Rapport sur les résultats ministériels de Parcs Canada pour l’exercice financier 2023 à 2024
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- Message du ministre
- Message du président et directeur général
- Résultats : Nos réalisations
- Dépenses et ressources humaines
- Renseignements ministériels
- Tableaux de renseignements supplémentaires
- Dépenses fiscales fédérales
- Définitions
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© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le président et directeur général de Parcs Canada, 2024.
Message du ministre
En ma qualité de ministre responsable de Parcs Canada, j’ai l’honneur de présenter le Rapport sur les résultats ministériels de l’organisme pour l’exercice financier 2023 à 2024. Au cours de la dernière année, Parcs Canada a franchi plusieurs étapes clés dans ses travaux visant à protéger et à mettre en valeur des lieux naturels et culturels importants à l’échelle nationale.
En collaboration avec les partenaires autochtones, les intervenants et d’autres ordres de gouvernement, Parcs Canada continue d’œuvrer à la création de nouveaux parcs nationaux et de nouvelles aires marines nationales de conservation, efforts essentiels au respect de l’engagement du Canada de conserver 30 % de ses terres et de ses eaux d’ici 2030. La création d’une aire protégée est un processus complexe comportant plusieurs étapes, et Parcs Canada suit ces étapes en collaboration avec des partenaires clés dans les lieux proposés de tout le pays. Durant l’exercice 2023 à 2024, les négociations se sont poursuivies en vue de la création de deux réserves de parc national, dans le sud de l’Okanagan et de Similkameen, en Colombie-Britannique, et à Pituamkek, à l’Île-du-Prince-Édouard.
Cette année, les changements climatiques ont eu des répercussions sans précédent sur les collectivités de tout le pays. Les travaux menés par Parcs Canada jouent un rôle crucial dans la préservation et le rétablissement de l’intégrité écologique des parcs nationaux, la durabilité écologique des aires marines nationales de conservation et le rétablissement des espèces en péril. Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a investi 23 millions de dollars dans 56 projets de conservation visant à améliorer l’intégrité écologique de 28 aires protégées qu’il administre. De plus, le Programme national des corridors écologiques continue d’aider à relier les aires protégées et de conservation afin de contribuer à freiner la perte de biodiversité et même à renverser la vapeur, et d’aider les espèces à mieux s’adapter aux changements climatiques. Durant 2023 à 2024, le Programme des corridors écologiques de Parcs Canada a appuyé trois nouveaux projets de corridors, dont deux sont dirigés par des Autochtones, ce qui a porté à 15,8 millions de dollars le montant total investi dans des projets sur le terrain depuis le lancement du Programme en 2022. De tels investissements permettent à l’organisme, en collaboration avec les partenaires autochtones, les intervenants et d’autres ordres de gouvernement, de continuer à préserver et à rétablir l’intégrité écologique des parcs nationaux et des aires protégées, tout en offrant aux Canadiennes et aux Canadiens la possibilité de découvrir des endroits majestueux et d’en profiter.
Par l’intermédiaire de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, le Gouvernement du Canada et Parcs Canada aident la population canadienne à tisser des liens avec son histoire commune. En tant que ministre, j’ai le privilège d’approuver les nouvelles désignations historiques nationales qui commémorent l’histoire commune du Canada. Chaque désignation faite en vertu du Programme national de commémoration historique ajoute à la richesse des récits qui composent notre passé et, collectivement, elles contribuent à notre compréhension de l’histoire du Canada. Ces récits doivent absolument être racontés à partir de points de vue aussi diversifiés que le sont les gens de ce pays.
Le gouvernement du Canada croit résolument en la réconciliation avec les Autochtones et tient à renouveler ses relations avec eux dans un climat fondé sur la reconnaissance de leurs droits, le respect, la collaboration et le partenariat. La publication du Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, le 21 juin 2023, a été suivie par le lancement de travaux à l’échelle du gouvernement en vue de mettre en œuvre la Loi par l’adoption de textes de loi dans tous les ministères. Parcs Canada s’est engagé à prendre cinq mesures du Plan d’action visant à reconnaître et faire appliquer les droits et les responsabilités des peuples autochtones dans l’intendance des terres, des eaux et des glaces de toutes les aires protégées qu’il administre. Les cultures et les identités des Autochtones sont enracinées dans leurs territoires, et le respect des liens qui les unissent à ces endroits est un élément important des mesures de réconciliation et des résultats obtenus dans ce domaine.
Dans le cadre de son engagement à promouvoir l’intendance autochtone, le gouvernement du Canada a investi cette année plus de trois millions de dollars dans des mesures d’adaptation aux changements climatiques et de conservation dirigées par les Inuit du Nunatsiavut, à Terre-Neuve-et-Labrador. Il finance notamment le programme d’accès des gardiens de Parcs Canada, qui offre aux bénéficiaires inuits du Nunatsiavut l’occasion de passer du temps dans le parc national des Monts-Torngat, de séjourner au camp de base et à la station de recherche des monts Torngat, et de tisser des liens avec le territoire et les gens. Grâce à cette contribution, Parcs Canada soutient la vision du gouvernement du Nunatsiavut, soit faire en sorte que le parc national des Monts Torngat demeure une patrie inuite vivante et dynamique, aujourd’hui comme dans l’avenir.
Enfin, cette année, Parcs Canada a annoncé que les militaires et les anciens combattants des Forces armées canadiennes, ainsi que les membres de leurs familles, n’auraient plus à payer de droits d’entrée dans les lieux qu’il administre. Grâce à cette initiative, les militaires et les anciens combattants peuvent plus facilement faire des activités de plein air, évacuer leur stress et tisser des liens avec leurs proches dans des endroits emblématiques du Canada.
Ces importantes réalisations de la dernière année ne sont que quelques-unes parmi bien d’autres. Je vous encourage à poursuivre votre lecture pour en apprendre davantage sur le rôle que joue Parcs Canada dans la protection de lieux patrimoniaux culturels et naturels importants à l’échelle nationale, et dans la communication des récits sur ces destinations incroyables de tout le Canada.
Message du président et directeur général
Je suis fier de présenter le Rapport sur les résultats ministériels de Parcs Canada pour l’exercice financier 2023 à 2024, qui traite des nombreuses réalisations de l’équipe Parcs Canada tout au long de cette période.
Notre organisme a le privilège d’exercer le rôle d’intendant de trésors culturels et naturels exceptionnels qui témoignent de la richesse et de la diversité de notre pays. Je suis grandement inspiré par le dévouement, l’enthousiasme et le professionnalisme dont font preuve les membres de l’équipe dans tout le pays lorsqu’ils s’efforcent de communiquer aux visiteurs les récits de ces endroits spéciaux. L’ensemble des projets, partenariats et politiques de Parcs Canada reposent sur des membres de l’équipe qui donnent inlassablement le meilleur d’eux-mêmes dans chacune de leurs tâches.
En collaboration avec des partenaires, nous avons poursuivi les évaluations de faisabilité pour une diversité de parcs nationaux, de réserves de parc national et d’aires marines nationales de conservation proposés, et d’autres sites qui pourraient faire l’objet d’une proposition ont été repérés cette année. Parcs Canada a également poursuivi ses travaux visant à désigner jusqu’à six parcs urbains nationaux d’ici 2025, en plus de participer activement aux discussions relatives à sept sites candidats où de tels parcs pourraient être créés. Nous avons aussi poursuivi nos travaux avec des partenaires en vue d’aménager des corridors écologiques qui relieront les aires protégées et les secteurs d’habitat essentiel.
Parcs Canada, chef de file reconnu dans le domaine de la conservation, joue un rôle crucial dans les travaux visant à mettre fin à la perte de biodiversité (et même à renverser la tendance) et dans la lutte contre les changements climatiques. Comme dans les dernières années, au cours de l’été 2023, des feux de forêt d’une ampleur jamais vue ont dévasté des secteurs de tout le pays. Des conditions météorologiques exceptionnelles, allant de sécheresses sans précédent dans l’Ouest jusqu’à des pluies records et des inondations dans l’Est, ont obligé les Canadiennes et les Canadiens à prendre conscience de la réalité des changements climatiques. Notre réseau d’aires protégées joue un rôle très important puisqu’il aide à atténuer les incidences des changements climatiques par la protection d’écosystèmes sains et résilients, la remise en état d’écosystèmes perturbés et la contribution au rétablissement d’espèces en péril. En réaction à l’ouragan Fiona, 54,6 millions de dollars combinés ont été investis dans les efforts de remise en état du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard et des lieux administrés par Parcs Canada au Cap-Breton. Ces sommes ont aidé à réparer l’infrastructure dans les secteurs où elle avait été endommagée par la tempête et favorisé le rétablissement de communautés qui dépendent du tourisme.
Alors que les feux de forêt continuent de menacer les écosystèmes et les ressources culturelles, Parcs Canada s’engage à soutenir la gestion de ces feux à l’échelle du pays et a annoncé la mise à niveau du Dépôt national de matériel d’incendie. Une nouvelle installation construite dans le parc national Banff servira de lieu central d’entreposage et renflouera les réserves d’équipement pour tout le pays. Ces travaux sont en cours et, en collaboration avec les peuples autochtones et des universitaires, Parcs Canada continue également de mener, dans les aires protégées, d’importantes recherches qui nous aideront à mieux comprendre les effets actuels et futurs des changements climatiques.
Afin de garantir une gestion des ressources culturelles et naturelles qui respecte, reflète et honore le savoir autochtone, Parcs Canada examine et revoit les normes, les directives et les outils existants. Pendant l’exercice 2023 à 2024, nous avons lancé le premier cercle d’intendance autochtone, centré sur l’élaboration conjointe et la mise en œuvre (assorties de consultations) d’une politique d’intendance autochtone respectueuse des modes de savoir autochtones de même que sur le leadership des Autochtones dans l’intendance des terres, des eaux et des glaces. Parcs Canada s’engage à reconnaître et à honorer les histoires, les cultures et les contributions contemporaines des Autochtones de même que les relations et responsabilités particulières qui les unissent à leurs terres, à leurs eaux et à leurs glaces ancestrales.
Un des plus grands privilèges de Parcs Canada consiste à raconter les récits des joyaux de notre patrimoine qu’il administre. En tant que pierres angulaires de l’industrie canadienne du tourisme, les lieux gérés par l’organisme offrent aux visiteurs des expériences authentiques de grande qualité d’un océan à l’autre. Cette année, Parcs Canada a accueilli 23,7 millions de visiteurs venus de plus de 100 pays, soit 1,2 million de plus que l’année précédente. Nous avons également joint virtuellement d’innombrables personnes grâce à des plateformes numériques et à des initiatives comme la série de vidéos Parcs en coulisse, qui traite d’initiatives scientifiques fascinantes, ainsi que la baladoémission ReTrouver, dans laquelle il est question d’histoire et d’archéologie.
Je suis honoré de diriger une équipe aussi remarquable, et impatient de poursuivre le travail important résumé dans le présent rapport. Grâce à des collaborations constantes avec les communautés autochtones, les partenaires et les intervenants, Parcs Canada veillera à ce que les lieux historiques nationaux, les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation soient protégés de manière à ce que les générations d’aujourd’hui et de demain puissent les découvrir, s’informer à leur sujet et tisser des liens avec eux.
Résultats : Nos réalisations
Responsabilité essentielle et services internes
- Responsabilité essentielle : Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada
- Services internes
Responsabilité essentielle : Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada
Description
Parcs Canada crée des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation; désigne des lieux, des personnages et des événements d’importance historique nationale; protège et préserve le patrimoine naturel et culturel en se laissant guider par la science et le savoir autochtone; offre des possibilités d’explorer le patrimoine naturel et culturel du Canada, d’en faire l’expérience et d’en profiter pleinement; et assume ces responsabilités en collaborant avec le public, d’autres ministères fédéraux, les provinces, les territoires, les Autochtones et d’autres intervenants.
Progrès à l’égard des résultats
Cette section présente les mesures prises par Parcs Canada pour atteindre les résultats et les cibles relativement à la responsabilité Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada. Les renseignements sont présentés par résultat ministériel.
Tableaux 1 à 3 : Cibles et résultats relativement à la responsabilité Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada
Les tableaux 1 à 3 fournissent un résumé des cibles et des résultats réels pour chaque indicateur associé aux résultats liés à la responsabilité Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada.
Indicateurs de résultat ministériel |
Cibles |
Dates d’atteinte des cibles |
Résultats réels |
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Pourcentage de régions terrestres représentées dans le réseau de parcs nationaux | Au moins 82 % | Mars 2025 |
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Pourcentage de régions marines représentées dans le réseau d’aires marines nationales de conservation | Au moins 31 % | Mars 2025 |
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Pourcentage d’écosystèmes des parcs nationaux dont l’intégrité écologique est préservée ou améliorée | Au moins 92 % | Décembre 2025 |
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Nombre de lieux patrimoniaux naturels gérés en coopération avec des peuples autochtones | Au moins 27 | Mars 2024 |
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Indicateurs de résultat ministériel |
Cibles |
Dates d’atteinte des cibles |
Résultats réels |
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Nombre de lieux, de personnes et d’événements dont l’importance nationale est officiellement reconnue | Au moins 3 940 | Mars 2024 |
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Pourcentage de la collection historique et archéologique, des paysages culturels et des sites archéologiques sous la garde de Parcs Canada qui sont sauvegardés | Au moins 90 % | Mars 2026 |
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Nombre de lieux patrimoniaux culturels gérés en coopération avec les peuples autochtones | Au moins 6 | Mars 2024 |
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Pourcentage d’ouvrages patrimoniaux dans un état bon ou passable | Au moins 62 % | Mars 2025 |
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Indicateurs de résultat ministériel |
Cibles |
Dates d’atteinte des cibles |
Résultats réels |
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Nombre de visiteurs qui font l’expérience des lieux de Parcs Canada | Au moins 23,7 millions | Mars 2024 |
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Pourcentage de citoyens qui appuient la protection et la mise en valeur des lieux patrimoniaux de Parcs Canada | Au moins 78 % | Mars 2024 |
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Nombre de lieux patrimoniaux dont les terres et les eaux sont utilisées par les peuples autochtones conformément à leurs pratiques traditionnelles et modernes | Entre 32 et 42 | Mars 2025 |
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Pourcentage des biens contemporains dans un état bon ou passable | Au moins 79 % | Mars 2025 |
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Des renseignements supplémentaires sur les résultats détaillés et l’information sur le rendement pour le répertoire des programmes de Parcs Canada figurent dans l’InfoBase du GC.
Renseignements sur les résultats
La section suivante décrit les résultats obtenus pendant l’exercice 2023 à 2024 relativement à la responsabilité Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada, par comparaison aux résultats prévus dans le Plan ministériel de Parcs Canada pour l’exercice.
Résultat ministériel 1 : Le patrimoine naturel du Canada est protégé dans l’intérêt des générations présentes et futures
Indicateurs |
Cibles |
Dates d’atteinte des cibles |
Résultats réels 2023-2024 |
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Pourcentage de régions terrestres représentées dans le réseau de parcs nationaux | Au moins 82 % | Mars 2025 | 79 % |
Pourcentage de régions marines représentées dans le réseau d’aires marines nationales de conservation | Au moins 31 % | Mars 2025 | 21 % |
Le réseau de parcs nationaux et d’aires marines nationales de conservation du Canada joue un rôle important puisqu’il aide à freiner la perte de biodiversité et même à renverser la tendance à cet égard ainsi qu’à lutter contre les effets des changements climatiques en protégeant les écosystèmes sains, ce qui contribue également au rétablissement des espèces en péril.
La création d’un parc national ou d’une aire marine nationale de conservation soutient par ailleurs l’engagement pris par Parcs Canada d’honorer l’intendance des terres, des eaux et des glaces par les Autochtones. Cet engagement est réalisé en misant sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat. La création d’une nouvelle aire protégée représente une belle occasion de renforcer les relations avec les communautés autochtones en se fondant sur les principes de l’intendance partagée, de la gestion conjointe et de la mise en œuvre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, en collaboration avec les partenaires autochtones et d’autres ordres de gouvernement, Parcs Canada a poursuivi ses efforts visant à créer de nouveaux parcs nationaux et de nouvelles aires marines nationales de conservation. Ces travaux aident également le Canada à respecter son engagement de protéger 25 % de ses zones terrestres, marines et côtières d’ici 2025, et 30 %, d’ici 2030. Parallèlement, Parcs Canada a mis à jour sa feuille de route pour la création d’aires protégées d’ici 2030, plan qui appuie la réalisation des cibles terrestres et marines.
Agrandir les aires protégées du Canada
Le lieu historique national du Canal-Rideau, voie navigable du XIXe siècle s’étendant sur 202 km entre Kingston et Ottawa, est également un site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Il a été désigné comme « autre mesure de conservation efficace par zone (AMCEZ) » puisque sa structure de gouvernance et la protection du patrimoine naturel et de la biodiversité qu’il offre respectent les normes pour les terres conservées établies par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
Bien qu’elles se distinguent des aires naturelles protégées traditionnelles, les AMCEZ sont gérées de façon à produire des résultats positifs et durables à long terme sur le plan de la conservation de la biodiversité, y compris les fonctions et services écosystémiques et, le cas échéant, les valeurs culturelles, spirituelles et socioéconomiques, et d’autres valeurs locales importantes.
En tant qu’AMCEZ désignée, le lieu historique national du Canal-Rideau contribue à l’engagement du Canada de conserver 30 % des terres du pays d’ici 2030. Le lieu historique national du Canal-Rideau est maintenant inclus dans le calcul de la superficie conservée dans la Base de données canadienne sur les aires protégées et de conservation.
Création de nouveaux parcs nationaux
Les parcs nationaux et les réserves de parc national du Canada sont créés et gérés de manière à protéger des exemples représentatifs de régions terrestres du pays. D’après le Plan du réseau des parcs nationaux, le Canada est divisé en 39 régions terrestres distinctes dont l’environnement naturel est représentatif du patrimoine naturel du pays. La création et la gestion de parcs nationaux, en collaboration avec les partenaires autochtones, contribuent également à relier de vastes paysages pour soutenir la santé des écosystèmes.
En date de mars 2024, 31 des 39 régions naturelles (79 %) étaient représentées au sein des 47 parcs nationaux et réserves de parc national. De concert avec les deux aires marines nationales de conservation, ces aires protégées contribuent à hauteur de 3,5 % à l’engagement du Canada de protéger au moins 30 % des zones terrestres et des eaux intérieures du pays d’ici 2030. Il s’agit de la contribution la plus importante faite par une province, un territoire ou un organisme fédéral en vue de l’atteinte de ces cibles.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, les négociations se sont poursuivies en vue de la création de deux nouvelles réserves de parc national, une en Colombie-Britannique et une à l’Île-du-Prince-Édouard. Un accord de principe pour la création d’une réserve de parc national à Pituamkek (bi-dou-ehm-gèque)/île Hog et dunes Sandhills (dans le nord-ouest de l’Île-du-Prince-Édouard) a été conclu avec l’Assemblée des conseils d’Epekwitk Note en bas de page 1. Ce cordon d’îles revêt une grande importance culturelle et historique pour les Mi’kmaq, qui ont demandé à Parcs Canada de collaborer avec eux pour protéger et mettre en valeur la région.
Parcs Canada, la province de la Colombie-Britannique et la Nation Okanagan, représentée par les bandes indiennes de Lower Similkameen et d’Osoyoos, ont poursuivi les travaux en vue d’arriver à un accord définitif pour la création d’une réserve de parc national dans la région du sud de l’Okanagan et de Similkameen, dans le sud de la Colombie-Britannique. Cette réserve de parc national proposée protégerait un écosystème rare, contribuerait à la conservation de la nature, favoriserait les loisirs de plein air, soutiendrait la protection et le rétablissement d’espèces en péril et renforcerait la biodiversité, en plus d’honorer l’intendance de la Nation Syilx/Okanagan sur ses terres et ses eaux traditionnelles.
Des progrès ont également été réalisés en vue de la création d’autres parcs nationaux. Une étude de faisabilité est en cours pour une réserve de parc national proposée dans le bassin versant de la rivière Seal, dans le nord du Manitoba, après la signature, en 2024, d’un protocole d’entente entre le Canada, le gouvernement du Manitoba et l’Alliance du bassin versant de la rivière Seal (Première Nation des Dénés de Sayisi, Nation des Dénés Northlands, Première Nation de Barren Lands et Nation crie d’O-Pipon-Na-Piwin).
