Rencontrez Tarra Degazio
Parc national de la Pointe-Pelée
Titre du poste
Agente de la gestion des ressources
Quel a été votre parcours d’études ou de carrière?
Mon premier choix de carrière après l’école secondaire était de devenir animatrice, et j’ai donc suivi le cours de dessin d’animation classique 2D/3D à Collège Boréal. J’ai changé de voie après avoir terminé ce cours et j’ai suivi un certificat en enseignement de l’anglais langue seconde (TESL), grâce auquel j’ai enseigné l’anglais en Chine pendant un an. Pendant mon séjour, j’ai redécouvert ma passion pour l’environnement et, à mon retour, j’ai postulé à l’Université Laurentienne en écologie aquatique et terrestre et j’ai obtenu un baccalauréat ès sciences (avec mention).
Qu’est-ce qui vous a attirée à la Pointe-Pelée? Quand avez-vous commencé à travailler au parc national de la Pointe-Pelée?
Alors que je terminais mon baccalauréat en sciences, j’ai commencé à postuler pour divers postes au Canada liés à l’écologie et à la faune. J’ai décidé de postuler au parc national de la Pointe-Pelée, car le site Web mentionnait de nombreux projets de gestion active intéressants qui proposaient un large éventail d’expériences d’apprentissage. J’ai ensuite commencé à travailler au parc national de la Pointe-Pelée en juillet 2013.
Que faites-vous pour Parcs Canada?
Actuellement, je fais partie d’une excellente équipe qui travaille sur le projet de restauration des marais du parc, centré sur la gestion de la végétation envahissante. Cela comprend la rédaction d’une étude d’impact pour toutes les ressources naturelles ou culturelles qui pourraient être touchées par les activités du projet, la collecte de données dans les zones à gérer et la collaboration avec les chercheurs menant des travaux liés aux zones humides.
Avant ce projet, j’ai participé à la mise en place de la surveillance de l’intégrité écologique dans le parc. Cela comprend la surveillance, la saisie de données, l’analyse et l’établissement de rapports sur un certain nombre de ressources naturelles du parc qui sont considérées comme de bons indicateurs de la santé de l’écosystème. Parmi les exemples de ces ressources naturelles, citons les arbres et les semis forestiers, les petits polatouches, les figues de Barbarie et la qualité de l’eau.
De plus, j’ai eu la chance de participer à de nombreux projets, notamment la gestion active des espèces surabondantes, la surveillance supplémentaire/gestion active des espèces en péril (p. ex. : couleuvre fauve de l’Est, carmantine d’Amérique, espèces de tortues, natice rayée de l’Est), et plus encore!
Que diriez-vous à une jeune fille au sujet d’une carrière dans la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM)?
J’avais des difficultés en mathématiques, ce qui m’a amené à croire que je ne pouvais pas travailler dans le domaine des sciences. À l’université, je me suis vraiment prise en main et j’ai cherché de l’aide quand j’étais en difficulté, ce qui m’a aidée à réaliser mes rêves, voire bien plus!
Si vous souhaitez travailler dans un certain domaine, mais que vous sentez que vos limites vous empêchent de le faire, sachez qu’il existe des ressources pour vous aider à vous améliorer et à vous en sortir une fois que vous vous engagez.
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