L'industrie du blé et de la farine au canal de Lachine
Lieu historique national du Canal-de-Lachine
À compter des années 1850, l’industrie des céréales et de la farine marque le paysage du canal de Lachine. Si les minoteries ponctuent celui-ci depuis les écluses de Côte-Saint-Paul à celles de Montréal, c’est le long des berges du bief no 2, qu’on trouve à la fois des entreprises dédiées à l’entreposage du blé et de la farine et d’autres réduisant le blé en farine.
Surnommé le terminus de Montréal, ce secteur du canal de Lachine contribue durant la décennie 1920, à ce que la métropole industrielle du pays soit le plus grand port céréalier d’Amérique du Nord. Avec la fermeture au cours des années 1930 de la Montreal Warehousing, puis en 1994 du Silo no 5, les activités strictement dévolues à l’entreposage et au transbordement cessent totalement au terminus de Montréal.
Quant aux minoteries, les aléas propres à cette industrie (concentration, restructuration, faillite, etc.) feront que seules les minoteries ADM (Farine Fives Roses) et P&H Milling Group sont toujours actives en 2022 pour l’une le long du bief no 2 et pour l’autre près du bassin Wellington. À celles-ci, il faut ajouter la minoterie Ardent Mills (Robin Hood) qui est située en amont des écluses Saint-Gabriel.
Carte interactive : Le blé et la farine au canal de Lachine
En collaboration avec le Laboratoire d’histoire et de Patrimoine de Montréal de l’UQAM, Parcs Canada a fait un inventaire des bâtiments reliés au secteur du blé et de la farine, entre 1880 et 1964, des écluses de Montréal (Vieux-Port) à celles de Saint-Gabriel.
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