Sept autres sites ont été ciblés, et au 31 mars 2024, des discussions étaient en cours avec les gouvernements provinciaux ou territoriaux et les groupes autochtones en vue de la signature de nouveaux accords durant l’exercice 2024-2025.
Création de nouvelles aires marines nationales de conservation
Au 31 mars 2024, 21 % du réseau d’aires marines nationales de conservation avait été établi : 6 des 29 régions marines y étaient représentées. Au cours de l’exercice 2023 à 2024, des progrès importants ont été faits en vue de la création de 10 aires marines nationales de conservation représentant 9 régions marines.
Élargir le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
Les gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé, en mars 2023, leur intention commune d’agrandir le parc marin du Saguenay – Saint-Laurent. Ce projet vise à mieux protéger la biodiversité et les écosystèmes de l’estuaire du Saint-Laurent, qui abritent près de 2 200 espèces, dont certaines, comme la population de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent, sont dans une situation précaire. Le projet proposé quadruplerait la superficie du parc marin.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, des progrès importants ont été réalisés dans le cadre de cette proposition. Le Canada et le Québec ont notamment signé une entente dans laquelle ils se sont engagés à agrandir le parc marin, et des consultations publiques ont rassemblé près de 300 intervenants, y compris des représentants de Premières Nations.
Le parc marin du Saguenay – Saint-Laurent offre un exemple unique de collaboration et de partenariat pour la conservation du milieu marin, fort de plus de 25 années de gestion coopérative et de gouvernance participative dans la région.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada et ses partenaires ont effectué deux évaluations de la faisabilité pour la création de nouvelles aires marines protégées. En février 2024, Parcs Canada et le Conseil Mushkegowuk ont annoncé que l’évaluation de la faisabilité d’une aire marine nationale de conservation dans l’ouest de la baie James était terminée, et qu’ils s’engageaient ensemble à procéder à des négociations en vue de la création de cette aire protégée. En mars 2024, Parcs Canada et le gouvernement du Nunatsiavut ont annoncé qu’une évaluation de la faisabilité pour la création d’une aire protégée des Inuit/aire marine nationale de conservation au large des côtes du Nord du Labrador avait donné un résultat positif. La négociation des accords de création de ces aires marines protégées devrait commencer au cours de l’exercice 2024 à 2025.
Les travaux se sont poursuivis sur les évaluations de la faisabilité de cinq autres aires marines nationales de conservation proposées : est de la baie James, Îles de la Madeleine (Québec), sud du détroit de Georgia (Colombie-Britannique), côte centrale de la Colombie-Britannique et Mingan-Anticosti (Québec). Un protocole d’entente a été signé par les partenaires en juin 2023 en vue de l’évaluation de la faisabilité d’une aire marine nationale de conservation dans les fjords de la côte Sud (Terre-Neuve-et-Labrador).
Les négociations et les discussions avec les partenaires ont continué en vue de commencer l’évaluation de la faisabilité de deux sites proposés : Ouest de la baie d’Hudson au Manitoba, et plateforme de l’île de Vancouver/Pacific Rim en Colombie-Britannique.
Afin que les Autochtones puissent jouer un véritable rôle de leadership dans ces projets, Parcs Canada a fourni, durant l’exercice 2023 à 2024, un soutien financier pour leur participation aux évaluations de la faisabilité et aux mobilisations communautaires liées à 19 ententes de contribution avec des partenaires autochtones et communautaires.
Création de nouveaux parcs urbains nationaux
Cette année, Parcs Canada a fait d’importants progrès dans l’élaboration d’une politique provisoire sur les parcs urbains nationaux, qui devrait être publiée au cours de l’exercice 2024 à 2025. Cette politique provisoire guidera la désignation et la gestion de nouveaux parcs urbains nationaux au Canada. Grâce aux considérables efforts de mobilisation entrepris en 2023, Parcs Canada a reçu des commentaires d’environ 2 500 personnes et organismes de partout au pays. Il a notamment consulté les partenaires de parcs urbains nationaux proposés, des gouvernements et organismes autochtones, les organisations autochtones nationales et d’autres intervenants.
Honorer l’intendance autochtone grâce au Programme des parcs urbains nationaux
Le Programme des parcs urbains nationaux est mis en œuvre en étroite collaboration avec les gouvernements et les organismes autochtones afin de favoriser l’intendance autochtone, de promouvoir les voix et les récits autochtones, et d’offrir des occasions de tisser des liens avec les terres, les eaux et les glaces en se basant sur le savoir et les valeurs autochtones.
Dans cette optique, Parcs Canada a signé deux protocoles d’entente au cours de l’exercice 2023 à 2024 : un avec la Première Nation de Caldwell à Windsor (Ontario) et l’autre avec la Nation d’Esquimalt et l’Association du traité des Te'mexw dans le Grand Victoria (Colombie-Britannique). Il s’est ainsi engagé à continuer de trouver des solutions pour l’intendance partagée et la gestion collaborative des parcs urbains nationaux proposés.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a continué de travailler à la réalisation de son engagement de désigner jusqu’à six parcs urbains nationaux d’ici 2025. En date de mars 2024, l’organisme participait activement aux discussions sur plusieurs parcs proposés.
- L’étape de la planification se poursuit pour les sites proposés de Halifax (Nouvelle-Écosse) et Windsor (Ontario), pour lesquels on se rapproche des négociations finales.
- L’étape de préfaisabilité est terminée pour le site proposé de Saskatoon (Saskatchewan), et on attend le soutien de tous les partenaires pour publier le rapport.
- L’étape de la faisabilité se poursuit pour les sites candidats du Grand Victoria (Colombie-Britannique), de la région d’Edmonton (Alberta) et de Winnipeg (Manitoba).
- Des discussions exploratoires sont en cours relativement au Grand Montréal (Québec).
Parcs Canada a conclu des accords de contribution avec divers organismes pour appuyer la désignation de parcs urbains nationaux. Ces accords comprennent le financement des éléments suivants : études et recherche, renforcement des capacités des bénéficiaires, soutien à la mobilisation de nation à nation et de gouvernement à gouvernement, notamment pour garantir une participation équitable et diversifiée au programme des parcs urbains nationaux, et soutien à la mise en œuvre du programme partout au pays.
Indicateur |
Cible |
Date d’atteinte des cibles |
Résultats réels 2023-2024 |
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Pourcentage d’écosystèmes des parcs nationaux dont l’intégrité écologique est préservée ou améliorée | Au moins 92 % | Décembre 2025 | 80 % |
La durabilité de l’environnement est un facteur clé du bien-être des Canadiennes et des Canadiens d’aujourd’hui et de demain, et Parcs Canada prend très au sérieux son mandat de protection de l’intégrité écologique. En collaboration avec les partenaires autochtones, l’organisme gère un des rares réseaux de parcs nationaux au monde doté d’un programme de surveillance de l’intégrité écologique et de reddition de comptes aussi vaste : plus de 700 mesures scientifiques sont prises pour aider à respecter les priorités propres à chaque parc et à prendre des mesures pour leur remise en état.
Un écosystème est en état d’intégrité écologique quand :
- il contient tous les organismes vivants et les éléments inorganiques attendus dans la région naturelle;
- les processus qui contribuent au bon fonctionnement de l’écosystème, comme le feu, les inondations et la prédation, s’opèrent à la fréquence et à l’intensité attendues dans la région naturelle.
En mars 2024, l’intégrité écologique de 80 % des écosystèmes des parcs était maintenue ou améliorée, ce qui représente une légère hausse par rapport aux deux dernières années, alors qu’elle était stable à 79 %. D’après les résultats de la surveillance, des menaces à grande échelle, p. ex., les changements climatiques, les espèces envahissantes et des facteurs de stress locaux comme la pollution de l’eau, continuent de peser sur les écosystèmes.
Le programme de surveillance de l’intégrité écologique de Parcs Canada fournit une indication de l’état des parcs nationaux du Canada, et les travaux se poursuivent afin d’améliorer la collecte de données pour cet indicateur. Le programme de surveillance de l’intégrité écologique a été bonifié au cours de l’exercice 2023 à 2024 par l’ajout de 10 nouvelles mesures et l’amélioration des méthodes de mesure de l’intégrité écologique. Au total, 523 mesures ont été évaluées en 2023 comparativement à 513 en 2022. Deux nouvelles mesures ont notamment évalué la connectivité fonctionnelle au moyen d’une approche moderne visant à déterminer s’il existe suffisamment de parcelles d’habitat bien connectées pour le maintien des populations de martre d’Amérique. Dans certains cas, la surveillance bonifiée a fourni des renseignements qui ont transformé notre compréhension de l’état et des tendances d’un écosystème; ainsi, dans les parcs nationaux du Mont-Revelstoke et des Glaciers, deux mesures supplémentaires ont été évaluées dans l’écosystème forestier, ce qui a fait passer l’état de cet écosystème de passable à bon en 2023.
En se basant sur les recommandations formulées dans l’Évaluation du programme de surveillance de l’intégrité écologique, Parcs Canada poursuit ses travaux pour recueillir des données sur l’intégrité écologique liées aux changements climatiques et à la connectivité ainsi que pour améliorer la collaboration avec les partenaires autochtones et externes. Au cours de l’exercice 2023 à 2024, dans le cadre du programme de surveillance écologique, on a élaboré des mesures de surveillance à l’échelle du paysage, notamment pour les parcs nationaux de l’Arctique. Par conséquent, plusieurs parcs nationaux du Nord seront mieux en mesure de comprendre l’impact des changements climatiques sur les écosystèmes d’eau douce de l’Extrême-Arctique. De plus, de nouvelles lignes directrices ont été élaborées sur la durabilité, les analyses de puissance, le contrôle de la qualité de l’eau et les pièges photographiques dans le cadre du programme d’intégrité écologique.
La surveillance écologique de haute qualité de Parcs Canada aide l’organisme à orienter le financement là où celui-ci est le plus utile. Pendant plus de dix ans, le Fonds du Programme de conservation et de restauration de Parcs Canada a joué un rôle crucial dans la préservation et le rétablissement de l’intégrité écologique des parcs nationaux, la durabilité écologique des aires marines nationales de conservation et le rétablissement des espèces en péril. Au cours de l’exercice 2023 à 2024, l’organisme a investi 23,3 millions de dollars dans 56 projets de restauration menés au sein de 28 aires protégées qu’il administre.
Remettre en état les écosystèmes forestiers indigènes de la forêt wabanaki-acadienne dans le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard
Dans le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard, l’abattage stratégique d’épinettes blanches, une essence surabondante, et la plantation de plus de 29 000 arbres et arbustes indigènes de la forêt wabanaki-acadienne ont amélioré l’intégrité écologique et la diversité forestière du parc. La gestion future des forêts sera guidée par une étude de l’Université du Nouveau-Brunswick dans le cadre de laquelle on a modélisé les effets des changements climatiques sur l’évolution des forêts du parc national ainsi que par l’approche à double perspective (mélange des systèmes de savoir autochtone et occidental) pour l’intendance des forêts, avec le financement du Programme 2 milliards d’arbres.
Protéger le béluga, espèce en voie de disparition, dans l’estuaire du Saint-Laurent, dans le parc marin national du Saguenay–Saint-Laurent
Pour la population de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent, qui est en voie de disparition, les niveaux de bruit élevés sont néfastes puisque l’animal doit chasser et se repérer au moyen de l’écholocation. Le personnel du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent a collaboré avec de nombreux intervenants, notamment la Première Nation des Innu d’Essipit et la Première Nation Wahsipekuk, pour créer des refuges acoustiques à l’intention des bélugas. La fermeture de la baie Sainte-Marguerite a considérablement réduit le trafic maritime, créant un environnement plus tranquille et propice à l’alimentation, à l’allaitement et au repos des bélugas.
Protection, gestion et remise en état des écosystèmes côtiers et marins
Parcs Canada élabore un règlement général qui s’appliquerait à toutes les aires marines nationales de conservation (AMNC) crées en vertu de la Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada, y compris celle des Grands Lacs. Ce règlement contribuerait à la protection et à la gestion d’un réseau élargi d’AMNC en protégeant les écosystèmes et les ressources culturelles, historiques et archéologiques tout en favorisant une utilisation et une appréciation durables des AMNC.
Parcs Canada a consulté les partenaires autochtones, les provinces, les territoires, les organisations non gouvernementales, l’industrie et d’autres ministères fédéraux pour obtenir des commentaires sur la proposition de règlement sur les AMNC. Un rapport Ce que nous avons entendu résumant les commentaires reçus a été publié en 2024. La prépublication dans la Partie 1 de la Gazette du Canada est prévue pour 2025, et la publication de la version définitive ainsi que l’entrée en vigueur du règlement, pour 2026.
Grâce au programme de surveillance de la durabilité écologique, Parcs Canada a acquis des connaissances qui lui permettront de faire un suivi de l’état de l’habitat, des espèces, des stresseurs environnementaux et de la gestion des utilisations marines. La collaboration avec les partenaires autochtones, les gouvernements provinciaux et territoriaux, et les organisations non gouvernementales, par exemple, a aidé Parcs Canada à acquérir des connaissances sur la qualité de l’eau, la répartition du poisson et les frayères des Grands Lacs, ainsi que sur les mammifères marins et le bruit océanique dans le Pacifique et dans le golfe du Saint-Laurent (voir l’encadré sur les bélugas ci-dessus). Ces renseignements permettront de faire une gestion efficace de ces lieux.
Protection et rétablissement des espèces en péril
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a fait des progrès en matière de protection des espèces en péril. L’élaboration de 14 plans d’action visant des espèces multiples s’est poursuivie, et des possibilités de conservation dirigées par des Autochtones, de conservation à l’échelle du paysage et de connectivité écologique, de même que des mesures adaptées au climat, y ont été intégrées. Parcs Canada a également fait des progrès manifestes dans la mise en œuvre des plans d’action visant des espèces multiples en vigueur, et 85 % des mesures qui y sont mentionnées sont maintenant réalisées (bien plus que l’objectif de 33 %). De plus, l’organisme a publié trois rapports de mise en œuvre de plans d’action visant des espèces multiples qui décrivent ses réalisations importantes au cours d’une période de mise en œuvre de cinq ans. Il a également publié un rapport quinquennal de mise en œuvre du programme de rétablissement de l’abronie rose, qui fait état de ses contributions au rétablissement de l’espèce. Parcs Canada a publié, dans la Gazette du Canada, quatre descriptions d’espèces en péril, protégeant ainsi légalement l’habitat essentiel de ces espèces dans quatre parcs nationaux. Il a également publié un arrêté ministériel conjoint visant à protéger l’habitat essentiel d’une espèce dans un lieu historique national.
À nouveau sur la route
En Ontario, la population de nombreux reptiles et amphibiens (herpétofaune) est en déclin en raison de l’altération et de la fragmentation marquées des paysages. Ces phénomènes se soldent par une perte d’habitat et des morts causées par des véhicules, exposant ainsi ces espèces à l’extinction. L’Ontario, en particulier sa partie est, abrite la densité d’herpétofaune la plus élevée au Canada; on trouve notamment dans cette province des populations de toutes les espèces de tortues d’eau douce présentes au pays.
L’initiative À nouveau sur la route, réalisée par Parcs Canada en collaboration avec les communautés des Premières Nations et des Métis, est un regroupement de projets de conservation pluriannuels, multidisciplinaires et multisites visant plusieurs parcs nationaux de l’Ontario qui vise à protéger l’herpétofaune. Les mesures prises incluent l’installation de nouveaux passages inférieurs pour animaux (écopassages) afin d’aider les amphibiens et les reptiles, y compris les tortues, à traverser les routes en toute sécurité, de même que le soutien à la remise en état de l’habitat et la mise en œuvre de vastes initiatives de mobilisation du public.
Cette initiative s’appuie sur la réussite d’un projet similaire lancé par Parcs Canada en 2018 qui a mené à l’installation de huit écopassages, à la protection de centaines d’œufs de tortue et à la remise en état de l’habitat dans le parc national de la Péninsule-Bruce. On a également mis en œuvre, dans le parc national des Mille Îles, un programme fructueux de protection des œufs de tortues grâce auquel plus de 200 bébés tortues ont été mis en liberté dans leur habitat naturel en 2019.
Connexion des corridors écologiques
Dans le cadre de son Programme national des corridors écologiques, Parcs Canada relie des aires protégées et de conservation afin de contribuer à freiner la perte de biodiversité et même à renverser la tendance à cet égard, et aide les espèces à mieux s’adapter aux changements climatiques.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, grâce au Programme national des corridors écologiques de Parcs Canada, on a continué d’établir des relations avec des organismes et des gouvernements autochtones ainsi que des réseaux de conservation dirigés par des Autochtones, en plus de consulter ces intervenants. Ces mesures visaient à trouver des moyens d’intégrer le savoir et les perspectives autochtones à tous les aspects du Programme, de même qu’à soutenir et honorer l’intendance autochtone.
Parcs Canada a terminé la mobilisation et les consultations sur les éléments clés du Programme national des corridors écologiques au cours de l’exercice 2023 à 2024, et terminé d’établir les critères et de dresser la carte des zones prioritaires nationales pour les corridors écologiques. À l’appui de ces travaux, on a demandé l’avis de divers partenaires et intervenants, et mené des consultations publiques pendant 30 jours.
Le Programme national des corridors écologiques a appuyé trois nouveaux projets de corridors qui ont débuté au cours de l’exercice 2023 à 2024, dont deux sont dirigés par des Autochtones. Le montant total engagé pour des projets sur le terrain s’élève à 16,5 millions de dollars depuis le lancement du Programme en 2022. Parmi les points saillants des travaux sur les corridors écologiques effectués au cours de l’exercice 2023 à 2024 par Parcs Canada et les programmes de partenaires qu’il a soutenus, mentionnons les suivants :
- avec la province de la Colombie-Britannique, un soutien a été apporté aux membres du Conseil de la Nation Ktunaxa pour la réalisation de travaux de préparation du site sur environ 6 km en vue d’aménager des clôtures d’exclusion de la faune dans le cadre du projet d’écopont de Radium;
- une fois terminé, ce projet améliorera la connectivité pour les mouflons d’Amérique le long de la route 93;
- les partenaires du Réseau d’écoparcs de Cootes à l’Escarpment ont terminé d’importants travaux de remise en état et de protection de la région naturelle : enlèvement d’espèces envahissantes sur 241 ha, plantation d’espèces indigènes sur 20 ha, application de traitements de fenêtres adaptés aux oiseaux sur 525 m2, amélioration des sentiers sur 35,2 km et aménagement de 2,7 km de clôtures en bordure de routes pour réduire le nombre d’animaux happés par des véhicules;
- en outre, on a organisé deux séances portes ouvertes pour les membres de collectivités situées dans des corridors écologiques, formé un comité sur le savoir écologique traditionnel et animé, avec les Six nations de la rivière Grand de la Confédération Haudenosaunee, une conférence intitulée Nous prendrons soin de la Terre mère pour orienter et éclairer la restauration et la conservation écologiques;
- les responsables autochtones du corridor d’intendance de la côte Ouest ont communiqué avec les 13 Nations autochtones de la région visée pour établir des relations et renforcer les relations existantes
- des études ont été faites sur la gouvernance et sur des modèles de financement durable;
- cinq projets de remise en état sur le terrain ont reçu un soutien; ils avaient trait aux plantes médicinales, aux Aînés et à la santé des forêts;
- un rassemblement intitulé De l’estuaire à la forêt ancienne a réuni 80 délégués représentant 20 Nations autochtones;
- l’initiative De Yellowstone au Yukon a appuyé la fabrication et l’installation de trois barrières canadiennes, la mise à jour de recherches et la formulation de recommandations sur les écopassages propres aux grizzlis, aux mouflons d’Amérique et aux wapitis
- elle a également contribué à la réalisation d’activités de mobilisation avec la Confédération Blackfoot (Piikani, Kainai, Siksika], les Stoney Nakoda et les Tsuut'ina pour s’assurer que leur savoir et leurs langues traditionnels soient intégrés au projet
- les responsables de l’initiative ont par ailleurs organisé une activité communautaire à Fernie (Colombie-Britannique) en mars 2024 sur la connectivité, la faune et la route 3; 90 membres de la communauté y ont assisté;
- deux courts-métrages sur les écopassages ont été montrés à cette occasion, et des exposés ont été faits sur le rétablissement de la connectivité dans les Rocheuses.
