« S’attaquer ensemble à des projets » : entente de cogestion Toquktmekl

Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard

Le Mi’kmaq Epekwitnewaq Kapmntemuow et Parcs Canada signent une entente de cogestion pour les lieux administrés par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard.

Park Promise artwork by Loretta Gould
Illustration de Promesse au parc : Loretta Gould. 

Une entente de cogestion a été signée entre le Mi’kmaq Epekwitnewaq KapmntemuowFootnote 1 et le gouvernement du Canada représenté par Parcs Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada. 

L’entente, appelée ToquktmeklFootnote 2, décrit l’intention et présente le cadre qui permettra à Parcs Canada et à l'Epekwitk Assembly of Councils de collaborer en vue d’assurer la planification, la gestion, l’exploitation, la surveillance et l’évaluation des terres administrées par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard.

L’entente décrit la manière dont nous continuerons à travailler ensemble et à partager les ressources. L’entente reflète l’engagement commun de préserver et de promouvoir l’intégrité écologique et le mode de vie Epekwitnewaq Mi'kmaqFootnote 3 pour l’usage, le bénéfice, l’éducation et la jouissance des générations futures. 

Parcs Canada et les Epekwitnewaq Mi'kmaqFootnote 4 travaillent en respectant l’esprit et l’intention de cette entente depuis de nombreuses années. Dans le cadre de l’entente Toquktmekl, de nouvelles initiatives seront mises en œuvre pour faire progresser les objectifs communs, notamment celui de soutenir l’intendance du patrimoine naturel et culturel, d’assurer une gestion concertée de la protection de l’environnement et de la culture, et de collaborer à la création de débouchés économiques. Voici quelques exemples d’initiatives communes :


promesse au parc en francais
La promesse au parc nous invite tous à marcher d’un pas léger sur la terre et à vivre de manière plus durable
Honorer les liens avec le lieu : la langue mi’kmaq figure sur les panneaux de signalisation et les panneaux d’interprétation
L’ajout du mot « Skmaqn » au nom du lieu historique national de Port-la-Joye-Fort Amherst 
Les wigwams traditionnels des Mi’kmaq : un élément important de l’expérience du visiteur de Parcs Canada à l’Île-du-Prince-Édouard
L’exposition itinérante d’interprétation intitulée Ni'n na L’nu : Les Mi’kmaq de l’Île-du-Prince-Édouard
Parcs Canada et les Premières Nations Mi’kmaq sur l'Î.-P.-É. travaillent en étroite collaboration à l’élaboration d’un Plan d’action visant des espèces multiples modifié
Tri-lingual sign at Cavendish Beach ComplexDes panneaux trilingues associés à la reconnaissance du territoire accueillent les visiteurs dans les lieux gérés par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard

L’entente de cogestion Toquktmekl s’inscrit dans l’objectif à long terme de la réconciliation et vise à assurer la prévisibilité, la stabilité et la clarté de l’exercice des droits.

L’entente de cogestion Toquktmekl officialise cette relation au moyen d’une structure de gouvernance partagée qui fournira des orientations par l’intermédiaire d’un conseil de gestion conjointe. Cet accord appuie l’intégration du savoir, des valeurs, des priorités et des principes des Mi’kmaq dans le partage de la protection de ces lieux. L’entente de cogestion Toquktmekl fait progresser la réconciliation d’une manière concrète et significative : en reconnaissant les contributions des Mi’kmaq, l’histoire et la culture des Mi’kmaq, ainsi que la relation spéciale et de longue date que les Mi’kmaq entretiennent avec les terres et les eaux de leur territoire traditionnel. 

L’entente de cogestion Toquktmekl est une entente visant à respecter et à permettre la poursuite des activités traditionnelles telles que la récolte et d’autres pratiques culturelles liées à la terre dans les lieux administrés par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard. 

L’entente est distincte du processus de création de la réserve de parc national PituamkekFootnote 6. En savoir plus sur Pituamkek. Bien que distincts, les deux processus reflètent les objectifs et l’espoir d’une collaboration constructive et continue entre Parcs Canada et les Epekwitnewaq Mi’kmaq.

