et demi et nous avons passé au moins une semaine ici en mai chaque année pendant toute ma jeunesse et ma vie adulte.

Que faites-vous pour Parcs Canada?

Je suis actuellement l’agente de promotion du parc national de la Pointe-Pelée et l’experte en oiseaux et archiviste non officielle du parc.

Que diriez-vous à une jeune fille au sujet d’une carrière dans la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM)?

Mon conseil à toutes les jeunes filles est de ne pas se décourager! Je sais ce que c’est que d’être un enfant bizarre. Les filles intelligentes, qui aiment la nature et les sciences n’étaient certainement pas la norme ou particulièrement populaires quand j’étais jeune – mais je n’étais pas prête à abandonner ma passion juste pour m’intégrer. Ce que j’ai appris, c’est qu’on peut aimer les sciences, les mathématiques et la nature tout en s’intéressant à autre chose. Faites ce que vous aimez et ne laissez pas les autres vous en détourner – car ce seront eux, dans vingt ans, qui vous envieront votre carrière cool et votre passion pour votre travail.

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