Gestion du feu dans les aires patrimoniales nationales
Les données scientifiques révèlent que les changements climatiques rendent les saisons des feux plus longues, plus chaudes et plus sèches. Les feux de forêt sont de plus grande taille, sont plus chauds et se déplacent plus rapidement que jamais. Les responsables du Programme de gestion du feu de Parcs Canada sont déterminés à faire en sorte que les paysages, les communautés et les écosystèmes soient résilients aux feux. Parcs Canada prend des mesures directes, en collaboration avec les communautés situées à l’intérieur et à proximité des lieux qu’il administre, afin de prévenir et de réduire les risques de feux de forêt pour les collectivités et l’infrastructure : gestion de la végétation par des brûlages dirigés, travaux d’éclaircissement des forêts et création de coupe-feux. Parcs Canada, seul organisme fédéral responsable de la gestion des feux de forêt et des interventions connexes sur le terrain, dispose d’un effectif national d’employés pleinement qualifiés pour la gestion des feux de forêt.
L’année 2023 a été une année record. On a dénombré 109 feux de forêt dans 20 lieux administrés par Parcs Canada ainsi que plus d’un million d’hectares brûlés. Le record précédent datait de 1981, alors que 597 670 ha avaient brûlé dans les parcs nationaux. Pendant la saison des feux de 2023, 303 employés de 32 lieux administrés par Parcs Canada ainsi que du Bureau national ont été déployés pour lutter contre 20 feux de forêt d’un bout à l’autre du pays, pour un total de 8 620 jours de travail. Tout en réussissant à gérer à l’interne une saison des feux record, Parcs Canada a également été en mesure d’apporter son aide à des organismes partenaires en prêtant 68 membres d’équipes de lutte contre les feux et deux grandes remorques d’équipement en appui à l’Alberta, au Québec et aux Territoires du Nord-Ouest.
Parcs Canada utilise les brûlages dirigés pour deux grandes raisons : maintenir et restaurer la santé des écosystèmes, et réduire le risque de feux de forêt pour les collectivités voisines. Les brûlages dirigés contribuent à réduire le combustible qui alimente les feux de forêt, ce qui réduit leur intensité, ralentit leur propagation et les rend plus faciles à maîtriser ou à éteindre. En 2023, Parcs Canada a réalisé 8 brûlages dirigés dans 6 parcs nationaux. Au total, 532 ha ont été brûlés dans le cadre de projets de restauration et de réduction des risques. On a également exécuté 29 projets de réduction des risques de feux de forêt dans 17 parcs nationaux, y compris l’aménagement de coupe-feux autour de collectivités situées dans des secteurs propices aux feux de forêt et la réalisation de brûlages dirigés.
Renforcement des connaissances et des capacités en matière de changements climatiques
Cette année, Parcs Canada a réalisé d’importants travaux pour renforcer sa compréhension des impacts des changements climatiques sur les aires patrimoniales protégées qu’il administre. Pendant l’exercice 2023 à 2024, l’organisme a créé à l’interne le Centre d’information sur les changements climatiques pour fournir à ses membres un accès à des recherches et des renseignements choisis au sujet des impacts de ces phénomènes sur les espèces et les écosystèmes ainsi que des possibilités d’adaptation, afin d’orienter la conservation adaptée au climat dans les lieux qu’il administre.
En collaboration avec ses partenaires, Parcs Canada a également présenté cinq ateliers sur les processus de planification de l’adaptation afin d’évaluer les impacts, les vulnérabilités et les risques liés au climat pour les lieux et les programmes qu’il administre, et de déterminer les prochaines étapes à suivre pour s’adapter, notamment à l’échelle des lieux patrimoniaux et des régions. Il a également produit des rapports de synthèse des données climatiques pour tous ses parcs nationaux et publié 15 résumés propres à des lieux précis de même que trois résumés régionaux sur les tendances et les projections en matière de changements climatiques dans les parcs nationaux, les lieux historiques nationaux et les aires marines nationales de conservation.
Comprendre la dynamique du carbone dans les forêts des parcs nationaux du Canada
Cette année, Parcs Canada a publié le rapport de son Atlas du carbone, Dynamique du carbone dans les forêts des parcs nationaux du Canada, rapport qui fournit une évaluation détaillée et une carte des sources de carbone dans les écosystèmes forestiers des parcs nationaux au cours de la période de 31 ans allant de 1990 à 2020.
La série de l’Atlas du carbone de Parcs Canada vise à estimer et cartographier la quantité de carbone stocké, séquestré et émis par les principaux types d’écosystèmes présents dans les parcs nationaux du Canada. En plus de fournir des indications sur le rôle que jouent les écosystèmes des parcs nationaux dans la dynamique du carbone, cette série permettra de comparer la dynamique du carbone entre les parcs et les écosystèmes terrestres de tout le Canada.
Préparé en collaboration avec le Service canadien des forêts de Ressources naturelles Canada, le rapport Dynamique du carbone dans les forêts des parcs nationaux du Canada est la première analyse exhaustive portant sur la quantité, la répartition et la dynamique du carbone naturel dans les parcs nationaux du Canada.
Pendant l’exercice 2023 à 2024, des avancées importantes ont été réalisées dans l’élaboration d’outils, de produits et d’initiatives d’adaptation aux changements climatiques qui permettront à Parcs Canada de mieux intégrer les considérations relatives au climat dans la création et la gestion des parcs nationaux. L’organisme a également entrepris des travaux afin de cerner les pratiques fructueuses pour la conservation et l’augmentation du carbone des écosystèmes, et favorisera des mesures de gestion active visant à maintenir et à agrandir les puits de carbone au fil du temps.
Soutien de la coopération et de la mobilisation dans le domaine de la conservation
Comme les aires naturelles protégées n’existent pas en vase clos, aucun groupe ne peut réaliser par lui-même des progrès importants dans la conservation du patrimoine naturel sans une coopération entre les organismes et les secteurs. Ainsi, Parcs Canada a continué d’appuyer le Réseau de recherche pancanadien sur les parcs et les aires protégées, notamment en soutenant la tenue du quatrième Sommet de la recherche, qui a réuni virtuellement plus de 600 participants du 12 au 15 février 2024. Ce réseau met à profit la plateforme du Collectif de leadership des parcs, des aires protégées et des aires conservées du Canada, et met en relation des chercheurs, des professionnels indépendants et des spécialistes des parcs et des aires protégées.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a mobilisé plus de 150 participants à l’occasion de trois ateliers virtuels internationaux présentés conjointement avec la Commission mondiale des aires protégées de l’UICN. Ces ateliers ont mis en lumière ce qui fait des aires protégées des solutions climatiques fondées sur la nature contribuant à l’atteinte des objectifs du gouvernement du Canada à l’égard de la biodiversité et des changements climatiques.
Promouvoir l’intendance autochtone dans le Sud du Nouveau-Brunswick
Parcs Canada travaille activement à trouver des façons originales de travailler avec les partenaires autochtones afin d’élaborer et de mettre en œuvre conjointement des projets novateurs en matière de conservation et d’expérience du visiteur dans les lieux du patrimoine naturel.
Dans le Sud du Nouveau-Brunswick, un porteur de savoir mi’gmaq de la Première Nation de Metepenagiag est devenu le premier conseiller externe du parc national Fundy pour la conservation du saumon atlantique. Le porteur de savoir participe à la planification et à la gestion du rétablissement de cette espèce, contribue aux travaux réalisés sur le terrain et offre des conseils sur les activités saisonnières et les pratiques de surveillance au parc national Fundy.
Le rôle du porteur de savoir mi’gmaq s’étend au-delà des limites du parc national, ce qui favorise l’établissement de liens entre les gens, le saumon et l’écosystème dans son ensemble. Dans le cadre de son travail, cette personne a fait participer plusieurs Aînés et membres de la communauté au rétablissement du saumon, et a discuté avec des élèves de la place qu’occupe la conservation dans l’intendance autochtone.
Grâce à ce travail, les efforts de conservation déployés au parc national Fundy sont plus holistiques et collaboratifs, et le parc lui-même devient plus inclusif pour les générations futures.
Indicateur |
Cible |
Date d’achèvement |
Résultat réel 2023-2024 |
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Nombre de lieux patrimoniaux naturels gérés en coopération avec les peuples autochtones | Au moins 27 | Mars 2024 | 23 |
Parcs Canada reconnaît les responsabilités passées et actuelles des peuples autochtones relativement à l’intendance du patrimoine naturel de leur patrie et de leur territoire ancestral. Il travaille à favoriser les ententes de gestion coopérative avec les Autochtones dans les lieux patrimoniaux qu’il administre. Au 31 mars 2024, les peuples autochtones participaient à la prise de décisions dans le cadre de structures de gestion coopérative dans 23 lieux du patrimoine naturel administrés par l’organisme.
Parcs Canada et les nations autochtones ont continué de travailler à la négociation d’ententes, notamment lors des discussions sur la création de parcs nationaux et d’aires marines nationales de conservation, en vue d’établir de nouvelles structures de gestion coopérative ou d’améliorer celles qui existent déjà dans les lieux que Parcs Canada contribue à administrer. Ces structures de gestion favorisent l’intendance des ressources naturelles par les Autochtones ainsi que la collaboration à la gestion des aires du patrimoine naturel. En janvier 2024, Parcs Canada a signé une entente de réconciliation et de reconnaissance des droits avec la Nation Micmac de Gespeg relativement au parc national Forillon, entente qui prévoit l’établissement d’un cadre de gouvernance partagée pour les initiatives et les activités réalisées dans le parc national. Cette entente, et d’autres dont la négociation est en cours, devraient être mises en œuvre pendant l’exercice 2024 à 2025 et durant les exercices subséquents.
Favoriser les ententes de réconciliation et de reconnaissance des droits au Canada atlantique
De concert avec Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, Parcs Canada continue de négocier, avec les Premières Nations du Canada atlantique, des ententes de réconciliation et de reconnaissance des droits qui contiennent des dispositions de gestion coopérative visant des lieux historiques nationaux et des parcs nationaux de la région.
Cette année, en plus de signer une entente de réconciliation et de reconnaissance des droits avec la Nation Micmac de Gespeg relativement au parc national Forillon, Parcs Canada a fait des progrès importants à d’autres tables de négociation en vue de la conclusion de nouvelles ententes de gestion coopérative :
- les négociations se sont poursuivies avec les Mi’kmaq Epekwitnewaq en vue de conclure une entente de réconciliation et de reconnaissance des droits qui établira un cadre de gestion coopérative pour les lieux administrés par Parcs Canada à l’Île-du-Prince-Édouard;
- cette entente devrait être signée en juillet 2024;
- des efforts ont été déployés en vue de l’élaboration d’une nouvelle entente de réconciliation et de reconnaissance des droits avec Mi'gmawe'I Tplu'taqnn et Kopit Lodge, au Nouveau-Brunswick;
- cette entente devrait être signée en 2024 avec les Mi'gmaq du Nouveau-Brunswick;
- les négociations se sont poursuivies sur une entente de réconciliation et de reconnaissance des droits avec les Mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse, représentés par l’Assemblée des chefs mi’kmaq de la Nouvelle-Écosse.
Ces ententes, et d’autres qui sont en cours de négociation, donneront suite à l’engagement du gouvernement du Canada de reconnaître les droits des Autochtones et de mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, en plus de fournir une orientation claire quant à la façon d’élaborer les modalités d’une gouvernance partagée des lieux administrés par Parcs Canada.
Pour favoriser la mise en place de structures de gestion coopérative productives et efficaces dans les lieux du patrimoine naturel, Parcs Canada a publié cette année des orientations stratégiques et des outils qui amélioreront la compréhension interne de la gestion coopérative et des négociations. D’autres travaux stratégiques sont en cours afin d’élaborer de nouvelles orientations internes qui soutiendront les activités de mise en œuvre des ententes de gestion coopérative. Parcs Canada a également présenté en avril 2023, à l’intention des cadres et des gestionnaires qui travaillent avec des partenaires autochtones, un atelier intensif sur la gestion coopérative basé sur les leçons tirées des trente années de gestion coopérative à Gwaii Haanas.
Progression du cadre d’intendance autochtone
En plus des travaux visant à mettre en place des structures officielles de gestion coopérative des lieux du patrimoine naturel, Parcs Canada, en collaboration avec les partenaires autochtones, continue de faire avancer les travaux pour l’établissement d’un cadre d’intendance autochtone et l’élaboration d’une politique sur l’intendance autochtone. Ces travaux favoriseront une gestion et une gouvernance des lieux du patrimoine naturel et culturel respectueusement harmonisées avec les modes de savoir et le leadership autochtones pour la gestion des terres, des eaux et des glaces.
Le cadre d’intendance autochtone vise essentiellement à faire progresser la réconciliation et à soutenir la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Ces travaux vont également de pair avec certains des engagements pris dans le document Table ronde du ministre 2020 sur Parcs Canada — Rapport et réponse, soit travailler à l’élaboration d’un cadre d’intendance autochtone des lieux administrés par Parcs Canada, convoquer des partenaires autochtones pour obtenir leurs conseils sur les initiatives dirigées par l’organisme et relever des possibilités de soutenir et de faire progresser les aires protégées et de conservation autochtones, une autre priorité cernée dans le cadre de la Table ronde du ministre 2023 sur Parcs Canada.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a continué de renforcer et d’entretenir ses relations avec les partenaires autochtones de manière à respecter les droits ancestraux ainsi que le savoir et les systèmes de savoir autochtones. Il a notamment modifié son approche pour mieux accroître les possibilités de prise de décision partagée avec les gouvernements autochtones, favoriser l’établissement de liens entre les Autochtones et le territoire, respecter les systèmes de savoir autochtones, contribuer aux débouchés économiques pour les communautés autochtones et veiller à ce que les histoires et les récits des peuples autochtones soient respectueusement communiqués dans le cadre des programmes des lieux patrimoniaux.
Mettre en œuvre le Plan d’action de la LDNUDPA
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a contribué à l’élaboration du Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones du gouvernement du Canada, qui a été publié en juin 2023. L’organisme est associé à cinq engagements du Plan d’action, lesquels visent à honorer l’intendance par les peuples autochtones de leurs terres, eaux et glaces traditionnelles dans les lieux administrés par Parcs Canada.
Voici les cinq engagements associés à Parcs Canada dans le Plan d’action :
- travailler à modifier les lois de façon à soutenir la pratique de la récolte par les Autochtones dans les lieux patrimoniaux où Parcs Canada joue un rôle administratif ainsi que dans les endroits où des obstacles persistent (mesure 35);
- étudier des solutions qui permettraient d’élargir les approches de Parcs Canada à l’égard de la gouvernance partagée avec les partenaires autochtones, notamment pour favoriser la création d’aires protégées et de conservation autochtones (mesure 95);
- faire progresser les politiques et les programmes qui favorisent la continuité culturelle chez les Autochtones (mesure 96);
- officialiser le rôle du savoir autochtone dans la prise de décision, soutenir la souveraineté des données autochtones et mettre en œuvre des payements appropriés et respectueux pour les conseils reçus des détenteurs de savoir autochtones (mesure 97);
- mettre en œuvre des mesures pour favoriser l’établissement de la vérité et réagir de façon significative aux préjudices historiques et continus commis par Parcs Canada à l’endroit des gouvernements et des communautés autochtones, au moyen d’excuses, de reconnaissances et de réparations (mesure 110).
Au moment de remplir les engagements pris dans le Plan d’action, Parcs Canada travaillera en étroite collaboration et en consultation avec les peuples autochtones pour s’assurer de respecter leurs priorités.
Cette année, le Cercle d’intendance autochtone a commencé la rédaction d’une politique sur l’intendance autochtone, un premier pas dans la mise en œuvre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (LDNUDPA) à Parcs Canada et dans les lieux patrimoniaux qu’il administre. Parcs Canada a également commencé l’élaboration d’outils et d’orientations stratégiques internes pour soutenir la mise en œuvre de ses engagements en vertu du Plan d’action de la LDNUDPA, ainsi que d’une analyse des solutions possibles relatives à la mesure 95 (gouvernance) du Plan d’action.
En complément à ces travaux, l’organisme a également poursuivi ses efforts d’examen et de refonte des normes, des orientations et des outils en vigueur afin d’y intégrer les systèmes de savoir autochtones, de favoriser la collaboration avec les porteurs de savoir autochtones et de promouvoir un réel dialogue avec les partenaires autochtones en ce qui a trait à la conservation. Il a également commencé à élaborer des propositions de politiques pour favoriser la création d’aires protégées et de conservation autochtones, et améliorer les outils internes de suivi des négociations et de diffusion d’approches novatrices à l’égard des négociations fondées sur les droits.
Résultat ministériel 2 : Le patrimoine culturel du Canada est protégé dans l’intérêt des générations présentes et futures
Indicateurs |
Cibles |
Dates d’atteinte des cibles |
Résultat réel 2023-2024 |
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Nombre de lieux, de personnes et d’événements dont l’importance nationale est officiellement reconnue | Au moins 3 940 | Mars 2024 | 3 950 |
Parcs Canada contribue à la désignation et à la commémoration du patrimoine culturel en exécutant des programmes de reconnaissance officielle à l’échelle nationale. Les désignations patrimoniales fédérales peuvent concerner des personnages, des lieux et des événements d’importance historique nationale ainsi que des gares ferroviaires patrimoniales, des phares patrimoniaux et des édifices fédéraux du patrimoine.
Pendant l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a dépassé sa cible pour le nombre total de désignations de lieux, de personnages et d’événements d’importance pour les Canadiennes et les Canadiens en atteignant un total de 3 950. Ce chiffre comprend 1 336 édifices fédéraux du patrimoine; respectivement 1 009, 513 et 740 lieux, événements et personnages d’importance historique nationale; 112 phares patrimoniaux; 22 sites canadiens du patrimoine mondial; et 42 rivières du patrimoine canadien.
Soutien de la désignation d’éléments du patrimoine culturel
Dans le cadre des nombreux programmes de désignation dont il est responsable, Parcs Canada a organisé cette année dix cérémonies de dévoilement de plaques de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, notamment pour la désignation de T’äw Tà'är au Yukon, de l’exclusion des immigrants chinois de 1923 à 1947 (voir l’encadré ci-dessous) et de Chloe Cooley à titre de lieu, d’événement et de personnage d’importance historique nationale.
Désigner l’événement historique national de l’exclusion des immigrants chinois de 1923 à 1947
Parcs Canada continue d’appuyer la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC) dans ses examens des personnages, des lieux et des événements qui ont marqué l’histoire diversifiée et parfois difficile du Canada.
Pendant près d’un quart de siècle, la Loi sur l’exclusion des Chinois de 1923 a imposé des restrictions qui ont séparé des familles en interdisant aux épouses et aux enfants d’immigrants d’intégrer la population chinoise à prédominance masculine au Canada. Bien que le nombre exact soit inconnu, on estime que le Canada a accordé à moins de 50 Chinois la permission d’entrer au pays pendant les 24 années d’application de cette loi. Les femmes et les hommes sino-canadiens ont tenté d’empêcher l’adoption de la Loi et ont par la suite continué de militer pour qu’elle soit abrogée.
Fait important, cette loi obligeait aussi toutes les personnes chinoises habitant au Canada, même celles qui étaient nées ici, à s’inscrire auprès du gouvernement et à avoir sur elles un certificat avec photo, à défaut de quoi elles s’exposaient à une amende, à la détention ou à la déportation. Jamais le gouvernement fédéral n’a imposé une telle exigence à une communauté non autochtone en période de paix avant ou après.
En 2023, année du centenaire de l’adoption de la Loi, la CLMHC a commémoré l’exclusion des immigrants chinois de 1923 à 1947 à titre d’événement historique national, reconnaissant ainsi cette période xénophobe de l’histoire du Canada ainsi que le travail important qu’il reste à accomplir aujourd’hui pour éliminer le racisme anti-asiatique et anti-chinois.
Parcs Canada a également travaillé à faire connaître au public l’histoire et du patrimoine culturel du Canada par l’intermédiaire des médias sociaux. Cette année, il a lancé le balado ReTrouver de Parcs Canada, qui comporte quatre épisodes, de même qu’une série d’expositions sur Google Arts & Culture mettant en vedette des lieux patrimoniaux désignés qu’il administre ainsi que la collection d’objets historiques et archéologiques dont il a la garde.