Foire aux questions 


1. Est-ce que cette entente couvre tous les lieux administrés par Parcs Canada dans la province? 

L’entente de cogestion Toquktmekl couvre le parc national de l’Île-du-Prince-Édouard (lequel compte trois secteurs : Cavendish-North Rustico, Brackley-Dalvay et Greenwich) et les lieux historiques nationaux gérés par Parcs Canada, soit les lieux historiques nationaux Ardgowan, Province House, Dalvay-by-the-Sea et de Skmaqn–Port-la-Joye–Fort-Amherst, ainsi que le site patrimonial Green Gables. L’entente ne couvre par la réserve de parc national Pituamkek

2. Comment l’entente de cogestion Toquktmekl sera-t-elle mise en œuvre dans les lieux administrés par Parcs Canada?

Les Epekwitnewaq Mi’kmaq et Parcs Canada travaillent de concert depuis de nombreuses années. L’entente officialise cette relation au moyen d’une structure de gouvernance partagée qui fournira une orientation par l’entremise d’un conseil de cogestion. Grâce à l’entente de cogestion Toquktmekl, l'Epekwitk Assembly of Councils et Parcs Canada collaboreront à la planification, à la gestion, aux opérations et aux activités de surveillance et d’évaluation des terres administrées par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard.

Les détails particuliers sur la manière dont l’entente de cogestion Toquktmekl sera mise en œuvre se préciseront dans les mois et les années à venir, à mesure que la composition du conseil de cogestion sera établie et que celui-ci amorcera ses activités.

3. Qu’est-ce que le conseil de cogestion? 4. Quels sont des exemples de pratiques culturelles liées à la terre qui peuvent être réalisées dans le cadre de cette entente?

Les pratiques autochtones sur les terres, les eaux et les glaces sont des expressions vivantes du savoir et des droits autochtones. La continuité de ces pratiques permet aux Autochtones de vivre leur savoir et de faire respecter les principes autochtones. Les peuples autochtones ont toujours soutenu que les pratiques sur les terres, les eaux et les glaces sont un élément essentiel pour exercer des droits inhérents et assumer des responsabilités en matière d’intendance. Ces pratiques représentent des moyens importants pour les peuples autochtones de maintenir un attachement culturel dynamique avec les terres, les eaux et les glaces, favorisant ainsi la continuité culturelle. 

Parcs Canada collabore avec les communautés et les organisations autochtones de diverses manières, notamment dans le cadre d’activités de conservation et de protection de l’environnement, telles que le rétablissement des espèces et des habitats, l’intégration du savoir autochtone aux programmes, le programme des gardiens autochtones, les approches collaboratives dans le cadre de la surveillance et du rétablissement écologiques ainsi que la surveillance et les enquêtes archéologiques.

L’entente de cogestion Toquktmekl est un accord renouvelable, limité dans le temps visant le respect et la poursuite d’activités traditionnelles telles que la récolte et d’autres pratiques culturelles fondées sur les terres dans les endroits administrés par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard. Cet accord appuie l’intégration du savoir, des valeurs, des priorités et des principes des Mi’kmaq dans le partage de la protection de ces lieux. L’objectif à long terme de l’entente est la réconciliation par la reconnaissance et la mise en œuvre des droits ancestraux et issus de traités des Epekwitnewaq Mikmaq.

Les pratiques sur le territoire dans les lieux patrimoniaux protégés comprennent souvent des cérémonies; des activités de conservation dirigées par les Autochtones; l’apprentissage sur place et la transmission du savoir entre les Aînés, les jeunes, les gardiens du savoir et les membres de la communauté; et la récolte à des fins alimentaires et autres. Certaines pratiques peuvent être reconnues comme des droits ancestraux ou des droits issus de traités qui sont protégés par la Constitution canadienne.

