LeeAnn Fishback au sujet de météo

Parc national Wapusk

Les travaux de recherche, de surveillance et de collecte de données ne sont pas toujours une partie de plaisir. LeeAnn Fishback, gestionnaire de la conservation des ressources de Parcs Canada, en sait quelque chose. Poursuivez votre lecture pour entendre LeeAnn décrire un voyage moins qu’agréable au parc national Wapusk, mais qui en a valu la peine au bout du compte.

Vue aérienne d’une rivière bleue serpentant à travers une forêt d’arbres à feuilles persistantes.
Une vue de parc national Wapusk.

« On était plus ou moins au milieu du parc, où on faisait l’entretien d’une station météorologique clôturée près du lac Roberge, qui enregistre les données météorologiques depuis plus de dix ans. On essaie d’y aller une fois par année pour prélever les données et mesurer l’épaisseur du manteau neigeux.

« Cette fois-là, on avait dû remettre la station en état afin de mettre l’équipement à niveau et d’en vérifier l’étalonnage. Steve Mammock, chercheur externe de l’Université de la Saskatchewan, et moi avons passé une nuit là-bas en juin pour faire la remise en état de la station, avant l'arrivée des insectes.

« L’hélicoptère nous avait déposés dans un endroit qui semblait être au milieu de nulle part, ce qui devait nous permettre de garder la station en activité et de passer du temps paisible à Wapusk. On restait dans une tente juste en dehors de la clôture en barbelé, où on a dormi que d’un œil. Comme de raison, on savait qu’il ne ferait pas nécessairement beau et bien entendu, la pluie s’est mise à tomber de travers. On a dû planter quelques parapluies pour pouvoir continuer à travailler dans la station, mais on savait que ce genre de chose était normal pour assurer la surveillance à long terme dans un parc éloigné.

« Pour moi, c’était un moment bien spécial parce que ce n’était pas seulement une expérience personnelle, sachant fort bien que je jouais un rôle dans la collecte de toutes ces données. La plupart des parcs de l’Arctique ne conservent pas de données à long terme. Par conséquent, c’est assez spectaculaire que de faire ce travail pendant plus d’une décennie et d’obtenir les données météorologiques d’un parc peu fréquenté. »

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