Pour soutenir ses travaux relatifs aux désignations patrimoniales, pendant l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a également poursuivi son travail d’élaboration d’un répertoire modernisé des désignations patrimoniales fédérales, lequel permettra d’améliorer l’intégrité des données et facilitera la communication aux Canadiens de données à jour sur les désignations patrimoniales.
Célébration de la diversité du Canada et de la contribution des Autochtones à l’histoire du pays
Par l’intermédiaire de la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC), le gouvernement du Canada contribue à rapprocher les Canadiens de leur histoire commune. Chaque désignation faite en vertu du Programme national de commémoration historique apporte une contribution exceptionnelle à la mosaïque des récits qui témoignent de notre passé et contribuent ensemble à notre identité. Il est crucial que ces récits racontent l’histoire du Canada selon les divers points de vue des personnes qui composent la population du pays.
Dans le cadre du Programme national de commémoration historique, Parcs Canada s’efforce de refléter la diversité de l’histoire du Canada, notamment par la mise en valeur de l’histoire des Autochtones. Il continue de mener des recherches, de faire connaître l’histoire et les récits associés au patrimoine culturel et naturel du Canada ainsi que d’améliorer, par des outils numériques, l’accès des Canadiennes et des Canadiens au patrimoine culturel, et leur compréhension de celui-ci. À cette fin, Parcs Canada collabore avec les communautés locales afin de raconter leurs récits d’une façon qui reflète la diversité du pays, et veille à ce que l’histoire et les récits des Autochtones soient mis en valeur dans les lieux historiques nationaux, les parcs nationaux, les aires marines nationales de conservation et les parcs urbains nationaux qu’il administre. Ce travail contribue à la mise en œuvre, par Parcs Canada, de la mesure 110 (reconnaissances et excuses) du Plan d’action de la LDNUDPA.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a poursuivi l’élaboration de formations et de programmes pour orienter ses processus internes. Cette année, il a élaboré une approche pour former ses équipes sur la façon d’aborder les épisodes controversés de l’histoire dans les lieux patrimoniaux. Une formation sur la planification et l’exécution de projets d’histoire orale, et sur la réalisation d’entrevues dans ce contexte, a également été offerte aux membres de l’équipe ainsi qu’aux représentants de partenaires qui travaillent dans les lieux administrés par l’organisme, qui leur a aussi donné des conseils sur la façon de gérer de tels projets.
En plus d’aider la CLMHC à préparer des rapports historiques pour les nouvelles désignations et à examiner les désignations existantes, Parcs Canada a également continué de solliciter de nouvelles candidatures de personnages, de lieux et d’événements qui concordent avec les priorités stratégiques du Cadre pour l’histoire et la commémoration (2019).
Parmi ses travaux visant à mettre en valeur diverses histoires dans le cadre de son programme de désignation, Parcs Canada a réalisé douze projets Récits du Canada au cours de l’exercice 2023 à 2024. Le financement consacré à ce projet a permis de favoriser des approches locales pour établir des relations et officialiser des partenariats dans le respect des cultures, des droits et des responsabilités propres aux partenaires autochtones. Parmi les projets réalisés figurent l’installation d’écriteaux portant des noms de lieux traditionnels et de panneaux d’interprétation historique en plein air, ainsi que le soutien de recherches, d’installations artistiques, de vidéos et d’expositions d’interprétation autochtones.
Promotion de la réconciliation par la commémoration
Les programmes de commémoration de Parcs Canada contribuent à l’engagement du gouvernement du Canada envers la réconciliation avec les Premières Nations, les Inuit et les Métis du Canada. Ces programmes jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des appels à l’action 79 et 80 de la Commission de vérité et réconciliation, qui portent tous deux sur la commémoration. Les programmes liés au patrimoine culturel de Parcs Canada visent à s’assurer que le savoir autochtone est respecté, reflété et honoré dans la gestion des ressources culturelles et naturelles.
À cette fin, pendant l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a poursuivi ses travaux sur le projet de loi C-23, la Loi sur les lieux historiques du Canada, qui a été déposé à la Chambre des communes le 7 juin 2022 et en est actuellement à l’étape de la deuxième lecture. S’il est adopté tel quel par le Parlement, ce projet de loi favorisera la réconciliation en intégrant des représentants des Premières Nations, des Inuit et des Métis à la Commission des lieux et monuments historiques du Canada (CLMHC), une réponse directe à l’appel à l’action 79(i) de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Il assurera également la protection des lieux historiques appartenant au gouvernement fédéral.
Parcs Canada a poursuivi ses travaux visant à renouveler les critères énoncés dans le document de désignation de la CLMHC. Ces travaux, qui visent à améliorer la mise en valeur des histoires et des valeurs autochtones dans le cadre du Programme national de commémoration historique ainsi que la compréhension qu’en a le public, devraient être achevés d’ici 2026. Parcs Canada a par ailleurs travaillé en collaboration avec des groupes autochtones pour favoriser de nouvelles désignations au moyen de la mobilisation communautaire. Cinq ateliers de mobilisation réunissant des spécialistes autochtones et des spécialistes de l’histoire autochtone ont été organisés au sujet de l’histoire et des séquelles des pensionnats. Au cours de l’exercice, huit nouvelles candidatures ont été soumises à la CLMHC dans le cadre du Programme national de commémoration historique.
Parcs Canada s’efforce d’établir des relations avec les communautés, les Aînés et les groupes de survivants qui ont soumis une candidature ou se sont montrés intéressés à en apprendre davantage sur la mise en candidature dans le cadre du Programme national de commémoration historique. Cette année, il a apporté un soutien financier aux efforts déployés par les communautés pour commémorer les séquelles des pensionnats. Il a notamment mené des consultations auprès de la Première Nation Tk̓emlúps te Secwépemc (pensionnat autochtone de Kamloops), du Centre culturel Woodland (Institut Mohawk, pensionnat autochtone), du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni (pensionnat autochtone de St-Marc-de-Figuery), de la Première Nation des Tseshaht (pensionnat autochtone de Port Alberni) et de la Nation des Stó:lō (pensionnats autochtones de St. Mary’s et Coqualeetza).
Afin de soutenir les rassemblements et la mobilisation dans le Nord liés à des projets communautaires de commémoration des pensionnats et à d’autres organisations autochtones, Parcs Canada a modifié cette année un accord de contribution conclu avec le Centre national pour la vérité et la réconciliation. Cet accord modifié permettra la réalisation d’un plus grand nombre de projets et d’initiatives communautaires liés à l’histoire et aux séquelles des pensionnats.
Filmer Mikwite’tmek, Nous nous souvenons : Le pensionnat indien de Shubenacadie
Dans le cadre de son engagement à répondre à l’appel à l’action 79(iii) de la Commission de vérité et réconciliation, Parcs Canada travaille avec les partenaires et les survivants autochtones pour commémorer l’histoire et les séquelles associées aux pensionnats d’un bout à l’autre du pays.
Publiée en septembre 2023, la vidéo Mikwite’tmek, Nous nous souvenons : Le pensionnat indien de Shubenacadie vise à faire entendre la voix des survivants de l’ancien pensionnat indien de Shubenacadie, seul pensionnat jamais tenu dans les Maritimes.
Grâce à la collaboration entre le Centre culturel Mi’kmawey Debert et Parcs Canada, des survivants et des descendants racontent comment ils ont vécu personnellement les diverses façons qu’avait le pensionnat de leur enlever leur langue, leur culture et leur mode de vie. La vidéo témoigne de la résilience des survivants du pensionnat indien de Shubenacadie face à cet événement tragique de l’histoire du Canada.
Soutien du patrimoine mondial du Canada
Parcs Canada est à l’avant-plan de la désignation et de la gestion du patrimoine naturel et culturel. Cette année, il a soutenu l’inscription de deux sites canadiens, soit Tr’ondëk-Klondike et Anticosti, sur la liste du patrimoine mondial lors de la 45e séance du Comité du patrimoine mondial à Riyad, en Arabie saoudite, ce qui porte à 22 le nombre total de sites canadiens figurant sur cette liste.
Parcs Canada continue aussi de soutenir le programme du patrimoine mondial du Canada. Cette année, il a donné des conseils aux gestionnaires des sites désignés du patrimoine mondial ainsi qu’à ceux des sites inscrits sur la liste indicative du Canada. Il a également surveillé l’état de conservation de ces sites, en a fait un compte rendu au Centre du patrimoine mondial et a participé à la 45e séance du Comité du patrimoine mondial ainsi qu’à la 24e séance de l’Assemblée générale des États parties à la Convention du patrimoine mondial.
Site du patrimoine mondial de Tr’ondëk-Klondike
Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2023, Tr’ondëk-Klondike est un paysage culturel vivant qui témoigne de la coexistence de longue date des Tr’ondëk Hwëch’in et des nouveaux arrivants, qui se sont trouvés liés par la célèbre ruée vers l’or du XIXe siècle dans la région du fleuve Yukon et de la rivière Klondike, dans le Nord-Ouest du Canada.
Situé dans un rude environnement subarctique, le secteur désigné présente une grande variété de caractéristiques patrimoniales le long d’une section de 85 km du fleuve Yukon, à Dawson (ville étroitement associée à la ruée vers l’or) et dans les champs aurifères du Klondike. Pris dans son intégralité, le site du patrimoine mondial constitue l’un des ensembles les plus exhaustifs et exceptionnels de vestiges archéologiques et historiques reflétant comment un peuple autochtone a vécu le phénomène mondial du colonialisme européen et s’y est adapté.
Site du patrimoine mondial d’Anticosti
Également inscrit en 2023, Anticosti, île située dans le golfe du Saint-Laurent au Québec, est le meilleur laboratoire naturel au monde où étudier les fossiles et les strates sédimentaires datant de la première extinction de masse d’espèces vivantes, à la fin de la période de l’Ordovicien, un jalon important dans l’histoire de la Terre. La région est aussi appelée Notiskuan (« là où les ours sont chassés ») par les Innu et Natogostec (« la terre d’avant ») par les Mi’kmaq.
S’étendant sur 9 289 km2 et bordée de 550 km de côtes, Anticosti renferme les archives stratigraphiques les plus importantes en épaisseur et les archives fossiles les plus exhaustives et les mieux préservées de la vie marine sur une période de dix millions d’années de l’histoire de la Terre, de l’Ordovicien supérieur au Silurien inférieur, il y a de cela de 447 à 437 millions d’années. Cette partie de l’histoire de la Terre n’était jusqu’à présent pas représentée au sein de la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’abondance, la diversité et l’état de conservation des fossiles sont exceptionnels, ce qui ouvre la voie à des travaux scientifiques de classe mondiale.
Indicateur |
Cible |
Date d’achèvement |
Résultat réel 2023-2024 |
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Pourcentage de la collection historique et archéologique, des paysages culturels et des sites archéologiques sous la garde de Parcs Canada qui sont sauvegardés | Au moins 90 % | Mars 2026 | 68 % |
Parcs Canada assure la préservation des ressources culturelles en réalisant des travaux de surveillance et de conservation dans les lieux historiques nationaux, les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation qu’il administre, ainsi que dans les installations qui abritent la collection d’objets archéologiques et historiques dont il a la garde. Ce travail permet de protéger et de conserver les ressources culturelles ainsi que de faire connaître leur valeur patrimoniale afin que les générations d’aujourd’hui et de demain puissent les comprendre, les apprécier et en bénéficier.
Parcs Canada demeure en bonne voie d’atteindre la cible en 2026. Cette année, la construction du futur Centre des collections et de la conservation de Parcs Canada, à Gatineau (Québec), s’est poursuivie. L’organisme s’est également préparé à déménager 60 % de sa collection dans la nouvelle installation à partir de l’automne 2024. Le regroupement et le déménagement de la collection à cet endroit pour sa protection future contribueront grandement à l’atteinte de cette cible. De plus, les activités de l’installation seront carboneutres, ce qui contribuera à l’atteinte des objectifs d’écologisation du gouvernement du Canada. Parcs Canada a par ailleurs poursuivi ses travaux visant à recenser, à documenter et à surveiller les sites archéologiques et les paysages culturels dans les lieux patrimoniaux. Les membres du Cercle d’intendance autochtone ont été les premiers à visiter le nouveau Centre des collections et de la conservation à Gatineau, et ils ont été très heureux de l’intégration des considérations autochtones dans la conception du bâtiment.
Permettre la restitution d’objets culturels autochtones
Conformément aux articles 11 et 12 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, qui appellent les pays à rendre accessibles les objets cérémoniels et les restes ancestraux, ou à restituer ceux-ci, aux peuples autochtones, Parcs Canada collabore avec les partenaires autochtones pour revoir la directive sur la restitution des objets dont il a la garde.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a élaboré des lignes directrices provisoires sur la restitution (retour d’objets historiques ou archéologiques à leur communauté d’origine) afin de faciliter son travail avec les partenaires autochtones pendant la révision de la directive en vigueur. Par ce processus provisoire, l’organisme s’engage à travailler avec les partenaires autochtones en utilisant un espace éthique pour discuter des intérêts à l’égard de la collection sous sa garde, notamment les demandes de restitution.
La restitution d’objets qui revêtent une importance culturelle pour les peuples autochtones est un pas important vers la reconnaissance de l’intendance de ces derniers. Le processus provisoire témoigne de l’engagement de Parcs Canada à contribuer à la mise en œuvre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Protection et conservation des lieux du patrimoine culturel au Canada
Pendant l’exercice 2023 à 2024, les travaux de gestion et de conservation des ressources culturelles ont continué à contribuer à la protection des ressources culturelles et aux gains réalisés dans la conservation du patrimoine culturel. Parcs Canada poursuit ses efforts visant à améliorer l’intégration des valeurs et des protocoles autochtones dans la protection et la conservation des ressources culturelles et naturelles dont il a la garde. Au cours de la dernière année, l’organisme a continué de travailler à renouveler les politiques liées à la protection et à la conservation des lieux patrimoniaux, et ses experts du patrimoine culturel ont contribué à plus de 900 projets dans des lieux patrimoniaux d’un bout à l’autre du pays.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a mené 392 évaluations des impacts sur les ressources culturelles au pays afin de cerner et d’atténuer l’incidence possible des activités sur la valeur patrimoniale des ressources culturelles dans les lieux patrimoniaux et sur l’intégrité commémorative des lieux historiques nationaux qu’il administre. Il a également réalisé des projets de surveillance pour évaluer l’état de certains sites archéologiques. Pendant l’exercice, Parcs Canada a poursuivi ses travaux de remise en état en collaboration avec la Nation haïda à SG̱ang Gwaay, à Haida Gwaii (Colombie-Britannique). Il a aussi commencé à élaborer un projet pluriannuel de surveillance et d’évaluation de l’érosion côtière dans la réserve de parc national des Îles-Gulf en collaboration avec les partenaires autochtones locaux, et a mené à bien un plan d’intervention après le feu de forêt de Chetamon, dans le parc national Jasper. Parcs Canada a également réalisé une évaluation des risques dans 13 lieux patrimoniaux dans le cadre d’une stratégie de conservation préventive des objets historiques et archéologiques.
Parcs Canada a poursuivi la mise en œuvre du Système d’information pour la gestion des ressources culturelles, qui servira à gérer les objets historiques et archéologiques dans les lieux du patrimoine culturel qu’il administre. Il a également continué à consulter les communautés autochtones que des liens unissent à ces lieux patrimoniaux au sujet de l’accès aux objets autochtones dont il a la garde. Au cours de l’exercice, des discussions ont eu lieu avec 15 nations afin de mettre en commun le savoir sur les collections.
Pendant l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a poursuivi ses recherches au lieu historique national des Épaves-du-HMS Erebus-et-du-HMS Terror, notamment par des travaux archéologiques sur le terrain et des recherches sur l’épave du HMS Erebus, au Nunavut, et au lieu historique national de Red Bay, au Labrador. Il a facilité le transfert d’un échantillon représentatif d’artéfacts provenant du HMS Erebus au National Museum of the Royal Navy (Royaume-Uni) dans le cadre d’un protocole d’entente bilatéral avec le gouvernement britannique.
Direction de la conservation du patrimoine naturel et établissement de partenariats connexes
En plus de son travail de gestion des ressources du patrimoine culturel qui lui sont confiées, Parcs Canada joue un rôle de direction dans la conservation des ressources du patrimoine culturel des lieux patrimoniaux du Canada. L’organisme apporte son soutien aux ministères responsables de la protection et de la conservation de biens patrimoniaux fédéraux, et fournit des conseils et du financement à d’autres propriétaires de lieux patrimoniaux d’importance nationale.
Au cours de cette année, Parcs Canada a mené 97 examens d’intervention dans des édifices fédéraux du patrimoine un peu partout au pays, dont l’édifice de l’Imprimerie nationale, à Gatineau (Québec). Parmi d’autres examens importants figurent des biens patrimoniaux de premier plan tels que la Colline du Parlement et la Citadelle de Québec.
Pour une deuxième année, Parcs Canada a versé une aide financière bonifiée par l’intermédiaire du Programme national de partage des frais pour les lieux patrimoniaux afin de soutenir la protection et la mise en valeur de onze lieux patrimoniaux désignés nationalement qui ne sont pas administrés par le gouvernement fédéral. Il a aussi appuyé trois projets pilotes d’organismes autochtones qui ne satisfaisaient pas aux exigences du Programme, mais méritaient une aide financière d’un autre type pour les aider à mieux comprendre les besoins des lieux patrimoniaux qu’ils administrent.
Parcs Canada a participé de façon continue à la Table fédérale-provinciale/territoriale sur la culture et le patrimoine dans le cadre de son engagement à élargir la collaboration avec les principaux partenaires de la communauté culturelle et patrimoniale, et la mobilisation de ces derniers. Conformément au plan stratégique de 2021 à 2026 de la Table, Parcs Canada y a poursuivi un dialogue continu sur les questions prioritaires qui reflètent les domaines d’intérêt commun des partenaires fédéraux, provinciaux et territoriaux. L’organisme a coprésidé, avec la province de la Saskatchewan, les réunions bimensuelles régulières du groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur les ressources patrimoniales de la Table.
Dans le cadre de son leadership international en matière de conservation du patrimoine culturel et de son rôle de représentant du Canada pour le patrimoine mondial, Parcs Canada a accordé, au cours de l’exercice 2023 à 2024, une contribution volontaire de 100 000 $ en appui aux activités de l’UNESCO liées à la Convention du patrimoine mondial afin de poursuivre les efforts du Centre du patrimoine mondial visant à reconnaître le rôle des peuples autochtones dans le recensement, la gestion, la protection et la mise en valeur du patrimoine mondial. De plus, Parcs Canada figurait parmi les 50 participants au Séminaire international d’experts organisé par le Forum international des peuples autochtones sur le patrimoine en février 2024 autour du thème de la reconnaissance et du respect des valeurs patrimoniales des peuples autochtones dans les sites du patrimoine mondial.
Soutien de l’intendance autochtone du patrimoine culturel
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a poursuivi ses travaux visant à favoriser l’intendance autochtone des lieux patrimoniaux qu’il administre. Une participation aux projets d’archéologie peut rapprocher les peuples autochtones de l’histoire de leurs communautés et renforcer leur savoir. Cette année, Parcs Canada et les Mi’kmaq de la Nouvelle Écosse ont progressé dans la création d’un camp culturel archéologique où les jeunes des Premières Nations ont participé à des fouilles archéologiques. Parcs Canada poursuit également sa collaboration avec les gardiens de Haida Gwaii et le musée Saahlinda Naay Haida Gwaii pour explorer les paysages écoculturels de SGang Gwaay, dans la réserve de parc national Gwaii Haanas (Colombie-Britannique). Le travail d’archéologie sur le terrain à SGang Gwaay, poursuivi pour un troisième été, continue de révéler des découvertes intéressantes, notamment des objets culturellement sensibles et des vestiges de plages surélevées. L’analyse et l’interprétation sont en cours dans le laboratoire du musée Saahlinda Naay Haida Gwaii.