5. Comment les activités de récolte des plantes et des animaux seront-elles menées dans le cadre de cette entente?

Les droits ancestraux, y compris les droits de récolte, sont des droits collectifs de sociétés autochtones particulières (Premières Nations, Inuit et Métis), qui ont été reconnus et confirmés par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Les droits de récolte sont propres à chaque groupe autochtone détenteur de droits, et les pratiques, coutumes, traditions et relations liées aux terres, aux eaux et aux glaces font partie intégrante de leurs cultures.

Les arrêts Marshall rendus par la Cour suprême du Canada en 1999 ont affirmé le droit des Mi’kmaq à la pêche, à la chasse et à la cueillette dans le but d’assurer un moyen de subsistance. Ce droit est établi dans le traité de paix et d’amitié de 1760‑1761, qui a été signé par les nations Wolastoqey, Mi'kmaq, and Passamaquoddy et la Couronne à l’époque et qui est juridiquement contraignant aujourd’hui. Les droits ancestraux et issus de traités sont protégés par l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.

La récolte de plantes et d’animaux par les Epekwitnewaq Mikmaq dans les lieux administrés par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard se fera conformément aux dispositions de Toquktmekl, aux lois applicables et aux plans de récolte négociés et conclus conformément à l’entente Toquktmekl. 

Les plans de récolte comprendront des éléments tels que :

  • les espèces de plantes et d’animaux visées par la récolte;
  • des considérations liées à l’intégrité écologique et à la conservation, ce qui comprend les changements climatiques;
  • le mode de récolte, y compris les méthodes, les outils et le type d’équipement utilisés;
  • l’emplacement des activités de récolte;
  • les limites et les restrictions imposées sur les activités de récolte, y compris les quotas, les secteurs, les saisons, les jours de la semaine, les heures de la journée et les emplacements;
  • les mesures de sécurité du public, des visiteurs et des personnes qui pratiquent la récolte.

Les pratiques de récolte peuvent comprendre la cueillette de plantes et d’objets naturels, la pêche, le piégeage et la chasse par les peuples autochtones sur les terres et les eaux traditionnellement fréquentées. Les méthodes de récolte ont évolué au fil du temps et, aujourd’hui, elles peuvent nécessiter l’utilisation d’équipements et de technologies traditionnels ou modernes, comme les armes à feu, les véhicules motorisés et les systèmes de localisation GPS.

6. En quoi la récolte soutient-elle la protection et la conservation?

La récolte en tant que pratique autochtone est liée à la responsabilité inhérente de prendre soin et d’assurer l’intendance des terres, des eaux et des glaces. Les Autochtones, qui ont une approche axée sur l’établissement de relations et le respect ainsi qu’une vision du monde fondée sur l’interdépendance, pratiquent la récolte depuis des millénaires dans le cadre de leurs responsabilités individuelles et communes à titre de gardiens. Cette pratique, qui est éclairée par les lois et les systèmes de connaissances autochtones, contribue depuis des temps immémoriaux à façonner, à protéger et à conserver les milieux naturels, et les peuples autochtones continuent de s’y adonner dans de nombreux endroits maintenant administrés par Parcs Canada.

Les activités de récolte sont interdites depuis des décennies dans les lieux patrimoniaux protégés, et Parc Canada collabore avec les gouvernements autochtones afin de les réintégrer dans ces endroits conformément aux objectifs de conservation communs. Le fait d’appuyer le renouvellement des relations entre les peuples autochtones et les terres, les eaux et les glaces renforcera les relations de collaboration existantes entre les partenaires autochtones et Parcs Canada et contribuera à la réussite d’initiatives liées à la biodiversité, à la conservation, aux changements climatiques et au patrimoine culturel. Dans cette optique, la récolte est une marque de respect et un acte d’intendance qui soutient les objectifs généraux en matière de conservation.

L’équipe de conservation des ressources de Parcs Canada à l’Île-du-Prince-Édouard collabore déjà étroitement avec les partenaires autochtones et utilise dans les travaux effectués dans l’unité de gestion de Parcs Canada une approche à double perspective, un terme qui désigne les pratiques de conservation qui tiennent compte du savoir autochtone en matière de conservation et des connaissances scientifiques occidentales. Les partenaires autochtones ont recours à cette approche afin d’améliorer la conservation dans l’ensemble des écosystèmes pour les générations à venir.