Parcs Canada poursuit ses travaux de rétablissement des liens entre les Autochtones et les artéfacts dont il a la garde. Cette année, l’organisme a collaboré avec la Première Nation de Gespeg pour échanger de l’information sur les objets et les sites archéologiques autochtones du parc national Forillon. Il a également travaillé avec des partenaires autochtones à l’élaboration et à la signature d’un protocole pour la collecte, le soin et la manipulation d’objets archéologiques trouvés dans le parc national Pukaskwa. Ce protocole définit une relation de coopération continue entre la Nation de Biigtigong Nishnaabeg et Parcs Canada, en tenant compte à la fois du savoir traditionnel autochtone et des principes occidentaux de gestion des ressources culturelles, de même que des normes sur les collections et la conservation.
Indicateur |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
Résultat réel 2023-2024 |
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Nombre de lieux patrimoniaux culturels gérés en coopération avec les peuples autochtones | Au moins 6 | Mars 2024 | 8 |
Parcs Canada reconnaît les responsabilités historiques et continues assumées par les peuples autochtones en matière d’intendance du patrimoine culturel de leurs territoires ancestraux et patries. Il continue de promouvoir la gestion coopérative en collaboration avec les Autochtones dans les lieux du patrimoine culturel en établissant de nouvelles structures de gestion coopérative ou en intégrant des rôles autochtones aux structures existantes d’établissement de liens afin d’appuyer l’intendance des lieux patrimoniaux conformément aux processus de reconnaissance des droits et d’autodétermination, et aux ententes de réconciliation et de reconnaissance des droits.
En août 2023, Parcs Canada, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada et les Peskotomuhkati à Skutik ont signé une entente de réconciliation et de reconnaissance des droits pour la gestion coopérative du lieu historique national du Blockhaus-de-St. Andrews, au Nouveau-Brunswick. Cette nouvelle entente a fait passer à huit le nombre de lieux du patrimoine culturel où les peuples autochtones participaient à la prise de décisions au 31 mars 2024.
Tout au long de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada et les partenaires autochtones ont continué de collaborer à la négociation d’ententes, notamment dans le cadre de discussions sur la création d’aires du patrimoine culturel qui mèneront à l’établissement de nouvelles structures de gestion coopérative ou à l’amélioration de structures existantes dans les lieux patrimoniaux dans l’administration desquels l’organisme joue un rôle. Ces structures de gestion favorisent l’intendance autochtone des ressources culturelles et la coopération en matière de gestion des lieux du patrimoine culturel. Les négociations en cours permettront d’atteindre les résultats dont il sera question dans le rapport de l’exercice 2024-2025 et par la suite.
Encourager les gardiens des côtes de Kouchibouguac
Kopit Lodge est le groupe de conservation à but non lucratif de la Première Nation d’Elsipogtog dans le Mi’kma’ki, au Nouveau-Brunswick, qui a reçu du chef et du conseil le mandat d’assurer l’intendance de leur territoire.
Kopit Lodge a établi un programme de gardiens autochtones qui participent activement à l’entretien, à la surveillance et à la protection de lieux d’importance culturelle dans le parc national Kouchibouguac. En se fondant sur une responsabilité culturelle à l’égard du territoire, le programme de gardiens autochtones favorise la gestion et l’intendance des terres par les Autochtones.
Dans le cadre du programme de gardiens autochtones de Kopit Lodge, la présence des Mi’kmaq sur les terres et dans les eaux du parc national Kouchibouguac est assurée, ce qui favorise la protection des ressources naturelles et culturelles importantes pour les Mi’kmaq.
Soutien de l’intendance autochtone
En collaboration avec les partenaires autochtones, Parcs Canada continue de travailler à un cadre d’intendance autochtone qui vise à soutenir une gestion et une gouvernance des lieux du patrimoine culturel et naturel respectant les modes de savoir autochtones ainsi que le leadership autochtone en matière d’intendance des terres, des eaux et des glaces.
D’importants travaux sont en cours pour soutenir l’intendance autochtone dans les travaux liés au patrimoine naturel et culturel de Parcs Canada. De plus amples renseignements sur les mesures de mise en œuvre des engagements pris par l’organisme dans le Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, notamment le Cercle d’intendance autochtone ainsi que les éléments appliqués à la suite des tables rondes du ministre de 2020 et 2023, sont donnés sous le Résultat ministériel 1, ci-dessus.
Indicateur |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
Résultat réel 2023-2024 |
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Pourcentage d’ouvrages patrimoniaux dans un état bon ou passable | Au moins 62 % | Mars 2025 | 58 % |
Pendant l’exercice 2023 à 2024, 58 % des biens du patrimoine bâti relevant de Parcs Canada étaient dans un état bon ou passable. La dégradation nette de l’état général des biens patrimoniaux (61 % des biens étaient dans un état bon ou passable durant l’exercice 2022 à 2023) est partiellement attribuable au fait que des programmes de financement de l’infrastructure ont pris fin en 2021 et en 2022. La réduction du financement des immobilisations a fait diminuer le nombre de projets de rénovation ou d’entretien des ouvrages du patrimoine bâti, provoquant la dégradation de l’état général de ceux-ci. Le financement continu et permanent de Parcs Canada suffit à appuyer entièrement son portefeuille de biens patrimoniaux.
Pendant l’exercice 2023 à 2024, 9 biens patrimoniaux ayant une valeur de remplacement de 70 millions de dollars sont passés d’un état mauvais ou très mauvais à un état bon ou passable.
Parmi les exemples de travaux réalisés pour améliorer l’état des biens du patrimoine bâti, mentionnons les suivants :
- plusieurs édifices du patrimoine situés dans le parc national du Mont-Riding ont été conservés;
- des travaux de réfection d’écluses, de parois de canaux et de barrages historiques ont été effectués dans le secteur sud du lieu historique national de la Voie-Navigable-Trent–Severn;
- des travaux de réfection du bastion des Ursulines, à Québec, ont permis d’assurer la stabilité de l’ouvrage;
- le casernement et la caserne de pompiers du lieu historique national du Fort-Lennox ont fait l’objet de travaux de protection, de stabilisation et de réfection;
- des travaux de réfection ont eu lieu au pont fixe et au barrage du chemin Hog’s Back, dans le lieu historique national du Canal-Rideau.
Résultat ministériel 3 : La population découvre le patrimoine naturel et culturel du Canada et en fait l’expérience par des moyens qu’elle juge significatifs s
Indicateurs |
Cibles |
Dates d’atteinte des cibles |
Résultat réel 2023-2024 |
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Nombre de visiteurs qui font l’expérience des lieux de Parcs Canada | Au moins 23,7 millions | Mars 2025 | 23,7 millions |
La pandémie de COVID-19 ayant eu des répercussions considérables et ayant entraîné des restrictions (notamment sur les voyages) pendant les exercices 2020 à 2021 et de 2021 à 2022, on prévoyait une forte demande relative aux voyages dans le monde entier pour la période visée par le présent rapport. Parcs Canada était prêt à accueillir les Canadiennes et les Canadiens, de même que les visiteurs du monde entier, dans les lieux historiques nationaux, les parcs nationaux et les aires marines nationales de conservation.
Durant l’exercice de 2023 à 2024, Parcs Canada a accueilli 23,7 millions de visiteurs venus d’une centaine de pays. Il a donc atteint sa cible pour cet indicateur pour la première fois depuis la pandémie. La fréquentation a augmenté de 6 % par rapport à l’exercice de 2022 à 2023 (22,5 millions de visiteurs) et de 10 % par rapport à 2021 à 2022 (21,6 millions de visiteurs), ce qui témoigne d’une reprise soutenue.
Par rapport à l’année précédente, la fréquentation a augmenté dans tous les lieux historiques nationaux, parcs nationaux et aires marines nationales de conservation. Globalement, le nombre de personnes qui visitent les lieux administrés par Parcs Canada se rapproche du niveau d’avant la pandémie, alors que la fréquentation totale était de 24,9 millions. Le nombre de visiteurs des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation a dépassé de 4 % le niveau de référence de l’exercice 2016 à 2017, tandis que celui des lieux historiques nationaux reste de 17 % inférieur à ce niveau de référence (9,3 millions). La fermeture de certains lieux historiques nationaux en raison de travaux de rénovation ou d’immobilisations a contribué à la baisse du nombre de visiteurs durant l’exercice 2023 à 2024, mais ne peut entièrement expliquer cette diminution.
Parcs Canada a fait la promotion des les lieux du patrimoine national qu’il administre dans ses activités de diffusion externe et ses publicités auprès de la population canadienne et des touristes étrangers qui planifient leurs vacances. Pour mettre en évidence la multitude d’expériences offertes à la grandeur du pays, en toutes saisons, et en réponse aux divers intérêts et besoins, l’organisme a déployé des efforts proactifs, stratégiques et intégrés de communication, de collaboration et de couverture médiatique, y compris une combinaison de publicités payées (p. ex., campagnes publicitaires nationales et internationales), de publicités sur ses propres plateformes et canaux (p. ex., contenu du site Web de Parcs Canda, médias sociaux, application mobile, bulletins électroniques, annonces et communiqués de presse) et de couverture médiatique acquise (p. ex., récits de voyage). Il a également misé sur les marchés des voyages et des médias (p. ex., Rendez-vous Canada, Canada Showcase Europe et GoMedia).
Cette année, Parcs Canada a continué d’offrir des expériences mémorables à des millions de personnes grâce à ses services, ses programmes et ses activités de qualité. L’organisme ne cesse d’améliorer ses outils et services en ligne, point d’accès pour un grand nombre d’expériences du visiteur. Une récente mise à jour de son site Web, soumise à des essais auprès des utilisateurs, a facilité la recherche d’information par le public et a permis de cibler les visiteurs du site au moyen de campagnes stratégiques de promotion du tourisme. Le système de réservation donne aux visiteurs l’accès à un nombre de plus en plus grand de réservations (emplacements de camping, navettes et places de stationnement) pour leurs futures visites. Le Service national d’information a aidé de nombreuses personnes à faire des réservations, à planifier leur voyage et à obtenir des renseignements généraux. Cette année, Parcs Canada a mis en ligne une nouvelle version de son application mobile, qui a été téléchargée plus de 100 000 fois. L’application facilite l’accès aux services de l’organisme et aux renseignements pour les visiteurs utilisant des téléphones mobiles, et propose désormais des visites guidées, des cartes, des images, des conseils pratiques, des faits amusants et des fonctions d’accessibilité.
Dans les lieux du patrimoine national, le public canadien continue de bénéficier de campings et de sentiers, notamment un réseau vaste et croissant de sentiers accessibles et de programmes d’interprétation guidés ou autoguidés, ce qui permet de faire des découvertes et des apprentissages de mille et une façons. D’après les résultats des sondages, les Canadiennes et les Canadiens apprécient toujours leurs visites et ont des impressions positives du travail accompli par Parcs Canada. Plus de neuf visiteurs canadiens sur dix ont été généralement satisfaits de leur visite (93 %). De plus, le taux de satisfaction à l’égard des sentiers (89 %), de l’entretien des terrains (88 %), de l’accueil du personnel (88 %), de l’orientation (86 %) et de l’information sur les comportements responsables à l’égard de la faune (83 %) demeure élevé. Presque tous les visiteurs (94 %) ont indiqué qu’ils recommanderaient l’endroit visité à leurs proches.
Cette année, Parcs Canada a continué de fournir des services et des programmes de grande qualité, et d’éliminer les obstacles à l’utilisation et à l’appréciation des lieux patrimoniaux qu’il administre, afin de rendre ceux-ci plus accessibles et inclusifs pour toute la population canadienne. À titre d’exemple, en s’appuyant sur les engagements énoncés dans la Table ronde du ministre 2023, Parcs Canada a entamé un projet pluriannuel pour mettre en évidence et bonifier l’information sur l’accessibilité donnée sur son site Web à propos des expériences et des services offerts aux visiteurs, notamment les sentiers, en plus d’effectuer des essais auprès des utilisateurs pour vérifier si l’information répondait à leurs besoins.
Parcs Canada est reconnaissant envers les anciens combattants et les membres en service actif des Forces armées canadiennes ainsi que les membres de leur famille immédiate pour leurs contributions et leurs sacrifices exceptionnels. Depuis décembre 2023, ces personnes peuvent gratuitement obtenir un laissez-passer d’une journée dans tous les lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada sur présentation de la carte Une FC Platine, dont la gestion est assurée par les Services de bien-être et moral des Forces canadiennes, ou la carte de service des anciens combattants.
Accroître l’accès au parc urbain national de la Rouge
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, le parc urbain national de la Rouge a collaboré avec le service Parkbus afin d’accroître l’accès pour les visiteurs en prolongeant le service de navette gratuit les fins de semaine entre le centre-ville de Toronto et le parc urbain. Les navettes ont ainsi multiplié leurs trajets de juin à octobre, passant de 10 l’année précédente à 17 cette année.
En moyenne, les navettes étaient remplies à 90 % de leur capacité. Elles ont transporté plus de 700 visiteurs du centre-ville de Toronto au parc urbain national de la Rouge. Par ailleurs, Parcs Canada a veillé à faire correspondre les dates, les heures et les lieux des promenades guidées gratuites avec le service de navette. L’horaire des autobus a également été modifié cette année pour que les visiteurs puissent se rendre au parc pour une demi-journée ou une journée entière.
Soutien de la relance de l’industrie canadienne du tourisme
Parcs Canada continue également de contribuer à la croissance de l’industrie du tourisme au Canada à la suite des restrictions imposées en raison de la pandémie de COVID-19.
Des phénomènes météorologiques extrêmes ont marqué la saison d’activité de cette année. Des inondations, des feux de forêt, des chutes de neige en fin de saison et la mauvaise qualité de l’air causée par la fumée des feux de forêt ont représenté de véritables défis. Dans certains cas, le mauvais temps a obligé à fermer temporairement des lieux patrimoniaux nationaux ou à y réduire les services pour pouvoir assurer la sécurité des résidents, du personnel et des visiteurs. Les membres de l’équipe Parcs Canada ont dû s’adapter rapidement, diffuser des avis et des mises à jour en temps utile, et répondre aux questions des médias, de l’industrie et des visiteurs au gré des circonstances. Pour aider les communautés en période de crise, l’organisme a fourni un refuge à des personnes qui ont dû fuir les feux de forêt menaçant leur communauté locale, comme les habitants de Yellowknife. Dans plusieurs parcs nationaux, l’entrée et un séjour en camping gratuits ont été proposés aux résidents des Territoires du Nord-Ouest et de la Colombie-Britannique ayant été obligés de quitter leur maison et leur communauté pendant des semaines.
Par ailleurs, Parcs Canada a poursuivi ses activités de mobilisation et de collaboration avec les collectivités et les partenaires du secteur du tourisme, et a su s’adapter aux nouveaux défis qui se sont présentés. Cette année, l’organisme a collaboré avec Destination et Expedia pour promouvoir les parcs nationaux, les lieux historiques et les collectivités environnantes sur les marchés nationaux et étrangers, dynamisant ainsi l’économie locale près des lieux gérés par Parcs Canada partout au pays. Cette collaboration a porté ses fruits : les établissements d’hébergement de petite et moyenne taille, comme les gîtes touristiques, les auberges locales et les petits motels, ont profité de réservations d’une valeur de plusieurs centaines de millions de dollars.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a lancé la prochaine version de sa campagne publicitaire nationale multicanaux à 450 000 km2 d’histoires afin d’encourager les gens à visiter les lieux du patrimoine national et à découvrir leur propre histoire exceptionnelle. Parcs Canada s’est également associé à Destination Canada dans le cadre d’une campagne de marketing conjointe pour inciter la population de cinq états des États-Unis (Californie, Texas, Floride, New York et New Jersey) à visiter le Canada en automne. Axée sur les expériences typiquement canadiennes, cette campagne a permis de faire connaître les destinations de Parcs Canada aux personnes qui habitent ces marchés.
Parcs Canada a également poursuivi sa collaboration avec Tim Hortons dans le cadre du concours Déroule pour gagnerMD en mars 2023, attribuant ainsi 750 cartes d’entrée Découverte, qui procurent un accès aux lieux du patrimoine national à l’échelle du pays. En septembre et octobre 2023, l’organisme a par ailleurs participé au concours Numérisez et payez, offrant comme prix 25 escapades avec hébergement dans des lieux du patrimoine national et cartes d’entrée Découverte. Ces collaborations avec une entreprise emblématique nationale dont la portée est considérable ont permis d’accroître la visibilité des parcs nationaux et des lieux historiques nationaux.
Cette année, Parcs Canada a modernisé la carte d’entrée Découverte et les processus de transaction pour les agences de voyages admissibles, ce qui a amélioré la sécurité, la souplesse et la commodité tout en éliminant les obstacles à l’achat. Parmi les nouveautés figurent la mise en place d’un portail de payement en ligne et d’un programme pilote de cartes d’entrée Découverte imprimables. Les agences de voyages qui font la transition du papier au numérique peuvent donc offrir des forfaits numériques à leurs clients canadiens et étrangers qui visitent des lieux administrés par Parcs Canada.
L’organisme a aussi participé à des initiatives de promotion de la collaboration dans le secteur du tourisme. Il a fourni un soutien économique en commanditant le Symposium sur le développement durable du tourisme IMPACT, le salon touristique Rendez-vous Canada, le Congrès touristique de l’Association de l’industrie touristique du Canada et le Congrès international sur le tourisme autochtone, ce qui a facilité la mobilisation des partenaires et des intervenants du secteur ainsi que la collaboration avec eux. Dans le cadre du programme stratégique de corridors touristiques de Destination Canada, Parcs Canada a été l’un des principaux partenaires de l’élaboration de la stratégie de développement du corridor touristique de l’UNESCO du Canada atlantique, qui regroupe six lieux administrés par l’organisme au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve-et-Labrador. Le Programme stratégique de corridors touristiques est axé sur la création d’une industrie canadienne du tourisme résiliente grâce au développement accéléré et intentionnel des destinations, à la collaboration entre administrations et à la stimulation de possibilités d’investissement.
Parcs Canada continue d’accorder son soutien au sentier transcanadien pour la deuxième année d’un accord de contribution quinquennal. Celui-ci prévoit l’attribution de fonds à la Fondation du sentier transcanadien pour l’établissement de nouvelles connexions avec des sentiers locaux/régionaux, l’amélioration de l’accessibilité et de l’inclusivité du sentier transcanadien, et le renforcement du rôle que joue celui-ci dans le soutien au tourisme partout au Canada.
Indicateur |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
Résultat réel 2023-2024 |
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Pourcentage de citoyens qui appuient la protection et la mise en valeur des lieux patrimoniaux gérés par Parcs Canada | Au moins 78 % | Mars 2025 | 93 % |
Parcs Canada fait découvrir la nature et l’histoire à la population canadienne en proposant des expériences personnelles et numériques enrichissantes tout en veillant à ce que celles-ci restent pertinentes pour les visiteurs venus du Canada et du monde entier. Les sondages indiquent que le soutien accordé au travail de l’organisme reste important. Dans les sondages menés en 2023, 93 % des Canadiennes et Canadiens adultes ont dit appuyer le mandat de protection et de mise en valeur confié à Parcs Canada, ce qui dépasse de 15 % l’objectif établi. Fait important, cette opinion est largement répandue dans tous les groupes démographiques. Les jeunes adultes âgés de 18 à 34 ans et les résidents canadiens nés ailleurs dans le monde y étaient favorables à 95 % et à 94 %, respectivement. Le soutien était aussi supérieur à 90 % dans les trois plus grandes villes du Canada (Toronto, Montréal et Vancouver), où vit environ le tiers de la population du pays. Ces dernières années, les niveaux de soutien sont restés stables, mais il a fallu à Parcs Canada plus d’une décennie de travail acharné pour que son mandat bénéficie d’un tel soutien.
Les sondages ont également révélé que la population canadienne connaît et appuie le travail de Parcs Canada. Plus de 40 % des Canadiennes et Canadiens adultes connaissent très bien le travail de l’organisme en matière de surveillance de la santé des plantes et des animaux (p. ex., marquage des tortues et surveillance du saumon), les espèces en péril et la recherche scientifique. Presque toutes les personnes interrogées (96 % au total) estiment que les aires naturelles protégées sont importantes pour leur qualité de vie.
Sensibilisation de la population canadienne au sein des collectivités
Parcs Canada fait connaître au public le travail qu’il accomplit, notamment son mandat, et l’importance de la conservation, ce qui permet de rallier les gens à sa cause. En collaboration avec ses partenaires, il a organisé plus de 1 000 activités d’initiation au camping dans tout le pays, donnant à plus de 100 000 participants l’occasion de faire leurs premiers pas en camping ou de perfectionner leurs compétences. Parmi les activités de diffusion externe organisées en personne en 2023 figuraient des activités de sensibilisation en l’honneur des passe-temps et des héros militaires canadiens. Dans le cadre du programme Les héros de chez nous, trois anciens combattants ont été honorés par leurs collectivités locales pour leurs contributions aux forces canadiennes et pour leur dévouement à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine naturel et culturel du Canada.
La collaboration entre Parcs Canada et d’autres organismes s’est poursuivie en vue de joindre les Canadiennes et Canadiens par divers moyens. Ainsi, des collaborations avec plusieurs organismes éducatifs tels qu’Éducation Canadian Geographic ont permis de mobiliser les jeunes sur diverses questions par l’entremise de programmes en personne et virtuels. Parcs Canada poursuit aussi sa collaboration avec la fondation BC Parks dans le cadre du programme PaRx, qui préconise la santé mentale et physique par la prescription de périodes dans la nature.
Par ses plateformes numériques, Parcs Canada a fait preuve de créativité pour continuer d’inciter la population canadienne à s’intéresser au patrimoine naturel et culturel. Plus de 200 nouvelles vidéos ont été mise en ligne sur la chaîne YouTube de l’organisme, qui met en vedette la beauté captivante du Canada et de son histoire diversifiée, et dont le nombre d’abonnés a augmenté de 21 % au cours de l’exercice 2023 à 2024. Les vidéos sur la page Facebook de Parcs Canada ont été visionnées durant plus de 1,1 million de minutes. La série de vidéos Notes de terrain a continué de faire connaître le travail de conservation de l’organisme, et ReTrouver, balado sur l’histoire et l’archéologie de Parcs Canada, est désormais accessible dans le système de divertissements à bord d’Air Canada.
Des histoires sur la science, la biodiversité, l’histoire de l’Asie et les cultures autochtones sont également diffusées par Parcs Canada sur les plateformes de ses partenaires. Huit nouvelles expositions en ligne ont été ajoutées à la plateforme Google Arts and Culture pour une exploration virtuelle de lieux administrés par Parcs Canada et de récits connexes. De plus, Parcs Canada a collaboré avec l’industrie du cinéma, de la télévision et des multimédias à la production de contenu destiné aux publics nationaux et étrangers, notamment la troisième saison de Parcs nationaux canadiens pour ARTE (Allemagne et France), Amazing Race Canada pour CTV et Windborne pour les théâtres immersifs FlyOver, situés au Canada et dans le monde entier. En aidant la population à tisser des liens véritables avec ce type de contenu et de récits, Parcs Canada contribue à rendre pertinents les enjeux liés à la conservation, et tout ce que cela suppose, pour aujourd’hui et pour demain.
Diffusion des récits autochtones
Parcs Canada a continué de collaborer avec les communautés autochtones pour faire connaître leurs récits. Cette année, une collaboration est en place avec la fondation Students on Ice pour favoriser le rapprochement des jeunes et des Aînés autochtones avec les terres, les eaux et les glaces du Nord du Canada.
Parcs Canada a soutenu le programme d’accréditation de l’Association touristique autochtone du Canada (ATAC) pour les entreprises dirigées par des Autochtones dans le secteur du tourisme. Grâce à un accord de contribution qui en est à sa deuxième année sur trois, l’organisme soutient le travail de l’ATAC visant à renforcer les capacités des entreprises touristiques autochtones qui font des affaires dans les lieux gérés par Parcs Canada et dans les environs. Ces travaux ont créé des possibilités de collaboration entre 22 entreprises autochtones accréditées et l’organisme, contribuant ainsi à offrir des débouchés économiques aux communautés autochtones.
Cette année, Parcs Canada a fait équipe avec Wapikoni Mobile, organisme canadien à but non lucratif dont la mission est de sensibiliser le public aux Autochtones en donnant des ateliers éducatifs et en produisant des films. On a ajouté à la plateforme mobile un contenu narratif et des récits dirigés par des Autochtones portant sur six lieux patrimoniaux administrés par Parcs Canada, et facilité le dialogue interculturel au moyen d’exposés.
Indicateur |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
Résultat réel 2023-2024 |
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Nombre de lieux patrimoniaux dont les terres et les eaux sont utilisées par les peuples autochtones conformément à leurs pratiques traditionnelles et modernes | Entre 32 et 42 | Mars 2025 | 48 |
Parcs Canada reconnaît l’importance des peuples autochtones comme gardiens des lieux patrimoniaux qu’il administre ainsi que les responsabilités et les rôles qu’ils exercent depuis toujours à cet égard. Il est déterminé à créer un réseau de lieux historiques nationaux qui reconnaît et honore les contributions historiques et contemporaines des Autochtones, de même que leurs récits, leurs cultures et leurs relations d’intendance particulières avec les terres, les eaux et les glaces ancestrales. La plupart des lieux naturels et culturels gérés par Parcs Canada, sinon tous, ont été traditionnellement utilisés par des peuples autochtones bien avant que le Canada ne devienne un pays. En favorisant la relation entre les Autochtones et leurs territoires traditionnels, nous contribuons à réparer les liens qui, dans bien des cas, ont été rompus lorsque ces lieux patrimoniaux ont été créés.
En mars 2024, le nombre de lieux patrimoniaux dont les terres et les eaux étaient utilisées par les Autochtones conformément à leurs pratiques traditionnelles et modernes était passé à 48. Bien qu’il s’agisse d’une augmentation de 9 et que cela dépasse la cible fixée, Parcs Canada et les partenaires autochtones continuent de s’employer à établir des ententes définitives qui aideront les Autochtones à accéder aux terres, aux eaux et aux glaces des lieux patrimoniaux protégés de tout le Canada, et à utiliser celles-ci.
Resserrer les liens des Autochtones avec les terres du parc urbain national de la Rouge
Parcs Canada collabore avec l’organisme Native Child and Family Services of Toronto (NCFST) dans le parc urbain national de la Rouge pour favoriser le rapprochement des Autochtones avec le territoire de même que les occasions de faire usage des terres et des eaux du parc selon les pratiques traditionnelles et modernes.
Au sein du parc urbain national de la Rouge, Parcs Canada a aménagé un endroit, au terrain de camping Glen Rouge, consacré aux programmes culturels, aux séances de formation et aux cérémonies communautaires. Par ailleurs, des occasions d’échange de connaissances interculturelles sont régulièrement offertes aux membres de l’équipe du NCSFT et de Parcs Canada dans le parc urbain national, notamment des formations communes, la participation à des cérémonies de suerie et des ateliers de narration.
Dans le parc commémoratif Bob Hunter, situé dans le parc urbain national, on a aménagé une parcelle de terre pour la culture des trois sœurs. La méthode de culture employée est une approche traditionnelle anishinaabeg de compagnonnage utilisant le mandaamin (maïs), le mashkodesimin (haricot) et l’okosimaan (courge). Le mandaamin pousse en hauteur et sert de tuteur aux mashkodesimin qui y grimpent. Les haricots ajoutent de l’azote au sol, ce qui contribue à nourrir ses sœurs. L’okosimaan recouvre le sol de ses grandes feuilles, ce qui conserve l’humidité de la terre, et ses piquants protègent ses sœurs des lièvres.
Indicateur |
Cible |
Date d’atteinte de la cible |
Résultat réel 2023-2024 |
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Pourcentage des biens contemporains dans un état bon ou passable | Au moins 79 % | Mars 2025 | 77 % |
En mars 2024, 77 % des biens contemporains étaient dans un état bon ou passable. La réalisation de grands projets d’immobilisations axés sur les routes et les ponts, les barrages et d’autres biens importants destinés aux visiteurs (p. ex., campings), ont permis d’améliorer les biens contemporains ciblés et de conserver l’état général de cette catégorie d’ouvrages du portefeuille au même niveau que durant l’exercice 2022‑2023.
Cette année, l’état de 89 biens contemporains, d’une valeur de remplacement totale de 494 millions de dollars, qui étaient dans un état très mauvais ou mauvais a été amélioré. Parmi les exemples de travaux réalisés qui ont amélioré l’état des biens du patrimoine bâti, mentionnons les suivants :
- un bloc sanitaire doté de 21 toilettes et d’une salle d’attente a été construit au lieu historique national du Col-Rogers, dans le parc national des Glaciers;
- la promenade du Golfe, dans le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard, a été remise en état après avoir été endommagée par l’ouragan Fiona; on a notamment pris des mesures de prévention de l’érosion;
- des toilettes et des vestiaires ont été remplacés à la plage d’Ingonish, dans le parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton;
- l’infrastructure de sentiers vieillissante a été remplacée dans le parc national de Prince Albert;
- un nouveau centre d’accueil, qui comprend des locaux administratifs et des toilettes, a été aménagé dans le parc national des Lacs-Waterton.
Principaux risques
Risque |
Mesures prises en l’exercice financier 2023 à 2024 |
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Adaptation et réaction aux forces environnementalesEn raison de l’ampleur et du rythme rapide des changements environnementaux (p. ex., incidence accrue d’événements météorologiques mineurs comme les incendies de forêt), il y a un risque que l’intégrité des écosystèmes, les ressources culturelles et l’infrastructure ne puissent pas être protégées contre ces forces, ce qui pourrait empêcher Parcs Canada de s’acquitter de son mandat. |
Au cours de cette année, Parcs Canada a :
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Relations avec les peuples autochtonesIl y a un risque que Parcs Canada ne soit pas en mesure de respecter ses obligations de suivre l’évolution de la jurisprudence pour appuyer l’engagement du gouvernement du Canada de mettre en œuvre la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. S’il faillit à ses obligations et n’arrive pas à prendre des mesures observant l’esprit de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, cela aura une incidence négative sur les relations avec les peuples, les communautés, et les organismes autochtones. Ces relations sont cruciales pour la gestion des lieux patrimoniaux protégés et pour le soutien du lien que les peuples autochtones entretiennent avec ces lieux. |
Au cours de cette année, Parcs Canada a :
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Fréquentation et pertinence pour les CanadiensLes conditions socioéconomiques et d’autres influences du marché évoluent. Afin de conserver sa pertinence pour la population canadienne et les visiteurs, Parcs Canada doit adapter ses programmes et services en réponse à leurs attentes. |
Au cours de cette année, Parcs Canada a :
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Recrutement et maintien en posteLa main-d’œuvre canadienne diminue, et d’un bout à l’autre du pays, ces ressources font l’objet d’une demande concurrentielle. La capacité de Parcs Canada à attirer, former et maintenir en poste des employés, tout en perpétuant un environnement de travail flexible et à haut rendement, est en péril, ce qui pourrait nuire aux capacités d’exécution de l’organisme ainsi qu’au bien-être de ses employés. |
Au cours de cette année, Parcs Canada a :
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Services et numériqueCompte tenu du rythme soutenu de l’évolution de la technologie ainsi que des attentes des utilisateurs des services, et faute d’investissements continuels dans une infrastructure de TI vieillissante, des solutions numériques, la cybersécurité et l’examen des services de GI/TI, il est à craindre que Parcs Canada ne puisse pas offrir des services modernes, ni protéger les données et les renseignements. Cela pourrait nuire à la santé et à la sécurité des visiteurs, entraîner une perte de revenus et faire en sorte que l’organisme n’ait plus la capacité de remplir correctement son mandat. |
Au cours de cette année, Parcs Canada a :
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État des biens bâtis et durabilité à long termeIl y a un risque qu’un portefeuille de biens durables ne puisse pas être maintenu en raison du vieillissement de l’infrastructure, de lacunes sur les plans de l’entretien et de la réfection, et des répercussions des changements climatiques et de l’inflation. La sécurité et l’accès du public pourraient alors être compromis, le patrimoine culturel pourrait être perdu, et la réputation de Parcs Canada pourrait s’en trouver entachée. |
Au cours de cette année, Parcs Canada a :
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Innovation opérationnelleSi Parcs Canada ne modernise pas ses services ministériels et internes, il y a un risque que l’organisme ne dispose pas de la capacité, des processus opérationnels et des outils appropriés. L’organisme pourrait alors ne pas disposer des services fondamentaux requis pour appuyer de manière efficace et efficiente la prestation de services et de programmes. |
Au cours de cette année, Parcs Canada a :
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Effectif, équité, accessibilité, inclusion et diversité, et bien-êtreSi Parcs Canada ne favorise pas un milieu de travail inclusif et exempt d’obstacles qui reflète la diversité de la population canadienne, il y a un risque que l’organisme n’ait plus les compétences culturelles et les perspectives nécessaires pour servir toutes les Canadiennes et tous les Canadiens, et ne soit pas en mesure de bâtir et de maintenir un environnement de travail sain, ce qui pourrait avoir des répercussions sur les programmes et les services, et porter atteinte à sa réputation. |
Au cours de cette année, Parcs Canada a :
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Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus
Tableau 4 : Aperçu des ressources requises pour Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada
Le tableau 4 fournit un résumé des dépenses prévues et réelles, et des équivalents temps plein, requis pour obtenir ces résultats.
Ressources |
Prévues |
Réelles |
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Dépenses | 1 168 310 163 $ | 1 270 388 410 $ |
Équivalents temps plein | 4 849 | 4 978 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Parcs Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Priorités pangouvernementales connexes
Analyse comparative entre les sexes
En tant qu’organisme de service spécial du gouvernement du Canada, Parcs Canada cherche à adopter une perspective inclusive lors de l’élaboration de politiques et de la mise en œuvre de programmes visant à améliorer continuellement ses services à la population canadienne. Parcs Canada s’efforce de faire de l’inclusion et de l’accessibilité des principes fondamentaux dans l’élaboration et la prestation de ses services et de son expérience du visiteur, en éliminant les obstacles à l’utilisation et à l’appréciation des lieux historiques nationaux, des parcs nationaux et des aires marines nationales de conservation. L’organisme utilise de plus en plus les concepts de l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) dans ses politiques et ses programmes afin de remettre en question les hypothèses, de tenir compte de diverses recommandations lors des consultations et des étapes d’examen, et de cerner les problèmes possibles.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a continué de faire progresser les engagements relatifs à l’ACS Plus dans l’ensemble de l’organisme. Trois études de cas ont été réalisées au moyen de cet outil, et une campagne de formation éclair interne condensée a été organisée afin d’augmenter le taux de suivi de la formation obligatoire d’introduction à l’ACS Plus. Un concours interne de microfonds pour l’ACS Plus a été lancé dans le but d’encourager et de financer de nouveaux projets connexes qui aideraient Parcs Canada à prendre des décisions fondées sur des données probantes d’un point de vue intersectionnel. L’organisme s’est également efforcé d’intégrer l’ACS Plus dans son Cadre ministériel des résultats, son répertoire des programmes et son examen de la planification des investissements.
Cette année, Parcs Canada a terminé les travaux préliminaires à l’appui de ses objectifs d’accroître l’inclusion, la diversité, l’équité et l’accessibilité de ses services aux visiteurs. Il a effectué une analyse des lacunes à l’aide de l’outil d’ACS Plus afin de trouver des organisations fondées sur l’équité qui pourraient aider Parcs Canada à réaliser des progrès importants vers l’atteinte de ses objectifs connexes. Les résultats de l’analyse contribueront à l’élaboration d’une stratégie nationale de collaboration et favoriseront une coopération stratégique plus proactive au cours des années à venir.
Parcs Canada continue de travailler à l’amélioration du recrutement, du maintien en poste et de l’avancement professionnel des personnes en quête d’équité grâce à l’application de l’ACS Plus. La Stratégie pour l’inclusion, la diversité, l’équité et l’accessibilité de Parcs Canada, qui comprend le Plan d’action sur l’équité en matière d’emploi, répond à la nécessité d’appliquer l’ACS+ et une optique d’équité en matière d’emploi aux politiques et aux programmes. Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a élaboré des principes, des procédures et des outils pour soutenir les gestionnaires et les employés des ressources humaines durant le processus d’embauche afin de veiller à ce que les processus de sélection soient exempts de préjugés et de discrimination, et ne créent pas d’obstacles indus à l’emploi.
Parcs Canada a également mis à jour sa mise en œuvre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse afin de permettre une meilleure collecte de données intersectionnelles représentant les personnes candidates et les jeunes servis, et de mieux définir les diverses façons dont les jeunes peuvent être aux prises avec des obstacles à l’emploi, conformément aux principes de l’ACS Plus.
Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies et objectifs de développement durable
De plus amples renseignements sur les contributions de Parcs Canada au Plan fédéral de mise en œuvre du Programme 2030 et à la Stratégie fédérale de développement durable se trouvent dans notre Stratégie ministérielle de développement durable.
Répertoire des programmes
La responsabilité Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada est appuyée par les programmes suivants :
- Création de lieux patrimoniaux
- Conservation des lieux patrimoniaux
- Promotion du patrimoine et soutien du public
- Expérience du visiteur
- Gestion des canaux patrimoniaux, des routes et des lotissements urbains
Des renseignements supplémentaires sur le répertoire des programmes pour la responsabilité Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada se trouvent sur la page Résultats dans l’InfoBase du GC.
Services internes
Description
Les services internes sont les services fournis au sein d’un ministère afin qu’il puisse respecter ses obligations ministérielles et exécuter ses programmes. Les dix catégories de services internes sont les suivantes :
- services de gestion et de surveillance;
- services de communication;
- services juridiques;
- services de gestion des ressources humaines;
- services de gestion des finances;
- services de gestion de l’information;
- services des technologies de l’information;
- services de gestion des biens immobiliers;
- services de gestion du matériel;
- services de gestion des acquisitions.
Progrès à l’égard des résultats
Cette section présente les mesures prises par Parcs Canada pour atteindre les résultats et les cibles en ce qui a trait aux services internes.
Services de gestion et de surveillance
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a continué de promouvoir une approche intégrée pour son processus de planification annuelle des activités, en aidant à harmoniser ses ressources afin de soutenir et de mettre en œuvre les priorités énoncées dans son plan ministériel ainsi que de répondre aux exigences opérationnelles. Cette année, des améliorations ont été apportées pour permettre une meilleure planification des activités par rapport aux budgets prévus. De nouveaux outils de renseignements d’entreprise ont également été mis à l’essai pour mieux faire le suivi des responsabilités de Parcs Canada et permettre une meilleure analyse des activités prévues au sein de chaque secteur de l’organisme.
Durant l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a mis en œuvre avec succès une nouvelle norme de gestion de projet qui énonce les concepts, les principes, les processus et les exigences applicables à la gestion de tous les projets de l’organisme. La norme permet de veiller à ce que Parcs Canada se conforme à la Politique sur la planification et la gestion des investissements, et à la Directive sur la gestion des projets et des programmes du Conseil du Trésor. Une formation a été offerte aux membres de l’équipe Parcs Canada afin d’améliorer leurs compétences en gestion de projet et leur conformité.
Cette année, Parcs Canada a également réalisé des progrès importants en vue de la modernisation de son Cadre ministériel des résultats et de son répertoire des programmes relativement à des travaux visant à améliorer sa capacité de mesure du rendement.
Services de gestion des ressources humaines
Accroissement de la diversité, de l’inclusion et de la collaboration
Parcs Canada étant un organisme hautement opérationnel, il tire sa force de son effectif. Il s’engage donc fermement à promouvoir la diversité et l’inclusion dans ses milieux de travail. Ces dernières années, les travaux dans ce domaine ont fait l’objet d’un regain d’intérêt. Au cours de la période visée par le présent rapport, Parcs Canada a entrepris de nombreuses initiatives pour favoriser une culture d’inclusion, une plus grande diversité de la main-d’œuvre ainsi que des politiques et des programmes améliorés qui soutiennent l’équité en milieu de travail.
L’organisme s’efforce d’adapter ses approches d’embauche afin d’accroître le recrutement de personnes issues de groupes en quête d’équité ainsi que de revoir, de façon novatrice, ses processus et programmes de maintien en poste et de planification de la relève afin de maintenir en poste les membres de l’équipe en quête d’équité et de favoriser leur avancement professionnel. Pour guider ces travaux, une stratégie d’inclusion, de diversité, d’équité et d’accessibilité ainsi qu’un plan d’action sur l’équité en matière d’emploi ont été élaborés à la suite de vastes consultations auprès des intervenants. Ces mesures seront mises en œuvre au cours de l’exercice 2024 à 2025.