En soutenant le leadership et l’autodétermination des Autochtones et en respectant les droits, le savoir et les systèmes de connaissances autochtones, nous bâtissons un avenir plus vert et plus équitable.

7. Est-ce que cette entente offrira de nouveaux avantages et de nouvelles possibilités aux Mi’kmaq d’Epekwitnewaq?//Quelle sera l’incidence sur les communautés des Premières Nations de Lennox Island et Abegweit?

Les cultures et les identités des peuples autochtones sont enracinées dans leurs terres, et le respect des liens qui les unissent aux lieux est un élément important des mesures de réconciliation et des résultats dans ce domaine. Le gouvernement du Canada est résolu à respecter les droits des Autochtones et à honorer les liens qui les unissent au territoire. 

En reconnaissant les contributions des Mi’kmaq, l’histoire et la culture des Mi’kmaq ainsi que la relation particulière que les Mi’kmaq entretiennent depuis longtemps avec les terres et les eaux traditionnelles de l’Île-du-Prince-Édouard, l’entente de cogestion Toquktmekl fait progresser la réconciliation de façon concrète et significative.

Dans le cadre de l’entente Toquktmekl, les lieux administrés par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard seront gérés conjointement par Parcs Canada et les organes de gouvernance reconnus du Mi’kmaq Epekwitnewaq Kapmnteuow, qui est représenté à l’échelle locale par les chefs et les conseils de bande des Premières Nations Abegweit et de Lennox Island, et à l’échelle organisationnelle par l’Epekwitk Assembly of Councils, qui est l’organe de gouvernance de la Confédération des Mi’kmaq de l’Île-du-Prince-Édouard et de L’nueyFootnote 8. La Première Nation de Lennox Island et la Première Nation Abegweit seront toutes deux représentées au conseil de cogestion et participeront activement au processus de cogestion dans l’avenir. Les titulaires de droits autochtones seront en mesure d’exercer leurs droits de récolte et prendront part au processus décisionnel collaboratif et à l’intendance partagée de ces lieux.

8. Quelle sera l’incidence de cette entente sur l’expérience des visiteurs du parc national de l’Île-du-Prince-Édouard?

Depuis de nombreuses années, les Epekwitnewaq Mi’kmaq et Parcs Canada travaillent ensemble pour honorer les liens historiques et contemporains des Autochtones avec les lieux administrés par Parcs Canada et pour faire connaître leurs récits aux visiteurs.

Ce travail comprend la révision des récits et la présentation de récits complets selon différents points de vue, par exemple l’intégration du patrimoine mi’kmaq dans les récits racontés dans les programmes d’interprétation et sur les panneaux d’interprétation dans les lieux administrés par Parcs Canada.

En outre, les visiteurs pourraient remarquer les initiatives suivantes mises en œuvre récemment lors de leurs visites :

  • Promesse au parc : Cette initiative, qui repose sur les enseignements sacrés et les croyances autochtones, invite tous les gens à limiter leur empreinte sur Terre et à adopter un mode de vie plus durable.
  • Mise en valeur et interprétation du patrimoine mi’kmaq : Les Aînés, les gardiens du savoir, les membres de la communauté et les jeunes Mi’kmaq présentent leurs histoires dans les lieux administrés par Parcs Canada; l’histoire et la culture Mi’kmaq sont mises en valeur dans tous les lieux administrés par Parcs Canada.
  • Panneaux de signalisation et d’interprétation trilingues : Les noms de lieux autochtones sont intégrés dans les panneaux de signalisation officiels et dans les panneaux d’interprétation, ce qui renforce la collaboration et l’intendance partagée entre Parcs Canada et les peuples autochtones. 
9. Pourquoi est-il important ou nécessaire d’établir une entente de cogestion? 