À l’appui de sa stratégie d’accessibilité visant à éliminer les obstacles pour les membres actuels et potentiels de l’équipe Parcs Canada, l’organisme a entrepris un exercice de consultation exhaustif auprès des intervenants internes et externes dans le but d’examiner son modèle de prestation de services liés à l’obligation de prendre des mesures d’adaptation et à la gestion de l’invalidité. La structure fondamentale du Centre d’expertise sur l’obligation de prendre des mesures d’adaptation au sein de l’organisme, qui sera officiellement mis sur pied au cours de l’exercice 2024 à 2025, a été établie à la suite de cette consultation.
Renforcer l’autonomie des jeunes grâce à la Stratégie emploi et compétences jeunesse
Dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, Parcs Canada offre aux jeunes l’accès à des emplois et à des programmes qui leur permettent d’acquérir les compétences et l’expérience, et de profiter des possibilités, dont ils ont besoin pour trouver et conserver un emploi ou pour retourner aux études.
Les jeunes qui travaillent pour Parcs Canada et ses organismes partenaires acquièrent de l’expérience aux quatre coins du Canada dans une grande variété d’emplois de domaines comme la conservation, la biologie, le service à la clientèle, les finances et l’administration, les ressources humaines et l’expérience du visiteur. Parcs Canada met l’accent sur le recrutement des jeunes qui sont aux prises avec des obstacles systémiques à l’emploi, en particulier les jeunes Autochtones, les jeunes racisés, les jeunes en situation de handicap, les jeunes de collectivités rurales et éloignées, et les jeunes décrocheurs.
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada et ses organismes partenaires ont embauché 1 470 jeunes, dépassant ainsi l’objectif initial de 1 142. Au total, 44 % des jeunes embauchés se sont identifiés comme Autochtones, en situation de handicap ou racisés. Dans les secteurs de la conservation et du patrimoine, Parcs Canada a soutenu plus de 580 emplois pour les jeunes au moyen d’ententes de contribution avec quatre organismes à but non lucratif dans le cadre de la Stratégie emploi et compétences jeunesse.
En réponse à la modernisation de la Loi sur les langues officielles, qui a reçu la sanction royale le 20 juin 2023, Parcs Canada s’est efforcé de réaliser des progrès importants dans l’élaboration de son Plan d’action sur les langues officielles. Ce travail comprenait la clarification des obligations de l’organisme en matière de langues officielles, des discussions stratégiques avec la haute direction et la création d’une équipe de travail sur les langues officielles. Ces jalons clés fournissent une voie claire pour l’élaboration du Plan d’action triennal sur les langues officielles au cours de l’exercice 2024-2025.
Amélioration de la santé et de la sécurité au travail et du mieux-être au travail
Parcs Canada demeure déterminé à créer un environnement de travail sûr et exempt de harcèlement qui favorise la santé et le mieux-être en milieu de travail, et qui encourage la civilité et le respect. Pour favoriser la santé et la sécurité au travail, il a entrepris, au cours de l’exercice 2023 à 2024, plusieurs initiatives de promotion d’une culture de respect et de sensibilisation, ainsi que modernisé son approche en matière de sécurité au travail.
Le Cadre redditionnel en matière de santé et de sécurité au travail (SST) de Parcs Canada a été élaboré et adopté afin de définir clairement les pouvoirs et les responsabilités en matière de SST, de même que la gouvernance connexe, à tous les niveaux de l’organisme. De plus, il élargit les programmes et les processus de base existants pour aider à soutenir une solide culture de sécurité, priorise les programmes opérationnels en leur attribuant un niveau de risque à l’aide des données recueillies à partir de nos indicateurs clés de programme et cerne les programmes partenaires pour montrer leur interconnexion et leurs dépendances.
En réponse à un audit interne de 2018 sur ses pratiques en matière de SST, Parcs Canada a renforcé sa capacité de surveillance connexe et a élaboré un tableau de bord de la SST. Ce tableau de bord fournit des renseignements opportuns sur le niveau de conformité dans l’ensemble de l’organisme, ce qui permet à la direction de combler les lacunes et de prendre les mesures nécessaires dans son secteur de responsabilité. Grâce à un nouveau répertoire, l’information, les programmes et la documentation sont désormais facilement accessibles.
Au cours de la dernière année, les membres de l’équipe Parcs Canada travaillant dans des bureaux sont passés à un modèle de travail hybride. Ce modèle a été adopté afin d’offrir de la souplesse tout en favorisant la culture de participation et d’appartenance qui est au cœur de l’esprit d’équipe de l’organisme. Afin de veiller à l’application d’une approche uniforme, cohérente et équitable, les membres du personnel ont reçu un guide du travail hybride qui fournit de l’information à jour et toujours pertinente, y compris des pratiques exemplaires, des conseils et des outils. Afin de faciliter l’adoption du modèle, de créer et de renouveler des modalités de travail hybrides ainsi que de faciliter la surveillance et la production de rapports sur celles-ci, Parcs Canada a intégré une application en ligne centralisée, « MesRégimesDeTravail », hébergée sur le portail des applications du Conseil du Trésor.
Cette année, Parcs Canada a mis en place un nouveau processus de déclaration et de résolution des situations de harcèlement et de violence dans ses milieux de travail. Il a notamment lancé une campagne de sensibilisation et de formation afin d’améliorer la conformité organisationnelle et de décrire le processus modernisé. Il a également revu la formation obligatoire sur la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail afin de tenir compte de l’environnement opérationnel qui lui est propre.
Élaborer une première stratégie en matière de santé mentale de Parcs Canada
Cette année, Parcs Canada a lancé sa première stratégie en matière de santé mentale. Dans ce cadre, des co-champions internes du mieux-être ont été nommés pour aider à faire progresser et à promouvoir le programme.
Parcs Canada a également créé un réseau d’ambassadeurs de la santé mentale pour appuyer la stratégie. Le premier groupe d’ambassadeurs a été formé cette année afin de permettre la prestation, à l’échelle de l’organisme, de L’esprit au travail, un programme de formation de la Commission de la santé mentale du Canada fondé sur des données probantes.
Dans le cadre de sa stratégie en matière de santé mentale, Parcs Canada a signé une lettre d’entente interministérielle avec Santé Canada pour la prestation, aux membres de l’équipe, de services hautement personnalisés de bien-être psychosocial et de mieux-être.
Modernisation des ressources humaines
Au cours de la première année de sa stratégie de modernisation des ressources humaines, Parcs Canada a mis l’accent sur l’examen de la capacité, de la planification, des processus et de la gestion. L’organisme a obtenu un soutien opérationnel et financier pour intégrer un système de gestion de l’apprentissage et mettre à niveau son système de gestion des ressources humaines principal (PeopleSoft 8.9) afin d’adopter le modèle d’entreprise du gouvernement du Canada. Des ententes ont été conclues avec des fournisseurs de services externes pour améliorer les systèmes numériques de l’organisme, et des protocoles d’entente devraient être élaborés au début de l’exercice 2024 à 2025. Parcs Canada a aussi étudié des options pour la santé et la sécurité au travail sur le Web, et a amélioré ses capacités de production de rapports sur la santé et la sécurité au travail.
Les processus de ressources humaines ont été optimisés au cours de l’exercice 2023 à 2024; on a notamment adopté un système de dépôt et d’approbation en ligne basé sur JIRA pour les mesures de dotation, ce qui a réduit la paperasserie et amélioré le temps de traitement et l’efficacité. Des normes de service des RH à la paye ont été élaborées (publiées en avril 2024) afin d’améliorer l’efficacité et l’exactitude des processus de RH de Parcs Canada et d’appuyer les efforts de stabilisation de la paye. L’organisme a également simplifié les processus de classification ainsi que de prévention du harcèlement et de la violence afin d’en accroître l’efficacité et l’efficience.
Services de gestion financière
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a continué d’apporter des améliorations à ses pratiques de gestion des finances et des ressources afin de mieux harmoniser ses ressources avec les besoins des programmes et d’être en meilleure position pour réagir aux changements constants de son environnement opérationnel.
Cette année, afin de renforcer ses pratiques de gestion financière, de planification et de budgétisation dans le cadre de sa transition vers des crédits budgétaires sur une année, Parcs Canada s’est efforcé d’appuyer les membres de l’équipe dans ce changement. Pour ce faire, l’organisme a mis à jour ses pratiques et ses processus de budgétisation et de prévision, et a apporté des améliorations à ses processus de planification financière pluriannuelle.
Parcs Canada a également mené des travaux pour assurer la viabilité à long terme de son important portefeuille de biens en mettant en œuvre une planification, une analyse et une priorisation améliorées. À l’appui de cette démarche, il a mené, au cours de l’exercice 2023 à 2024, des activités clés telles que la mise à jour de son plan d’investissement quinquennal, l’amélioration de la planification et des données relatives aux immobilisations, l’examen des processus stratégiques et opérationnels, la conception d’une solution de TI, la communication interne et la poursuite de la mobilisation pour se préparer à une transition future vers la budgétisation selon la comptabilité d’exercice.
Services de gestion de l’information et services de technologie de l’information
Parcs Canada a réalisé un important projet de mise à jour de son réseau central et de son centre de données. Ce projet a amélioré la connectivité et la collaboration entre les lieux de travail éloignés, et a permis à l’organisme de continuer à moderniser sa prestation de services. Parcs Canada a également collaboré avec Services partagés Canada pour améliorer la connectivité des lieux patrimoniaux qu’il gère et les capacités de réseau dans les lieux éloignés aux quatre coins du pays. On a ainsi amélioré la connectivité réseau dans 44 lieux gérés par Parcs Canada, modernisé les systèmes téléphoniques de 16 lieux éloignés et distribué des systèmes de vidéoconférence modernisés en plus de 50 endroits dans l’ensemble du pays. Ces améliorations dans les lieux éloignés facilitent la communication interne et la collaboration entre les membres de l’équipe Parcs Canada, et favorisent la connectivité pour les visiteurs de ces lieux éloignés administrés par l’organisme.
Parcs Canada a poursuivi le développement de sa cybersécurité en élaborant un plan de gestion des événements de cybersécurité et un cadre de gestion des risques liés à la sécurité des TI. L’organisme s’est également efforcé d’offrir davantage d’applications mobiles, y compris une stratégie infonuagique qui contribuera à renforcer la sécurité de la prestation des services numériques. Il a en outre réalisé des progrès en ce qui a trait à l’accès mobile des membres de l’équipe à des applications internes, comme des outils de gestion des ressources humaines.
Le déploiement de Microsoft 365 s’est poursuivi par étapes, notamment des outils de collaboration tels que MS Teams, SharePoint, OneDrive et Exchange. Comme ces outils évoluent constamment, Parcs Canada suit le rythme pour assurer la conformité aux politiques en matière d’accessibilité, de cybersécurité et de gestion de l’information. En prévision du passage à SharePoint Online, diverses applications Web de Microsoft 365 ont été utilisées par un groupe pilote pour valider les fonctionnalités de l’outil et faciliter la mise en œuvre pour les autres membres de l’équipe.
Dans le cadre de ses efforts visant à améliorer la gestion des données, Parcs Canada a mis sur pied une communauté de pratique sur les données, axée sur des domaines tels que les outils et la gouvernance sur les données, et l’intelligence artificielle. L’organisme a également poursuivi ses efforts pour faire de SharePoint Online son système de gestion des documents électroniques basé sur l’infonuagique avec saisie de données. Cela permettra d’améliorer la gestion des données et de l’information, y compris en migrant progressivement celles-ci des lecteurs personnels vers OneDrive pour offrir un accès au nuage et favoriser une collaboration accrue.
Parcs Canada a continué de perfectionner ses méthodes d’élaboration et de gestion des services externes destinés à la population canadienne, et a fait passer son répertoire de services publiés de 18 à 29, améliorant ainsi les liens entre ses programmes, ses services essentiels et son répertoire d’applications. Cela offre une meilleure visibilité ainsi qu’une meilleure gestion de la technologie et des services numériques pour la population canadienne.
Services de gestion des biens immobiliers
Parcs Canada est le gardien de l’un des portefeuilles de biens bâtis patrimoniaux et contemporains les plus vastes et les plus diversifiés au pays, et ce portefeuille a une valeur de remplacement actuelle de 30,5 milliards de dollars (en dollars de 2023). L’organisme continue de mettre en place les changements nécessaires pour appuyer la mise en œuvre de la Stratégie liée au portefeuille des biens immobiliers (SPBI), qui établit des objectifs stratégiques pour le portefeuille et intègre les priorités horizontales pour la protection du patrimoine culturel bâti du Canada. La mise en œuvre de la SPBI réduit l’empreinte carbone de Parcs Canada, augmente l’accessibilité et l’inclusivité des biens et des lieux, et améliore la résilience aux changements climatiques, tout en maintenant les biens dans une gamme de conditions acceptables. Dans le cadre de la SPBI actuelle, Parcs Canada continue d’analyser et de prévoir les besoins en immobilisations pour soutenir les biens bâtis, ce qui lui permet conséquemment d’apporter un soutien fondamental à la planification de la gestion continue de son portefeuille de biens immobiliers.
Le système d’information sur la gestion des biens de Parcs Canada continue d’être mis à jour régulièrement afin de mieux appuyer l’analyse du portefeuille et éclairer la prise de décisions en matière d’investissement.
Parcs Canada a également mis en place un processus cyclique de modifications législatives pour s’assurer que les terres, une fois acquises, sont officiellement incluses aux fins de protection dans les lois pertinentes, comme la Loi sur les parcs nationaux du Canada. Ce processus comprend l’examen des terres nouvellement acquises pour déterminer si elles répondent aux exigences et si elles sont prêtes à être assujetties à la Loi. La première série de terres associées à ce nouveau processus interne est en cours d’examen au Parlement (projet de loi S 14).
Faire l’acquisition stratégique de terres pour créer et agrandir des parcs nationaux
À l’appui de l’engagement du gouvernement du Canada de créer de nouvelles aires protégées afin d’assurer la protection de 30 % des terres et des eaux du pays d’ici 2030, Parcs Canada a mis en place une stratégie d’acquisition de terres pour se doter d’une vision stratégique organisationnelle sur ses besoins, ses possibilités et ses intérêts en la matière.
Cette stratégie aidera à faire en sorte que la création et l’agrandissement de parcs nationaux répondent aux objectifs de conservation. Elle mettra l’accent sur l’acquisition stratégique de terres adjacentes afin de respecter les engagements énoncés dans les ententes existantes sur la création de parcs nationaux et de parcs urbains nationaux, et afin d’agrandir des parcs nationaux donnés pour mieux protéger les paysages naturels et rétablir l’intégrité écologique.
Services de gestion des acquisitions
Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a poursuivi ses efforts visant à perfectionner sa fonction d’approvisionnement et à établir des liens avec des fournisseurs potentiels pour renforcer les capacités des groupes en quête d’équité. Il a également participé à quatre foires commerciales inversées pour les petites et moyennes entreprises, organisées dans plusieurs régions du Canada en collaboration avec Soutien en approvisionnement Canada, d’autres ministères et d’autres ordres de gouvernement. La moitié d’entre elles visaient expressément le réseautage avec des entreprises autochtones et la prestation de conseils à celles-ci.
Parcs Canada continue de favoriser une mise en commun positive d’information interministérielle grâce à sa participation à divers groupes de réseautage socialement responsables, notamment le Comité directeur des sous-ministres adjoints sur l’écologisation du gouvernement, le Groupe de travail sur les acquisitions écologiques du gouvernement du Canada, les agents du changement pour l’approvisionnement accessible et le Groupe de travail interministériel des directeurs généraux sur les 5 %, qui se concentre sur des stratégies visant à s’assurer qu’au moins 5 % des processus d’approvisionnement sont conclus avec des entreprises autochtones.
Grâce à l’application de stratégies telles que la Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones ainsi qu’à la création de plans d’approvisionnement autochtone et de volets autochtones d’outils d’approvisionnement, entre autres, Parcs Canada a plus que doublé l’objectif minimum de 5 % : 10,56 % de la valeur totale de l’approvisionnement a été attribué à des entreprises autochtones au cours de l’exercice 2023 à 2024.
Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus
Tableau 5 : Ressources nécessaires pour obtenir les résultats prévus en ce qui a trait aux services internes pour l’exercice
Le tableau 5 fournit un résumé des dépenses prévues et réelles, et des équivalents temps plein requis pour obtenir ces résultats.
Ressources |
Prévues |
Réelles |
---|---|---|
Dépenses | 125 702 968 $ | 182 160 023 $ |
Équivalents temps plein | 973 | 1 160 |
Des renseignements exhaustifs sur les ressources financières et les ressources humaines en ce qui concerne le répertoire des programmes de Parcs Canada se trouvent dans l’InfoBase du GC.
Marchés attribués à des entreprises autochtones
Chaque année, les ministères fédéraux doivent respecter la cible en attribuant au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones. Cet engagement doit être entièrement mis en œuvre d’ici la fin de l’exercice 2024 à 2025.
Résultat de Parcs Canada pour 2023 à 2024
Tableau 6 : Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones
Comme il est indiqué dans le tableau 6, Parcs Canada a attribué 10,56 % de la valeur totale de ses marchés à des entreprises autochtones pour l’exercice.
Indicateurs de rendement en matière de passation de marchés |
Résultats pour 2023-2024 |
---|---|
Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones Note en bas de page 2 (A) | 51 649 358 $ |
Valeur totale des marchés attribués à des entreprises autochtones et non autochtones Note en bas de page 3 (B) | 489 187 557 $ |
Valeur des exceptions approuvées par l’administrateur général Note en bas de page 4 (C) | 0 $ |
Pourcentage de marchés attribués à des entreprises autochtones [A / (B − C) × 100] | 10,56 % |
Parcs Canada a réussi à attribuer 10,56 % de la valeur de ses marchés à des entreprises autochtones. La plupart des marchés attribués à des entreprises appartenant à des Autochtones ou dirigées par ceux-ci avaient trait à des produits de construction et des services. Parcs Canada continue de promouvoir l’intégration des considérations autochtones, en particulier dans les marchés pluriannuels de service et de construction à long terme, dans l’espoir de renforcer les capacités des communautés autochtones.
L’amélioration des processus et des procédures internes a grandement contribué à ce résultat. La mise en commun d’information, notamment de listes regroupées d’entreprises autochtones consultables par toutes les unités d’affaires de Parcs Canada, et la promotion régulière de diverses entreprises autochtones lors des réunions mensuelles de la communauté d’approvisionnement ont été un élément essentiel du dépassement de l’objectif.
La formation a également joué un rôle important. Parcs Canada a offert une formation sur l’approvisionnement autochtone à la communauté des gestionnaires de biens ainsi qu’aux experts fonctionnels en la matière, et a constamment diffusé des messages sur l’importance de respecter l’objectif de 5 % ainsi que sur les diverses stratégies proposées dans les règles d’approvisionnement fédérales.
Afin de promouvoir davantage l’utilisation des plans d’approvisionnement auprès des Autochtones (PAA) et de simplifier le processus d’utilisation, un guide sur les PAA a été élaboré, et des clauses standards ont été intégrées aux modèles de passation de marchés immobiliers de Parcs Canada. L’organisme a également créé un cadre d’approvisionnement auprès des Autochtones ainsi que des ressources supplémentaires afin de fournir au personnel les outils nécessaires pour appliquer les considérations autochtones à plus grande échelle dans leurs stratégies d’approvisionnement.
Parcs Canada continue de participer aux réseaux de collaboration interministériels du gouvernement du Canada afin de diffuser ses connaissances et ses propres pratiques exemplaires ainsi que de tirer parti du succès d’autres ministères.
Accroître les possibilités économiques pour les communautés autochtones
Le programme d’infrastructure visant à améliorer l’état des biens bâtis de Parcs Canada représente une occasion économique unique pour les nombreuses communautés et entreprises autochtones dans les lieux que l’organisme administre et dans les environs.
Dans le cadre de sa contribution à l’engagement du gouvernement du Canada de réserver au moins 5 % de la valeur des marchés gouvernementaux, Parcs Canada, par l’intermédiaire de l’Unité de gestion de Banff, a conclu cette année un marché avec une entreprise autochtone pour le projet de remplacement des services publics à l’entrée est du parc national Banff. Il s’agit d’un premier projet de marché réservé aux entreprises autochtones dans ce parc. Pour assurer la participation des Autochtones au projet, les membres de l’équipe Parcs Canada ont fait appel à des entrepreneurs autochtones avant de lancer l’appel d’offres. À la suite de l’appel d’offres, un marché de 1,37 million de dollars a été attribué à une coentreprise entre la Nation des Tsuut’ina et Quatro Constructors.
Les entrepreneurs ont terminé les travaux de la première phase du projet de remplacement des services publics à l’entrée est du parc national Banff plus tôt que prévu et ont réalisé des économies importantes par rapport aux estimations préalables à l’appel d’offres. Le succès obtenu dans le cadre du marché initial a été tel que Parcs Canada, par l’intermédiaire de l’Unité de gestion de Banff, a travaillé avec l’entrepreneur pour faire réaliser des travaux de construction supplémentaires d’une valeur de 615 000 $ dans le cadre de la deuxième phase, dont le début était prévu pour le printemps 2024.
Dépenses et ressources humaines
-
Dans la présente section
Dépenses
Cette section présente un aperçu des dépenses prévues et réelles de Parcs Canada de 2021-2022 à 2026-2027.
Sommaire du rendement budgétaire
Tableau 7 : Dépenses réelles de trois exercices pour la responsabilité essentielle et les services internes (en dollars)
Le tableau 7 indique la somme d’argent dépensée par Parcs Canada au cours des trois derniers exercices pour s’acquitter de sa responsabilité essentielle et assurer la prestation de ses services internes.
Responsabilité essentielle et services internes |
Budget principal des dépenses 2023-2024 |
Autorisations totales pouvant être utilisées pour 2023-2024 |
Dépenses réelles de trois exercices
(autorisations utilisées) |
---|---|---|---|
Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada | 1 168 310 163 $ | 1 485 748 583 $ |
|
Services internes | 125 702 968 $ | 188 191 930 $ |
|
Total | 1 294 013 131 $ | 1 673 940 513 $ |
|
Analyse des dépenses des trois derniers exercices
Les dépenses réelles ont augmenté au cours de l’exercice 2023 à 2024, principalement en raison du financement supplémentaire reçu pour la ratification de la convention collective, qui a entraîné une augmentation des dépenses salariales (y compris des payements rétroactifs). Au cours de l’exercice 2023 à 2024, Parcs Canada a également obtenu et consacré des ressources supplémentaires pour intervenir dans un nombre sans précédent de feux de forêt qui menaçaient des terres et l’infrastructure essentielle dans des parcs nationaux et d’autres aires protégées. L’augmentation inflationniste des prix des biens et des services que Parcs Canada se procure pour exploiter les lieux qu’il administre, p. ex., les services publics, le gaz, le bois, les fournitures et les coûts d’entretien, a également entraîné une hausse des dépenses.
Des renseignements financiers plus détaillés pour les exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Tableau 8 : Dépenses prévues au cours des trois prochains exercices pour la responsabilité essentielle et les services internes (en dollars)
Le tableau 8 indique la somme d’argent que Parcs Canada compte dépenser au cours des trois prochains exercices pour s’acquitter de sa responsabilité essentielle et assurer la prestation de ses services internes.
Responsabilité essentielle et services internes |
Dépenses prévues 2024-2025 |
Dépenses prévues 2025-2026 |
Dépenses prévues 2026-2027 |
---|---|---|---|
Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada | 1 094 039 432 $ | 819 929 847 $ | 654 948 708 $ |
Services internes | 135 167 536 $ | 121 706 193 $ | 107 340 519 $ |
Total | 1 229 206 968 $ | 941 636 039 $ | 762 289 227 $ |
Analyse des dépenses des trois prochains exercices
De l’exercice de 2024 à 2025 à l’exercice 2026 à 2027, les dépenses prévues reflètent le financement approuvé par le Conseil du Trésor pour soutenir les programmes de Parcs Canada.
La diminution des dépenses prévues entre l’exercice 2024 à 2025 et l’exercice 2025 à 2026 est principalement attribuable à l’élimination progressive du financement temporaire lié au programme des biens immobiliers de Parcs Canada. Ce financement a depuis été renouvelé dans le cadre du budget de 2024, qui a été annoncé après la période visée par le présent rapport et n’est donc pas inclus dans ces chiffres. Le financement renouvelé des immobilisations de Parcs Canada, de l’exercice 2024 à 2025 à l’exercice 2026 à 2027, permettra la mise en œuvre d’un plan d’immobilisations axé sur les priorités qui atténuera les risques les plus élevés pour la santé et la sécurité, la non-conformité et l’intégrité des biens.
Des renseignements financiers plus détaillés des exercices précédents se trouvent dans la section Finances de l’InfoBase du GC.
Financement
Cette section présente un aperçu du financement voté et législatif de Parcs Canada par rapport à sa responsabilité essentielle et à ses services internes. Pour en savoir plus sur les autorisations de financement, consulter les budgets et dépenses du gouvernement du Canada.
Pour en savoir plus sur les dépenses votées et législatives de Parcs Canada, consulter les Comptes publics du Canada.
Faits saillants des états financiers
Les états financiers complets de Parcs Canada (non audités) pour l’exercice terminé le 31 mars 2024 sont publiés sur le site Web de l’organisme.
Tableau 9 : État condensé des résultats (non audité) pour l’exercice terminé le 31 mars 2024 (en dollars)
Le tableau 9 résume les charges et les revenus pour l’exercice 2023 à 2024 qui jouent sur le coût de fonctionnement avant le financement du gouvernement et les transferts.
Renseignements financiers |
Résultats réels 2023-2024 |
Résultats prévus 2023-2024 |
Différence (réels moins prévus) |
---|---|---|---|
Total des charges | 1 479 306 000 $ | 1 169 036 000 $ | 310 270 000 $ |
Total des revenus | 213 844 000 $ | 165 243 000 $ | 48 601 000 $ |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 1 265 462 000 $ | 1 003 793 000 $ | 261 669 000 $ |
Les renseignements sur les résultats prévus pour l’exercice 2023 à 2024 proviennent de l’état prospectif des opérations et des notes de 2023-2024 de Parcs Canada.
Tableau 10 : Charges et revenus réels jouant sur le coût de fonctionnement avant le financement du gouvernement et les transferts (en dollars)
Le tableau 10 résume les charges et les revenus réels, qui correspondent au coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts.
Renseignements financiers | Résultats réels 2023-2024 | Résultats réels (ajustés) 2022-2023 | Différence (2023-2024 moins 2022-2023) |
---|---|---|---|
Total des charges | 1 479 306 000 $ | 1 273 479 000 $ | 205 827 000 $ |
Total des revenus | 213 844 000 $ | 196 513 000 $ | 17 331 000 $ |
Coût de fonctionnement net avant le financement du gouvernement et les transferts | 1 265 462 000 $ | 1 076 966 000 $ | 188 496 000 $ |
Tableau 11 : État condensé de la situation financière (audité ou non) au 31 mars 2024 (en dollars)
Le tableau 11 fournit un résumé des passifs de Parcs Canada (ce qu’il doit) et de ses actifs (ce qu’il possède), qui aide à déterminer la capacité de l’organisme à mettre en œuvre des programmes et des services.
Renseignements financiers | Exercice en cours (2023-2024) | Exercice précédent [ajusté] (2022-2023) | Différence (2023-2024 moins 2022-2023) |
---|---|---|---|
Total du passif net | 541 439 000 $ | 471 637 000 $ | 69 802 000 $ |
Total des actifs financiers nets | 277 262 000 $ | 213 863 000 $ | 63 399 000 $ |
Dette nette de l’organisme | 264 177 000 $ | 257 774 000 $ | 6 403 000 $ |
Total des actifs non financiers | 4 719 045 000 $ | 4 714 126 000 $ | 4 919 000 $ |
Situation financière nette de l’organisme | 4 454 868 000 $ | 4 456 352 000 $ | (1 484 000) $ |
Ressources humaines
Cette section présente un aperçu des ressources humaines réelles et prévues de Parcs Canada pour la période 2021-2022 à 2026-2027.
Tableau 12 : Ressources humaines réelles pour la responsabilité essentielle et les services internes
Le tableau 12 fournit un résumé des ressources humaines, en équivalents temps plein (ETP), associées à la responsabilité essentielle et aux services internes de Parcs Canada pour les trois derniers exercices.
Responsabilité essentielle et services internes | ETP 2021-2022 | ETP 2022-2023 | ETP 2023-2024 |
---|---|---|---|
Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada | 4 833 | 4 834 | 4 978 |
Services internes | 1 023 | 1 067 | 1 160 |
Total | 5 856 | 5 901 | 6 138 |
Analyse des ressources humaines des trois derniers exercices
Le nombre d’équivalents temps plein est demeuré à des niveaux constants au cours des exercices 2021 à 2022 et 2022 à 2023. L’augmentation, au cours de l’exercice 2023 à 2024, est principalement liée à de nouveaux équivalents temps plein visant à répondre aux priorités, telles que la capacité supplémentaire de planification des investissements et des activités, la capacité de surveillance et de gouvernance pour soutenir le programme des biens immobiliers et des actifs ainsi que les initiatives de création d’aires protégées de Parcs Canada, et les ressources de capacité d’appoint pour se conformer aux nouvelles exigences des politiques.
Tableau 13 : Sommaire de la planification des ressources humaines pour la responsabilité essentielle et les services internes
Le tableau 13 présente des renseignements sur les ressources humaines, en équivalents temps plein (ETP) réels, pour la responsabilité essentielle et les services internes de Parcs Canada au cours des trois prochains exercices. Les ressources humaines pour l’exercice en cours sont prévues en fonction des données de l’exercice à ce jour.
Responsabilité essentielle et services internes | ETP prévus en 2024-2025 | ETP prévus en 2025-2026 | ETP prévus en 2026-2027 |
---|---|---|---|
Protéger et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du Canada | 4 885 | 4 536 | 4 239 |
Services internes | 1 129 | 1 014 | 941 |
Total | 6 014 | 5 550 | 5 180 |
Analyse des ressources humaines pour les trois prochains exercices
Dans le cadre du budget de 2024, on a annoncé le renouvellement du financement du programme des biens immobiliers et des actifs ainsi que des initiatives de la Stratégie emploi et compétences jeunesse, ce qui occupera les équivalents temps plein actuellement en place pour les exercices 2025 à 2026 et 2026 à 2027. Les postes annoncés dans le budget de 2024 ne sont pas inclus dans ces chiffres, car le budget a été publié après la fin de l’exercice 2023 à 2024.
Parcs Canada est en voie de demander un renouvellement du financement afin de poursuivre son important travail dans le cadre de l’initiative Patrimoine naturel bonifié, ce qui lui permettra de faire progresser le plan de conservation des terres et de l’eau douce du Canada, de protéger les espèces, d’honorer l’intendance autochtone et d’accroître l’accès à la nature.
De plus, Parcs Canada entreprend un exercice de planification à long terme afin de gérer durablement ses programmes et ses services à l’avenir.
Renseignements ministériels
Profil du ministère
Ministre(s) de tutelle
L’honorable Steven Guilbeault, C.P., député
Administrateur général
Ron Hallman, président et directeur général
Portefeuille ministériel
Environnement et Changement climatique Canada
Instrument(s) habilitant(s)
- Loi sur l’Agence Parcs Canada
- Loi sur les parcs nationaux du Canada
- Loi sur le parc urbain national de la Rouge
- Loi sur les lieux et monuments historiques
- Loi sur les aires marines nationales de conservation du Canada
- Loi sur le parc marin du Saguenay – Saint-Laurent
- Règlement sur les canaux historiques aux termes de la Loi sur le ministère des Transports
- Loi sur la protection des gares ferroviaires patrimoniales
- Loi sur la protection des phares patrimoniaux
- Loi sur les espèces en péril
Année de constitution ou de création
1998
Coordonnées du ministère
Bureau national de Parcs Canada
30, rue Victoria
Gatineau (Québec)
Canada
J8X 0B3
Renseignements généraux
Renseignements généraux (hors du Canada)
Telephone — international:819-420-9486
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Les tableaux de renseignements supplémentaires ci-dessous sont accessibles sur le site Web de Parcs Canada :
Dépenses fiscales fédérales
Il est possible de recourir au système fiscal pour atteindre des objectifs de politique publique en appliquant des mesures spéciales, comme de faibles taux d’imposition, des exemptions, des déductions, des reports et des crédits. Le ministère des Finances Canada publie chaque année des estimations et des projections du coût de ces mesures dans le Rapport sur les dépenses fiscales fédérales. Ce rapport fournit aussi des renseignements détaillés sur les dépenses fiscales, dont des descriptions, des objectifs, des données historiques et des renvois aux programmes de dépenses fédérales connexes ainsi qu’aux évaluations et aux résultats de l’ACS Plus liés aux dépenses fiscales.
Définitions
Liste de termes
- analyse comparative entre les sexes Plus (ACS Plus) (gender-based analysis plus [GBA+])
- Outil analytique servant à soutenir l’élaboration de politiques, de programmes et d’autres initiatives et à évaluer les répercussions des politiques, des programmes et des initiatives sur divers ensembles de femmes, d’hommes et de personnes de diverses identités de genre. L’ACS Plus est un processus permettant de comprendre qui est touché par l’occasion ou l’enjeu évalué par l’initiative, d’établir comment l’initiative pourrait être adaptée pour répondre aux divers besoins des personnes les plus touchées ainsi que de déterminer et de réduire tout obstacle à l’accès ou au bénéfice de l’initiative. L’ACS Plus est une analyse intersectionnelle qui va au-delà des différences biologiques (sexe) et socioculturelles (genre) pour tenir compte d’autres facteurs, comme l’âge, les handicaps, l’éducation, l’ethnicité, la situation économique, la géographie (y compris la ruralité), la langue, la race, la religion et l’orientation sexuelle.
- cadre ministériel des résultats (departmental results framework)
- Cadre qui établit un lien entre les responsabilités essentielles et les résultats ministériels ainsi que les indicateurs de résultat ministériel d’un ministère.
- cible (target)
- Niveau mesurable du rendement ou du succès qu’un ministère, un programme ou une initiative prévoit d’atteindre dans un délai précis. Une cible peut être quantitative ou qualitative.
- crédit (appropriation)
- Autorisation donnée par le Parlement d’effectuer des payements sur le Trésor.
- dépenses budgétaires (budgetary expenditures)
- Dépenses de fonctionnement et en capital, payements de transfert à d’autres ordres de gouvernement, à des organisations ou à des particuliers ainsi que payements à des sociétés d’État.
- dépenses législatives (statutory expenditures)
- Dépenses approuvées par le Parlement à la suite de l’adoption d’une loi autre qu’une loi de crédits. La loi précise les fins auxquelles peuvent servir les dépenses, et les conditions dans lesquelles elles peuvent être effectuées.
- dépenses non budgétaires (non-budgetary expenditures)
- Recettes et décaissements nets au titre de prêts, d’investissements et d’avances qui modifient la composition des actifs financiers du gouvernement du Canada.
- dépenses prévues (planned spending)
- En ce qui a trait aux plans ministériels et aux rapports sur les résultats ministériels, les dépenses prévues s’entendent des montants présentés dans le budget principal des dépenses.
Un ministère est censé être au courant des autorisations qu’il a demandées et obtenues. La détermination des dépenses prévues relève du ministère, et ce dernier doit être en mesure de justifier les dépenses et les augmentations présentées dans son Plan ministériel et son Rapport sur les résultats ministériels. - dépenses votées (voted expenditures)
- Dépenses approuvées annuellement par le Parlement au moyen d’une loi de crédits. Le libellé de chaque crédit énonce les conditions selon lesquelles les dépenses peuvent être effectuées.
- entreprise autochtone (Indigenous business)
- Organisation qui, aux fins de l’Annexe E – Procédures obligatoires pour les marchés attribués aux entreprises autochtones de la Directive sur la gestion de l’approvisionnement ainsi que de l’engagement du gouvernement du Canada d’attribuer obligatoirement au moins 5 % de la valeur totale des marchés à des entreprises autochtones, correspond à la définition et aux exigences définies dans le Répertoire des entreprises autochtones.
- équivalent temps plein (ETP) (full‑time equivalent [FTE])
- Mesure utilisée pour représenter une année personne complète d’un employé dans le budget ministériel. Pour un poste donné, le nombre d’équivalents temps plein représente le rapport entre le nombre d’heures travaillées par une personne, divisé par le nombre d’heures normales prévues dans sa convention collective.
- indicateur de rendement (performance Indicateur)
- Moyen qualitatif ou quantitatif de mesurer un extrant ou un résultat en vue de déterminer le rendement d’un ministère, d’un programme, d’une politique ou d’une initiative par rapport aux résultats attendus.
- indicateur de résultat ministériel (departmental result Indicateur)
- Mesure quantitative des progrès réalisés par rapport à un résultat ministériel.
- initiative horizontale (horizontal initiative)
- Initiative dans le cadre de laquelle deux organisations fédérales ou plus reçoivent du financement dans le but d’atteindre un résultat commun, souvent associé à une priorité du gouvernement.
- plan (plan)
- Exposé des choix stratégiques qui montre comment un ministère entend respecter ses priorités et obtenir les résultats connexes. De façon générale, un plan explique la logique qui sous tend les stratégies retenues et tend à mettre l’accent sur des mesures qui se traduisent par des résultats attendus.
- Plan ministériel (Departmental Plan)
- Exposé des plans et du rendement attendu d’un ministère qui reçoit des crédits parlementaires au cours d’une période de trois ans. Les plans ministériels sont habituellement présentés au Parlement au printemps.
- priorité ministérielle (departmental priority)
- Plan ou projet qu’un ministère a choisi de cibler et dont il rendra compte au cours de la période de planification. Il s’agit de ce qui importe le plus ou qui doit être réalisé en premier pour obtenir les résultats ministériels attendus.
- priorités pangouvernementales (government-wide priorities)
- Aux fins du Rapport sur les résultats ministériels 2022 2023, les priorités pangouvernementales correspondent aux thèmes de haut niveau qui décrivent le programme du gouvernement dans le discours du Trône du 23 novembre 2021 : bâtir un présent et un avenir plus sains, faire croître la croissance d’une économie plus résiliente, mener une action climatique audacieuse, travailler plus fort pour rendre les collectivités sécuritaires, défendre la diversité et l’inclusion, avancer plus rapidement sur la voie de la réconciliation et lutter pour un monde plus sûr, plus juste et plus équitable.
- programme (program)
- Services et activités, pris séparément ou en groupe, ou une combinaison des deux, qui sont gérés ensemble au sein d’un ministère et qui portent sur un ensemble déterminé d’extrants, de résultats ou de niveaux de service.
- rapport sur les résultats ministériels (Departmental Results Report)
- Rapport qui présente les réalisations réelles d’un ministère par rapport aux plans, aux priorités et aux résultats attendus énoncés dans le Plan ministériel correspondant.
- rendement (performance)
- Utilisation qu’un ministère a faite de ses ressources en vue d’obtenir ses résultats, mesure dans laquelle ces résultats se comparent à ceux que le ministère souhaitait obtenir, et mesure dans laquelle les leçons ont été dégagées.
- répertoire des programmes (program Inventory)
- Compilation de l’ensemble des programmes d’un ministère et description de la manière dont les ressources sont organisées pour contribuer aux responsabilités essentielles et aux résultats du ministère.
- responsabilité essentielle (core responsibility)
- Fonction ou rôle permanent exercé par un ministère. Les intentions du ministère concernant une responsabilité essentielle se traduisent par un ou plusieurs résultats ministériels auxquels le ministère cherche à contribuer ou sur lesquels il veut avoir une influence.
- résultat (result)
- Conséquence attribuable en partie à un ministère, une politique, un programme ou une initiative. Les résultats ne relèvent pas d’un ministère, d’une politique, d’un programme ou d’une initiative unique, mais ils s’inscrivent dans la sphère d’influence du ministère.
- résultat ministériel (departmental result)
- Conséquence ou résultat qu’un ministère cherche à atteindre. Un résultat ministériel échappe généralement au contrôle direct des ministères, mais il devrait être influencé par les résultats des programmes.
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