Les ententes de gouvernance partagée permettent à Parcs Canada et aux peuples autochtones de collaborer à la prise de décisions concernant les lieux patrimoniaux protégés. Cela permet une gestion fondée sur les connaissances, les valeurs et les principes autochtones et facilite l’exercice par les peuples autochtones de leurs droits et responsabilités en tant que gardiens des terres, des eaux et des glaces qu’ils habitent depuis des millénaires.

Les ententes de gouvernance partagée sont un moyen important pour Parcs Canada de respecter les engagements du gouvernement du Canada à l’égard de relations renouvelées fondées sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat, enracinés dans les principes de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones(DNUDPA).

Cette entente illustre les intentions et fournit le cadre sur lequel Parcs Canada et le Mi’kmaq Epekwitnewaq Kapmntemuow peuvent s’appuyer pour poursuivre le travail de collaboration et le partage de ressources. Cette entente représente un engagement commun visant à s’assurer que l’intégrité écologique et le mode de vie Epekwitnewaq Mi’kmaq seront préservés et mis en valeur afin que les générations futures puissent en profiter et enrichir leurs connaissances. L’entente de cogestion Toquktmekl fournit un cadre pour reconnaître et mettre en œuvre les droits des traités de paix et d’amitié signés avec les Epekwitnewaq Mi’kmaq, ainsi que les besoins et les intérêts liés à la gestion coopérative et à l’intendance commune du patrimoine naturel et culturel des lieux administrés par Parcs Canada sur l’Île-du-Prince-Édouard, et elle précise un cadre de collaboration sur la création de débouchés économiques.

Parcs Canada est déterminé à continuer de travailler avec ses partenaires autochtones partout au pays et d’explorer des moyens de répondre à leurs priorités et leurs aspirations en ce qui concerne les mesures visant à réparer les ruptures du passé et à faire avancer la réconciliation. À cette fin, il s’engage notamment à soutenir l’intendance du patrimoine naturel et culturel, à assurer une gestion concertée de la protection de l’environnement et de la culture ainsi qu’à collaborer à la création de débouchés économiques.

10. Existe-t-il des ententes de cogestion entre les peuples autochtones et Parcs Canada ailleurs au Canada?

Parcs Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) ont négocié et continuent de négocier des ententes bilatérales avec des gouvernements et des communautés autochtones de partout au pays pour la cogestion des terres administrées par Parcs Canada.

Dans le cadre de son régime législatif actuel, Parcs Canada utilise trois grands types de modèles de gouvernance partagée :

  • les organismes chargés d’établir des relations;
  • la gestion coopérative;
  • la gestion consensuelle.

Beaucoup de parcs nationaux, de lieux historiques nationaux et d’aires marines nationales de conservation sont gérés en coopération avec des partenaires autochtones. En date de juin 2023 :

  • Vingt lieux patrimoniaux disposaient de structures d’établissement de relations;
  • Six lieux disposaient à la fois de structures d’établissement de relations et de structures de gestion coopérative;
  • Dix-neuf lieux disposaient de structures de gestion coopérative;
  • Six lieux patrimoniaux fonctionnaient selon un système de gestion consensuelle. 

Des modèles de gouvernance partagée sont actuellement en place dans certains lieux, par exemple à Gwaii Haanas (en Colombie-Britannique), aux Monts Torngat (à Terre-Neuve-et-Labrador) et à Saoyú-ʔehdacho (aux Territoires du Nord-Ouest). Ces ententes offrent un cadre pour la prise en compte des droits, des besoins et des intérêts des Autochtones relativement à la gestion coopérative et à l’intendance partagée du patrimoine naturel et culturel de ces lieux. 

Dans la région de la Gaspésie (au Québec), des ententes contractuelles de durée limitée ont déjà été négociées avec des nations signataires des traités de paix et d’amitié, dont la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk et la Nation Micmac de Gespeg. L’entente de cogestion Toquktmekl est la première entente de ce genre conclue entre les Epekwitnewaq Mi’kmaq et Parcs Canada.

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